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Contre la fake news, si c’était la confiance et l’éducation qui était l’enjeu ?Les fake news ne concernent pas que les c...
08/07/2025

Contre la fake news, si c’était la confiance et l’éducation qui était l’enjeu ?

Les fake news ne concernent pas que les citoyens, les politiques… Elles menacent aussi les entreprises et les marques, car elles sont désormais des cibles directes.

Il est urgent de sensibiliser et de former les professionnels à repérer les biais cognitifs, décrypter les algorithmes et déjouer les pièges de la viralité. Comprendre les mécanismes de la désinformation, c’est protéger non seulement l’image de marque, mais aussi la confiance du public et des partenaires.

Face à cet enjeu, une seule arme : l’esprit critique.

« Plus que jamais, le faux submerge nos écrans et parait de plus en plus vrai, chacun peut être trompé et manipulé. Il nous faut d’urgence élever notre esprit critique pour demeurer des citoyens éclairés et des professionnels avertis » Cyndie Bettant, co-autrice et cheffe de projet d’ANTI-FAKE NEWS – La Formation Pro.

Interview Catherine Cervoni , Relation presse, média et d’influence - RP 2.0.

Est-ce que vous trouvez la formation ANTI-FAKE NEWS utile pour sensibiliser les communicants aux dangers de la désinformation ?

Un des rôles du communicant est de protéger sa marque et cela va bien au-delà de la réputation. Les conséquences financières peuvent être immédiates. En septembre 2024, Versity SA a du publier un communiqué pour indiquer que les fausses informations dont elle était la cible à travers des articles de presse et de posts sur les réseaux sociaux étaient infondées. En laissant se propager ces fake news, la société cotée en bourse risquait de perdre la confiance de ses actionnaires et voir son cours chuter. Mais, il est tout autant dangereux pour les ventes et donc le CA d’une entreprise d’être accusée de diffuser des produits nocifs pour la santé, comme Starbuck avec un café accusé de provoquer l’arrêt de notre métabolisme, ou des produits de mauvaise qualité comme McDonald’s accusé de mettre des pastilles antivomitives dans ses hamburgers. Une entreprise victime de fake news risque de voir sa réputation se ternir et cela peut impliquer une difficulté à recruter de nouveaux talents...

Le problème est que nous sommes peu sensibilisés à détecter les infox que ce soit par paresse intellectuelle, par manque d’esprit critique ou de temps, par la facilité d’être confortés dans nos croyances ou opinion… Une formation permet de nous aider à détecter fake news et mésinformations en comprenant les mécanismes de leur « fabrication ». On peut ainsi aider sa marque à s’en prémunir. Et cela est d’autant plus crucial aujourd’hui : avec la démocratisation de l’IA, les « faux contenus » et contenus approximatifs pullulent...

🎯 Êtes-vous prêt à relever le défi ?
Lire l'interview 👉 https://bit.ly/3TsFU2F

Pour protéger son entreprise des Fake News, Cision forme l’intégralité de ses collaborateurs à lutte contre la désinform...
07/07/2025

Pour protéger son entreprise des Fake News, Cision forme l’intégralité de ses collaborateurs à lutte contre la désinformation et met sa formation à disposition de toutes et tous.

Dans un paysage dans lequel la désinformation prolifère, Cision, expert en veille média depuis 150 ans, a décidé d’agir en créant la 1ʳᵉ formation ANTI FAKE NEWS destinée aux professionnels.

Il est urgent de sensibiliser et de former les professionnels à repérer les biais cognitifs, décrypter les algorithmes et déjouer les pièges de la viralité. Comprendre les mécanismes de la désinformation, c’est protéger non seulement l’image de marque, mais aussi la confiance du public et des partenaires.

Face à cet enjeu, une seule arme : l’esprit critique.

La parole est à David Benguigui, Directeur Communication & Marketing ISEGCOM et Administrateur Club des Annonceurs.

Est-ce que vous trouvez la formation ANTI-FAKE NEWS utile pour sensibiliser les communicants aux dangers de la désinformation ?

Démêler le vrai du faux aujourd'hui est un vrai casse-tête tant la technologie évolue à une vitesse exponentielle. Elle permet non seulement de créer, de maquiller pour crédibiliser, mais aussi de propager à grande échelle en « flattant » les algorithmes et en attisant nos émotions.

La désinformation gangrène la confiance, et l’IA accélère le chaos informationnel. Former les communicants, c’est leur donner des clés pour éviter les dangers de la désinformation : connaissance, réflexes critiques et vigilance de tous les instants.

À l’ère de l’IA générative, c’est plus qu’utile : c’est vital.

L’alternance entre théorie et pratique permet de dynamiser la formation et de valider ses acquis.

Qu'est-ce qui pousseraient les communicants à se former sur l'identification des fake news et à comprendre leur fonctionnement ?

Notre cerveau est un redoutable tricheur : il cherche ce qui conforte ses croyances et ignore ce qui le dérange.

Pour ne rien arranger, les algorithmes exploitent nos biais cognitifs pour mieux nous enfermer dans des bulles. Un communicant doit donc devenir un adepte du doute, un « sceptique » en philosophie. Capable de remettre en cause ses certitudes, il sera mieux armé pour protéger la réputation de sa marque face aux manipulations.

L’esprit critique (profondément humain) est à ce jour la meilleure arme pour se prémunir des fake.

Et si vous appreniez à déjouer les fake news ?
🎯 Lire l'interview 👉 https://bit.ly/4kUTUy9

Les fake news ne concernent pas que les citoyens, les politiques… Elles menacent aussi les entreprises et les marques......
07/07/2025

Les fake news ne concernent pas que les citoyens, les politiques… Elles menacent aussi les entreprises et les marques... En quelques heures, une fausse information peut ternir une réputation construite sur des années. Et les communicants sont en première ligne pour détecter et contrer ces menaces.
Cocréé par Cision, en collaboration avec Thomas Huchon, producteur, auteur et journaliste spécialiste des fake news, et illustrée par le dessinateur de presse Rodho. Cision s’engage et lance la formation ANTI-FAKE NEWS.

La parole est à Fadhila Brahimi, Stratège en influence numérique et experte des récits à l’ère de l’IA.

Est-ce que vous trouvez la formation ANTI-FAKE NEWS utile pour sensibiliser les communicants aux dangers de la désinformation ?

Oui, cette formation constitue une bonne introduction aux mécanismes de désinformation. Elle rend accessibles des notions clés comme les biais cognitifs, les effets de bulle informationnelle, ou encore les manipulations facilitées par l’IA. En cela, elle joue pleinement son rôle de sensibilisation structurée, utile pour créer un premier niveau de prise de conscience.
Dans un contexte où la désinformation devient plus systémique, plus rapide et souvent intégrée à des stratégies narratives plus larges, il devient essentiel de comprendre pourquoi certains récits prennent, comment ils se construisent et s’ancrent dans les imaginaires.

« Une fake news isolée ne suffit plus à faire le récit : ce qui compte, c’est le fil narratif qu’elle active — et notre capacité à le tirer lucidement. » Fadhila Brahimi.

D’où l’intérêt de commencer par se former à ces premiers mécanismes.

Qu'est-ce qui pousseraient les communicants à se former sur l'identification des fake news et à comprendre leur fonctionnement ?

Se former, c’est d’abord reconnaître que personne n’est à l’abri. Identifier une fake news est un premier pas. Mais la clé réside dans la compréhension du récit sous-jacent auquel elle contribue. Une fausse information est rarement isolée : elle s’inscrit dans une dynamique plus large, parfois délibérément construite.

Les communicants gagneraient aussi à s’interroger : qu’est-ce qui, dans notre propre communication, pourrait prêter à confusion, être détourné ou mal interprété ?

Cette introspection est indispensable pour renforcer ses propres narratifs.

Il est tout aussi crucial d’apprendre à distinguer la mésinformation, la désinformation et la manipulation émotionnelle, tout en cultivant un doute éclairé, actif, non cynique. Car aujourd’hui, certaines fake news sont même renforcées par de fausses réfutations ou des contre-récits fabriqués, dans le but de créer un brouillage narratif.

Déjouer une fake news, c’est utile. Mais comprendre le récit - et parfois la contre-fable qui l’accompagne - c’est stratégique.

Envie d’en savoir plus ? 👉 https://bit.ly/4nrNxE6

Les fake news ne concernent pas que les citoyens, les politiques… Elles menacent aussi les entreprises et les marques, c...
02/07/2025

Les fake news ne concernent pas que les citoyens, les politiques… Elles menacent aussi les entreprises et les marques, car elles sont désormais des cibles directes. En quelques heures, une fausse information peut ternir une réputation construite sur des années. Et les communicants sont en première ligne pour détecter et contrer ces menaces.

Cocréé par Cision, en collaboration avec Thomas Huchon, producteur, auteur et journaliste spécialiste des fake news, et illustrée par le dessinateur de presse Rodho. Cision s’engage et lance la formation ANTI-FAKE NEWS.

Il est urgent de sensibiliser et de former les professionnels à repérer les biais cognitifs, décrypter les algorithmes et déjouer les pièges de la viralité. Comprendre les mécanismes de la désinformation, c’est protéger non seulement l’image de marque, mais aussi la confiance du public et des partenaires.

Face à cet enjeu, une seule arme : l’esprit critique.

La parole est à Olivier Cimelière, Fondateur d’Heuristik Conseil et du blog du Communicant.

Est-ce que vous trouvez la formation ANTI-FAKE NEWS utile pour sensibiliser les communicants aux dangers de la désinformation ?

Toute démarche qui contribue à l’éveil, la sensibilisation, la formation et même l’évangélisation contre les fake news et la désinformation, est la bienvenue. Ces phénomènes ont certes toujours existé dans l’histoire des sociétés humaines. Mais la grande différence, aujourd’hui, est qu’une information faussée intentionnellement dispose d’une vitesse et d’une ampleur de propagation inouïes du fait des plateformes et des réseaux sociaux et de l’interconnexion permanente des citoyens. Ensuite, les stratégies pour désinformer sont devenues plus pernicieuses et complexes à décrypter. D’autant plus que notre temps d’attention est plus volatile et que notre esprit critique peut se laisser embarquer par nos émotions pour croire un contenu et le diffuser à notre tour à nos entourages sans précaution.

Comme nous consommons beaucoup d’informations en ligne, il est essentiel d’apprendre à faire le tri et à repérer ce qui peut sembler trop beau, trop incroyable ou très attirant. Avec des quizz, des jeux de plateaux, des simulations, des tests, la ludification aide à mieux appréhender la désinformation dans toutes ses dimensions qu’il s’agisse des formes qu’elle peut revêtir pour induire en erreur ou de nos propres biais de pensée qui ont une nette propension à aller vers ce qui nous convient d’entendre, de lire ou de voir et qui nous rassure dans nos croyances et notre lecture du monde...

En matière de fake news, la question n’est pas de savoir si cela peut arriver à la marque, mais comment s’y préparer et anticiper. N’importe qui peut être exposé aujourd’hui à la désinformation.

Et si vous appreniez à déjouer les fake news ?
Envie d’en savoir plus ? 👉 https://bit.ly/4eqnTeW

✴️ Contact média
- cervoni catherine
- Cyndie Bettant, Communication & Impact Leader Cision France

Dans un environnement médiatique en perpétuelle transformation, où la rapidité de l'information rivalise avec la nécessi...
24/06/2025

Dans un environnement médiatique en perpétuelle transformation, où la rapidité de l'information rivalise avec la nécessité de sa véracité, le rapport entre journalistes et professionnels des relations presse s'adapte et évolue. À l'occasion de la publication du Rapport State Of The Media 2025 - Cision, Com’On Leaders a souhaité donner la parole à ceux qui façonnent chaque jour l'information.

Quelles sont les attentes des journalistes face aux RP ?

La parole est à Julien Eloy, Founder and director Wepa Agency.

Au regard des résultats de l’étude SOTM 2025, entre IA et fragmentation des médias, quels sont vos doutes, interrogations et les défis des attaché(e)s de presse pour mieux communiquer avec les journalistes dans un monde en pleine mutation ?

Comme le montre très bien l’étude SOTM 2025, l’usage de l’IA dans les métiers de la communication et des médias est en plein essor : 17 % des journalistes du monde entier l’utilisaient l’année dernière, contre 53 % aujourd’hui, soit une progression de 36 points en un an. Cette tendance n’est pas prête à s’inverser en 2026. L’usage de l’IA deviendra partie intégrante de notre quotidien.

L’intégration de cette technologie dans les métiers de la communication soulève de nombreuses préoccupations. Si l’IA est un outil puissant d’automatisation et de créativité, son usage mal maîtrisé peut produire des contenus génériques, formatés pour répondre à des logiques de mots-clés ou d’optimisation SEO. Cela risque d’inonder les médias d’informations à faible valeur ajoutée, ce qui pourrait compromettre la relation de confiance entre attachées de presse et journalistes. Un quart des journalistes interrogés expriment d’ailleurs leur opposition à l’utilisation d’outils d’IA pour la rédaction de communiqués de presse.

De leur côté, les attachés de presse doivent s’adapter à des canaux multiples, de la presse écrite traditionnelle aux réseaux sociaux et podcasts spécialisés, tout en conservant une cohérence de message. Cela implique une connaissance approfondie des besoins spécifiques de chaque média et une capacité à créer des contenus sur mesure. Cette évolution exige des attachées de presse qu’ils privilégient des communications ciblées, pertinentes et fondées sur des faits solides, tout en respectant les impératifs éditoriaux.

La pertinence des choix éditoriaux et la qualité des contenus resteront au cœur de la profession. Former les futures générations à l’usage de l’IA sera indispensable pour produire des contenus à la fois riches en sens et adaptés aux formats variés imposés par la fragmentation des médias.

L’IA doit être perçue comme un outil d’assistance, permettant d’améliorer l’efficacité et la créativité, sans jamais remplacer l’exigence éditoriale et la valeur ajoutée humaine.

🎯 Lire l'interview 👉 https://bit.ly/4ejpOlp

À l'occasion de la publication du Rapport State Of The Media 2025 - Cision, Com’On Leaders a souhaité donner la parole à...
23/06/2025

À l'occasion de la publication du Rapport State Of The Media 2025 - Cision, Com’On Leaders a souhaité donner la parole à ceux qui façonnent chaque jour l'information.

Quelles sont les attentes des journalistes face aux RP ?

La parole est à Sophie Decaudin, coprésidente du SYNAP - Syndicat national des professionnels des relations médias (Syndicat Nationale des Attachés de Presse et des Conseillers en Relations Publics).

Entre IA et fragmentation des médias, quels défis pour les attaché(e)s de presse ?

La fragmentation des médias et la multiplication des canaux d’information imposent une exigence nouvelle : celle de la pertinence absolue. Il ne suffit plus d’informer, il faut capter l’attention de journalistes soumis à une pression permanente de production et de vérification. L’étude SOTM 2025 la montre clairement : l’adaptation aux nouveaux comportements de consommation d’information est devenue le premier défi des journalistes (42 %), devant même la lutte contre les fake news.

Dans ce contexte, les attachés de presse doivent faire évoluer leurs pratiques. Le ciblage est plus fin, les formats plus souples, et l’anticipation devient clé. Il faut proposer des contenus à forte valeur ajoutée, exploitables immédiatement, dans le bon format, au bon moment. Le communiqué de presse unique, qui parfois s’adresse à plusieurs cibles, doit être accompagné d’un pitch permettant d’angler l’information en fonction du domaine du média ou des journalistes auxquels il est envoyé.

Oui, les journalistes ont, eux aussi, changé leur façon de consommer l’information. Ils attendent des contenus concis, contextualisés, sourcés et différenciants. Cela implique pour nous, professionnels des RP, une écoute plus attentive et un dialogue plus construit. Nous ne sommes plus de simples messagers : nous devenons des filtres et des garants de la crédibilité.

56 % des journalistes se disent opposés aux CP générés par l’IA. Quelle est votre position sur cette inquiétude ?

Elle est compréhensible. L’IA génère plus vite, mais pas toujours mieux. Ce qui fait la valeur d’un contenu RP, c’est sa justesse, son ton, sa vérifiabilité. Or, l’étude montre que les principales craintes des journalistes sont les erreurs (72 %), la baisse de qualité (58 %) et le manque d’authenticité (53 %). Ces signaux ne doivent pas être ignorés.

Au SYNAP, nous sommes clairs : l’IA peut être un outil d’aide à la rédaction ou à l’enrichissement sur la thématique de l’annonce, mais jamais une fin en soi. Ce qui est envoyé à un journaliste doit être validé, assumé et signé par un humain. Le communiqué de presse doit aussi comporter une actualité ! L’automatisation ne doit pas remplacer le discernement. Elle peut, à la marge, aider à structurer un pitch ou à dégrossir un texte, mais la relation journaliste/attaché de presse repose avant tout sur la confiance. Et la confiance ne se délègue pas à une machine.

🎯 Lire l'interview 👉 https://bit.ly/4eimR4P

Dans un environnement médiatique en perpétuelle transformation, où la rapidité de l'information rivalise avec la nécessi...
18/06/2025

Dans un environnement médiatique en perpétuelle transformation, où la rapidité de l'information rivalise avec la nécessité de sa véracité, le rapport entre journalistes et professionnels des relations presse s'adapte et évolue. À l'occasion de la publication du Rapport State Of The Media 2025 - Cision, Com’On Leaders a souhaité donner la parole à ceux qui façonnent chaque jour l'information.

Quelles sont les attentes des journalistes face aux RP ?

La parole est à Candice Pondevie (Broche), Attachée de presse chez Bouygues Construction.

Au regard des résultats de l’étude SOTM 2025, entre IA et fragmentation des médias, quels sont les doutes, interrogations et défis des attaché(e)s de presse pour mieux communiquer avec les journalistes dans un monde en pleine mutation ?

En tant qu’attachée de presse, j’estime aujourd’hui que nous devons jongler entre deux problématiques : d’un côté, nous devons capter l’attention des journalistes, rapidement et dans un contexte ultra-concurrentiel ; de l’autre, il faut créer des affinités, du lien, mais avant tout de la confiance. L’étude met en avant cette double injonction : les journalistes doivent composer avec un public aux attentes en évolution et des méfiances accrues, tout en faisant face à une perte de ressources et la présence de plus en plus croissante de l’IA.

En tant que professionnels des relations presse, nous devons cultiver la pertinence, l’exclusivité, et le relationnel pour ne pas céder à une robotisation du métier. Nos relations doivent rester humaines, mais aussi ciblées pour répondre au mieux à leurs audiences, et pour mieux personnaliser les contenus que nous leur proposons. Face à l’IA, nous devons nous positionner en tant que partenaires de confiance, réinventer notre manière de dialoguer et de créer du lien humain dans un monde fragmenté.

Comment réagissez-vous à l’inquiétude des journalistes sur l’utilisation de l’IA par les professionnels des RP, pour la génération de communiqué de presse ou de pitchs ?

L’étude montre que 56 % des journalistes sont opposés à l’usage de l’IA dans la production de contenus RP. C’est encore une fois révélateur d’un vrai besoin de confiance mutuelle et de rigueur dans nos relations. L’IA est un outil, pas une finalité en soi. Du côté des relations presse, elle peut permettre de synthétiser ou d’éviter le syndrome de « la feuille blanche ». Mais il est de notre rôle de continuer à porter un regard critique, savoir anticiper les besoins des journalistes, leur proposer un angle pensé pour son audience. C’est, à mon sens, ce qu’un attaché de presse humain est seul à pouvoir apporter. De plus, l’IA ne pourra pas remplacer ce qui fait la richesse de notre métier : le relationnel, la finesse, la capacité de filtrer et de conseiller.

🎯 Lire l'interview 👉 https://bit.ly/45nIvCa

Dans un environnement médiatique en perpétuelle transformation, où la rapidité de l'information rivalise avec la nécessi...
16/06/2025

Dans un environnement médiatique en perpétuelle transformation, où la rapidité de l'information rivalise avec la nécessité de sa véracité, le rapport entre journalistes et professionnels des relations presse s'adapte et évolue. À l'occasion de la publication du Rapport State Of The Media 2025 - Cision, Com’On Leaders a souhaité donner la parole à ceux qui façonnent chaque jour l'information.

La parole est à Solène Mauro, Fondatrice Sonare RP.

Quelles sont vos attentes, challenges, vos doutes et interrogations, face à l’utilisation de l’IA et notamment vis-à-vis du combat contre la désinformation ? Avez-vous des attentes et/ou des craintes face à ce développement, spécialement via les agences RP ou par l’utilisation de l’IA par les communicants et les marques sans passer par une agence ?

Ma crainte principale, ce n’est pas l’IA en soi, mais la façon dont elle est utilisée. Si elle devient un moyen de produire à la chaîne des contenus sans filtre, sans relecture, sans intention claire… on risque de tomber dans la saturation, voire dans la défiance.

C’est justement là que notre rôle prend tout son sens. En tant que professionnels des RP, on est garants de la qualité, de la crédibilité, du sens des messages qu’on diffuse. L’IA peut nous accompagner, oui (elle le fait déjà au quotidien) mais elle ne remplace pas notre sens critique, ni notre capacité à ajuster le ton, l’angle ou le format selon le média.

Notre valeur, c’est de produire juste, pas de produire plus.

🎯 Lire l'interview 👉 https://bit.ly/4jStGeq

Dans un environnement médiatique en perpétuelle transformation, où la rapidité de l'information rivalise avec la nécessi...
11/06/2025

Dans un environnement médiatique en perpétuelle transformation, où la rapidité de l'information rivalise avec la nécessité de sa véracité, le rapport entre journalistes et professionnels des relations presse s'adapte et évolue. À l'occasion de la publication du Rapport State Of The Media 2025 - Cision, Com’On Leaders a souhaité donner la parole à ceux qui façonnent chaque jour l'information.

Quelles sont les attentes des journalistes face aux RP ? Comment l'essor des nouvelles technologies, telles que l'intelligence artificielle, les médias sociaux influencent-ils leur métier ?

La parole est à Charlotte Couffon, Fondatrice Cornaline Communication.

Quelles sont vos attentes, challenges, vos doutes et interrogations, face à l’utilisation de l’IA et notamment vis-à-vis du combat contre la désinformation ?

L’IA est une révolution. Mais comme toute révolution technologique, elle vient avec ses promesses… et ses risques.

Notre principale attente, c’est que l’IA ne devienne pas un générateur de bruit, de contenus creux, approximatifs, voire erronés. Car le vrai danger, ce n’est pas l’outil, c’est l’absence de filtre éditorial et de sens critique dans son usage. Or, dans un contexte avec lequel les journalistes luttent déjà contre la désinformation, des contenus non vérifiés, mal sourcés ou artificiellement gonflés peuvent gravement nuire à la crédibilité d’une marque… comme à celle des relations presse.

C’est là que les agences ont un rôle fondamental. Nous sommes des gardiens de la qualité : nous vérifions, nous contextualisons, nous reformulons, nous apportons la nuance que l’IA ne possède pas. Face à la tentation de l’automatisation « facile », nous rappelons qu’un bon contenu, c’est un contenu crédible, incarné, ciblé, vérifié.

Et ça, aucune IA ne le fera sans une intervention humaine rigoureuse.

Notre crainte, en revanche, concerne l’usage autonome de l’IA par certaines marques ou communicants, sans compétence RP ou sans validation éditoriale. Cela risque d’inonder les journalistes de contenus impersonnels, imprécis, voire biaisés, et d’alimenter la méfiance déjà très présente envers les relations presse.

Il y a donc une responsabilité collective : celle d’utiliser l’IA comme un assistant, jamais comme un substitut à l’intelligence humaine. L’étude SOTM 2025 est claire : les journalistes attendent de nous des contenus utiles, fiables, construits, pas des copier-coller automatisés.

L’IA peut nous aider à aller plus vite, mais c’est à nous de continuer à penser juste.

En résumé ? L’IA est un outil puissant. Mais sans recul, sans éthique et sans expertise humaine, elle peut faire plus de mal que de bien. Et c’est précisément là que les agences ont toute leur légitimité à réaffirmer : nous sommes plus utiles que jamais.

🎯 Lire l'interview 👉 https://bit.ly/43NbkH7

Dans un environnement médiatique en perpétuelle transformation, où la rapidité de l'information rivalise avec la nécessi...
09/06/2025

Dans un environnement médiatique en perpétuelle transformation, où la rapidité de l'information rivalise avec la nécessité de sa véracité, le rapport entre journalistes et professionnels des relations presse s'adapte et évolue. À l'occasion de la publication du Rapport State Of The Media 2025, Com’On Leaders a souhaité donner la parole à ceux qui façonnent chaque jour l'information.

Quelles sont les attentes des journalistes face aux RP ? Comment l'essor des nouvelles technologies, telles que l'intelligence artificielle, les médias sociaux influencent-ils leur métier ? Et surtout, comment les RP peuvent-ils mieux répondre à leurs besoins dans un contexte avec lequel la confiance reste un enjeu clé ?

La parole est à Marie-Laure Laville, Founder MLD Consulting Agency.

👉 https://bit.ly/3HAdZel

Au regard des résultats de l’étude SOTM 2025, entre IA et fragmentation des médias, quels sont les doutes, interrogations et défis des attaché(e)s de presse pour mieux communiquer avec les journalistes dans un monde en pleine mutation ?

Dans un paysage médiatique en constante évolution, les attaché(e)s de presse sont confronté(e)s à une série de défis majeurs pour maintenir une communication efficace avec les journalistes.

Depuis la pandémie de Covid-19, il est devenu plus difficile d’entrer directement en contact avec les journalistes. L’accès à leurs coordonnées personnelles, comme un numéro de portable, s’avère souvent crucial. Sans ce lien direct, les échanges peuvent se heurter à des silences ou à des filtres, rendant la prise de contact par email d’autant plus stratégique. Dans ce contexte, capter leur attention dès la ligne d’objet devient un véritable enjeu.

L’étude SOTM 2025 souligne un impératif devenu incontournable : pour sortir du lot, le pitch doit être à la fois percutant, synthétique, et appuyé par des données fiables. La crédibilité d’un message repose aujourd’hui sur la force de ses preuves, particulièrement à travers des statistiques solides ou des éléments chiffrés.

Parallèlement, les journalistes eux-mêmes modifient leurs modes de consommation de l’information. Submergés par une profusion de contenus, ils recherchent davantage de clarté, de concision, mais aussi des formats innovants, visuels ou immersifs. Cette évolution impose aux attaché(e)s de presse de réinventer leur manière de communiquer pour rester pertinents.


🔥 Les enjeux de la désinformation dans les entreprises: Un impact direct sur la réputation.C’est pourquoi des initiative...
28/04/2025

🔥 Les enjeux de la désinformation dans les entreprises: Un impact direct sur la réputation.

C’est pourquoi des initiatives telles que le quiz ANTI-FAKE NEWS lancé par Cision France, en collaboration avec le journaliste Thomas Huchon, prennent tout leur sens.

🎯 Testez vos connaissances en relevant le défi du quiz 👉 https://bit.ly/4iDNQsv

La parole est à Nadine Szyf Beley, Stratège des marques, créatrice d’histoires qui résonnent et leadership de transformation...

1️⃣ Pensez-vous que ce quiz est utile pour comprendre les mécanismes de la désinformation ?

Oui, absolument. Ce quiz a le mérite de rendre visible ce qui est souvent diffus, implicite, voire insidieux. En tant que professionnelle de la stratégie de marque et de la réputation, je suis convaincue que la désinformation s’insinue précisément là où les repères sont flous et les récits mal maîtrisés. Le quiz aide à mettre en lumière les biais, les manipulations narratives et les signaux faibles auxquels nous sommes tous exposés – en tant que citoyens comme en tant qu’acteurs économiques.

2️⃣ Avez-vous trouvé ce quiz ludique, et/ou pédagogique ?

Les deux. Le format ludique permet de créer une connexion immédiate, et l’aspect pédagogique offre une prise de recul essentielle, notamment dans le contexte actuel d’hyper-information. En tant que stratège sensible au pouvoir des récits (et passionnée de théâtre !), je sais combien le jeu et la pédagogie sont deux leviers puissants pour faire passer des messages complexes. Ce type de quiz est un outil intelligent pour éveiller l’esprit critique sans culpabiliser.

3️⃣ Quel chiffre ou quel fait vous a le plus étonné ?

Je suis encore plus vigilante sur trois points :

✅ Recouper systématiquement les sources, y compris celles qui confirment mes intuitions,
✅ Interroger la forme autant que le fond : un contenu émotionnellement chargé ou trop "lisse" cache souvent un cadrage orienté,
✅ Éduquer mes clients (dirigeants, entrepreneurs, communicants) à la lecture critique de l’information et à la construction de récits transparents, ancrés dans des faits et des valeurs cohérentes.

Dans mes accompagnements, je vais renforcer cette dimension : aider les marques à prendre la parole avec clarté, sincérité et vérifiabilité.

4️⃣ Craignez-vous que des opérations de désinformations touchent votre marque ?

Oui, et toute organisation devrait le craindre. Car une marque forte ne se construit pas uniquement sur une belle image, mais sur la confiance. Et la confiance est fragile.

Une opération de désinformation peut non seulement altérer la réputation, mais aussi créer un climat de défiance interne, désorienter les collaborateurs et freiner la dynamique collective.

Mon rôle aujourd’hui est d’aider mes clients à anticiper ces risques, à construire une posture claire, à raconter sa vérité avec force et à rester vigilants face aux tentatives de brouillage.

L’intelligence narrative est devenue un impératif stratégique.

🔥 Les enjeux de la désinformation dans les entreprises : Un impact direct sur la réputation.Pour faire face à ces enjeux...
28/04/2025

🔥 Les enjeux de la désinformation dans les entreprises : Un impact direct sur la réputation.

Pour faire face à ces enjeux, les entreprises doivent mettre en place une véritable culture de l'information et cela passe par l’éducation, la sensibilisation des collaborateurs aux risques de la désinformation, mais pas seulement détecter et réagir sont aussi des impératifs pour protéger l’intégrité et la performance des organisations dans un environnement informationnel, devenu, complexe et instable.

Comprendre les mécanismes de la désinformation, c’est protéger non seulement l’image de marque, mais aussi la confiance du public et des partenaires.

Face à cet enjeu, une seule arme : l’esprit critique.

Il est urgent de sensibiliser et de former les professionnels à repérer les biais cognitifs, décrypter les algorithmes et déjouer les pièges de la viralité.

C’est pourquoi des initiatives telles que le quiz ANTI-FAKE NEWS lancé par Cision France, en collaboration avec le journaliste Thomas Huchon, prennent tout leur sens. Et vous, saurez-vous déjouer les pièges de la désinformation ?

🎯 Testez vos connaissances et capacité à discerner le vrai du faux en relevant le défi du quiz 👉 https://bit.ly/4iDNQsv

Pour cette nouvelle interview, Com’On Leaders donne la parole à Yves Charmont, Délégué général chez Cap'Com.

1️⃣ Pensez-vous que ce quiz est utile pour comprendre les mécanismes de la désinformation ?

Oui, c’est très bien et cela permet de se poser des questions et d’identifier ses manques.

2️⃣ Avez-vous trouvé ce quiz ludique, et/ou pédagogique ?

Les deux mon général.

3️⃣ Quel chiffre ou quel fait vous a le plus étonné ?

Étonné. Les 64% d’articles qui sont des copier-coller.

4️⃣ Craignez-vous que des opérations de désinformations touchent votre marque ?

Nous sommes inoxydables et inviolables.
Mais nous serons capables d’utiliser nos canaux d’information pour rétablir les faits si nécessaire. C’est notre chance.

Adresse

Cision/10 Avenue Du Stade De
Saint-Denis
93210

Heures d'ouverture

Lundi 09:00 - 21:00
Mardi 09:00 - 21:00
Mercredi 09:00 - 21:00
Jeudi 09:00 - 21:00
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Un petit rayon de Com’

Mardi 24 mars 2020 : C'est un grand jour pour Culture RP, pour la 1ère fois depuis sa création en 2007, le blog change de forme... mais pas de fond !

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