21/11/2025
Communiqué de Madame ASSEU Elolo Sidonie
Suite à sa révocation de la fonction de Coordinatrice Régionale
Le mercredi 19 novembre 2025, la décision relative à ma révocation de la fonction de Coordinatrice Régionale m’a été officiellement communiquée.
Je l’ai reçue avec un mélange d’humilité, de dou-leur et de lucidité.
J’en prends acte, pleinement, avec le respect que je dois à notre Parti et à ses valeurs.
Si j’ai choisi de me porter candidate aux élections législatives de décembre 2025, ce n’était ni par dé-fi, ni par ambition personnelle, mais parce qu’un sentiment profond m’habite depuis longtemps : celui de refuser l’in-justice.
C’est ce même sentiment qui m’a poussée, dès 2011, à m’engager ouvertement en politique, alors que la quasi-totalité des cadres de notre Parti étaient soit em-prison-nés, soit contraints à l’ex-il.
Dans ce contexte de dou-leur collective, d’abandon apparent et de silence imposé, je n’ai pas pu rester spectatrice.
Et alors que je n’étais qu’une jeune sympathisante engagée, aimant le com-bat sans encore en connaître les cica-trices, cette indignation — cette co-lère noble — est devenue le moteur de mon engagement.
Je l’avoue sans détour : ma co-lère a parfois débordé.
Une co-lère née de voir les mêmes travers se répéter dans le silence…
Une co-lère plus forte que ma discipline, mais jamais plus forte que mon amour pour ce Parti et pour ma région.
Je présente mes excuses les plus sincères au Président Laurent Gbagbo, à la Direction du Parti, aux Coordonnateurs Régionaux Adjoints, aux Fédéraux, aux Cadres, Militantes et Militants qui m’ont portée, soutenue et encouragée.
Votre confiance a construit en moi une force que je ne renierai jamais.
Ces deux années passées à vos côtés ont été parmi les plus intenses et les plus belles de mon engagement.
Je suis une femme entière.
Une femme de passion, de loyauté, d’élan et de vérité.
Aujourd’hui, mon cœur, ma voix et mon énergie se tournent vers ma population, vers la région de la Mé, qui demeure le centre de mes com-bats et la raison profonde de mon engagement.
Je reste cependant lucide quant aux diffi-cultés qui m’attendent face à ce dé-fi que certains pourraient qualifier d’insensé.
Mais nous sommes la jeune génération.
Nous sommes les enfants de Gbagbo.
Nous portons en nous la fièvre de ses passions et l’es-poir de voir son rêve d’une Côte d’Ivoire véritablement démocratique devenir réalité.
Je suis et je reste PPACI.
La lutte continue !