
08/09/2025
François Leroy, ex-présidente de l’UMIH Manche, hôtelière héritière en faillite du Jardin des Plantes à Avranches, ne jurant que par l’escroc multirécidiviste Philippe Palat, arrêté à plusieurs reprises par la gendarmerie d’Avranches.
Ville où elle s’exhibait dans Ouest-France aux côtés de cet imposteur.
Elle le savait extrêmement violent et très alcoolisé, tout comme le député-maire Les Républicains d’alors, « ami » de Philippe Palat.
Arnaud Beltrame dirigeait la brigade qui arrêta Philippe Palat pour violences conjugales en pleine rue, condamné pour ces faits.
Il avait mesuré sa dangerosité et n’avait aucun doute sur la réalité de cette violence.
Et pourtant, malgré cette évidence, certains ont choisi de soutenir un prédateur, d’ignorer la détresse des victimes, d’adopter l’attitude la plus indigne : celle de la non-assistance à personne en danger.
Cette complicité tacite, ce silence coupable, reflètent une effroyable mentalité qui ronge la France, où l’on protège les bourreaux au lieu de protéger les femmes et les enfants.
Arnaud Beltrame, lui, fut un homme admirable, exceptionnel, doté d’une rare intelligence émotionnelle.
Jamais il n’a été traumatisant. Il savait.
Il savait bien au-delà de l’agression de ce jour-là.
La justice ne respecte pas davantage la mémoire d’Arnaud Beltrame en laissant agir des hommes violents, en refusant d’incarner l’humanité de cet homme exceptionnel.
Jamais il n’aurait toléré qu’une telle injustice puisse perdurer : qu’une femme soit martyrisée, déshumanisée, et que son bourreau, ainsi que ses complices, échappent aux conséquences de leurs actes.
Arnaud Beltrame a donné sa vie pour sauver celle d’une femme.
Son sacrifice est l’antithèse de l’indignité de ceux qui soutiennent les prédateurs et détournent le regard.
Toutes celles et ceux soutenant un tel prédateur, comme Philippe Palat, font honte à la France. Et, sont complices de violences.
Article : Philippe Palat – Itinéraire d’un barbouze dans le système – Le cri d’une mère
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