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Guinée : Cellou Dalein Diallo dénonce les ambitions de Doumbouya et appelle à la résistance . « Nous n’accepterons jamai...
04/09/2025

Guinée : Cellou Dalein Diallo dénonce les ambitions de Doumbouya et appelle à la résistance . « Nous n’accepterons jamais que les armes remplacent les urnes ». « Nous avons résisté hier, nous résisterons aujourd’hui, et nous résisterons demain ».

L’opposant historique guinéen, Cellou Dalein Diallo, hausse le ton contre la junte militaire au pouvoir. Dans un message fort, il a accusé le colonel Mamadi Doumbouya et son CNRD de vouloir confisquer le pouvoir par la force des armes, au détriment de la démocratie et de la souveraineté populaire.

« Le peuple seul doit choisir ses dirigeants »

Pour l’ancien Premier ministre, la Guinée ne peut pas être dirigée par « des hommes enfermés dans une chambre à Conakry » qui décident à la place du peuple. Diallo rappelle qu’il a résisté à la dictature d’Alpha Condé pendant onze ans et promet de continuer la même lutte face au CNRD.

« Nous n’accepterons jamais que les armes remplacent les urnes », martèle-t-il, en appelant ses militants à maintenir la pression jusqu’à l’organisation d’élections libres, crédibles et transparentes.

Doumbouya accusé de dérive monarchique

Diallo ne mâche pas ses mots : selon lui, Mamadi Doumbouya ne se comporte pas comme un président de transition, mais comme un « monarque de droit divin ». Il dénonce un chef de junte « assoiffé de pouvoir » et déterminé à s’éterniser à la tête du pays malgré ses promesses de refondation de l’État.

Le chef de l’UFDG accuse par ailleurs le CNRD d’utiliser la justice comme une arme pour museler toutes les voix dissidentes et d’imposer un climat de peur pour prolonger la transition.

Un appel à l’histoire et à la mobilisation
S’adressant directement au colonel, Diallo lance un avertissement : « Vous avez pris le risque de déloger Alpha Condé. N’entrez pas dans l’histoire par la petite porte en trahissant le peuple ».

Il exhorte les Guinéens à rester mobilisés pour empêcher toute confiscation du pouvoir. « Nous avons résisté hier, nous résisterons aujourd’hui, et nous résisterons demain », assure-t-il.

Enfin, Cellou Dalein Diallo réaffirme son ambition politique. Il se dit déterminé à poursuivre son combat jusqu’au bout : «Je serai président de la République de Guinée, pour servir ce peuple avec loyauté et justice ».

Guinée : Doumbouya, le règne des armes et les voix étouffées, les disparus fantômes de la nation, Conakry sous surveilla...
01/09/2025

Guinée : Doumbouya, le règne des armes et les voix étouffées, les disparus fantômes de la nation, Conakry sous surveillance, une transition sans fin.
Dans une petite maison de Matoto, à la périphérie de Conakry, Mariama allume une bougie malgré la chaleur. « L’électricité est coupée depuis deux jours », dit-elle d’une voix lasse. Sur la table basse, une photo abîmée de son mari : chemise blanche, sourire franc, poing levé lors d’une marche pacifique en 2022.
Une nuit de janvier 2023, des hommes armés ont frappé à la porte. « Ils ne se sont même pas présentés », raconte Mariama. « Ils ont pris mon mari devant les enfants. Depuis, silence total. »

Son fils de huit ans refuse de dormir dans sa chambre. Il se glisse chaque soir auprès de sa mère, persuadé que « les militaires vont revenir ».

Dans les rues de la capitale, l’ambiance est lourde. À Kaloum, des pick-ups de gendarmes roulent au pas, kalachnikovs en bandoulière. Les commerçants baissent la tête. « On vit dans la peur, tout le monde le sait mais personne n’ose le dire », souffle un vendeur de cartes téléphoniques.

Un étudiant croisé près de l’université de Conakry préfère détourner le regard avant de répondre : « Ici, critiquer Doumbouya, c’est signer son arrêt de mort social. »

Les noms d’Oumar Sylla alias Foniké Mengué et de Mamadou Billo Bah reviennent dans toutes les conversations, mais toujours à voix basse. Ces deux militants du FNDC ont disparu depuis juillet 2024. Officiellement, rien. Officieusement, tout le monde sait : « Ils ont été enlevés », souffle un proche.

Les familles attendent, entre espoir et résignation. « On nous a volé nos enfants », confie la mère de Billo Bah, les yeux fixés sur le sol. « Mais on ne nous volera pas la vérité. »

Exilés malgré eux
Pendant que certains disparaissent, d’autres fuient. À Dakar, à Paris ou à Bruxelles, des leaders comme Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré organisent conférences et appels à la mobilisation. Mais à Conakry, leurs voix résonnent faiblement.

« Ils les traitent de fuyards, mais nous savons qu’ils n’avaient pas le choix », explique Mariama. « Ici, c’est la prison ou l’exil. »

À Bambéto, quartier frondeur, les murs portent encore les traces des b***es des manifestations passées. Les Forces vives de Guinée appellent à descendre dans la rue à partir du 5 septembre 2025, date anniversaire du coup d’État.

Un jeune vendeur ambulant, bandoulière de sachets d’eau, confie : « Mon grand frère est mort d’une b***e en 2022. Moi, je sortirai pour lui. Même si je dois tomber à mon tour. »

Doumbouya avait promis une transition de deux ans. Quatre ans plus t**d, rien n’a changé, sinon la peur. Le référendum constitutionnel prévu le 21 septembre est perçu comme une mascarade. « Ils veulent légaliser le pouvoir des armes », soupire un enseignant.

Pour Mariama, l’avenir se résume à une seule prière. « Je veux que mes enfants retrouvent leur père. Je veux qu’ils connaissent une Guinée où réclamer ses droits n’est pas un crime. »

Son fils, en silence, trace au doigt des lettres sur la poussière du sol. Il écrit : Papa.

Guinée : Bah Oury ,l’opposant devenu Premier ministre de la transition, espoir trahi .Ancien opposant historique, exilé ...
01/09/2025

Guinée : Bah Oury ,l’opposant devenu Premier ministre de la transition, espoir trahi .
Ancien opposant historique, exilé pendant des années, Bah Oury est aujourd’hui Premier ministre de la Guinée sous l’autorité du colonel Mamadi Doumbouya. Une trajectoire paradoxale qui interroge sur sa capacité à incarner un véritable renouveau démocratique.

Bah Oury, figure respectée pour son combat des années 1990 contre l’autoritarisme, avait suscité l’espoir d’un souffle nouveau à son arrivée à la Primature en février 2024. Mais sa nomination par une junte contestée ressemble davantage à une stratégie de légitimation qu’à une réelle ouverture démocratique.

« Bah Oury a-t-il encore les mains libres ou n’est-il qu’un cautionnaire d’un régime militaire ? », s’interrogent déjà de nombreux observateurs.

Au moment de sa prise de fonction, une grève générale paralysait le pays. Salaires, libertés publiques, conditions de vie : les revendications étaient nombreuses. Mais après des mois de promesses de dialogue, les résultats se font attendre. La presse reste sous pression, les prix grimpent, et le sentiment d’injustice sociale perdure.

L’un des premiers messages de Bah Oury a été clair : il n’y aura pas d’élections en 2024. À la place, un référendum constitutionnel est annoncé… mais sans garantie de calendrier crédible. Cette décision, loin de rassurer, a renforcé le soupçon d’une transition à rallonge.
Pour un homme qui a bâti sa carrière sur l’exigence démocratique, accompagner un tel report est perçu comme une trahison de ses propres idéaux.

Sur le plan économique, Bah Oury met en avant la souveraineté nationale et la valorisation des ressources minières, notamment le gigantesque projet Simandou. S’il vante de nouveaux partenariats internationaux, la population guinéenne, elle, continue de subir une inflation galopante et la précarité quotidienne. L’écart entre les grandes annonces et la réalité du terrain nourrit la frustration.

Bah Oury reste une figure historique, mais son rôle actuel brouille son héritage. D’icône démocratique, il glisse vers l’image d’un Premier ministre au service d’un pouvoir militaire. Pour beaucoup, il a déjà perdu ce qui faisait sa force : la capacité à incarner une alternative crédible.

Bah Oury est à la croisée des chemins. S’il parvient à arracher des avancées concrètes sur les libertés, la gouvernance et la préparation des élections, il pourra sauver son image. Mais s’il se contente d’accompagner une transition sans fin, il restera dans l’histoire comme celui qui, malgré son passé glorieux, aura cautionné l’enlisement démocratique.

🇬🇳 Guinée : Mamady Doumbouya accusé de gouverner par le clan et l’ethnicité .Trois ans après avoir pris le pouvoir à Con...
31/08/2025

🇬🇳 Guinée : Mamady Doumbouya accusé de gouverner par le clan et l’ethnicité .
Trois ans après avoir pris le pouvoir à Conakry, Mamady Doumbouya est critiqué pour sa gestion jugée clanique et ethnicisée. Promesses de refondation, concentration du pouvoir, montée en puissance des Forces spéciales : retour sur un leadership qui divise.
🔑 Les points à retenir
• Nominations concentrées dans son cercle proche
• Rôle central des Forces spéciales dans la sécurité nationale
• Recours à l’ethnicité comme base de légitimité politique
• Risque croissant de fractures sociales et communautaires
Le verrouillage du pouvoir
Depuis septembre 2021, Mamady Doumbouya a placé des proches à des postes stratégiques : ministères, hautes fonctions administratives, commandement militaire.
Cette stratégie, présentée par ses partisans comme une garantie de loyauté et de stabilité, est perçue par ses opposants comme une dérive clanique.
« La Guinée n’a pas besoin d’un président de clan, mais d’un chef d’État rassembleur », alerte un acteur de la société civile.
👮 L’omniprésence des Forces spéciales
Bras armé du coup d’État, les Forces spéciales sont désormais au cœur du système sécuritaire. Fidèles à leur chef, elles incarnent à la fois son socle de pouvoir et un facteur de crispation.
Certains observateurs dénoncent une « militarisation clanique » qui menace l’équilibre institutionnel du pays.
L’ethnicité comme levier politique
La promesse initiale de dépasser les clivages communautaires n’a pas résisté à l’exercice du pouvoir. Doumbouya s’appuie sur son groupe d’origine et sur des solidarités communautaires pour consolider son assise.
Une stratégie jugée dangereuse dans un pays marqué depuis des décennies par la politisation de l’ethnicité.
« Au lieu de briser la logique ethnique, il l’a renforcée », constate un politologue basé à Dakar.
⚠️ Unité nationale en question
Les critiques s’accumulent sur le risque d’exclusion et de marginalisation. Associations et partis d’opposition redoutent que cette gouvernance nourrisse de nouvelles tensions intercommunautaires.
Entre espoirs déçus et incertitudes
Doumbouya avait promis une Guinée nouvelle, au-dessus des divisions et des intérêts partisans. Trois ans plus t**d, une partie de l’opinion estime que les pratiques héritées du passé persistent, avec un chef de l’État davantage soucieux de consolider son clan que d’ouvrir une véritable transition démocratique.
La question demeure : la Guinée va-t-elle vers une refondation nationale ou vers une nouvelle consolidation autoritaire ?

Guinée : Les droits de l’homme, tout droit au mur, la liberté confisquée, un avenir menacé les droits n’est qu’un slogan...
30/08/2025

Guinée : Les droits de l’homme, tout droit au mur, la liberté confisquée, un avenir menacé les droits n’est qu’un slogan vidé de sens. Répressions sanglantes, arrestations arbitraires, justice instrumentalisée : tout indique que le pays fonce droit dans le mur.

Répression politique et justice aux ordres
Les manifestations pacifiques, notamment celles organisées par l’opposition, se terminent trop souvent dans le sang. Les forces de sécurité tirent à b***es réelles sur des citoyens désarmés, sans qu’aucune enquête sérieuse ne soit menée. L’impunité est devenue la règle, et la justice, loin d’être indépendante, obéit aux consignes du pouvoir.
Le cas du principal parti d’opposition, l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), en est une illustration flagrante. Son leader, Cellou Dalein Diallo, est régulièrement la cible de mesures judiciaires contestées et perçues comme des règlements de comptes politiques. Procédures précipitées, interdictions arbitraires, menaces de poursuites : la machine judiciaire se met en branle dès qu’il s’agit de fragiliser son parti et de réduire son influence.

La démocratie confisquée
Dans ce contexte, la compétition politique devient une mascarade. Plutôt que de servir la vérité et la justice, les tribunaux guinéens sont transformés en outils de neutralisation de l’opposition. Le citoyen, témoin de ces dérives, perd confiance dans les institutions censées le protéger.

Un avenir menacé
Les organisations de défense des droits de l’homme, locales comme internationales, dénoncent régulièrement ces abus. Mais leurs avertissements sont ignorés. Résultat : la Guinée s’installe durablement dans une culture de violence, de peur et d’impunité.
À force d’instrumentaliser la justice et de piétiner les droits fondamentaux, le pays met en péril sa stabilité et son avenir démocratique. Car sans une justice indépendante et respectueuse des droits de tous – majorité comme opposition – la Guinée ne peut qu’aller tout droit au mur.

Guinée : L’armée confisque l’avenir d’un peuple, Conakry, entre espoir et désillusion.Dans les rues poussiéreuses de Con...
29/08/2025

Guinée : L’armée confisque l’avenir d’un peuple, Conakry, entre espoir et désillusion.

Dans les rues poussiéreuses de Conakry, le nom de Mamadi Doumbouya résonnait comme une promesse en septembre 2021. « On croyait que tout allait changer », confie Amadou Camara, 32 ans, chauffeur de taxi. « Après Alpha Condé et son troisième mandat, on n’en pouvait plus. Quand les militaires sont arrivés, on s’est dit enfin, la justice ! » Deux ans plus t**d, l’enthousiasme est retombé. Les promesses de « refondation » se heurtent à la réalité d’une transition qui s’éternise.
La Guinée n’en est pas à son premier coup d’État. En 1984, à la mort de Sékou Touré, le général Lansana Conté prend les rênes du pays. Son régime durera près d’un quart de siècle, marqué par l’autoritarisme et la corruption. En 2008, l’histoire se répète avec le capitaine Moussa Dadis Camara. Mais son pouvoir bascule dans l’horreur après le massacre du 28 septembre 2009, où plus de 150 manifestants sont tués dans le stade de Conakry selon l’ONU.
« Chaque fois, c’est la même chanson », analyse un chercheur guinéen en sciences politiques basé à Dakar. « Les militaires arrivent avec des discours de sauveurs, mais ils finissent par reproduire les mêmes travers que les régimes civils qu’ils critiquent. »
La particularité guinéenne réside aussi dans son sous-sol. Avec les plus grandes réserves mondiales de bauxite, indispensable à la fabrication de l’aluminium, le pays est une véritable mine d’or pour ceux qui le dirigent. « Contrôler l’État, c’est contrôler la bauxite », souffle un ancien fonctionnaire du ministère des Mines. Cette manne financière attire autant qu’elle corrompt, et l’armée, omniprésente, n’a jamais été un acteur neutre dans cette équation.
Conséquence : la militarisation de la vie politique empêche l’émergence d’institutions fortes. La logique de la force prend le pas sur celle du droit.
Dans les marchés de Madina, les conversations sont souvent amères. « On veut juste la paix et le travail », dit Mariama, vendeuse de légumes. « Mais chaque fois, ce sont les militaires qui décident pour nous. » Des propos qui résonnent avec le constat de nombreuses ONG : selon Transparency International, la Guinée reste classée parmi les pays les plus corrompus du monde.
Et les libertés publiques reculent. Internet coupé lors des manifestations, arrestations d’opposants, violences policières : autant de signaux qui rappellent que la promesse d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel s’éloigne.
La Guinée n’est pas un cas isolé. Ces dernières années, les putschs se sont multipliés au Mali, au Burkina Faso, au Niger. Mais le pays de Sékou Touré illustre à quel point la « solution militaire » est une impasse. « Tant que l’armée se considère comme l’arbitre suprême, aucune démocratie ne pourra s’installer durablement », résume un analyste politique ouest-africain.
À Conakry, les habitants oscillent entre résignation et impatience. Amadou Camara, le chauffeur de taxi, conclut avec un sourire amer : « Ici, on change les hommes, mais pas le système. »

Guinée : Tragédie à Manéah (Coyah), au moins 25 morts dans un glissement de terrainUn drame d’une rare violence a frappé...
24/08/2025

Guinée : Tragédie à Manéah (Coyah), au moins 25 morts dans un glissement de terrain

Un drame d’une rare violence a frappé la localité de Manéah, dans la préfecture de Coyah, dans la nuit du 20 au 21 août 2025. Un glissement de terrain, provoqué par de fortes pluies, a englouti plusieurs habitations. Le dernier bilan officiel fait état d’au moins 25 morts et 10 blessés, selon les autorités locales.

Ce drame survient dans un secteur traversé par le projet de prolongement de la route Le Prince vers Kouriah, confié à une société de travaux publics. Un projet stratégique censé désengorger les grands axes routiers de Conakry, mais qui révèle aussi la fragilité de certaines zones face aux risques naturels.

De nombreux observateurs estiment que cette tragédie doit servir d’électrochoc. L’ancien Premier ministre Sidya Touré a invité l’État à mettre en place des solutions durables pour éviter la répétition de tels drames.

Pour l’heure, Manéah pleure ses morts. Les familles endeuillées attendent un soutien concret, tandis que les opérations de secours se poursuivent.

Guinée : Conakry en ébullition, depuis cet matin , une intense mobilisation populaire demande le départ des putschistes ...
06/01/2025

Guinée : Conakry en ébullition, depuis cet matin , une intense mobilisation populaire demande le départ des putschistes au pouvoir et un changement de régime . La situation de ce pays de 15 millions d’habitants reste incertaine.

Guinée : Manifestation pour le départ de Doumbouya et son CNRD, les forces vives appelle a la mobilisation, lundi 06 Jan...
05/01/2025

Guinée : Manifestation pour le départ de Doumbouya et son CNRD, les forces vives appelle a la mobilisation, lundi 06 Janvier 2025 sur le grand Conakry .

Guinée : Il faut être le dernier des aveugles pour ne pas s’apercevoir que Doumbouya est un assoiffé de pouvoir, décidé ...
05/07/2024

Guinée : Il faut être le dernier des aveugles pour ne pas s’apercevoir que Doumbouya est un assoiffé de pouvoir, décidé à s’éterniser à la tête du pays, Il est temps d’ouvrir les yeux,c’est lieutenant colonel(Général) ne roule ni pour la démocratie ni pour la Guinée .
Ils pensent que les armes peuvent remplacer les urnes, le CNRD a un agenda caché pour s’éterniser plus longtemps au pouvoir . Toutes les voix dissonantes qui n’ont pas les même points de vue qu’eux, ils se servent de la justice pour les museler . Dans ce pays unique en son genre, quand l’espoir marche, c’est à reculons, Mamadi Doumbouya ne se comporte pas comme un président de transition, il se comporte comme un monarque de droit divin(Roi Doumbouya). Il se mêle de tout, bouscule tout le monde, décrète tout .
Ce Lieutenant Colonel et son CNRD, n’a nulle envie de transiter, il veut s’installer le plus longtemps possible et s’éterniser au pouvoir après avoir berner le peuple de promesses d’un lendemain meilleur . Doumbouya dit vouloir procéder à une refondation de l’État, rédiger une nouvelle Constitution, lutter contre la corruption, réformer le système électoral, le puissant Colonel( Général)est-il sincère dans sa démarche ou cherche-t-il à gagner du temps, l’avenir nous dira .

Guinée : 3 ans après l'arrivée de Doumbouya et son CNRD au pouvoir, le bilan reste squelettique, le taux de pauvreté plu...
04/07/2024

Guinée : 3 ans après l'arrivée de Doumbouya et son CNRD au pouvoir, le bilan reste squelettique, le taux de pauvreté plus élevé qu'en 2021 . Le nombre de personnes vivant dans la pauvreté s'élevait à 9,2 millions, ce qui représente 78% de la population, en milieu rural, 74,7% des populations sont pauvres .
Véritable château d’eau de l’Afrique de l’Ouest, un pays qui regorge de ressources naturelles .
Eau, forêts, diamants, bauxite (dont il est le premier pays exportateur, et qui sert à la fabrication de l’aluminium), or, fer, nickel.
Un pays riche, mais pourtant, la majeure partie de la population vit dans l’extrême pauvreté .
Le PIB par habitant y dépasse à peine les 500 $USD . Malgré la richesse de son sous-sol, plus de la moitié de la population de Guinée vit sous le seuil de pauvreté, avec moins d'un euro par jour, selon l'ONU .
Près de deux tiers des Guinéens décrivent leurs conditions de vie comme étant catastrophique et pensent que le pays se dirige vers une mauvaise direction .
Presque deux tiers (64%) des Guinéens pensent que le pays va dans la mauvaise direction .Ce sentiment est plus partagé par les citadins (73%) que les ruraux (59%).
La même proportion (64%) qualifie de «très mal» ou «assez mal» leurs conditions de vie .
Les moins instruits et les pauvres sont les plus nombreux, en termes de proportion, à être de cet avis, Plus de la moitié (53%) des Guinéens considèrent que les conditions économiques du pays sont devenues pires comparées aux années précédents . La pauvreté vécue prend de l’ampleur selon la majorité des Guinéens . Plus de huit Guinéens sur 10 (85%) qualifient de « plutôt mal» ou «très mal» la réponse du CNRD en termes d’amélioration des conditions de vie des pauvres . Les grandes villes, dont la capitale Conakry, ont poussé comme des champignons, engendrant de sérieux problèmes : infrastructures manquantes partout, routes délabrées, transports en commun sous-équipés, infrastructures sanitaires et sociales quasi inexistantes dans de nombreux endroits, éducation largement sous-financée, insécurité et pollution dangereuse pour la santé des populations locales. Selon Transparency International, la Guinée est perçue comme l’un des pays les plus corrompus du monde .

Guinée: Coups d’État militaires à la suite de la mort du premier président Ahmed Sékou Touré, en 1984, le colonel Lansan...
03/07/2024

Guinée: Coups d’État militaires à la suite de la mort du premier président Ahmed Sékou Touré, en 1984, le colonel Lansana Conté s’empare du pouvoir jusqu’à sa mort en 2008 .
À la suite de la mort du président Conté, le jeune Moussa Dadis Camara prend le pouvoir jusqu’à ce que son aide de camp Aboubacar Diakité, surnommé « Toumba », tire en direction de sa tête en le blessant gravement (voir procès du 28 Septembre 2009 ) .
Dès lors, en 2009, un autre officier de l’armée, le général Sekouba Konaté, numéro deux de Dadis Camara, devient de facto président de la transition jusqu’à l’organisation des premières élections démocratiques en 2010 .
Condé déclaré vainqueur de l'élection présidentielle, puis réélu dès le premier tour en 2015, proclamé vainqueur en 2020, débarquer en Septembre 2021, par le Groupement des forces spéciales de Mamadi Doumbouya, dont l’ambition est de remettre la Guinée sur les rails, mais il n'a pas encore annoncé de calendrier précis pour la tenue d'élections . Cette absence de clarté quant à la durée de la transition et au processus électoral suscite des inquiétudes quant à la stabilité politique à long terme .

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