29/11/2025
ll y a douze ans, l’homme qui se cache derrière les feuillages (et dans une bien étrange baignoire) inventait un genre: la causerie.
À mi-chemin entre la scène et l’essai, entre l’enquête scientifique et le conte, cette étonnante forme littéraire tisse des liens entre des recherches savantes et les récits populaires.
David Wahl y pratique l’art de la concision : en quatre-vingt petites pages, il propose un précipité de mois de recherches passées auprès de celles et ceux qui font la science d’aujourd’hui. Il y mêle ses lectures d’amateur de latin et d’histoire — sa formation initiale.
C’est ainsi que dans L’Homme-Poisson, on apprend par exemple qu’un peuple d’Asie du Sud-Est, les Bajau, a développé des capacités étonnantes: ses membres peuvent rester sous l’eau treize minutes — quatre de plus que les morses. Comme le légendaire Nicolas Poisson, décrit dans un texte du XIe siècle, qui, dit-on, était si à l’aise sous la mer qu’il en sortait rarement la tête.
Nous venons de l’eau — y retournerons-nous?
David Wahl sera les 3 et 6 décembre au , à Paris, puis en tournée en France l’année prochaine. Vous pourriez décider de venir l’écouter. Et si c’est jour de natation, son livre est en librairie.