28/05/2025
👁️ Marcoleptique transforme notre regard sur les cartes oubliées.
Là où nous voyons une carte désuète, un plan obsolète, Marcoleptique discerne des visages, des corps, des histoires.
"Quand je vois un nuage ou un rocher, je vois un personnage. Et je lui dis : bienvenue dans mon monde", confie-t-il avec cette simplicité désarmante qui caractérise les véritables visionnaires.
Son parcours artistique commence par une rencontre salvatrice avec un professeur d'arts plastiques, alors qu'il était un élève dissipé. La révélation. Une formation en graphisme et typographie lui apporte ensuite une maîtrise technique, tandis que la découverte de Bosch, Arcimboldo et Francis Bacon nourrit son imaginaire. Ces influences se cristallisent aujourd'hui dans un style unique où l'équilibre est parfait entre la révélation et l'invention.
Contrairement à tant d'autres, Marcoleptique n'impose pas sa vision au support, il dialogue avec lui. "Si on ne voit plus la carte, ça ne sert à rien", affirme-t-il. Le crayon s'arrête juste à temps, laissant au spectateur le plaisir de la découverte.
Il y a quelque chose de profondément politique dans ce travail qui rend les frontières "sensibles, rigolardes, émouvantes" - une métaphore visuellement saisissante de ce que pourrait être un monde où les lignes de démarcation seraient des lieux de rencontre plutôt que de séparation.
📖 Sa première monographie "Des cartes pour se perdre" vient de paraître aux éditions Lelivredart.
Exposition-dédicace à la galerie Polysémie (4 rue des Guillemites, Paris 4e) jusqu'au 1er juin.
Galerie Polysémie
https://polysemie.com/
https://www.lelivredart.com/project/marcoleptique-des-cartes-pour-se-perdre/
16,5 x 23 cm
56 pages
Reliure à la japonaise, couverture souple à rabats
ISBN 978-2-35532-442-0
30 €