15/11/2022
Sur le sujet de Karabagh
1. Le gouvernement de la France doit rester neutre!
Le mandat qu'elle a confié l'OSCE en 1994 avec la Russie et les USA pose une exigence d'impartialité de la France.
La France ne sera plus légitime auprès du groupe de Minsk de l'OSCE si elle prends parti pour l'un ou l'autre des deux pays.
2. La France ne doit pas être neutre!
La France doit respecter l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan!
Il convient de rappeler que la France, en sa qualité de membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, a voté en faveur des 4 résolutions - 822, 853, 874 et 884 adoptées en 1993, ce qui, par conséquent, l’engage en tant que pays Coprésident du Groupe de Minsk.
Pour mémoire, conforment à leur mandat daté du 23 mars 1995 « les Coprésidents du Groupe de Minsk devraient être guidés dans leurs activités par les principes et normes de l'OSCE, la Charte de l’ONU et les résolutions correspondantes du Conseil de Sécurité de l'ONU ».
Ces résolutions confirment que la région du Haut-Karabakh fait partie intégrante de l'Azerbaïdjan, de sorte qu'il est exigé le retrait immédiat, complet et inconditionnel des forces d'occupation arméniennes de tous les territoires occupés de l'Azerbaïdjan.
Les résolutions susmentionnées condamnent également l'occupation des territoires de l'Azerbaïdjan et réaffirment le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan et de l'inviolabilité de ses frontières internationalement reconnues.
La position de la France est également liée à son statut d’État membre de l’Union européenne.
À cet égard, il faut souligner qu’en vertu des dispositions générales relatives à l’action extérieure de l’UE dans le Traité sur l’UE, elle s'était engagée « de préserver la paix, de prévenir les conflits et de renforcer la sécurité internationale, conformément aux buts et aux principes de la Charte de l’ONU, ainsi qu’aux principes de l’Acte Final d’Helsinki et aux objectifs de la Charte de Paris, y compris ceux relatifs aux frontières extérieures ».