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05/02/2025

Cameroun : un pays qui n’aime pas les femmes ! Pourquoi le Cameroun n’aime pas les femmes ?

La recrudescence du taux de mortalité infantile faute de couveuses au Cameroun inquiète. Pourtant, les sommes exorbitantes sont déboursées au quotidien pour financer des projets futiles et fictifs. Retour sur les histoires dramatiques de ces femmes et enfants, morts dans les « grands » hôpitaux du pays. Des scènes largement diffusées dans les réseaux sociaux, qui n’honorent pas le Cameroun.

Le dimanche 13 mars 2016, une vidéo, d’une extrême violence, a fait le tour des réseaux sociaux, mettant en cause le personnel de l’hôpital Laquintinie de Douala, capitale économique du Cameroun. Il s’agit de la mort tragique de Monique Koumateke, une jeune femme enceinte de jumeaux, qui est morte à l’enceinte même de cet hôpital, devant un personnel médical indiffèrent. Une image qui fera le tour du monde et les choux gras de la presse locale et internationale. La jeune femme n’a pas été prise en charge aussitôt arrivée au centre hospitalier. Le personnel de Laquintinie aurait exigé de l’argent avant sa prise en charge. Kouamateke aurait donc succombé des suites d’une négligence du personnel médical. Une grande polémique s'est ensuivie sur les réseaux sociaux, certains internautes incriminant le personnel de l’hôpital et d’autres critiques, plus acerbes, étaient dirigés vers le gouvernement. Malgré la mise au point du directeur de l’hôpital Laquintinie, qui a annoncé une enquête, la population est descendue dans les rues pour réclamer justice. Mais, elle a été réprimée par la police. Ce décès, dans des conditions non encore élucidées, laisse encore de nombreux camerounais en émoi.

L’histoire de Christelle Ntsama n’a laissé personne indifférente. Cette jeune camerounaise de 21 ans, a perdu tous ses enfants prématurés à l’hôpital central de Yaoundé. Ses quatre bébés nés prématurés sont morts tour à tour le 13 mai 2023, dans cette formation sanitaire, en plein cœur de la capitale du Cameroun, par manque de couveuses. Ce qui apparaissait comme une rumeur se confirme quand le Dr Félix Essiben, chef adjoint du service de maternité, confirme que mademoiselle Ntsama a accouché dans les bonnes conditions. « Mais, faute de couveuses, les nouveau-nés n’ont pu survivre », dira-t-il. Confondant ainsi le ministre de la Santé Publique qui n’a pas daigné reconnaitre le drame dans le tweet dans lequel il parlait plutôt de la libération la jeune Ntsama, à qui on réclamait le payement, une facture de 54 000 Fcfa, tout en restant muet sur le sort des bébés qui ont péri faute de couveuses.

Autre histoire, même conséquence. Cette fois, c’est l’hôpital de Logbaba à Douala qui a été le théâtre d’une scène inexplicable. Le décès des bébés d’une femme qui a accouché des triplets, par manque de couveuse, continu à choquer les Camerounais. En effet, la dame s’est rendue à l’hôpital de Logbaba le 23 janvier 2025 vers 2 heures pour accoucher et n’a été reçue qu’aux environs de 10heures. Elle finira par mettre au monde trois filles prématurées. Les infirmières feront donc comprendre à la maman que l’hôpital ne dispose pas de couveuses. Celles-ci déposeront ainsi les nouveaux-nées dans un carton, demandant à la famille de se rendre à l’hôpital Laquintinie pour trouver des couveuses. Encours de route, les trois bébés sont décédés.

Dysfonctionnement du système social
Les drames de ce genre sont de plus en plus courants dans les maternités camerounaises. Il y a quelques années déjà, Nshi Honorine, une autre habitante de Yaoundé, perdait toujours à l’hôpital central de Yaoundé, ses quintuplés, par manque de couveuses. À Bafoussam, (région de l’Ouest), quatre des quintuplés prématurés sont morts en espace d’un mois pour le même motif. Ces femmes, comme beaucoup d’autres mères, paient le prix du sous-équipement des hôpitaux du Cameroun en matériel pour enfants nés avant terme. Au-delà du buzz que ces morts ont provoqué et la mobilisation politique et sociale qu’elles ont suscitée, ces tragédies révèlent les réalités et la souffrance sociale que subit, de plein fouet, le peuple camerounais. Ces cas de décès qu’on pourrait facilement éviter dans les formations sanitaires au Cameroun deviennent de plus en plus inquiétants.

Le dysfonctionnement du système de santé actuel est en réalité le reflet du dysfonctionnement de l’ensemble du système social. Le chercheur camerounais Serge Armel Njidjou, a pourtant inventé une couveuse 100 % camerounaise en 2019, Mouaffo Stephen, étudiant à I’Université des Montagnes, a également inventé la première couveuse solaire made in Cameroun un an plus t**d. Toutes ces inventions ont reçu des prix et ont été célébrées par ce gouvernement prêt à faire de la récupération au lieu de favoriser l’émergence de l’innovation scientifique de ces chercheurs.

Les projets futiles
Pourtant, il y a quelques jours, 49 millions de francs ont été débloqués pour la réhabilitation partielle du cabinet du Dr MANAOUDA Malachie, ministre de la Santé public du Cameroun. La réhabilitation totale étant estimée au moins à 100 millions de francs. Pendant ce temps, les enfants nés prématurés sont emballés dans des cartons et meurent faute de couveuses. Conclusion, le ministre privilégie le luxe au détriment de l’état de santé de ses compatriotes. Ce pays a atteint des limites jamais connues auparavant, en matière de mal gouvernance. Dans un pays normal, ce ministre devrait en principe démissionner ou alors être limogé. Surtout qu’il est fortement critiqué par plusieurs camerounais, à la suite du détournement présumé des milliards alloués pour la prise en charge des malades du Covid. Comment un ministre de la Santé peut travailler sereinement dans un bureau aussi luxueux et climatisé, quand les enfants sont morts faute de couveuse dans un hôpital public dit de référence ? Pauvres bébé. 100 millions de francs font au total combien de couveuses, monsieur le ministre ? 200 couveuses !

Cependant, l’État du Cameroun a mis à la disposition de la Fédération camerounaise de football des dizaines de milliards de FCFA depuis l’arrivée d’Eto’o Fils. Pourtant, une partie de cet argent devait par exemple servir à subventionner le projet du jeune camerounais Serge Armel Njidjou et son équipe, fondateur du fab lab AUI-Techno, qui fabriquent des couveuses néonatales 100% made in Cameroun, adapté aux besoins très spécifiques du pays et à moindre coût.

L’ennemie de la femme, c'est la femme
Chose curieuse, malgré la situation inquiétante et le taux de la mortalité maternelle et néonatale élevé au Cameroun, les organisations de la société civile et les défenseures des droits des femmes et des enfants sont restés muets. Ces organisations, qui sont pour la plupart dirigées par des femmes et mères n’ont fait aucune dénonciation ni mobilisation sérieuse depuis que ces femmes et bébés sont morts dans des hôpitaux, pour réclamer haut et fort, le droit à la vie des bébés qui meurent à la naissance pour faute de couveuses ou alors les droits de ces femmes qui pleurent leurs enfants ou meurent en donnant la vie. Pourtant, la façon dont ces femmes et bébés sont décédés retrace le parcours pathétique que plusieurs d’autres femmes traversent au quotidien dans nos hôpitaux publics. Est-ce à dire que la souffrance de leurs sœurs ne les ébranle point ? Où sont passées la solidarité féminine et la sororité dont ces organismes font preuve à longueur de journée travers leurs actions sur les réseaux sociaux. Toutefois, au Cameroun, le taux de mortalité maternelle ne fait que grimper. Il est passé de 430 à 669 décès pour 100 000 naissances vivants entre 1998 et 2004 (EDS II et III). Aujourd’hui, ce taux est estimé à 1000 décès pour 100 000 naissances vivants. Cela représente 10,8% de décès pour 100 000 naissances.

Au lieu de porter le pagne du 8 mars qui coûte de plus en plus chère pour ensuite soulever les « Kabas », et aller défiler avec Chantal BIYA, les femmes devraient en profiter pour réclamer leur meilleure prise en change dans les maternités, en mémoire de leurs sœurs et bébés décédés dans des conditions inhumaines. Le ministère de Promotion de la Femme et de la Famille, qui bénéficie des retombés de cette journée, peut, cette année, tricher l’initiative de sa consœur du Tchad, qui vient de prendre une décision saluée et encouragée par plusieurs personnes. En effet, Amina Priscille Longoh, ministre tchadienne de la femme et de la protection de la petite enfance, a déclaré que le 8 mars prochain se fera sans pagne ni défilé. Elle précise également que la célébration de la semaine de la femme tchadienne et la journée internationale de la femme en 2025 seront axées sur des salons de compétences féminines. Une décision diversement appréciée. Mais, les adeptes du pagne ne sont pas contentes.

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