ASUD - Autosupport des usagers de drogues

ASUD - Autosupport des usagers de drogues ASUD Journal, le magazine de ceux qui en prennent. DROGUES - CITOYENNETÉ - POLITIQUE
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Depuis 1992, l’Auto Support des Usagers de Drogues (ASUD) a développé une pratique quotidienne en direction des consommateurs de substances illicites. Les différentes associations qui composent le réseau ont accumulé un savoir pratique et théorique dans un champs d’application totalement nouveau : la gestion rationalisée de la consommation de stupéfiants. Selon les régions, cette pratique se décli

ne en simple groupe de parole, en programmes d’échange de seringues, en interventions en milieux festifs, sans oublier la réalisation et la distribution du journal d’ASUD. Lors de la création d’ASUD, l’idée de constituer une association d’usagers de drogues est appuyée par les acteurs de la réduction des risques. Sur le plan conceptuel toutes ces actions ont un point commun, elles procèdent de l’intérêt donné à la parole des usagers de drogues perçus comme acteurs essentiels d’une véritable réduction des risques. Or cette réduction des risques s’est trop souvent organisée sans intégrer l’apport décisif de l’auto-support. Dans les colloques ou les communications scientifiques, la participation des usagers reste un objet confus car il mêle inextricablement deux niveaux de perception fondamentalement différents, le droit des malades d’un côté et la reconnaissance professionnelle de l’autre.

Le Monde :  "Les politiques répressives sont-elles efficaces pour limiter la consommation ?Marie Jauffret-Roustide : "Se...
26/11/2025

Le Monde : "Les politiques répressives sont-elles efficaces pour limiter la consommation ?
Marie Jauffret-Roustide : "Selon les études disponibles, non. Malgré l’une des politiques les plus strictes d’Europe, la France reste parmi les pays du continent où l’usage de drogues illicites est le plus élevé. A l’inverse, la décriminalisation des drogues au Portugal, en 2001, n’a pas entraîné une explosion de la consommation, qui reste inférieure à la moyenne européenne. Et au Québec, qui a mis en place une légalisation contrôlée du cannabis, la consommation des plus jeunes a baissé.

Par ailleurs, la répression et la prohibition éloignent des soins et augmentent les risques liés à la consommation : la Russie, très répressive, affiche ainsi l’un des taux de contamination au VIH liée à l’usage de drogues les plus élevés au monde."

Si les consommateurs portent une part de responsabilité dans l’achat de substances illégales, la sociologue invite à la nuance, dans un entretien au « Monde ». Elle rappelle qu’en période de crise, l’usage de drogues augmente.

« Les médecins, addictologues, infirmiers et travailleurs sociaux qui accompagnent chaque jour ces publics le savent : l...
06/11/2025

« Les médecins, addictologues, infirmiers et travailleurs sociaux qui accompagnent chaque jour ces publics le savent : les salles de consommation ne s’opposent pas au soin ni même à l’abstinence. Elles reconnaissent simplement que toutes les personnes consommatrices ne sont pas en mesure, à un moment donné, d’arrêter leur usage. Pour beaucoup, notamment les personnes très précarisées et souvent atteintes de maladies chroniques et psychiatriques, les haltes soins addictions constituent même une première étape vers un parcours de soins. »

TRIBUNE. Dans une tribune au « Monde », un collectif de soignants alerte sur la fermeture des salles de consommation à moindre risque, prévue le 31 décembre, qui marquerait un recul historique. Ils rappellent que ces structures ne s’opposent ni au soin ni à l’abstinence.

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