14/09/2025
Le moment où nous mangeons, en particulier le petit déjeuner,
est étroitement lié à notre rythme circadien l’horloge biologique interne qui régule nos fonctions physiologiques sur 24 heures. Ce rythme influence la sécrétion hormonale, le métabolisme du glucose, la digestion et même notre niveau d’énergie.
Le matin, notre corps est naturellement plus sensible à l’insuline, une hormone qui permet de réguler le sucre dans le sang. Cela signifie que les aliments consommés plus tôt dans la journée sont mieux métabolisés : le glucose est utilisé plus efficacement comme source d'énergie, et il y a moins de risque de stockage sous forme de graisse.
Des études ont montré que repousser excessivement le premier repas de la journée (après 10h-11h) peut perturber :
le métabolisme du glucose,
la gestion de la faim,
la production d’énergie,
et même la qualité du sommeil.
Certaines recherches associent également le fait de manger t**d (le matin ou le soir) à un risque accru de surpoids, de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires, en particulier lorsque cela devient une habitude régulière.
Cependant, le timing seul ne suffit pas à juger de la qualité d’une habitude alimentaire. Le contenu du petit déjeuner, le mode de vie (sommeil, activité physique), et l'organisation des autres repas dans la journée sont tout aussi importants.
En résumé :
Manger après 10h n’est pas intrinsèquement mauvais, mais cela peut entraîner des déséquilibres si cela contredit les besoins de votre horloge biologique.
Pour une santé métabolique optimale, il est conseillé de prendre un repas nutritif dans les 2 heures suivant le réveil, surtout si vous vous levez tôt.