Éditions Le miel des anges

Éditions Le miel des anges Maison d’édition fondée en octobre 2013.

Le miel des anges, maison d’édition fondée en octobre 2013 sous la forme d’une association loi de 1901, travaille à faire connaître les auteurs grecs d’aujourd’hui au public francophone.

Dernières nouvelles de Grèce Prix d'État (nouvelle et novella) :Àkis Papantònis pour Le dernier des ours(à paraître au M...
01/02/2025

Dernières nouvelles de Grèce
Prix d'État (nouvelle et novella) :
Àkis Papantònis pour Le dernier des ours
(à paraître au Miel des anges en mars)
Prix d'État (poésie)
Ànna Grìva
(figure dans notre anthologie de nouvelles Elles sont neuf ! et dans une anthologie poétique à paraître au Miel des anges à l'automne)
Prix d'État (roman)
Ex-aequo :
Ioànna Bourazopoùlou
(dont j'ai traduit naguère Qu'a-t-elle vu la femme de Loth?)
&
Ilìas Papamòskhos
(trois titres au Miel des anges :
Le renard dans l'escalier
La mémoire du bois
L'origine de la tristesse)
BRAVO À TOUS !

À découvrir les différentes traductions de poèmes ici proposées, analysées, savantes, subtiles, passionnantes d’une comp...
27/05/2024

À découvrir les différentes traductions de poèmes ici proposées, analysées, savantes, subtiles, passionnantes d’une complexité, non seulement technique mais aussi profondément poétique, auxquelles se sont livrés, confrontés les auteurs-traducteurs de ce livre, on ne pourra que mesurer – humblement – l’exaltante ampleur du défi à relever...

Extrait d'un article de Martine Morillon-Carreau sur Traduire en vers?, à paraître dans la r***e Poésie/première.

La récolte de printemps du Miel des angesc'est enfinen partenariat avec le prix AnagnòstisPerte et nostalgiede Theòdoros...
12/04/2024

La récolte de printemps du Miel des anges
c'est enfin
en partenariat avec le prix Anagnòstis
Perte et nostalgie
de Theòdoros Grigoriàdis
lauréat du Prix dans la catégorie Nouvelle

Perte et nostalgie ne rassemble pas des nouvelles, mais des récits où Theòdoros Grigoriàdis parcourt les divers moments de sa vie. Si certains épisodes sont aussi étonnants que des histoires inventées, c’est qu’un bon observateur doublé d’un bon conteur sait parer le vrai d’une couleur vaguement fabuleuse.
Nous promenant d’abord sur ses terres natales, ce bout du monde grec à l’extrême orient de l’Europe, entre Bulgarie et Turquie, puis dans les quartiers populaires d’Athènes, l’auteur nous fait découvrir en priorité les gens de peu, les divers délaissés de la société, ceux que d’habitude on ne voit pas : villageois, membres de la minorité pomaque, gitans, Grecs rapatriés, immigrés de partout et autres marginaux. il s’inspire des naufragés de la vie pour nous offrir des textes où la notion de l’étranger, de la différence, joue un rôle primordial. Il a un faible pour les espaces clos mais en même temps ouverts sur l’extérieur : les trains, les cinémas, les cafés surtout, ces refuges, lieux précieux pour ceux que la vie malmène, mais aussi pour ceux qui s’intéressent à leurs semblables. Les profondeurs de la société nous en disent parfois plus que sa surface, et la Grèce méconnue qui émerge de ces récits sonne vrai.

La récolte de printemps du Miel des angesc'est aussile début d'une nouvelle sérieNouvelles du passéavecLes deux frères d...
11/04/2024

La récolte de printemps du Miel des anges
c'est aussi
le début d'une nouvelle série
Nouvelles du passé
avec
Les deux frères
de Dimìtrios Vikèlas
Dimìtrios Vikèlas (1835-1908) devint célèbre en son temps pour son unique roman, Loùkis Làras (1879), traduit à l’époque en dix langues, mais aussi par ses nouvelles qui marquent un tournant dans la littérature grecque. Il fut le premier écrivain à inscrire ce genre dans la tradition littéraire de son pays.
Parmi ses sept nouvelles, publiées en 1887, voici d’abord « Les deux frères », la plus connue, où nous découvrons la vie sur une île de l’Égée vers le milieu du XIXe siècle. Pendant cinquante pages, à vrai dire, il ne se passe pas grand-chose apparemment, mis à part le comportement étrange de certains personnages, tout l’art de l’auteur consistant à nous tenir en haleine, à coups de fines petites touches, jusqu’à la révélation finale du terrible secret, dans une atmosphère de sourde angoisse et de profonde mélancolie.
L’autre nouvelle de ce recueil, « Le pope Nàrkissos », que beaucoup considèrent comme son chef-d’œuvre tant elle est harmonieuse et sobre dans sa composition, moins sombre que « Les deux frères », nous emmène de nouveau sur les îles, avec un jeune pope qui a tout pour être heureux, à un détail près… Là encore, peu de péripéties, mais le récit fourmille de notations justes et savoureuses, le personnage est décrit avec une affectueuse ironie qui lui donne une vie intense, et mine de rien, peu à peu, c’est toute une société paysanne qui renaît sous nos yeux.
Les personnages de Vikèlas ne sont certes pas parfaits, mais le regard qu’il porte sur eux est toujours empreint de bienveillance. On peut regretter qu’il n’ait pas écrit davantage…

Au Miel des angesles poèmes en verssont toujours traduits en vers.Pourquoi ?Réponse dans notre dernière parutionTraduire...
09/04/2024

Au Miel des anges
les poèmes en vers
sont toujours traduits en vers.
Pourquoi ?

Réponse dans notre dernière parution

Traduire en vers ?
144 pp. 12 €

Douze grands traducteurs tous éminentissimes
y montrent leur travail sur le rythme et la rime

Les plus grands poètes grecssont au Miel des angeset voici notre petit dernier qui vient de paraître Erotòcritosde Vitzè...
07/04/2024

Les plus grands poètes grecs
sont au Miel des anges

et voici notre petit dernier
qui vient de paraître

Erotòcritos
de Vitzènzos Cornàros
enfin traduit tel qu'il fut écrit : en vers !

Si j’apprends qu’il est mort, aussitôt, tout à l’heure,
je prendrai pour époux un poignard dans le cœur.
Ces deux oiseaux qui s’aiment, leur chant plein de tendresse,
sont signe que je vais me marier dans l’Hadès.
Qu’ils soient venus nous voir en ce lieu ténébreux
nous annonce un mariage aux enfers caverneux.
Mon témoin, ce sera la Mort, maître sous terre,
les vers seront ma dot, ma tombe le notaire,
les araignées ma robe ; mon palais sans lumière
aura, pour lit de noces, la crasse et la poussière ;
pour nous bénir, au lieu d’un père et d’une mère,
nous aurons les ombres des morts et leurs prières.

Les plus grands poètes grecssont au Miel des angesTraversant les cieux la Pléiade  qui a sept enfants se baladeEt parfoi...
05/04/2024

Les plus grands poètes grecs
sont au Miel des anges

Traversant les cieux la Pléiade
qui a sept enfants se balade

Et parfois s’arrête en passant
dans mon pauvre gîte un instant

— Bonjour ça va ? La vie est douce ?
— Ça va. Et tes enfants, ça pousse ?

— Que voulez-vous ? Là-haut c’est rude
avec le froid la solitude

— C’est un souci tu as raison
amène-les dans ma maison

— Merci mais à sept sous ton toit
ils vont tout dévorer chez toi

— Donne-moi donc la benjamine
Maïa dont les yeux m’illuminent

— Prends-la mais je te le signale
tu seras l’époux d’une étoile

Dit-elle. Et là comme une broche
dans ma chevelure l’accroche

Et les montagnes resplendissent
des flammes de mes mains jaillissent

Et la Pléiade aux sept enfants
reprend sa route en me saluant

Odyssèas Elỳtis
Maïa
(L'R d'Éros)

Les plus grands poètes grecssont au Miel des angesLumière immense et noire. Toute la nuit lumière et les yeux de Màgda, ...
04/04/2024

Les plus grands poètes grecs
sont au Miel des anges

Lumière immense et noire.

Toute la nuit lumière et les yeux de Màgda, les oiseaux traversant les yeux de Màgda, une foule d’oiseaux affolés, passant les remparts de la nuit, puis la tête sombre, le corps sombre, l’obscurité aux lèvres et c’était l’aube d’un autre amour —

comme dans les rêves, deux sièges et deux fenêtres, la porte et le jardin.

Dehors quelqu’un siffla, guettant la réponse, alors on entendit les camions, ils descendaient prudemment, les phares soudain tournèrent et le jardin désert sous ses arbres, entre pierres et silence.

La pénombre inondée de richesses. Tout

devenait un filet immense, et partout dans la maison, des miroirs immobiles, à tous les murs, dans tous les coins, miroirs-énigmes, profonds jusqu’à l’infini, à ne pas savoir où était, quel était ton visage.

Alors, comme le corps chaud se met à luire, Màgda se leva soudain, passa dans la chambre du fond, dans un autre rêve plus obscur, puis revint, devenue Àrtemis, Mìna, Dìmitra, devenue cette Nana lointaine, un soir à Làrissa, derrière la gare, seule, sanglante, qui courait bouleversée.

Alors est arrivé Pàvlos lui aussi, malade, revenant du maquis il regardait le ciel sans un mot, contre qui nous sommes-nous battus, tous ces cadavres sur les pentes, et voyant Nana s’approcher, son œil a brillé soudain, il l’a saisie assoiffé, la colline de l’épaule plus haut, un sentier montait de biais dans la mémoire.

Plus loin encore les magasins de Pỳrgos et la grande forêt de Kàpeli, plus loin encore l’après-midi, la mer à Saint-Andrèas, et les pierres par millions, le sable, l’eau, rien que du sang.

Et tandis que les coups de feu continuaient, canardant le rivage, nous nous sommes traînés hors d’haleine, le jour finissant, pour nous planquer près de cette porte de fer et soudain le coup au-dessus de nos têtes, et ensuite

l’autre coup, l’autre coup, l’autre coup, à les entendre je tremblais.

Des pas s’approchèrent et s’éloignèrent, puis revinrent, puis s’éloignèrent, Màgda son bras s’agitait, un oiseau dans la chemise, alors j’ai regardé la marque à son cou, combien de temps te garderai-je encore, la nuit tombait, derrière sa nuque les cheveux sautaient, comme une ville explose.

Si belle et l’obscurité jusqu’à la taille, je la tenais, elle qui sentait la mer brûlée de soleil, et Yànnis est venu, et Yeràssimos, et Thodoris et bien d’autres, mais je ne pouvais même pas les reconnaître.

Tant d’années depuis qu’ils étaient nés, avaient grandi, pris le fusil, le couteau, la hache, tout ce qu’ils trouvaient, étaient partis, disparus sur le chemin noir,

jonché de ferrailles, d’éclats de verre, l’explosion avait soufflé la terrasse, on voyait tout l’intérieur nu, désert.

Puis des pas de nouveau, puis d’autres pas.

Et c’est alors qu’à la fenêtre sous la lune on a vu Màgda, et derrière elle Nana encore bouleversée, puis Àrtemis, Dìmitra, Mìna, à droite et à gauche la nuit, et entre noir et vert leurs yeux.

Des yeux nocturnes, qui menaient sans cesse à l’amour, des yeux fixes qui devinaient l’amour, agrandis soudain par la beauté, aux étranges couleurs, comme dans les gares l’arrivée du train, quand la fumée se dissipe et apparaissent à nouveau les yeux.

Alors le train est passé, traversant la chambre, et j’ai ramené ma jambe effrayé, l’autre perdue dans les montagnes, dans cette guerre ensanglantée, et tandis que je tenais le papier, le crayon, commençant par la phrase « lumière immense et noire »,

ma main écrivait ce poème, la lumière sur le papier tournait, laissant le papier dans l’ombre, et j’ai compris, Màgda s’en allait la lune s’en allait, descendant lentement les marches, au jardin, entre les arbres, et voyageait solitaire.

Tout s’en allait, et comme il arrive dans les rêves, arrêtez, ai-je crié, très fort.

De grands discours bâillonnés secouaient ma poitrine.

Des larmes, sans fin

toute la nuit sont montées inonder mes yeux,

me brisaient, me brûlaient.

Tàkis Sinòpoulos
Màgda
(Repas funèbre)

Les plus grands poètes grecssont au Miel des angesNotre visage intérieur est un nuageEt toujours sa forme change.J’en co...
01/04/2024

Les plus grands poètes grecs
sont au Miel des anges

Notre visage intérieur est un nuage
Et toujours sa forme change.

J’en conclus
Que les bateaux qui ont passé les caps
Des pays du midi ne sont pas nus
Comme des promontoires sans verdure
Mais qu’ils ont des agrès des voiles des mâts
Et des amarres comme des troncs de conifères
D’arbres immenses debout sur une jambe
Où sanglotent des singes dans les branches.

Soudain
Passe une tempête vêtue d’une robe
De Ménade et cachée sous un masque
O le ba**er qu’elle m’a donné
Je m’en souviendrai toujours
Il était doux sucré
Cerise ronde et mûre
Que deux lèvres sucent
Désirs chauds qui frémissent
Comme les arbres sexes dressés.

Enfin s’approche une rouge frégate
Labourant les flots comme une roue d’automobile
Qui roule dans la boue d’un pays dormant
Tout au fond de la nuit
Tout au fond de nos rêves
Les phares allumés comme un arc-en-ciel.

Le bon chemin
Andrèas Embirìkos

Deux titres disponibles :
Ce jour d'hui comme hier et demain
Oktàna

Les plus grands poètes grecssont au Miel des anges Partout dans mes voyages la Grèce me fait mal.     Dans le Pélion par...
31/03/2024

Les plus grands poètes grecs
sont au Miel des anges

Partout dans mes voyages la Grèce me fait mal.

Dans le Pélion parmi les châtaigniers la tunique du Centaure
glissait dans les feuillages pour envelopper mon corps
tandis que je montais la pente suivi par la mer
montante aussi comme le mercure du thermomètre
jusqu’à trouver les eaux de la montagne.
À Santorin touchant des îles qui s’enfonçaient
écoutant un flûtiau jouer quelque part dans les pierres ponces
j’ai eu la main clouée au bastingage
par une flèche lancée soudain
des lointains d’une jeunesse engloutie.
À Mycènes j’ai soulevé les grandes pierres et les trésors des Atrides
et j’ai dormi avec eux à l’hôtel « Belle Hélène de Ménélas » ;
ils n’ont disparu qu’à l’aube où Cassandre a chanté
un coq pendu à sa gorge noire.
À Spètses à Pòros à Mỳkonos
Les barcarolles m’ont rendu malade.

Yòrgos Sefèris
À la manière de Y.S.

Tous les poèmes de Sefèris en un seul volume.
Première intégrale en langue française.

Les plus grands poètes grecssont au Miel des angesToute la nuit durant, les amours traînentleur lassitude sur les routes...
29/03/2024

Les plus grands poètes grecs
sont au Miel des anges

Toute la nuit durant, les amours traînent
leur lassitude sur les routes,
par les fenêtres lentement la douleur goutte,
que les volets retiennent.

Dessus les toits s’est accrochée la lune
versant des larmes de détresse,
et des roses d’ici l’odorante tristesse
s’en va dans la nuit brune.

Le dos bien droit, blême, le réverbère
garde, mystérieux, le silence,
et ma porte s’ouvrant, on dirait que s’avance
un mort, pour qu’on l’enterre.

Le lit couvrant de sarcasmes leur joie,
ces gens-là, naïfs, s’imaginent
qu’il grince. Ils n’ont pas vu ce que le lit devine :
la mort qu’on leur envoie.

Dans les tavernes, des voix attendries
pleurent la nuit et ses étoiles
que l’amour devrait boire, et partout se trimbale
l’orgue de barbarie.

Et les oublis délectables attendent,
qu’on nous a versés dans nos verres ;
voici venir l’instant où parlent les chimères
afin que tous entendent.

De nos malheurs quotidiens cimetière
le jardin public est fébrile,
quand soudain le traverse un mort qui va, tranquille
dormir dans la bruyère.

Còstas Karyotàkis

Tous ses poèmes en un volume !

Les plus grands poètes grecssont au Miel des angesTremblant jusqu’au tréfonds, la montagne est en transe.Déployant des M...
27/03/2024

Les plus grands poètes grecs
sont au Miel des anges

Tremblant jusqu’au tréfonds, la montagne est en transe.
Déployant des Mystères les transports furieux,
de lierre couronnés, portant le thyrse, ils dansent,
l’orgiaque tambour bat comme le cœur d’un dieu,

et soudain, devant moi, une fière jeunesse,
bravant le grondement montagneux continu,
s’avance, étonnamment tranquille, avec noblesse
et psalmodie un chant léger, doux, retenu !

Les genoux en dansant tels des béliers se cognent
— Salut à vous ! santé ! —, ils se serrent les mains,
comme si tous avaient la divine besogne
d’ouvrir à un vaisseau vers le large un chemin !

Poussant de la poitrine et soufflant tous ensemble
— Salut à vous ! santé ! —, tandis qu’une lueur
sainte, de l’âme issue, devant leur bouche tremble,
ils crient comme un bûcheron frappe, tous en chœur !

Et tandis que les mains, les gorges, les visages
exultent, lumineux, inondés de sueur,
plus rien, soudain. Venue de l’ombre se propage,
lune émergeant des monts, la mystique clameur.
(...)

Ànghelos Sikelianos
(Pâques des Grecs, 1919)

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Type

Le Miel des anges

Poésie, prose et théâtre grec en traduction

5 ans d’existence 50 titres 100 auteurs