Ant Editions

20/11/2025

[Le Chimilibilik]

Histoire d'animer un peu la page, je vous propose un petit jeu.

En plus, la ou le gagnant(e) pourra recevoir quelques modestes cadeaux (des goodies).

Je vais penser à un personnage présent dans un de mes albums (je vous rassure, c'est trouvable sans avoir lu l'album, il faudra juste réfléchir un peu).

Ensuite, vous allez avoir le droit à une seule question tant que je ne réponds pas.
Je ne pourrais répondre que par oui ou par non. Votre question doit donc amener une réponse ne pouvant être que oui ou non.

Exemple :
✅️ Est-ce un chien ?
❌️ C'est quoi comme animal ?

Je peux répondre n'importe quand... Et, si je ne sais pas, je le dis aussi.

Pour faciliter la lecture, je vais répondre sous votre commentaire et vous pourrez alors soit poser une autre question, soit proposer une réponse.

Bien évidemment, vous pouvez lire les autres commentaires pour vous aider...

A vous de jouer !

19/11/2025

Ah, Angoulême... La candid... la Ministre de la Culture vient enfin de réagir concernant Angoulême, annonçant une baisse des subventions tout en incitant les auteurs et éditeurs à y aller.

Mine de rien, la réponse est juste parfaite car elle illustre ce que j'aborde régulièrement au sujet des salons.

Vous le constatez, j'en parle souvent, il y a un problème récurrent avec ces événements : l'aspect culturel de la chose. Bien souvent, c'est une surenchère de noms connus pour attirer le public, avoir du monde... Ce qui fait qu'on va avoir un truc totalement déséquilibré où un type qui vend des milliers de bouquins sera invité de partout, permettant à son (gros) éditeur de vendre encore plus et, dans le même temps, le moins connu va galérer pour être invité, l'éditeur indépendant devra en plus passer à la caisse.

Forcément, plus le salon est gros, plus la somme à sortir est importante.

Sur le petit salon, l'indépendant paiera sa place (quelques dizaines à quelques centaines d'euros) tandis que le "gros" verra ses auteurs invités.

Sur les grands salons, le stand de l'indépendant va passer à 4 chiffres, celui du "gros" sera aussi payant, mais, au prorata de son bilan annuel, ça sera une cacahuète alors que pour un indépendant, ça peut aller à la moitié de sa trésorerie.

Je le dis et le redis.

Faisons vivre la culture.

On peut avoir aussi autre chose.

La crise actuelle avec Angoulême devrait permettre à remettre à plat tout un système.

10/11/2025

Le Syndicat des Éditeurs Alternatifs a réalisé ce communiqué de presse concernant la situation actuelle au Fibd Angouleme.

Ce qu'il se passe est un véritable scandale et un crachat sur l'ensemble de la profession.

A titre personnel, j'avais été contacté pour proposer un titre pour un prix dans lequel je m'y retrouvais (prix en marge de la sélection officielle).
L'album a été envoyé et, ne nous voilons pas la face, j'espère sincèrement qu'il sera dans cette sélection, cela serait hypocrite que de dire le contraire.

Néanmoins, si, par le plus grand des miracles, cet album venait à être distingué, c'est en mon âme et conscience que je refuserai d'aller à Angoulême dans de telles conditions.

Nous ne pouvons pas défendre des valeurs toute l'année et les piétiner par simple intérêt.

08/11/2025

Allan Barte vous attend à Foire du livre de Brive !

Si vous êtes dans le coin, ça serait super d'y aller !

02/11/2025

I did it.

J'étais donc au salon du livre de Valence (présent le samedi, représenté le dimanche).

D'abord, une contextualisation pour celles et ceux qui n'avaient pas suivi l'année précédente.

L'année dernière, nous (éditions indépendantes locales) avions déploré le refus de nos présences respectives et l'angle idéologique pris par ce salon bénéficiant de financements publics.

Cela avait fait un peu de bruit localement et, cette année, l'organisation a pris contact, via une association regroupant des maisons indépendantes, pour nous accorder un stand.

Nous sentions que ce "choix" n'en était pas vraiment un... Les échanges qui ont suivi l'ont confirmé. J'ai par exemple été refusé au départ puis finalement accepté, nous n'avions jamais d'informations en direct et devions aller les chercher.
Nous n'avions pas non plus le droit d'avoir des auteurs en dédicace.

Pour tout vous dire, j'ai par exemple seulement su la veille les modalités d'accès.

D'habitude, tous ces warnings auraient provoqué une annulation pure et simple de ma présence mais, dans le cas présent, cela aurait été une erreur de ne pas y aller, pas après l'avoir demandé.

Le samedi, après un accueil glaçant où je me suis fait littéralement engueulé de venir installer mes livres le jour J et non la veille (désolé, je bossais et, accessoirement, je be le savais même pas), j'étais en place avant l'arrivée du public.

La présence de personnalités a attiré un public nombreux (je l'estime à 3 000 personnes maximum sur la journée du samedi... estimation liée à la jauge de la salle que je connais bien par rapport à d'autres événements).

Mais, si on sortait des documentaires, les essayistes présents étaient clairement sur une ligne idéologique où Pascal Praud se serait cru dans l'atelier du Père Noël.
Je l'ai senti à quelques regards désapprobateurs lors de feuilletages de livres.

Lors de la petite tournée politique habituelle sur ce type d'événements, nous avons assisté à un formidable écart pour esquiver le stand. On sous-estime souvent notre pouvoir magique : les gens s'approchent et hop, ils votent Poutou 😅

Néanmoins, nous avons attiré quelques âmes égarées à la recherche de diversité culturelle. J'ai particulièrement apprécié le : "De l'air frais au milieu de cet univers Bolloré". Meilleur compliment ever.

Mais, clairement, le public venu écouter la conférence contre le wokisme ou celle sur la France d'avant n'était pas le nôtre. J'étais à deux doigts d'appeler Louis Sarkozy pour lui demander de la modération dans cet univers. 😆

Allez, Ville de Valence, l'année prochaine, contactez-nous en amont : on peut apporter le pluralisme qui fait tant défaut à cet événement... Promis, on ne mord pas.

(Sinon, on veut bien une partie du budget pour faire notre propre événement 😉)

01/11/2025

En place à Valence.

😅

31/10/2025

Allez, un petit post Halloween.

La mort va avec la vie (c'est beau comme du JCVD)... Avec Une Histoire Mortelle, nous avons voulu que la mort de personnages historiques, plus ou moins connus, permet de parler de leur vie, de leur époque.

L'Histoire est truffée de petites anecdotes, la rendant plus ludique. C'est vraiment ce que nous avons voulu faire avec ce livre.

Qui l'a lu ?

28/10/2025

Il a fallu batailler mais, enfin, les éditions locales seront présentes.

L'année dernière, il était impossible pour les maisons d'édition locales d'avoir un stand.
Après avoir (pas mal) râlé, enfin, elles ont été prises en compte.

C'est loin d'être parfait, nous n'avons ainsi pas le droit de venir avec des autrices/auteurs (oui, oui, vous m'avez bien lu), nous devons avoir obligatoirement une nouveauté (éliminant de fait quelques structures) et le stand sera mutualisé entre différentes structures.
De mon côté, j'avais essuyé un refus au départ.

Mais, comme nous avions fait pression l'année dernière, il aurait été contre-productif de refuser en bloc... Cependant, nous savons qu'il faudra batailler, encore et encore, pour que l'édition indépendante locale soit réellement soutenue et représentée localement.

Je serai de mon côté au moins présent le samedi, sur le stand des Editeurs Indépendants de Rhône-Alpes (à ce jour, nous n'avons pas encore toutes les modalités sur notre présence, on se sent aimés et soutenus. ^^).

23/10/2025

Sortie d'un nouvel Astérix donc article sur la BD... qui ne peut que me faire réagir.

Il y a un peu un mélange de tout et on parle sur des échelles radicalement différentes.

Astérix sort à 5 millions d'exemplaires. Son impression coûte bien moins cher qu'un bouquin qui sort péniblement à 3 000.

On ne peut donc pas le poser en mètre étalon.

Ça reviendrait à comparer le prix d'un pain au chocolat de la marque pouce avec un fabriqué par le boulanger du coin : pas le même coût de fabrication... ni les mêmes débouchés commerciaux !

Ensuite, les exemples donnés sont sur des bouquins certes chers... mais, là encore, combien de pages ?

J'ai un livre vendu 20€, les Jours de pluie. Il fait plus de 120 pages, soit l'équivalent de 2-3 BD "classiques" qui, elles, sont vendues plus de 10€.

Il est donc moins cher si on calcule à la page (d'autant qu'il est imprimé en France, ce qui n'est pas systématiquement le cas des BD à 10 balles).

Là, je bosse sur un projet... Pour le faire, il me faut au moins 30 000 €, c'est "juste" le coût pour le créer. Pour simplement rembourser cette somme, il me faudrait en vendre AU MOINS 4 000 en direct ou AU MOINS 6 000 en passant par des tiers (libraires)... et en le vendant 15 €. Donc, oui, bien au-dessus de la BD à moins de 10 €. C'est économiquement impossible.

Il aurait été pas mal que cet article aille plus loin que les best-sellers et creuse plus sur les réalités du terrain.

L'article peut laisser croire que les prix qui flambent sont liés avant tout à un choix délibéré d'aller vers une clientèle plus friquée...

Je peux vous assurer que chez nous, ce n'est pas le cas, au contraire, on aimerait tellement réussir à diminuer les prix.

"Astérix en Lusitanie", le nouvel album du célèbre Gaulois, débarque jeudi en librairie au prix d'appel de 10,90 euros, dans un marché où les BD frisent de plus en plus souvent les 30 euros. Presque un produit de luxe pour les lecteurs.

22/10/2025

L'IA et les événements locaux : une proposition pour enrayer ce problème

Vous le savez, je suis vent debout contre l'utilisation de l'IA générative pour réaliser les visuels des événements locaux, surtout lorsqu'ils mettent en avant l'artisanat, le fait-maison, le local...

Je lance cette proposition :
Et si nous contournions ce problème en tissant un réel partenariat ?

Imaginez :
Réalisation d'un visuel simple en échange d'un partenariat gagnant/gagnant :
Exemples =>
Un salon du vin = Ce visuel décliné sur des bouteilles, avec droits versés à l'autrice/auteur
Une foire locale = La vente de nos ouvrages sur le stand officiel de la manifestation
Un événement dans une boutique = Un nouveau lieu de vente pour nos livres

Tout est possible !

Bien évidemment, si j'insiste sur le visuel simple, c'est parce que plus un visuel demande des aller-retour, de la complexité, plus le temps de réalisation est long et, là, clairement, ce travail ne peut plus être un simple partenariat mais un réel travail de commande.

Et, bien évidemment, cela s'anticipe. Ce n'est pas un dépannage en urgence et ce n'est pas non plus un dû : un festival qui a un gros budget, un événement contraire à nos valeurs, une foire acceptant tout et n'importe quoi, même la revente de produits chinois ou un événement à l'autre bout du pays, c'est non.

L'idée est lancée pour aider des initiatives locales, montrer qu'on peut se passer de cette IA générative et qu'on peut toutes et tous travailler en bonne intelligence.