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"Nos années parallèles" de retour à partir de ce soir au Théâtre de la Gaîté-Montparnasse Quelle belle histoire que nous...
30/09/2025

"Nos années parallèles" de retour à partir de ce soir au Théâtre de la Gaîté-Montparnasse

Quelle belle histoire que nous raconte la pièce Nos années parallèles ! Ou devrait-on dire qu’au-delà d’une histoire, c’est un moment de vérité intime dans un message qui dépasse la résilience. On parle là du premier amour de beaucoup : celui d’une mère envers son enfant et réciproquement.

Nos années parallèles envoie un message qui prouve que la mort ne tue pas l’âme des êtres chers. Elle les garde en vie à tout jamais. Pour transmettre ce message, pris d’un moment fort de la vie de l’auteur, Stéphane CORBIN s’est entouré d’artistes qui ont déjà fait leurs preuves à ses côtés dans le mémorable 31. Ainsi, on retrouve la franche candeur de Valérie ZACCOMER qui donne vie à une maman forte, soucieuse et rêveuse ainsi que l’impertinente innocence d’Alexandre FAITROUNI incarnant un fils ambitieux, amoureux et inquiet pour sa mère malade.

Quant à Virginie LEMOINE, elle signe, assistée de Laury ANDRE, une mise en scène où c’est l’ange qui, pour le coup, est dans les détails. On a, de cette façon, une mère qui lit des livres blancs, en remplit d’autres avec un crayon à la mine blanche comme une métaphore à la pureté et au fait que les souvenirs ne s’effacent que si on veut les figer. La mémoire devient le vrai crayon de l’âme. Et de la musique qui semble ajouter des mots aux mots. Des maux sur les maux. Ces mots, la partition les pense et les panse. L’ensemble est doux. Aussi doux que les voix des comédiens qui nous émeuvent, comme à leur habitude avec leurs fragilités. Ici, les notes nous caressent, nous apaisent. Comme pour donner une légèreté qui contrebalance avec le poids naissant d’un deuil. Stéphane CORBIN signe une partition tendre, mélancolique, triste et heureuse à la foi. Nul besoin de grande voix ou d’artifice ou de se comparer la taille des poumons dans un élan de démonstration. La justesse de la part des artistes est là aussi bien dans le fond que dans la forme.

Mère et fils sont parfois réunis, parfois séparés par un espace invisible mais toujours dans le jeu, dans l’intention et dans le don même lorsque la lumière est sur l’autre. On passe de la maison de campagne à l’appartement familial parisien ou dans un studio d’étudiant. On y est avec eux, on y croit.

On aime les phrases mises en suspens, celles qui font l’objet d’un micro-twist. Les ruptures sont précises tout comme le texte dont on se délecte.
Les regards sont intenses, sincères. C’est doux pour nos oreilles, et fort pour nos cœurs.

Le fait que la mère n’apparaissent jamais comme une image conventionnelle de la mort mais comme une personne qui continue d’exister depuis l’au-delà est une excellente idée. Plus qu’un hommage, Nos années parallèles est une ode à la vie qui se prolonge en un souvenir imprégnant. Un souvenir que le public s’approprie volontiers. Alors forcément, le spectacle en devient terriblement touchant. Pour autant, on ne sombre pas dans une atmosphère mélodramatique. On ne passe pas du rire aux larmes, on est plutôt dans un entre-deux confortable.

Le dernier tableau, la dernière chanson… se transforme en un moment de grâce trop court. On voudrait que ça dure encore, au moins aussi longtemps que l’existence d’une mère.

Précipitez-vous sur cette pièce à fleur de peau.

29/09/2025

Il faut avouer que c’est en décidant de mettre certaines rancœurs de côté qu’on a décidé de se rendre au showcase de La Légende de Monte-Cristo – Le Musical donné à la Salle Gaveau. Force est de constater qu’on est allé de bonnes surprises en excellentes surprises. En effet, les performances vocales allaient crescendo. On est resté pantois face à des aiguës aussi parfaits que difficiles. On s’est réjoui de l’équipe artistique qui laisser présager un show de qualité. Pour exemple, la présence d’Emmanuelle ROY à la scénographie nous rassure sur le fait qu’on ne croulera pas uniquement sur des projections vidéo. Idem Pour le metteur en scène, Serge POSTIGO qui connaît son sujet sur le bout des doigts. Pour la chorégraphie, ce n’est pas un débutant non plus qui officiera : Nicolas HUCHARD qui s’est occupé, ni plus ni moins, de stars telles que Lady Gaga, Katy Perry…

Mais revenons au plus important : les titres présentés majoritairement aux influences disco-pop particulièrement « radiodiffusables ». Il y a de quoi s’ambiancer mais aussi de quoi s’émouvoir. Reste à voir comment ces titres seront intégrés dans la narration. En tous cas, tout ça fleure bon pour la suite !

On n'arrête plus "12 hommes en colère" de retour au  Théâtre Hébertot Dans une atmosphère où la tension est palpable, où...
29/09/2025

On n'arrête plus "12 hommes en colère" de retour au Théâtre Hébertot

Dans une atmosphère où la tension est palpable, où la scénographie fait en sorte que l’on se retrouve enfermé entre quatre murs dans le même inconfort psychologique que les 12 jurés, 12 Hommes en Colère est un huis clos prenant, palpitant qui nous interroge sur le parcours de chaque individu, sur ses préjugés, son passé et comment tout cela influe, inconsciemment, sur notre jugement.
Au delà de l’issue du récit qui se joue devant nous dans une action en temps réel, c’est le chemin qui faut parcourir pour arriver à la conclusion, et non la conclusion elle-même, qui est intéressant.
Le texte est amené avec puissance comme une sorte de chorégraphie verbale grâce à douze comédiens aux parcours, aux origines aussi différents que peuvent l’être leur personnage. Et il ne doit pas être évident pour eux d’évoluer sur un espace aussi réduit et abrupte quand on est douze. Interagir avec candeur sans que la pièce, lors des conflits, ne vire à la cacophonie. Chacun apporte sa pierre à l’édifice au moment opportun mais souvent avec surprise. Tout à fait brillant et magistrat(le) !

Notre avis sur "Les filles de cendres" actuellement au Théâtre Clavel Parmi tous les spectacles féministes plus ou moins...
28/09/2025

Notre avis sur "Les filles de cendres" actuellement au Théâtre Clavel

Parmi tous les spectacles féministes plus ou moins réussis, Les filles de Cendres est de ceux qui méritent qu’on s’y att**de. Et cet intérêt n’est pas seulement dû au charme jeté sur le public en préambule.

Autour d’un décor riche en détails concentrés autour d’un feu qui envoûte le spectateur et qui nous met parfaitement en situation, les comédiennes jouent avec talent et chantent avec le cœur.

Elles sont accompagnées en live de trois musiciennes qui prennent également part à l’histoire avec fluidité. Ces musiciennes ne se contentent pas de jouer la partition, elles créent aussi l’ambiance sonore qui illustre chaque instant. Mais ce n’est pas tout, il arrive aussi que la musique, à elle seule, se substitue au texte en couchant ses mots dans notre attention.

Le récit et ses interprètes mêlent puissance et douceur avec une aisance qui relève de l’instinct. Parfois, les voix, chantées en chœur, se mêlent à la musique en une mélopée qui nous traverse le corps.

Le choix des couleurs se veut réconfortant frôlant habilement avec l’été indien et les arbres auquel il se réfère.

Derrière le prétexte historique des chasses aux sorcières, Les Filles de Cendres force l’admiration dans un monde hypocrite où la femme libre est encore, de nos jours, oppressée.

Coup de coeur de retour au Théâtre Michel Le sujet est éloigné d’une simple histoire de mathématiques. C’est vrai, la pi...
28/09/2025

Coup de coeur de retour au Théâtre Michel

Le sujet est éloigné d’une simple histoire de mathématiques. C’est vrai, la pièce en parle mais c’est sur la vie d’un homme hors du commun par son succès mais aussi, et malheureusement hors du commun, selon certains, par sa différence. Après tout, dans le monde, tout jugement part d’une question de perception. Perception, souvent, elle-même guidée non par l’instinct, non par l’instant mais par l’éducation qui à son tour dépend d’un lieu, d’une époque. Une réaction en chaîne si l’on veut rester dans les sciences !

Cet homme hors du commun dont parle La Machine de Turing n’est autre qu’Alan TURING dont une certaine marque à la pomme s’est inspirée.
C’est dans une scénographie tout en géométrie, sans toutefois qu’elle en deviennent linéaire, qu’évolue le personnage historique. Une évolution sans fantaisie et malgré tout intéressante d’un point de vue social, humain voir éthique. L’opiniâtreté de l’homme est explorée sous toutes ces formes et dans chaque instant de sa vie.

Pour ceux qui connaissent le destin de Turing, la pièce se consume comme un bâton de dynamite qu’on allumerai au lever de rideau et qui exploserai à la fin de l’histoire. Pour qui ne connaissent pas l’histoire, quand ils commencent à comprendre que c’est tout le poids de la haine qui va s’écraser sur eux, il est trop t**d !

Avec La Machine de Turing, bouleversante leçon de courage, la salle est irradiée ! Quand on sort, ça pleure dans tous les coins, quelque soit l’âge, le sexe, la sexualité, l’origine. C’est nous tous, qui venons de prendre cet obus sur le coin de la gu**le ! Malheureusement, le théâtre, sans vouloir faire de ségrégation, n’est que trop peu ouvert à tous et s’ouvrir au monde par cette forme de culture n’est pas offert à tous. Hi**er, autre personnage, placé en filigrane dans La Machine de Turing, avait compris la corrélation haine et culture. C’est sûrement pour cette raison qu’il supprimait cette dernière aux populations afin de cultiver l’ignorance et la peur de l’autre en brûlant les livres.

N’allez pas voir cette pièce entre vous, allez-y avec ceux qui ont besoin de cette fenêtre sur la réalité.

5 comédies musicales représentées au Salon du Chocolat
28/09/2025

5 comédies musicales représentées au Salon du Chocolat

Notre avis sur "Andromaque" au Théâtre des Gémeaux Parisiens “Où suis-je ? Qu’ai-je fait ? Que dois-je faire encore ? Qu...
24/09/2025

Notre avis sur "Andromaque" au Théâtre des Gémeaux Parisiens

“Où suis-je ? Qu’ai-je fait ? Que dois-je faire encore ? Quel transport me saisit ? Quel chagrin me dévore ? Errante, et sans dessein, je cours dans ce palais…” Nombre de francophones connaissent ce monologue d’Hermione dans Andromaque. Pour ceux qui ne le connaitrait pas, quelle meilleure version pour découvrir cette tragédie grecque post Iliade que celle proposé actuellement au Théâtre des Gémeaux Parisiens ? En effet, si toute l’essence de l’œuvre été préservée, le ton est grandement modernisé. Du beau texte où l’appui sur les mots est mis là où il faut.

On est en présence d’un casting de premier choix. Si on connaissait déjà Sébastien GORSKI et L’Eclatante Marine pour avoir déjà repris avec brio des classiques du théâtre français avec Molière pour vaisseau. On découvre ici d’autre talents, notamment, Louka MELIAVA qui campe un Pyrrhus expansif à souhait. Il est la révélation de cette production ! Rode SAFFOLLAHI fait un timide début avant de s’emparer tout à fait de la scène. Quant à Eléonore LENNE LE CHEVALIER, elle donne l’importance qui manquait au rôle-titre.

La mise en scène ne s’encombre pas du moindre décor ni accessoire mettant en valeur chaque tirade dans une atmosphère rendue lugubre par l’omniprésence de fumigène. On notera également le travail réalisé sur les costumes qui se révèlent être sublimes. Chaque acte est entrecoupé d’une scène chorégraphiée et remarquablement mise en musique illustrant le sentiment général observé ou à venir : désarroi, mépris, résilience… Ces angles esthétiques s’accordent parfaitement avec toute la hargne que dégagent les personnages au travers de leur interprètes.

Andromaque mis en scène par Anne COUTUREAU amène du sang neuf à Racine afin de rendre l’œuvre encore plus incontournable.

Notre avis sur "Contexte" avec Akim Omiri actuellement au Théâtre des Mathurins« J’abandonne sur une chaise le journal d...
21/09/2025

Notre avis sur "Contexte" avec Akim Omiri actuellement au Théâtre des Mathurins

« J’abandonne sur une chaise le journal du matin, les nouvelles sont mauvaises d’où qu’elles viennent ». Akim OMIRI, les nouvelles mais aussi les absurdités, c’est sur X qu’il les trouve et plutôt que de s’en attrister, il s’apitoie dessus avec humour. Contexte est un spectacle particulièrement engagé où le quotidien auquel on s’est habitué en prend pour son grade et où l’insolence est mise de côté. Ce dernier point amène toute la pertinence nécessaire aux observations qui se font sans le “Je sais pas si vous avez remarqué…” usé jusqu’à la corde par la plupart des humouristes. Les moments parlent à chacun : les pronoms non genrés, les caisses automatiques, la distribution des finances publiques. Au travers, de ce quotidien, on apprend aussi tout en en riant. Qui n’aime pas se divertir tout en s’amusant ? Le spectacle ludique, on adore ! En plus, contrairement à d’autre artistes de Stand Up, Akim nous évite la pénible prise à partie du spectateur et ça, on apprécie également très fortement.

Ajoutez à cela le fait qu’entre vivacité du propos, moments intimes et touchants, le Akim n’est pas seulement brillant et intelligent, ul u bul ! Pour comprendre cette fin de phrase, venez !

Dans un théâtre facile d’accès et avec un one man show qui se différencie de bien d’autres, il n’y a qu’un pas à faire pour passer un peu plus d’une heure à dé****er sans complexe sur Contexte.

Le coup de cœur "Les aventures de Pinocchio" est de retour dès samedi au Théâtre des Mathurins.Notre avis : Tout le mond...
18/09/2025

Le coup de cœur "Les aventures de Pinocchio" est de retour dès samedi au Théâtre des Mathurins.

Notre avis :
Tout le monde connaît l’histoire de Pinocchio revisitée à maintes reprises dans le cinéma mais aussi dans le théâtre… souvent musical ? Fidèle à lui-même, Olivier SOLIVERES revisite une œuvre célèbre sans pour autant sans éloigner vraiment. Il aborde le conte avec la passion qu’on lui connaît et qu’on aime tant : celle de travailler avec respect sans se prendre au sérieux. Il n’est pas un metteur en scène avide de gros billets comme peuvent l’être d’autres et on sent bien une envie de s’amuser et de plaire via une bonne humeur dans l’écriture. Une recette dont le succès n’est plus à prouver et toujours aussi efficace. Une passion qu’il communique avec talent auprès des jeunes spectateurs avides de culture ludique. Il sait trouver le juste milieu et l’alternance parfaite entre moments délirants et instants tournés vers une douce sensibilité. Pour les moments délirants qui séduiront davantage les parents, ils regorgent de références culturelles travaillées. L’humour n’est jamais douteux évitant ainsi toute familiarité.

Saluons le jeu de chaque comédien qui est des plus expressifs. Vêtus de costumes colorés aux velours chaleureux et de hauts de formes ou autres queues de pie, ils offrent à chaque personnage une personnalité crédible tout en maintenant un trait grossi propre aux contes de notre enfance. Voguant entre univers fictif et réalisme, le résultat sur les personnages est probant.

Comme si ça ne suffisait pas, le spectacle regorge d’effets visuels bien amenés aussi surprenants qu’intéressants. Les tours de magie font mouche sur les petits. Les belles idées et détournements se multiplient allègrement. Pour exemple, amusez à chercher l’utilisation originale des fleurs de do**he ou d’autres accessoires du quotidien. Ce spectacle, c’est un peu de l’artisanat culturel !

Le choix des titres chantés explore plusieurs époques. Autant dire qu’avec Ophélie WINTER, c’est un coup de cœur qui se confirme et cerise sur le baba, il y a même du Barbara ! Quant aux réorchestrations, elle s’intègrent parfaitement à la narration.

Pour finir merveilleusement, le show jouit d’un excellent final dont on ne révèlera rien ici.

Pour résumer, Les aventures de Pinocchio ne vous laissera pas de bois.

"Le repas des Fauves" est de retour dès aujourd'hui au Théâtre Hébertot Notre avis : Après son triomphe moliérisé en 201...
17/09/2025

"Le repas des Fauves" est de retour dès aujourd'hui au Théâtre Hébertot

Notre avis :
Après son triomphe moliérisé en 2011, c’est une nouvelle version qui est proposée depuis son retour. Et quelle version ! La grande nouveauté est l’intégration en fond de scène de ce qu’on a, à la rédaction, pour habitude de détester : la vidéo ! Toutefois, dans cette pièce, elle est si réussie, si extraordinaire et si bien réalisée qu’elle nous emballe complètement. Elle s’intègre à la dramaturgie avec une évidence certaine. Les images sous la forme d’une vieille bande dessinée et la musique qui y est associée ajoutent à l’atmosphère pesante de l’époque et surtout de la situation.

Comment ne pas parler du jeu admirable et sans fausse note de l’ensemble des comédiens ? On adore Thierry FREMONT en personnage à l’humanité abjecte. Citons également Benjamin EGNER qui offre une performance bluffante qui va bien au-delà de son texte. Toute la troupe évolue en une direction d’acteur impeccable et en une chorégraphie parfaite jusque dans chaque mouvement de sourcils. Ils savent jouer du dilemme horrible qui leur est lancé. Ils représentent avec vérité, la complexité des sentiments qui les envahissent.

Entre révélations et pertes de contrôle, c’est un véritable panier de crabes qui de l’extérieur prête à rire bien jaune tant certaines répliques, lancée sans ménagement, sont d’une évidente cruauté. Quel meilleur endroit qu’un théâtre pour faire tomber les masques. De son siège, pour le public, c’est une délectation que ce repas des fauves ! Jamais la tirade « L’enfer c’est les autres » ne se vérifiera autant que dans ce huis clos sur fond de seconde guerre mondiale au charme old school. On avance à couteaux tirés encore davantage que les rideaux du salon des Pélissier. Les bas instincts se révèlent. Ainsi, les sentiments cèdent la place au ressentiment en un flots de défauts méchamment humains et interprétés avec force. Les lions en cage cherchent un bouc émissaire à coups de répliques assassines savoureuses.

Une comédie noire parfaitement orchestrée ! Le théâtre Hébertot ne dément son ADN en présentant régulièrement des thrillers corrosifs au suspense haletant de cet acabit.

Notre avis sur "L'épouvantail" actuellement à A la folie théâtre : Non, TCHEKHOV n’est pas chiant ! Il a aussi écrit que...
16/09/2025

Notre avis sur "L'épouvantail" actuellement à A la folie théâtre :

Non, TCHEKHOV n’est pas chiant ! Il a aussi écrit quelques comédies courtes qui, ici, font l’objet de la pièce L’épouvantail. Et c’est une réelle jouissance que d’assister à ce délire.

La troupe fait preuve d’une capacité à gérer de multiples disciplines de la cascade à la danse en passant évidemment par la comédie. Quelle incroyable performance physique qui rend le moment encore plus jubilatoire !

Du prologue jusqu’à la fin, la construction qui fait passer d’une scène à une autre offre des passages aux allures toonesques mettant de côté les didascalies. Un parti pris qui ajoute encore de la folie à la comédie.

Outre le jeu, le texte fait également la part belle aux jeux de mots et autres calembours aussi riches que drôles.

Ne vous laissez pas effrayer par cet épouvantail qui se veut régalatoire !

Le Roi Lion - Le Musical est de retour au Théâtre Mogador  pour une 5ème saison. Notre avis sur ce triple coup de cœur :...
16/09/2025

Le Roi Lion - Le Musical est de retour au Théâtre Mogador pour une 5ème saison. Notre avis sur ce triple coup de cœur :

On l’avait vu il y a plus de 10 ans ans dans ce même théâtre et on avait oublié combien il était grandiose ! Bien sûr, on en gardait un excellent souvenir mais le revivre est une expérience indescriptible faite de moments d’émotions qui se succèdent les uns après les autres. Alors si vous étiez passé à côté, voici le moment de se rattraper ! C’est à nos yeux, le meilleur musical Disney, bien loin devant La Belle et la Bête, Mary Poppins, Tarzan, Aladdin, Frozen ou Hercules !

Le ballet qui se joue devant un public béat est subliminal. La terre ferme semble devenir aérienne ! On est tenu en haleine du début à la fin ! On va de ravissement en ravissement. Lorsque vous avez vu le long métrage, vous avez pleuré devant la mort de Mufasa ? Vous pleurerez à nouveau, et plus d’une fois face à ce titanesque théâtre de marionnettes de plus de deux heures. Laissez vous aller à redevenir, le temps d’une soirée, un enfant.

Le Roi Lion est un show magistral plein de majesté ! Un “must to see” !!! Alors forcément, il était le quatrième show en 10 ans à recevoir notre triple coup de coeur.

On pourrait aussi faire des lignes sur le niveau technique d’une telle production… A quoi bon? Restons plutôt dans l’affect. Un frisson, une vibration vous parcourent et tout à coup, l’émotion devient physique. Entrez sans crainte sur la terre des lions. Un show royal ! Une valeur sûre ! un enchantement ! Une merveille ! Un… mais vous êtes encore en train de lire cette page !? Vous attendez quoi pour réserver, qu’ils reviennent dans 10 ans ?

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