04/06/2025
Post tres intéressant à lire et tellement vrai ! Le psoas réagit fortement au stress en se contractant
𝐋𝐞 𝐩𝐬𝐨𝐚𝐬: ce messager silencieux de nos tensions profondes
Il y a un muscle dont on parle peu, et pourtant… il est au cœur de mon travail en Shiatsu : le psoas.
Ce muscle discret relie notre colonne vertébrale à nos jambes, comme un pont entre notre vie intérieure et notre manière d’avancer dans le monde.
Il nous redresse, nous met en mouvement, nous relie à la terre.
Mais il garde aussi beaucoup plus qu’on ne croit.
En séance, j'entends souvent :
« Je ne comprends pas pourquoi je suis tendue, je ne fais rien de particulier. »
Et pourtant... on court après le temps, on reste assis des heures, on porte silencieusement l'inquiétude, la peur, l'incertitude. Le corps, lui, n'oublie rien. Le psoas encore moins.
Dans les traditions anciennes, on disait que le corps garde ce que le ventre n’a pas su digérer.
Et le psoas garde ce que nous n'avons pas écouté.
Il est connecté au diaphragme, ce muscle de la respiration qui vibre au rythme de nos états d’âme.
Ensemble, ils créent une connexion subtile entre respiration, émotion et mouvement, entre instinct et conscience.
Mais quand le stress s’installe, cette zone se rigidifie. Le corps se referme, la respiration devient courte.
Et peu à peu, on perd notre capacité à faire confiance, à accueillir, à s’adapter.
C’est là que le Shiatsu prend tout son sens.
Par un toucher doux, précis, respectueux, on vient écouter le corps là où il ne s’exprime plus.
Je n’essaie pas de "bouger" le psoas : je l’invite à se relâcher, à redevenir fluide, à retrouver sa fonction naturelle.
Libérer le psoas, ce n’est pas juste détendre un muscle.
C’est reprendre contact avec son centre, choisir de ralentir, de réhabiter son corps.
C’est une respiration plus ample.
Une sensation de verticalité retrouvée.
Un calme inattendu.
Dans ce chemin, je ne suis pas là pour réparer. Je suis là pour accompagner.
Créer un espace d’écoute où le corps peut parler à nouveau.
Où les tensions peuvent se dissoudre sans combat.
Et redonner au souffle et au mouvement la place qu’ils méritent.
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Je suis à votre écoute à Noé, proche de Muret et Toulouse.
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