
07/07/2025
🪼A la rentrée pas de fiction à l’Ogre, mais un essai de , « Bestiaire de lumière » et une nouvelle collection « les lucioles » !
/// LE LIVRE
« Dans les profondeurs, pour percevoir ce monde, il ne faut pas éclairer davantage, mais apprendre à regarder autrement. »
Et si éclairer le monde nous empêchait de le voir ? L’homme n’a eu de cesse de faire de la lumière une affaire individuelle, qui serait la manifestation de son génie. Pourtant, pour la plus grande partie des êtres vivants sur notre planète, la lumière est une affaire collective où se multiplient les relations lumineuses comme autant de formes d’attention à l’autre, allant de la simple observation à la symbiose. Si finalement nous avions raté quelque chose dans notre rapport à la lumière ?
C’est en partant de ce paradoxe que Jeremie Brugidou élabore une véritable étude du comportement de la bioluminescence, qui nous permettrait de repenser la relation que nous entretenons à la lumière. Avec son Bestiaire de lumière, Jeremie Brugidou plonge dans les profondeurs obscures de l’océan à la rencontre de ces lumières vivantes et mystérieuse et nous invite à repenser la place que nous prenons dans le monde.
/// LA COLLECTION LUCIOLES
Les lucioles sont ces lumières qui nous guident dans la nuit et, comme elles ne l’éclairent jamais vraiment, permettent à l’obscurité de se révéler sous un jour nouveau.
Le nom de la collection est une référence à Pasolini, un clin d’œil à ses petites lumières qui éclairent le monde différemment et nous apportent un autre regard.
Les lucioles sont des essais sensibles, hybrides, qui laissent la part belle aux expériences de terrain, aux enquêtes et aux subjectivités qui s’y déploient, tout en privilégiant des narrations libres, et immersives à l’image des travaux de Anna Tsing, Donna Haraway ou Nastassja Martin.