L'extrême contemporain

L'extrême contemporain Graffiti sur un mur à venir —__

Oswald de Andrade - Anthropophagie, crise, utopiesRencontre avec Eduardo Jorge de Oliveira, traducteur et auteur de la p...
21/08/2025

Oswald de Andrade - Anthropophagie, crise, utopies

Rencontre avec Eduardo Jorge de Oliveira, traducteur et auteur de la préface


Jeudi 28 août — 18:30

L’Archa des Carmes
23 rue des Carmes
13200 Arles

Hortus conclusus de Karim Kattan est temporairement épuisé chez le distributeur. Un second tirage est en cours, et sera ...
31/07/2025

Hortus conclusus de Karim Kattan est temporairement épuisé chez le distributeur. Un second tirage est en cours, et sera disponible fin août.
Le livre est encore présent dans de nombreuses librairies (visibles sur le site placedeslibraires.com ou parislibrairies.fr).

09/07/2025
Rien moins qu’une réécriture de l’Odyssée.En 21 chants.(trad. Sven Keromnes)__[extrait de la Postface]Revenir à nouveau ...
03/06/2025

Rien moins qu’une réécriture de l’Odyssée.
En 21 chants.

(trad. Sven Keromnes)

__

[extrait de la Postface]

Revenir à nouveau : sur des lieux inatteignables. Où il y a de l’être, où pourtant rien ne reste. Mais où sommes-nous donc, où ­devrions-nous rester, sinon en contact, we’ll keep in touch, rester dans la fugacité d’un effleurement, nous souvenir. Des uns des autres. De lieux inatteignables, d’autres ères, de mondes autres, souterrains, îles mouvantes, aires de mots, imaginaires, non-lieux : ou tópoi.
Revenir à nouveau : retour au début, là où, comme 
le dit l’écriture, le verbe était. Le verbe ÉTAIT —
dans une autre langue. Et père de toutes choses était : WAR. Un mot, lieu-de-maux, la zone de douleur, un point névralgique à la fin, fin de phrase, fin de vie… points. Cristallisations, condamné, constaté, ­criblé de trous, choses inertes, espaces vides. Fondu au blanc : ET DES MOTS, ­HIVERNAUX, SEMBLABLES AUX FLOCONS DE NEIGE.

Revenir à nouveau. Ne pas en venir au point ­essentiel, ne pas y arriver. Pas point par point sur la même ligne, cette ligne-de-tir-sujet-prédicat-objet, one-­liner, constats perspicaces, en plein dans le mille.
Passe par la case DÉPART, marque un autre point, l’autre moitié du point-virgule, d’un deux-points : au départ, pas de retour. À chaque début d’une généalogie il y a deux, une paire de nœuds dans la toile, le web.

Revenir à nouveau : sur une matière, d’environ 3000 ans, web de Pénélope, où, nuit après nuit, on défait ce qui a été fait, le va-et-vient quotidien de la ­navette à tisser on l’inverse encore une fois, mouvement ­devient contremouvement, un tissu qui, dans le temps, se dis­tend, pour l’heure demeurent les fils de chaîne, du vertical ; cet unique fil de trame ­cependant, horizontal, s’en va et s’en vient, à rebours aussi, les deux.

Karim Kattan — Hortus conclusus 19.06—2025 | 7pmLecture/rencontre présentée par Rym Khene ᐁBilletterie (lien en bio) : h...
22/05/2025

Karim Kattan — Hortus conclusus

19.06—2025 | 7pm
Lecture/rencontre présentée par Rym Khene



Billetterie (lien en bio) :
https://poesie.shop.secutix.com/selection/event/date?productId=10229352755373

Places limitées, réservation conseillée



Ce premier recueil de poèmes de l’auteur palestinien Karim Kattan est une collection de jardins : l’herbier ou la cartographie d’un jardin planétaire (des lieux, des temps : l’antiquité biblique, un check-point, une Méditerranée grecque, ou une légende arthurienne). Un jardin fait de tous les jardins, où se rencontrent certaines déesses, des chevaliers errants, des héros et des saintes palestiniennes, des soldats et des amants. Se construit alors une sorte de méta-lieu électif et intime, comme une réponse fictionnelle et légendaire aux atteintes physiques et aux empreintes définitives de l’aliénation et de l’occupation.

KARIM KATTAN — HORTUS CONCLUSUS Hortus conclusus est le premier recueil de poèmes de Karim Kattan, écrivain né à Jérusal...
08/05/2025

KARIM KATTAN — HORTUS CONCLUSUS

Hortus conclusus est le premier recueil de poèmes de Karim Kattan, écrivain né à Jérusalem en 1989. Il tient son titre de la formule scellée du Cantique des cantiques qui inspire aussi le nom d’un couvent, à Artas, en Palestine.

Hortus conclusus, le jardin clos, fait jouer ensemble les tentations du retrait et de la visite, du sanctuaire et de l’assemblée, il est par excellence le lieu de la doublure.
Le jardin clos renferme sur lui son destin barré, inscrivant l’extérieur dans son propre périmètre. Et ce qui se dit au-dehors du jardin, colonisation, apartheid, anéantissement, s’entend en dedans. Dans chacun des 23 poèmes du recueil la fuite s’accomplit vers l’intérieur, grâce au secours des puissances de l’éclat : amours, chants, luxuriances, et de leurs ser- vant·es : chevaliers (errants), (demi-)déesses, saintes palestiniennes, soldats et amants.

Hortus conclusus est l’aire identique du redoublement interminable des identités, des genres, des guerres et des paix.

« L’empire et ce qui lui fait résistance. Tout dans le jardin. Faradis, Hortus, Artas... »

Karim Kattan – Hortus conclusus En librairie le 25 avril « Longtemps que je ne suis revenu ici, près de cette sulfureuse...
22/04/2025

Karim Kattan – Hortus conclusus

En librairie le 25 avril

« Longtemps que je ne suis revenu ici, près de cette sulfureuse mer — bonjour, cités, demeures calcinées,
trous béants de tendre carte.

Et longtemps que je ne t’ai vu, longtemps que je ne t’ai touché,
toi,
corps natal,
décombre.

Je te le demande : si c’est du ciel que vient la ruine,
si c’est d’en haut que vient le saccage,
— alors,
qu’est-ce qui vient d’en bas ? »

< Muse dis-moi ... >Rien moins qu’une réécriture de l’Odyssée, La femme de personne est un poème en train de se faire, u...
11/04/2025

< Muse dis-moi ... >

Rien moins qu’une réécriture de l’Odyssée, La femme de personne est un poème en train de se faire, une matrice qui ne cesse pas de faire et de défaire : maille, toile, texture dont la matérialité même défigure et refigure, décode et recode l’épique poème de tous les poèmes.

Et avec lui le héros de tous les héros qui donne son nom à l’épopée, l’hégémonique masculin mis lui aussi à l’épreuve, sur le métier : Outis, Odyss, Ulysse... Personne.

La femme de personne peut bien s’appeler Pénélope, la femme de, mais La femme de personne n’appartient à personne. Reprogrammation, bifurcations, renver- sements de perspectives et trouées dans la toile homérique ainsi réactualisée constituent la trame de cette poétique de l’ère scientifique.

Un va-et-vient entre l’antique et grouillante matière épique, amoureuse et guerrière, et le propre texte de Barbara Köhler (1959-2021) qui s’engendre ici comme par lui-même, au fur et à mesure qu’on le lit, qu’on l’écoute.



Barbara Köhler — La femme de personne
trad. Sven Keromnes

Barbara Köhler — La femme de personne trad. Sven Keromnes  En librairie le 11.04—2025« pénélope attend mais qu’attend .....
07/04/2025

Barbara Köhler — La femme de personne
trad. Sven Keromnes

En librairie le 11.04—2025

« pénélope attend mais qu’attend ..
attend pénélope cela l’attend..
pénélope attend, attend pas..
celui là pénélope ne l’attend pas »

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Paris
75003

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