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L’OR**SME : APOGÉE DU PLAISIR SEXUELOrigines et évolution du termeLe mot or**sme, utilisé aujourd’hui pour désigner le p...
13/08/2025

L’OR**SME : APOGÉE DU PLAISIR SEXUEL
Origines et évolution du terme
Le mot or**sme, utilisé aujourd’hui pour désigner le point culminant du plaisir sexuel, n’a pas toujours eu cette signification. Apparue au début du XVIIᵉ siècle, l’expression évoquait initialement un violent accès de colère. Ce n’est qu’au XIXᵉ siècle qu’elle prend le sens actuel. Son origine grecque (or****os) renvoie à l’idée d’ « ardeur bouillonnante », une image qui reflète bien l’intensité de l’expérience.

Les mots pour dire la jouissance
La langue regorge d’expressions imagées pour décrire l’or**sme : s’envoyer en l’air, prendre son pied, grimper aux rideaux, s’éclater. D’autres formules évoquent son caractère presque mystique : petite mort, septième ciel, ou, dans les chansons du début du XXᵉ siècle, le grand frisson.
Le verbe j***r est plus explicite, mais ses dérivés (jouisseur, jouisseuse) ont longtemps été teintés d’une connotation péjorative. Derrière toutes ces images se profile une idée commune : l’or**sme transporte dans une autre dimension, où la perception du réel se modifie profondément.

L’or**sme : phénomène universel ou culturel ?
Si la physiologie de l’or**sme est universelle, sa place et sa signification varient selon les cultures. Certaines sociétés ne possèdent pas de mot spécifique pour le désigner, sans pour autant ignorer le plaisir sexuel. Lors d’un congrès mondial de sexologie à la fin des années 1980, des sexologues indiens rapportaient ainsi que le concept même d’or**sme n’avait pas de pertinence linguistique ou culturelle dans leur cadre de référence.
En Occident, au contraire, la recherche et l’optimisation de l’or**sme sont devenues un objectif central, tant pour les individus que pour les thérapeutes ou l’industrie du bien-être sexuel. Cette focalisation peut toutefois être contre-productive : pour la femme, penser trop intensément à l’or**sme risque de le rendre plus difficile à atteindre, un peu comme le sommeil. Chez l’homme, la question se pose plutôt en termes de contrôle du moment où il franchira le seuil d’inévitabilité menant à l’éjaculation.

Un état modifié de conscience
Sur le plan subjectif, il n’existe pas un seul type d’or**sme mais une diversité : plus ou moins intenses, longs, répétés, influencés par des facteurs émotionnels, relationnels et sensoriels.
Physiologiquement, l’or**sme correspond à un état modifié de conscience involontaire et transitoire. Celui-ci est plus ou moins profond, expliquant le degré plus ou moins important de plaisir ou de satisfaction. La stimulation répétée d’une zone érogène concentre l’attention, déclenchant une dissociation psychique. Les structures cérébrales les plus anciennes (système limbique, tronc cérébral) déclenchent alors une décharge neuronale massive qui peut inonder l’ensemble du cortex. Lorsque s’y mêle un imaginaire érotique ou amoureux, l’expérience peut se prolonger jusqu’à l’extase souvent décrite dans la littérature mais plus rarement expérimentée.

Ressemblances avec les crises épileptiques
Depuis longtemps, les chercheurs ont observé des similitudes entre le déroulement de l’or**sme et certaines crises comitiales :
1. Phase tonique : montée de la tension musculaire et nerveuse.
2. Phase clonique : convulsions rythmiques ou spasmes.
3. Phase résolutive : relâchement et retour progressif à l’état de conscience habituel.
La grande différence : l’or**sme est un phénomène naturel, bénéfique et non pathologique.

Déroulement physiologique
Chez les deux sexes, on observe :
• Montée de l’excitation : contractions pelviennes, accélération cardiaque, bouffées de chaleur, hypersensibilité sensorielle.
• Paroxysme : déclenchement de la « crise » or**smique (avec éjaculation chez l’homme).
• Résolution : relâchement musculaire, apaisement émotionnel, libération d’endorphines, parfois accompagnée d’une sensation de « reset » cérébral.

La fonction de l’or**sme : un mystère persistant
La biologie évolutionniste peine encore à expliquer l’utilité exacte de l’or**sme, en particulier féminin. Plusieurs hypothèses existent : rôle dans le lien de couple, facilitation de la reproduction, régulation hormonale, ou simple « bonus » de l’évolution.
La psychanalyse a longtemps influencé la sexologie, sans toujours offrir de solutions pratiques aux troubles sexuels. Wilhelm Reich (1897-1957), disciple dissident de Freud, voyait l’or**sme comme l’expression d’une circulation harmonieuse de l’énergie vitale, indispensable à l’équilibre corps-esprit. Ses intuitions, inspirées de traditions orientales, restent controversées mais continuent d’inspirer certaines approches corporelles.

L’or**sme masculin
• Mécanique et réfractaire : il survient au sommet de l’excitation et s’accompagne généralement d’une éjaculation. Une période réfractaire suit, empêchant toute nouvelle stimulation efficace pendant un temps variable (plus long avec l’âge).
• Particularités : avant la puberté, il peut exister des or**smes sans éjaculation ; après, des émissions nocturnes peuvent survenir sans plaisir. Éjaculation et or**sme ne sont donc pas synonymes.
• Neurochimie : libération d’endorphines, effet apaisant puissant, pouvant induire une forme d’addiction comparable à celle de certains sportifs.
• Dimension culturelle : longtemps jugé moralement suspect, le plaisir masculin est aujourd’hui étudié pour ses implications médicales et psychologiques.

L’or**sme féminin
• Pluralité : clitoridien, vaginal, ou combiné. Contrairement à l’homme, la femme peut enchaîner plusieurs or**smes sans période réfractaire.
• Réactions physiques : gémissements, cris, sensations d’extase, parfois perte de conscience partielle (petite mort).
• Clitoridien : intense et bref, parfois ressenti comme incomplet.
• Vaginal ou profond : plus durable, intégrant corps et esprit dans une jouissance plus globale.
• Facteurs émotionnels : la sensibilité affective peut compliquer l’accès à l’or**sme, mais une fois l’inhibition levée, l’intensité peut dépasser celle de l’homme.
• Pressions culturelles : une femme sans expérience or**smique peut se sentir diminuée ou coupable, renforcée par des discours médiatiques souvent stéréotypés.

Conclusion
L’or**sme reste à la croisée de la biologie, de la psychologie et de la culture. Universel dans ses bases physiologiques, il se révèle pourtant d’une diversité infinie dans son déclenchement, ses formes et ses significations. Sa compréhension complète nécessitera de dépasser les approches strictement mécaniques ou morales, pour y inclure pleinement la dimension émotionnelle, relationnelle et imaginative. Il n’existe aucune recette ; c’est à chacun (e) d’en découvrir le chemin.
Dr P Cudicio en collaboration avec Jasmine SAUNIER sexologue

OR**SM: THE PEAK OF SEXUAL PLEASURE
Origins and Evolution of the Term
The word or**sm, now used to describe the pinnacle of sexual pleasure, did not always carry this meaning. When it appeared in the early 17th century, it referred to a violent outburst of anger. It was only in the 19th century that it took on its modern definition. Its Greek origin (or****os) evokes the idea of a “boiling ardor,” a fitting image for the intensity of the experience.

The Words of Pleasure
Language is full of colorful expressions for or**sm: to get off, to climb the walls, to have a blast. Other phrases hint at its almost mystical nature: the little death, seventh heaven, or, in early 20th-century songs, the big thrill.
The verb to enjoy is explicit, but in many languages its derivatives still carry a negative connotation. All these expressions point to the same idea: or**sm transports a person into another dimension where perception of reality is profoundly altered.

Or**sm: Universal Phenomenon or Cultural Concept?
While or**sm’s physiology is universal, its meaning and value vary across cultures. Some societies lack a specific term for it, without ignoring sexual pleasure. At a world sexology congress in the late 1980s, Indian sexologists noted that the concept of or**sm had no linguistic or cultural relevance in their context.
In the contemporary Western world, by contrast, the pursuit of or**sm is central, both for individuals and for therapists or the sexual wellness industry. Yet this focus can be counterproductive: for women, thinking too much about or**sm may make it harder to achieve—much like falling asleep. For men, the main concern is not whether they will reach or**sm, but when they will cross the threshold of inevitability leading to ej*******on.

An Altered State of Consciousness
Subjectively, there is no single type of or**sm, but many—differing in intensity, duration, and emotional depth. Physiologically, or**sm is an involuntary, temporary altered state of consciousness. Repeated stimulation of an erogenous zone narrows attention and triggers a form of psychological dissociation. Ancient brain structures (limbic system, brainstem) then unleash a massive neural discharge that can flood the cortex. When combined with erotic or romantic imagery, the experience can extend to ecstasy.

Parallels with Epileptic Seizures
Researchers have long noted similarities between or**sm and certain seizures:
1. Tonic phase – build-up of intense muscular and nervous tension.
2. Clonic phase – rhythmic contractions or spasms.
3. Resolution phase – relaxation and gradual return to ordinary consciousness.
The key difference: or**sm is natural, beneficial, and non-pathological.

Physiological Stages
In both sexes:
• Arousal – pelvic muscle contractions, increased heart rate, warmth, sensory hypersensitivity.
• Climax – or**smic “crisis” (with ej*******on in men).
• Resolution – relaxation, emotional calm, endorphin release, and sometimes a “neural reset” sensation.

The Function of Or**sm: Still a Mystery
Evolutionary biology still struggles to explain or**sm’s precise function—especially in women. Theories include strengthening pair bonds, facilitating reproduction, hormonal regulation, or simply being an evolutionary “bonus.”
Psychoanalysis influenced sexology for decades without always providing practical solutions. Wilhelm Reich (1897–1957), a maverick student of Freud, saw or**sm as the expression of a harmonious flow of vital energy, essential to body–mind balance. His ideas, partly inspired by Eastern traditions, remain controversial but still inspire some body-centered therapies.

Male Or**sm
• Mechanics and Refractory Period – occurs at peak arousal, usually with ej*******on, followed by a refractory period that lengthens with age.
• Specific Features – before puberty, or**sms may occur without ej*******on; nocturnal emissions may happen without pleasure. Ej*******on and or**sm are not synonymous.
• Neurochemistry – endorphin release produces intense calm and may create an addictive pattern similar to that in athletes.
• Cultural Aspects – once morally condemned, male pleasure is now studied for its medical and psychological implications.

Female Or**sm
• Variety – cl****al, vaginal, or combined. Women can often have multiple or**sms without a refractory period.
• Physical Responses – moans, cries, ecstatic sensations, partial loss of consciousness (little death).
• Cl****al Or**sm – intense and brief, sometimes leaving a sense of incompleteness.
• Vaginal or Deep Or**sm – longer-lasting, involving both body and mind in a more global pleasure.
• Emotional Factors – heightened emotional sensitivity may hinder access to or**sm, but once inhibitions are removed, intensity can surpass that of men.
• Cultural Pressures – women without or**smic experience may feel diminished or guilty, reinforced by stereotypical media portrayals.

Conclusion
Or**sm lies at the crossroads of biology, psychology, and culture. Universal in physiology, it is infinitely diverse in form and meaning. Understanding it fully will require moving beyond purely mechanical or moral frameworks to include its emotional, relational, and imaginative dimensions.

DISPUTES DANS LE COUPLE: UN ART DÉLICATChaque été, les magazines et réseaux sociaux ressortent le même marronnier : faut...
12/08/2025

DISPUTES DANS LE COUPLE: UN ART DÉLICAT
Chaque été, les magazines et réseaux sociaux ressortent le même marronnier : faut-il se disputer pour que le couple aille bien ?
Pour les uns, la dispute serait indispensable à la santé de la relation ; pour les autres, elle serait la preuve qu’elle fonctionne « normalement ». Gare, donc, à ceux qui évitent les prises de bec : on les accuse volontiers de cultiver le non-dit ou de fuir les vrais problèmes.
Pourtant, toutes les disputes ne se valent pas. Certaines peuvent être utiles, clarificatrices et même renforcer le lien. D’autres sont destructrices, usantes, et laissent des cicatrices profondes. La différence ? Elle tient à la fonction que prend la dispute dans la relation : outil ponctuel de résolution de tension ou mode de fonctionnement à part entière.

1. La dispute « décharge »
On pourrait comparer ce type d’échange à un orage d’été : la tension monte, les éclairs fusent — mots vifs, interpellations, parfois insultes — puis, une fois le ton retombé, l’apaisement arrive. Certains couples prolongent même la réconciliation sous la couette, persuadés que « tout est réglé ».
Le risque ? Que ce cycle se répète indéfiniment sans jamais traiter les causes profondes du conflit. Cela peut donner l’illusion d’un redémarrage à zéro… alors que le compteur émotionnel, lui, continue d’enregistrer chaque éclat.
2. La dispute comme mode relationnel
Ici, la tension est permanente. Les échanges se font sur un ton agressif, comme un match de boxe sans fin. La violence — verbale, gestuelle, ou psychologique — s’installe insidieusement. Ce type de dispute ne résout rien : il accentue la souffrance, creuse la distance, et peut provoquer des dégâts irréversibles.
Les enfants qui grandissent dans ce climat en subissent les conséquences : anxiété, troubles relationnels, et tendance à reproduire, plus t**d, ce modèle de communication.
3. Et les couples qui ne se disputent jamais ?
L’absence de dispute n’est pas forcément signe d’harmonie. Elle peut traduire un déséquilibre : l’un domine, l’autre se tait — par peur, par lassitude ou par stratégie.
Dans ce cas, le « calme » repose sur une abdication silencieuse. Parfois, le partenaire qui subit se console en savourant les échecs de l’autre, comme une revanche intime. Une paix apparente… mais rarement durable.
4. Le désaccord respectueux
Claude et Hélène, mariés depuis 20 ans, témoignent :
« Quand nous ne sommes pas d’accord, on met cartes sur table. On s’écoute et on cherche ensemble une solution. »
Claude ajoute :
« C’est une question de respect et de confiance. »
Deux mots-clés : respect et confiance. Ils permettent de s’attaquer au problème plutôt qu’à la personne. C’est ce qui distingue une dispute constructive d’une attaque personnelle.
5. Les chamailleries légères
Achille et Marie, eux, se décrivent comme « spontanés » :
« Quand quelque chose ne va pas, je le dis tout de suite. On se dispute parfois fort, mais sur des broutilles. »
Ces échanges, énergiques mais sans réelle gravité, peuvent jouer un rôle de soupape. Ils rappellent que le désaccord n’est pas un drame et qu’un peu de friction peut raviver la complicité… tant que les sujets ne touchent pas aux fondations du couple.
En résumé
Se disputer n’est pas une fatalité ni une obligation. L’essentiel n’est pas la fréquence mais la manière :
viser le problème, pas la personne ;
éviter les mots qui dépassent l’instant et laissent des traces ;
savoir revenir au dialogue, même après un éclat.
Peut-être que la bonne question n’est pas « Faut-il se disputer ? », mais : « Savons-nous discuter ?»

ARGUMENTS IN A COUPLE: AN ART DELICAT
Every summer, magazines and social media bring up the same old question: Do you need to argue for your relationship to be healthy?
Some say arguments are essential to keeping the bond strong; others believe they are proof that the relationship is “normal.” Those who avoid clashes are often accused of bottling things up or running away from real issues.
Yet, not all arguments are created equal. Some are useful, clarifying, and can even strengthen the relationship. Others are destructive, exhausting, and leave deep scars. The difference lies in the role the argument plays: is it a temporary problem-solving tool or a constant way of interacting?

1. The “Release” Argument
This kind of exchange is like a summer storm: tension builds, sparks fly — harsh words, shouting, sometimes even insults — and when the storm passes, calm returns. Some couples even prolong reconciliation under the sheets, convinced that “everything is fixed.”
The risk? The cycle repeats endlessly without ever addressing the real issues. It gives the illusion of a fresh start, while the emotional “scoreboard” keeps tallying every clash.
2. Arguments as a Relationship Pattern
In some couples, tension is permanent. Conversations take on a combative tone, like an endless boxing match. Verbal, psychological, or even physical violence creeps in. These arguments resolve nothing — they deepen suffering, widen the gap, and can cause irreparable harm.
Children growing up in this atmosphere often carry the impact: anxiety, relationship issues, and a tendency to reproduce the same communication style in adulthood.
3. Couples Who Never Argue
Never arguing is not necessarily a sign of harmony. It can reveal an imbalance: one partner dominates, the other stays silent — out of fear, fatigue, or strategy.
In such cases, “peace” rests on silent surrender. Sometimes, the submissive partner takes quiet satisfaction in the other’s failures, as a form of revenge. A calm façade… but rarely a healthy one.
4. Respectful Disagreement
Claude and Hélène, married for 20 years, share:
“When we disagree, we lay our cards on the table. We listen and look for a solution together.”
Claude adds:
“It’s about respect and trust.”
Two key words: respect and trust. They make it possible to focus on the problem instead of attacking the person. That’s what separates a constructive argument from a personal attack.
5. Light-Hearted Bickering
Achille and Marie describe themselves as “spontaneous”:
“When something bothers me, I say it right away. We sometimes argue fiercely, but about silly things.”
Such spirited yet harmless exchanges can act as a pressure valve. They show that disagreement is not a catastrophe and that a bit of friction can spark renewed connection… as long as the issues don’t strike at the heart of the relationship.
In Summary
Arguing is neither inevitable nor mandatory. What matters most is not how often you argue, but how you do it:
Target the issue, not the person.
Avoid words that cut deeper than the moment.
Always return to dialogue after an outburst.
Perhaps the real question isn’t “Should we argue?” but rather: “Do we know how to talk?”
Dr Patrice Cudicio en collaboration avec Jasmine Saunier

L'ADDICTION SEXUELLE EXISTE-T-ELLE?Ma********on compulsive : une problématique distincte de l’hypersexualitéDans la majo...
10/08/2025

L'ADDICTION SEXUELLE EXISTE-T-ELLE?

Ma********on compulsive : une problématique distincte de l’hypersexualité

Dans la majorité des cas, ce que l’on qualifie dans le langage courant « d’addiction sexuelle » ou « d’hypersexualité » relève en réalité d’une **ma********on compulsive**. En sexologie – discipline qui dispose d’un Diplôme Inter-Universitaire national – cette distinction est importante : si l’organe impliqué est le même, la finalité et la dynamique psychologique ne le sont pas.

La sexualité comporte une dimension relationnelle, de partage et d’échange, qui est absente dans la ma********on. Dans cette dernière, l’acte sexuel est souvent utilisé **comme un produit de consommation** ou **comme un moyen de régulation émotionnelle**, notamment pour évacuer des tensions internes. L’or**sme, via la sécrétion d’endorphines, procure un effet anxiolytique et apaisant à court terme.

« Soigner » le symptôme est une chose ; traiter **les causes profondes du mal-être** en est une autre. Dans de nombreux cas, la ma********on compulsive s’inscrit dans un contexte **anxio-dépressif**. Les antidépresseurs ou les **thérapies cognitivo-comportementales (TCC)** peuvent apporter un soulagement et réduire la fréquence des comportements, mais leurs effets resteront limités dans le temps si l’on ne prend pas en compte les facteurs psychologiques, relationnels ou existentiels sous-jacents.

Chez la femme, ce comportement est statistiquement moins fréquent, car la sexualité féminine, dans sa construction culturelle et affective, intègre plus souvent une **forte dimension relationnelle**, laissant moins de place aux aspects purement masturbatoires ou consuméristes.

(réalisé en collaboration avec Jasmine SAUNIER sexologue, hypnothérapeute

Compulsive Ma********on: A Distinct Issue from Hypersexuality
In most cases, what is commonly referred to as “sexual addiction” or “hypersexuality” is actually compulsive ma********on. In sexology – a field with a recognized national postgraduate diploma – this distinction is important: while the same organ may be involved, the purpose and psychological dynamics differ.

Sexuality involves a relational dimension, an aspect of sharing and intimacy, which is absent in ma********on. In the latter, sexual activity is often used as a consumer product or as an emotional regulation tool, particularly to release internal tension. Or**sms, through the release of endorphins, provide a short-term anxiolytic and soothing effect.

Treating the symptom is one thing; addressing the root causes of distress is another. In many cases, compulsive ma********on is linked to an anxio-depressive state. Antidepressants or cognitive-behavioural therapy (CBT) can help reduce the frequency of such behaviour, but their effects will remain limited if the underlying psychological, relational, or existential factors are not addressed.

In women, this behaviour is statistically less frequent, as female sexuality—culturally and emotionally—often places more emphasis on the relational dimension, leaving less room for purely masturbatory or consumerist aspects.
Dr Patrice CUDICIO

OR**SME ET EXTASE OR**SMIQUE L’or**sme et l’extase or**smique sont deux expériences sexuelles distinctes, bien que souve...
03/08/2025

OR**SME ET EXTASE OR**SMIQUE

L’or**sme et l’extase or**smique sont deux expériences sexuelles distinctes, bien que souvent confondues.
Alors que la plupart des personnes peuvent accéder à l’or**sme – avec des degrés variables de satisfaction – bien plus rares sont celles capables d’atteindre l’extase or**smique, parfois qualifiée de « petite mort ».
Cette forme d’extase, plus profonde et englobante, semble plus facilement accessible aux femmes, en raison d’une sexualité souvent vécue de manière plus relationnelle, sensorielle et globale. À l’inverse, la sexualité masculine, souvent plus centrée sur la pulsion et l’excitation immédiate, peut constituer un frein à ce type d’expérience. Mais rien n’est figé : l’extase or**smique reste possible pour tous, à condition de modifier son rapport au corps, au temps et à la relation à l’autre.
Il est rare que la ma********on, qu’elle soit manuelle ou à l’aide d’objets, permette d’atteindre cet état d’extase, sauf dans certaines situations singulières où l’imaginaire, la lenteur, la présence à soi et l’abandon sont particulièrement développés. Cela peut expliquer le désintérêt de certain(e)s hommes et femmes vis-à-vis de la sexualité.
On peut les distinguer de la manière suivante :
L'Or**sme :
* Une réponse physiologique : L'or**sme est la réponse physique à un pic d'excitation sexuelle. Il se caractérise par des contractions musculaires involontaires, notamment au niveau du périnée et des organes génitaux : éjaculation chez l’homme, contractions vaginales voire utérines chez la femme.
* Un point culminant : C'est un phénomène relativement bref et intense qui marque le sommet du plaisir, suivi d'une libération soudaine de la tension sexuelle et d'une sensation de détente. Il est marqué par une décharge d’ocytocine, de dopamine, et de prolactine.
* Sa durée est courte ; elle est de quelques secondes 5 à 20 secondes
* Lié à la performance : Dans la société occidentale, l'or**sme est souvent perçu comme l'objectif ultime de l'acte sexuel.
L'Extase Or**smique :
* Une expérience plus globale et mystique : L'extase or**smique va au-delà des sensations physiques. C'est un état de conscience modifié, une expérience de bien-être total qui peut être décrite comme spirituelle, mystique ou transcendantale.
* Une diffusion du plaisir : Contrairement à l'or**sme qui est un pic bref, l'extase or**smique est une sensation de plaisir qui se diffuse dans tout le corps, qui peut être plus longue, de l’ordre de plusieurs minutes et qui est souvent associée à une perte de la notion de temps et d'espace.
* Un lâcher-prise total : C'est un état de fusion, où l'on se sent complètement immergé dans le moment présent, déconnecté de ses pensées et de son environnement, pour ne faire qu'un avec les sensations de dilatation du corps, perte de repères spatio-temporels, larmes, rires, vagues d’énergie, sentiment d’unité avec soi, l’autre, voire l’univers.
* Une approche tantrique : L'extase or**smique est souvent associée aux pratiques tantriques, qui cherchent à canaliser l'énergie sexuelle dans le corps pour atteindre un état d'éveil spirituel et de connexion profonde avec soi-même et avec son ou sa partenaire.
* L’hypnose en provoquant un été dissociatif peut permettre d’en découvrir le chemin.
En résumé, l'or**sme est une réaction physiologique qui culmine et s'achève rapidement, tandis que l'extase or**smique est une expérience plus vaste et prolongée, qui englobe le corps, l'esprit et la conscience. L'or**sme est une composante possible de l'extase or**smique, mais l'extase ne se réduit pas à l'or**sme.
En collaboration avec Jasmine SAUNIER sexologue , hypnothérapeute Paris

OR**SM AND OR**SMIC ECSTASY
Or**sm and or**smic ecstasy are two distinct sexual experiences, although they are often confused.
While most people are capable of experiencing or**sm – with varying degrees of satisfaction – far fewer are able to reach or**smic ecstasy, sometimes referred to as the “little death”.
This form of ecstasy, deeper and more encompassing, seems to be more easily accessible to women, due to a sexuality that is often lived in a more relational, sensory, and holistic way. In contrast, male sexuality, often more driven by impulse and immediate arousal, may be a barrier to this type of experience. But nothing is set in stone: or**smic ecstasy is possible for everyone, provided they shift their relationship to the body, time, and the connection with the other.

It is rare for ma********on, whether manual or using objects, to lead to this ecstatic state – except in certain unique situations where imagination, slowness, self-awareness and surrender are particularly developed. This may explain the lack of interest some men and women show toward sexuality.

They can be distinguished as follows:

Or**sm:

A physiological response: Or**sm is the body’s physical reaction to a peak of sexual arousal. It is characterized by involuntary muscular contractions, particularly in the perineum and ge***al area: ej*******on in men, vaginal and even uterine contractions in women.
A peak moment: It is a relatively brief and intense phenomenon marking the climax of pleasure, followed by a sudden release of sexual tension and a sensation of relaxation. It is marked by a release of oxytocin, dopamine, and prolactin.
Short duration: usually lasting between 5 and 20 seconds.
Linked to performance: In Western society, or**sm is often seen as the ultimate goal of sexual activity.
Or**smic Ecstasy:
A more global and mystical experience: Or**smic ecstasy goes beyond physical sensations. It is an altered state of consciousness, a total experience of well-being that can be described as spiritual, mystical, or transcendental.
A diffusion of pleasure: Unlike or**sm, which is a short peak, or**smic ecstasy is a sensation that spreads throughout the body, can last several minutes, and is often associated with a loss of the sense of time and space.
A total surrender: It is a state of fusion, where one feels completely immersed in the present moment, disconnected from thoughts and surroundings, merging with sensations of bodily expansion, loss of spatial and temporal reference, tears, laughter, waves of energy, and a sense of unity with oneself, with the other, and sometimes with the universe.
A ta***ic approach: Or**smic ecstasy is often associated with ta***ic practices, which aim to channel sexual energy throughout the body to reach a state of spiritual awakening and deep connection with oneself and one's partner.
Hypnosis, by inducing a dissociative state, may help one access this path.
In summary, or**sm is a physiological reaction that quickly peaks and ends, while or**smic ecstasy is a broader, prolonged experience that involves the body, mind, and consciousness. Or**sm can be a component of or**smic ecstasy, but ecstasy is not limited to or**sm.

JEUX AMOUREUX :« Contrainte » à faire l’amour !Véronique témoigne : J’adore que mon copain m’attache pour me faire l’amo...
01/08/2025

JEUX AMOUREUX :
« Contrainte » à faire l’amour !
Véronique témoigne : J’adore que mon copain m’attache pour me faire l’amour, je me sens entièrement à sa merci, en quelque sorte contrainte et cela me fait j***r très intensément. » avant de préciser : « Bien sûr c’est un jeu, parce que s’il cherchait à me contraindre réellement, alors là ça me ferait fuir... »
Roxanne avoue « j’admets que je ne jouis vraiment bien que si je suis attachée ; si en plus j’ai les yeux bandés, alors là c’est top ! Je peux me laisser aller à j***r, puisque je n’ai pas le choix ! Ainsi contrainte, je peux aussi rêver, imaginer que c’est un beau prince charmant qui me fait l’amour, ou encore qu’il me prête à un complice... Autrement, je n’oserais jamais exprimer de tels désirs ajoute-t-elle pudiquement... »

Edouard raconte : « avec ma copine on a des jeux érotiques, et celui qu’elle préfère, c’est quand je la poursuis, l’attrape avant de l’attacher pour l’obliger à me prodiguer des caresses ou me faire une fe****ion. Cette situation l’excite au plus haut point et moi aussi. Mais précise Edouard, je ne suis pas un prédateur ! j’admets que j’apprécie aussi beaucoup quand on inverse les rôles !»

Attacher, contraindre pour mieux j***r fait partie des jeux érotiques les plus appréciés des libertins. Ces pratiques n’ont absolument rien à voir avec un viol même si elles en organisent une forme de simulacre. Mais, elles permettent de passer outre certaines inhibitions. Certaines femmes s’interdisent psychologiquement le plaisir quand elles font l’amour avec leur partenaire, j***r c’est en quelque sorte se rendre, se soumettre, donner à l’autre un pouvoir ce qui, pour des raisons variées peut être inacceptable. Mais, cette inhibition a quelque chose de bien gênant puisqu’elle prive du plaisir ! Donc, pour contourner l’obstacle, la femme choisit parfois de se la jouer « prisonnière à la merci de l’homme ». Ce dernier en la privant de sa liberté, lui interdit de s’inhiber, elle peut donc j***r à l’insu de son plein gré !

avec la collaboration de Jasmine Saunier Sexologue Paris

GIOCHI AMOROSI:
"Costretta" a fare l'amore!
Véronique racconta: « Adoro quando il mio ragazzo mi lega per fare l’amore. Mi sento completamente alla sua mercé, in un certo senso costretta, e questo mi fa godere in modo molto intenso. » Poi precisa: « Naturalmente è un gioco, perché se cercasse davvero di costringermi, allora sì che scapperei... »
Roxanne ammette: « Devo riconoscere che riesco davvero a godere solo se sono legata; se poi ho anche gli occhi bendati, allora è il massimo! Posso abbandonarmi al piacere, perché non ho scelta! In questo stato di costrizione, posso anche sognare, immaginare che sia un bellissimo principe azzurro a fare l’amore con me, o che addirittura mi presti a un complice... Altrimenti, non oserei mai esprimere desideri simili, aggiunge con pudore... »
Edouard racconta: « Con la mia ragazza abbiamo dei giochi erotici, e quello che lei preferisce è quando la inseguo, la prendo e poi la lego per costringerla a farmi delle carezze o una fe****io. Questa situazione la eccita moltissimo, e anche me. Ma – precisa Edouard – non sono un predatore! Devo dire che mi piace anche molto quando invertiamo i ruoli! »
Legare, costringere per godere meglio fa parte dei giochi erotici più apprezzati tra i libertini. Queste pratiche non hanno assolutamente nulla a che vedere con uno stupro, anche se ne simulano in parte lo scenario. Tuttavia, permettono di superare certe inibizioni. Alcune donne si vietano psicologicamente il piacere quando fanno l’amore con il loro partner: godere significa in un certo senso arrendersi, sottomettersi, concedere all’altro un potere che, per ragioni diverse, può risultare inaccettabile. Ma questa inibizione rappresenta un vero ostacolo, perché priva del piacere! Quindi, per aggirare il blocco, la donna a volte sceglie di interpretare il ruolo di « prigioniera alla mercé dell’uomo ». Quest’ultimo, privandola della sua libertà, le impedisce di inibirsi: così può godere a sua insaputa!

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