Revue Confluences Méditerranée

20/11/2025

| 🖊️ Appel à contribution

🇵🇸 À partir des événements du 7 octobre 2023 et de la guerre contre , ce numéro vise à interroger les mécanismes qui perpétuent la dépossession politique et territoriale de la , et la manière dont les récents événements révèlent, jusqu’à la brutalité, la persistance des logiques coloniales à l’œuvre.

🔎 Nous invitons les contributions qui déconstruisent la supposée complexité du « » et analysent les structures d’effacement, de marginalisation et d’invisibilisation des revendications palestiniennes – dans une perspective historique, politique, juridique ou médiatique.

Trois axes sont privilégiés:

📝 Fabrique d’un consentement (médiatisation, narratifs, savoirs, résistances documentaires);

📝 Subversion du droit (usage et détournement du droit international, historicisation des normes, stratégies juridiques);

📝 Dépossession politique (structures de domination, négation du politique palestinien).

📚 La r***e s’adresse aux spécialistes de différentes disciplines (sciences humaines, droit, histoire, sciences politiques, communication…).

⏳Propositions attendues avant le 1er janvier 2026 (4000 signes max., titre & bio), articles complets pour le 3 avril 2026.
Le numéro est dirigé par François Ceccaldi

📩 Plus d’infos: https://iremmo.org/contribuer-a-la-r***e/palestine-disqualification-invisibilisation-negation-appel-a-contribution/

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Dossier thématique coordonné par François Ceccaldi Les attaques menées le 7 octobre 2023 par le Hamas et d’autres groupes palestiniens en Israël, sont venues rappeler brutalement la réalité d’une situation politique dans l’impasse. La guerre génocidaire dans laquelle Israël s’engage...

10/10/2025

| 🛠️📘Industrie de défense dans le Golfe : l’innovation, talon d’Achille des ambitions nationales

📚 Dans cet article, Omar Al-Ubaydli, économiste et directeur de recherche au Bahrain Center for Strategic, International and Energy Studies, analyse les enjeux et paradoxes des ambitions militaires industrielles des pays du CCG (Conseil de coopération du Golfe), notamment l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.

🔍 Alors que ces pays investissent massivement dans la fabrication d’armes pour renforcer leur autonomie stratégique, l’auteur souligne un problème structurel majeur : la faible capacité d’innovation endogène. Si des succès ont été enregistrés dans certains secteurs (énergies renouvelables, hydrocarbures), ces avancées restent limitées à des niches économiques, sans retombées industrielles transversales.

🧠 À l’inverse, les pays modèles de cette stratégie – notamment Israël – se distinguent par une innovation multisectorielle, alimentée par un écosystème technologique dense, une recherche civile-militaire intégrée, et une culture stratégique adaptative.

⚠️ Dans le domaine militaire, l’innovation n’est pas un luxe : elle est une exigence vitale pour faire face à l’obsolescence rapide des systèmes d’armement, en particulier dans un contexte marqué par l’émergence des guerres cybernétiques et des menaces hybrides.

🚨 Al-Ubaydli pose ainsi une question fondamentale aux décideurs du Golfe : peut-on espérer des avancées technologiques significatives sans un tissu national d’innovation robuste ? L’illusion de souveraineté industrielle pourrait cacher une dépendance stratégique prolongée, si les logiques d’investissement ne s’accompagnent pas d’une réforme profonde des capacités scientifiques, éducatives et industrielles.

📚 À lire dans Confluences Méditerranée sur Cairn.info : https://shs.cairn.info/r***e-confluences-mediterranee-2025-2-page-89?lang=fr

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24/09/2025

| 🌍📘Focus sur l'article : Industrie et identités guerrières : militantisme, nationalisme, et normalisation arabe-israélienne

📚 Dans cet article, Heba Taha, maîtresse de conférences au département de sciences politiques et au centre d'études avancées sur le Moyen-Orient de l'Université de Lund en Suède, examine la montée en puissance de l’industrie militaire israélienne dans le contexte de la normalisation des relations entre Israël et plusieurs pays arabes, encadrée par les accords d’Abraham.

🔍 Elle montre comment cette dynamique s’inscrit dans un processus plus large de militarisation des politiques intérieures et extérieures au Moyen-Orient, où les relations sécuritaires régionales façonnent également des identités nationales militarisées. Le commerce des armes devient ici un vecteur d’intégration régionale, au détriment des droits humains et de la justice sociale.

🛡️Taha démontre aussi comment cette militarisation participe à la banalisation de la violence coloniale exercée par Israël contre les Palestiniens, dont les souffrances sont transformées en opportunité commerciale pour l’industrie de défense israélienne.

🌍 Elle appelle ainsi à une remise en question des logiques sécuritaires dominantes et à une réflexion sur les implications politiques, sociales et symboliques de cette nouvelle convergence militarisée.

📚 Découvrez cet article sur Cairn.info via ce lien : https://shs.cairn.info/r***e-confluences-mediterranee-2025-2-page-65?lang=fr&tab=resume

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10/09/2025

| 🌍📘 Le nouveau numéro de la r***e Confluences Méditerranée, publiée aux éditions L’Harmattan, interroge la notion même de sécurité au Moyen-Orient, au-delà des logiques de guerre et de militarisation.

🛡️ Au-delà des armes : repenser la sécurité au Moyen-Orient
Dans un contexte de militarisation croissante, ce dossier propose une lecture critique et renouvelée des politiques sécuritaires dans la région. Il invite à penser la sécurité autrement : sous l’angle de la justice sociale, de la dignité humaine, et de la durabilité.

🤯 Militarisation des politiques étrangères
Plusieurs auteurs analysent comment les grandes puissances – notamment les États-Unis, le Royaume-Uni ou encore l’Allemagne – poursuivent des politiques de défense centrées sur les ventes d’armes, au détriment d’approches plus humaines ou écologiques.

🏠 Sécurité du quotidien
Les textes de ce numéro montrent que la "sécurité" ne se limite pas aux conflits : elle touche aussi la vie de tous les jours. Inégalités, migrations, accès aux ressources ou à l’éducation sont autant de dimensions essentielles à prendre en compte.

🌱 Justice écologique et militarisation
Certaines contributions explorent la manière dont les préoccupations environnementales croisent les logiques de guerre, questionnant les liens entre politiques écologiques, colonialisme vert et industrie militaire.

🤝 Vers une sécurité inclusive ?
En ouvrant la réflexion à d'autres perspectives – notamment locales, sociales et citoyennes – ce numéro met en avant des pistes pour penser une sécurité qui ne soit pas uniquement imposée par les États, mais construite avec les populations.

👤 Le numéro 133 est dirigé par Emma Soubrier aux Editions L'Harmattan

📚 Pour acheter le dernier numéro 133 de la r***e Confluences Méditerranée sur l'Editions L'Harmattan :
🔗 https://www.editions-harmattan.fr/catalogue/r***e/confluences-mediterranee/9?srsltid=AfmBOoognr4JaQQsFU-ANmkF5pFaaAGbTITsjSga-A9jnL2tLdmpq23Y

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23/07/2025

| 🌍 📚 Le nouveau numéro de la r***e Confluences Méditerranée, aux Editions L'Harmattan, explore les dynamiques à l’œuvre au Liban, au-delà des seuls prismes de la guerre et de la crise, en interrogeant les mutations sociales, politiques et économiques d’un pays en recomposition.

📖 Aujourd’hui, nous vous présentons un troisième chapitre de la r***e, consacré à la perte d’assise populaire du au Liban. Bien que le parti ait accru ses capacités militaires, cette évolution ne s’est pas accompagnée d’un soutien populaire renforcé – bien au contraire. Depuis plusieurs années, le Hezbollah est de plus en plus isolé, en dehors de son noyau . Une enquête menée en juillet 2024 révèle que seuls 30 % des Libanais lui font confiance, l’un des taux les plus faibles de son histoire. Cette défiance s’enracine notamment dans des affrontements confessionnels, dont celui de Tayouné en 2021, qui fit sept morts et réveilla le spectre de la guerre civile. Le Hezbollah est désormais perçu par une partie importante de la population comme un frein à la justice, notamment dans l’affaire du port de . Même ses anciens alliés chrétiens, comme le Courant patriotique libre, s’en éloignent. Son soutien au régime et son opposition au soulèvement d’octobre 2019 ont accentué son discrédit, tant au Liban qu’à l’étranger. La prudence affichée face à depuis octobre 2023 s’explique aussi par la situation intérieure : en plein effondrement économique, une large partie de la population, appauvrie et épuisée, rejette la perspective d’un nouveau conflit.

👤 enseigne à l'Université de Lausanne, en Suisse, et est professeur affilié à l'Institut universitaire européen de Florence, en Italie, où il coordonne le projet de recherche "Trajectoires syriennes". Il est l'auteur de « La Syrie après les soulèvements, l'économie politique de la résilience de l'État » (2019) et de « Le Hezbollah, l'économie politique du Parti de Dieu au Liban ».

🔗 Le lien pour acheter la r***e : https://www.editions-harmattan.fr/.../liban-au-dela.../79278
🔗 Le lien pour consulter la r***e : https://shs.cairn.info/r***e-confluences-mediterranee-2025-1?lang=fr

́silience

16/07/2025

| 🇱🇧💰 La guerre au ne se joue pas seulement sur ses frontières : elle se poursuit aussi dans ses , ses institutions et ses circuits financiers. Le numéro 132 de la r***e Confluences Méditerranée, publiée aux Editions L'Harmattan, consacre son dossier au Liban « au-delà de la guerre » en scrutant les rouages d’un effondrement systémique.

📖 Dans son aricle, , figure de la société civile libanaise et responsable plaidoyer de Kulluna Irada, revient sur les dimensions cachées de la crise : une guerre d’usure économique, née bien avant les bombardements, et structurée autour d’un système de rente financière opaque et verrouillé.

🔍 À travers une relecture du parcours de Riad Salamé — gouverneur de la Banque du Liban durant trente ans — elle montre comment la stabilité monétaire libanaise a été construite sur une irrigation artificielle du marché en dollars, masquant les fragilités d’un État structurellement capturé par les élites financières. Cette « pax bancaire » a servi de substitut à l’absence d’État, tout en nourrissant une illusion de prospérité.

🧱 L’analyse met en évidence un paradoxe central : malgré les recompositions politiques depuis l’assassinat de Rafic Hariri en 2005, le retrait syrien, et la montée en puissance du Hezbollah dans la sphère de « l’axe de la résistance », les fondations du pouvoir — et en particulier son architecture financière — sont restées inchangées. Le maintien prolongé de Salamé à la tête de la Banque centrale, reconduit à cinq reprises, symbolise cette continuité d’intérêts.

👤 Sibylle Rizk est journaliste économique, ancienne rédactrice en chef à L’Orient-Le Jour, spécialiste des questions de gouvernance et d’économie politique du Liban.

🔗 Le lien pour acheter la r***e : https://www.editions-harmattan.fr/.../liban-au-dela.../79278
🔗 Le lien pour consulter la r***e : https://shs.cairn.info/r***e-confluences-mediterranee-2025-1?lang=fr