ASUD - Autosupport des usagers de drogues

ASUD - Autosupport des usagers de drogues ASUD Journal, le magazine de ceux qui en prennent. DROGUES - CITOYENNETÉ - POLITIQUE
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Depuis 1992, l’Auto Support des Usagers de Drogues (ASUD) a développé une pratique quotidienne en direction des consommateurs de substances illicites. Les différentes associations qui composent le réseau ont accumulé un savoir pratique et théorique dans un champs d’application totalement nouveau : la gestion rationalisée de la consommation de stupéfiants. Selon les régions, cette pratique se décli

ne en simple groupe de parole, en programmes d’échange de seringues, en interventions en milieux festifs, sans oublier la réalisation et la distribution du journal d’ASUD. Lors de la création d’ASUD, l’idée de constituer une association d’usagers de drogues est appuyée par les acteurs de la réduction des risques. Sur le plan conceptuel toutes ces actions ont un point commun, elles procèdent de l’intérêt donné à la parole des usagers de drogues perçus comme acteurs essentiels d’une véritable réduction des risques. Or cette réduction des risques s’est trop souvent organisée sans intégrer l’apport décisif de l’auto-support. Dans les colloques ou les communications scientifiques, la participation des usagers reste un objet confus car il mêle inextricablement deux niveaux de perception fondamentalement différents, le droit des malades d’un côté et la reconnaissance professionnelle de l’autre.

Les personnes usagères de drogues doivent faire attention à tout ceux qui veulent leur en fournir et à tous ceux qui veu...
19/06/2025

Les personnes usagères de drogues doivent faire attention à tout ceux qui veulent leur en fournir et à tous ceux qui veulent les en « guérir »

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30/05/2025

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Salut à tous, aujourd’hui on vous parle d’un nouveau projet de loi qui vise directement le monde des free-parties et ceux qui les rendent possibles.

Le 18 mars 2025, une proposition de loi a été déposée pour renforcer sévèrement la pénalisation des rave-parties non déclarées. L’objectif : punir non seulement les organisateurs, les participants mais aussi toute personne impliquée dans la mise en place de l’événement.

Ce qui va changer si la loi passe :
• Tu files un coup de main pour monter le mur de son ? Peine de 6 mois de prison et 5 000 € d’amende.
• Tu transportes du matos pour le son ou tu files un générateur ? Même tarif.
• Tu installes un chill-out ou un food truck ? Encore la même peine.
• Tu participes à une free ? 1 500 € d’amende, juste pour ta présence.

Et bien sûr, confiscation du matériel en prime (sonos, lumières, camions, etc.) même si ce n’est pas à toi.

Et les associations de réduction des risques ainsi que les participants actifs dans la RdR ? Ils sont eux aussi visés ! Distribuer du matériel stérile, installer un espace de repos, proposer un stand de prévention pourrait être assimilés à une « complicité » d’organisation et donc sanctionnés pénalement. Une vision punitive qui met en danger tout le monde, et qui va à l’encontre de toute logique de santé publique.

Cette proposition de loi nous dit également une chose :
Peu importe que vous soyez là pour aider, soigner, prévenir ou accompagner, si vous êtes présents, vous êtes complices.
Cette lourde pénalisation des acteurs de terrain est inacceptable.

Par ailleurs, la confiscation de matériel d’associations engagées dans la santé des usagers est scandaleuse.

Cette logique punitive est insupportable, elle piétine la dignité des usagers et met en danger leur santé.
Les couvertures médiatiques des rassemblements sont affligeantes, masquent la réalité pour mieux dénigrer les participants, attisent la haine et la violence et interrogent sur le devenir des actions de prévention et de réduction des risques.

Il faut le dire clairement : cette loi, si elle est votée, fera reculer la réduction des risques.
Notre mission à ASUD est d’aller vers, de créer du lien, d’écouter, de réduire les risques et de défendre les droits des usagers. Nous nous opposons à toute politique qui confond santé et répression. La répression des années 80 et des années 90 n’ont fait qu’aggraver la situation sanitaire des usagers, revenir à une telle politique n’a aucun sens, réprimer l’usager n’a jamais réduit le trafic !

Soutien et force à tous ceux qui, sur le terrain, et dans cette période obscure, se mobilisent pour la santé des usagers.

📢📢Désinformation et méconnaissance du sujet. Voilà comment la fermeture d’un CAARUD de AIDES Paris est présentée au gran...
17/05/2025

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Désinformation et méconnaissance du sujet.
Voilà comment la fermeture d’un CAARUD de AIDES Paris est présentée au grand publique par un média de masse.
S’il est déjà grave et inquiétant qu’une structure médico-sociale puisse être fermée par simple courrier de la préfecture, le traitement de cette information l’est tout autant.
La structure est présentée comme une salle de consommation avec en illustration une photo de la salle de Gaïa.
L’article mélange les infos, les structures et dispositifs et sème encore plus le doute auprès d’une opinion publique déjà largement désinformée sur l’offre de structures d’accompagnement aux usagers de drogues.
Cet article renforce la stigmatisation, la confusion et les raccourcis dont pâtissent la réduction des risques.
La situation est déjà suffisamment alarmante entre le statut en suspend des salles de consommation à moindre risques, la fermeture brutale du CAARUD de Aides, les coupes budgétaires et un contexte généralisée de défiance envers la politique de santé publique de réduction des risques pour que de tels articles mensongers alimentent toujours plus ce climat réfractaire.
Plus de 30 ans de luttes et d’avancées politiques sont en train d’être balayées d’un revers de main et de quelques clicks.

Fermé provisoirement depuis fin avril, le centre d'accompagnement des usagers de drogues (salle de shoot) de la rue de Cléry dans le 2e arrondissement de Paris ne rouvrira pas. La ville lui a annoncé sa fermeture définitive dans un communiqué publié ce vendredi 16 mai.

07/05/2025
23/04/2025
https://www.lemonde.fr/sante/article/2025/04/14/salles-de-shoot-l-etat-attaque-en-justice-pour-son-inaction-concernant-l...
15/04/2025

https://www.lemonde.fr/sante/article/2025/04/14/salles-de-shoot-l-etat-attaque-en-justice-pour-son-inaction-concernant-l-avenir-du-dispositif_6595663_1651302.html?fbclid=IwZXh0bgNhZW0BMQABHgVHtLmVHKno4_vKb_UbvMKvw3m4Nqm1y4FBABnh2p-qaDtlNjIgXjktUh9z_aem_0LBKOUSoBn5q6sFSdXNrFw

L’ONG Médecins du monde, soutenue par plusieurs associations, annonce avoir déposé deux recours contre l’Etat, reprochant notamment aux pouvoirs publics leur silence, voire leur obstruction, sur le dossier des « haltes soins addictions », dont l’expérimentation est censée s’achever à...

09/04/2025

Demain 10 avril 2025, la commission mixte paritaire du Parlement se réunit pour examiner la proposition de loi « visant à sortir la France du piège du narcotrafic ». Pourtant, ce texte persiste dans une approche exclusivement répressive de la question des drogues en ignorant à la fois les cau...

Le 10 avril à 17h, j'aurai le plaisir d'animer un webinaire franco-québécois a sur les médias et la stigmatisation relié...
25/03/2025

Le 10 avril à 17h, j'aurai le plaisir d'animer un webinaire franco-québécois a sur les médias et la stigmatisation reliée à l’usage de substances avec Rivard (Méta d’Âme), Julie Laflamme-Desgroseilliers (TAPAJ Québec), Benjamin Tubiana-Rey (Fédération Addiction France) et Marie Jauffret Roustide (EHESS/Inserm)

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