Ernestine Mbakou -Tata Nadia

Ernestine Mbakou -Tata Nadia Auteure prolifique aux multiples talents. femme multitâches, bienvenue dans mon univers !

! Auteure prolifique aux multiples talents

Il se mit à tracer au sol un cercle avec un morceau de c**a en murmurant des mots inintelligibles... Précédemment...http...
17/10/2025

Il se mit à tracer au sol un cercle avec un morceau de c**a
en murmurant des mots inintelligibles...

Précédemment...
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Après l'humiliation que la bande à Berlin avait
infligée à Samuel, ce dernier s'était vu transformé
contre sa volonté. Désormais, l'enfant taciturne, replié
sur lui-même, qui ne parlait à personne était devenu un
monstre.
Il existe des douleurs qui sont ancrées en nous.
On ne les voit pas, on ne les touche pas. On les ressent.
Samuel ressentait toujours ce goût de c**a dans
la bouche.
Il ne quitta pratiquement pas la grange durant
plusieurs jours. Il ne manquait à personne car personne
ne le chercha.

L'épisode des cheveux rasés avait été classé... les
sœurs avaient conclu que l'un des pensionnaires s'était
amusé à effrayer ses camarades.
Tout allait donc bien. Tout fonctionnait sans pro
blème.
Berlin continuait à tétaniser ses petits camarades.
Samuel méditait dans la grange. Il se nourrissait
des cafards qu'il ramassait et de ses propres c**as à lui.
Désormais, plus rien ne sera plus pareil.
Deux semaines plus t**d, il avait mûri son retour.
Il sorti de la grange sans prononcer aucun mot.
Personne ne fût surpris de le revoir. On croyait
qu'il avait toujours été là.
Cependant, une seule personne devait faire l'ex
ception : Une petite fille.
— Sam... où étais-tu ?
C'était la petite Jenny. Elle n'avait que dix ans
mais discrètement, elle avait toujours surveillé les al
lées et venues de Samuel.

Elle était probablement la seule personne à s'être
rendue compte que le petit Samuel manquait à l'appel.
Il ne lui répondit pas.
— Tu vas bien Samuel ?
Jenny insistait. Elle était arrivée à l'orphelinat
trois ans plus tôt seulement. La maison de ses parents
avait été incendiée et seule Jenny avait été sauvée. Elle
n'avait plus personne pour s'occuper d'elle. Elle avait
perdu son père, sa mère, son frère et sa sœur.
Elle se retrouvait ainsi seule au monde à sept ans
seulement.
Dès son arrivée chez les sœurs, on lui avait dit de
ne jamais approcher Samuel. Elle était déjà trop murée
dans sa douleur à l'époque pour comprendre. Mais un
an plus tôt, les choses avaient changé. Samuel avait at
trapé la souris qui lui faisait peur lors d'un jeu dans la
cour. Tandis que les autres camarades se moquaient
d'elle, Samuel s'était approché, tel un chevalier servant,
et avait attrapé la souris. Jenny ne l'avait jamais oublié.

Depuis, elle le regardait et lui parlait même s'il
ne répondait jamais. Elle n'avait pas peur de son visage.
Elle avait aussi une cicatrice sur son abdomen, une sé
quelle de l'incendie. Elle ne regardait même pas la
tâche que Samuel avait au visage. Elle voyait juste un
petit garçon en mal d'amour et oublié comme elle.
Samuel leva le regard vers elle. Elle y lut de la
douleur, de la peine et un profond désespoir. Elle sur
sauta. Samuel s'était déjà éloigné.
— Samuel... murmura-t-elle tout doucement.
La petite fille comprit que quelque chose n'allait
pas.
Il était important de souligner que tous les pen
sionnaires de l'orphelinat n'avaient pas perdu leurs pa
rents. Certains étaient là seulement parce qu'ils avaient
des parents très occupés. C'était le cas de Berlin.
C'était difficile à comprendre mais c'était vrai.
Certains parents arrivent à oublier leurs enfants.

C'est ce qui se passaient régulièrement avec ses
parents à lui.
Samuel s'assit ce jour-là loin du stade. Un match
de football avait été organisé. Bien entendu, il n'avait
pas été convié. Il était invisible pour tous. Personne ne
l'aurait invité.
Il avait déposé devant lui ses c**as qu'il man
geait tout doucement. Même les mouches qui tour
noyaient au-dessus de sa tête ne lui faisaient pas peur.
Il était loin et seul. Personne ne voyait ce qu'il
faisait.
Il observait le stade d'un œil.
Soudain, il fit un geste étrange.
Il se mit à tracer au sol un cercle avec un mor
ceau de c**a en murmurant des mots inintelligibles.
Berlin venait de passer la b***e à l'un des joueurs.
Le petit garçon qui envoyait le pied pour réceptionner
la b***e vit son pied sauter et tournoyer en l'air.

Il cria.
Tout le monde se mit à hurler.
C'était la débandade totale.
Les enfants hurlaient.
Le petit Félicien perdait tout son sang. C'était le
bras droit de Berlin.
Le temps pour les sœurs d'arriver et d'attacher un
garrot, le petit n'était plus. Il s'était vidé totalement de
son sang !
Cet épisode mit l'orphelinat en émoi.
Samuel n'avait pas bougé de son poste d'obser
vation.
Il s'était arrêté pour fixer la scène.
Il était temps pour l'orphelinat de recommencer
les prières. Le diable rôdait.
Pendant cinq jours et cinq nuits, tout le monde
jeûna et pria.
Ils invoquèrent tous les dieux.

On voulait éloigner de l'orphelinat le mauvais
œil.
La mort du petit Félicien laissait les interrogations.

Berlin ne pleura même pas à l'enterrement du petit qui s'était déroulé au sein de l'orphelinat même.
Il déclara que Félicien l'avait bien mérité. Il n'aurait pas dû lever la jambe très haute pour réceptionner
la b***e.
Personne ne comprit ce qu'il voulait dire.
Les sœurs décidèrent de faire prendre aux pensionnaires une nouvelle bénédiction.
Elles avaient concocté des fines herbes avec de
l'eau. Le mélange était censé chasser le mal.
Tout le monde y passa sauf Samuel.
Jenny dit à la sœur.
— Ma sœur, nous avons oublié Samuel !
La sœur détourna le regard.



Cette histoire est tirée du roman qui regorgent des courts récits aussi fantastiques les uns que les autres. Je vous recommande ce roman à lire en intégralité sur
https://www.youscribe.com/BookReader/Index/3638892/?documentId=5766833&utm_campaign=yo&utm_content=befe2008-5ed8-44be-b6f9-1e4aa1d0c62d

JE VENAIS DE SIGNER UN PACTE AVEC LE DIABLEPrécédemment...https://www.facebook.com/share/p/1GK7fCnEne/Il était riche. Je...
17/10/2025

JE VENAIS DE SIGNER UN PACTE AVEC LE DIABLE

Précédemment...
https://www.facebook.com/share/p/1GK7fCnEne/

Il était riche. Je savais qu'il allait m'épouser.
J'attendais juste qu'il se déclare.
Mais c'était lui qui tirait les ficelles.
C'était un jeu et lui seul détenait les règles.
Il n'était pas seul cette nuit-là.
Il avait avec lui un chat.
Surprise, j'eus un sursaut de répulsion.
Je voulus quitter la pièce.
Mais il me retint par le bras.

— Reste comme ça ma chérie. Je te présente Pamela. Elle
est contente d'être là. N'est-ce pas Pam ?
Il donna un ba**er sur la tête de Pamela.
Je frissonnai. Je n'avais jamais côtoyé les animaux. Je ne
savais même pas si je les aimais ou pas.
Nous n'en avions pas à la maison.
Mais voir la façon dont Florian tenait ce chat me semblait
bizarre.
— Tu vas faire quelques gâteries pour ma Pamela. Elle
est nerveuse. Elle n'aime que les filles vierges. N'est-ce pas ma
Pam ?
Je ne comprenais rien.
—Florian
— Déshabille toi. Pam va un peu jouer avec toi.
— Jouer quoi avec moi ?
Demandai-je, sortant de mon état second.
— Déshabille toi Anna. Et couche toi sur le lit. Nous
avons un nouveau jeu à apprendre. N'est-ce pas Pam ?
Il souriait au chat qui éclata de rire.
Je venais de voir un chat rire.
C'était ma première fois.

Tout n'est qu’illusion. Toute possession n'est qu'illusion.
Car à la fin, on retourne à la terre comme on était venu : Vide !
Dans quel guêpier m'étais-je fourrée ?
Y avait-il encore moyen de retourner sur mes pas et de
changer le cours des choses ?
Probablement oui.
Mais sur le coup, j'étais perdu.
Je regardais cette bête qui n'était pas comme les autres.
Je voulus prendre mes jambes à mon cou.
Même si j'étais prête à tout pour garder ma position confortable, je n'étais pas idiote. Ceci n'était pas normal. Mais déjà,
Florian s'avançait pour me bloquer le chemin.
— Je t'en prie Anna. N'aie pas peur ma chérie. Pam est
inoffensive. N'est-ce pas ma belle ?
La ch**te se retourna pour me regarder. Son regard plongea dans le mien comme si elle voulait lire dans mon âme.
Tout à coup, j'eus trop chaud, malgré ma tenue légère.
Je ne savais plus où me mettre. Je devais sortir d'ici.

— Voici ce qu'on va faire ma chérie. Je t'ai surprise ce
soir. Tu te reposes et demain, je reviens avec Pam, vous jouez
ensemble. D'accord ? Tu sais que je tiens à toi. Tu es une bonne
fille que je dois aider, tu es si innocente.
Florian parlait en me caressant les joues de ses longs
doigts masculins.
Il avait déposé Pam au sol.
J'entendis la ch**te gratter la moquette de ses griffes et
émettre des bruits bizarres.
Florian baissa la tête.
— Pam est jalouse. Elle n'aime pas la concurrence mais
ça va aller.
Il s'éloigna de moi et j’éprouvai un grand soulagement.
Florian porta sa ch**te et me fit un clin d'œil.
— À demain ! À propos, mon chauffeur doit t'emmener
faire ton passeport demain. J'imagine que tu as envie de voyager,
voir du monde.
Il était sorti.
Je me laissai tomber sur le lit, encore secouée par tout ce
qu'il venait de se passer. Je voulais me persuader que tout était
faux. J'avais tout inventé. C'était probablement le fruit de mon
imagination.

Au fond de moi, je savais que rien ne sera plus jamais
comme avant.
Je devais partir pour sauver mon âme.
Mais je ne le fis pas.
Au nom de l'argent, je perdis tout.

Mon père disait souvent qu'il est toujours possible de re
tourner sur ses pas lorsqu'on s'est trompé. Il ajoutait que parfois,
reconnaître ses erreurs était déjà l'ébauche d'une solution.

Je passai une nuit agitée à rêver de chats.
Ils étaient là, dans mes rêves ils me poursuivaient.
Je n'arrivais pas à fuir.
Ils m'entouraient.
Je les suppliais.
— Laissez-moi partir.
— Non, tu es des nôtres Anna. Impossible de repartir. Tu
as déjà mangé notre argent.
Répondait celui qui était probablement le chef de file.
Je pleurais.
— Laissez-moi s'il vous plaît. Je vous en prie.
Mais les chats ne bougeaient pas.
Je me mis à m'agiter sur le lit.

Je me levai soudain en sueur avec la sensation que mon
rêve était bien réel. Je regardai dans ma chambre, autour de moi.
J'étais seule. Il n'y avait personne.
Mon cœur battait rapidement. ...

ALLONS CONTINUER LA LECTURE DE L'HISTOIRE EN INTÉGRALITÉ SUR
https://www.youscribe.com/BookReader/Index/3623430/?documentId=5721278&utm_campaign=yo&utm_content=befe2008-5ed8-44be-b6f9-1e4aa1d0c62d

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...IL MANGEAIT LES CACAS... 🌳✍📚 Ernestine MBAKOUprecedemment...https://www.facebook.com/share/p/1MVUe8ypxj/ La Suite...I...
16/10/2025

...IL MANGEAIT LES CACAS...
🌳✍📚 Ernestine MBAKOU

precedemment...
https://www.facebook.com/share/p/1MVUe8ypxj/

La Suite...

Il rêvait du jour où il s'en irait très loin de l'orphelinat pour enfin j***r pleinement de ses privilèges.
En attendant, il torturait ses petits camarades en
toute impunité.
Tout le monde le craignait, sauf Samuel qui ne
s'intéressait même pas à lui. Samuel avait mieux à faire.
Il se parlait à lui-même.
Berlin formata un énième coup et mis quatre de
ses camarades dans la confidence.
Il avait pu dompter tous les garçons sauf Samuel.
Bien qu'il ait eu peur de sa tâche de vin comme
tout le monde, il refusait d'admettre qu'un seul être pouvait lui résister à l'orphelinat.
Ce jour-là donc, il réunit ses camarades et leur
parla. Son seul but était de faire souffrir Samuel. Faire
souffrir les autres était son carburant pour fonctionner.
Il aimait la souffrance.
Tout devait être mis au point.

Même si ses amis commencèrent par secouer la
tête pour refuser au départ, ils n'eurent pas le courage
de résister au regard menaçant de Berlin.
Ils devaient obéir.
Ils devaient aller au-delà de la peur et faire ce
qu'on attendait d'eux. Le petit Samuel n'imaginait pas ce qui allait se
dérouler cette nuit-là.
Il était sorti pour vider la poubelle car c'était son
jour.

L'un des petits pensionnaires lui fit un signe de
la main en pleurant :
— Sam... Sam... viens m'aider !
Samuel fût surpris. Il n'avait jamais été sollicité
pour une aide quelconque. C'était la première fois qu'on
lui adressait la parole directement en douze ans. Généralement, on parlait de lui toujours à la troisième personne comme s'il n'était pas là.
Il laissa tomber sa poubelle pour courir rejoindre
le petit garçon.
Il ignorait alors qu'il venait de tomber dans le
piège tissé par Berlin.
Une fois la porte du petit résidu fermée, Samuel
regarda autour de lui surpris.
Berlin fit son entrée accompagné de deux de ses
"gardes du corps"
— Qui vois-je ? Le petit diable ! Nous allons
faire simple mon petit. Tiens mange ça !
Il lui présenta un seau déposé dans un coin.

Il poussa un Samuel hésitant vers le seau et de
manda à ses compagnons de lui tenir la tête dans ce
seau.
Samuel avait compris. Le Seau était plein de la
m***e. C’étaient les c**as.
Berlin parlait :
— Tu mangeras tous ces c**as, je verrais si tu
continueras à être un petit diable.
Il éclata de rire, accompagné de ses amis.
Le pauvre Samuel n'avait plus que ses yeux pour
pleurer. Il n'avait plus aucun moyen de défense. Sa tête
était enfoncée dans le seau. Malgré l'odeur, il se mit à
laper les c**as. Berlin riait.
— Mange... mange...
C'est ainsi que Samuel mangea un seau de c**as
à lui seul...
Berlin et ses amis l'abandonnèrent là pour ressortir en riant.

Samuel s'était écroulé sur la paille en pleurant.
Pour la première fois, ses larmes coulaient. Il n'avait
jamais pleuré de sa vie. Il pleurait ce soir.
Il ne comprenait pas ce qu'il avait fait pour être
emmené à manger de la m***e... il ne pouvait même
pas vomir. C'était impossible. Il avait tout avalé.
Il avait la face cachée au sol.
Subitement, il se mit à prononcer des mots inintelligibles. Il releva la tête. Ses yeux avaient changé de
couleur. Ils étaient devenus tout rouge. Il se leva subitement. Son visage était méconnaissable. Les poings
serrés, le long du corps, il se mit à rugir tout seul.
Berlin venait de réveiller sans le savoir la bête
qui somnolait en Samuel !
Les retombées allaient être catastrophiques.
Cette nuit-là, tous les petits pensionnaires racontèrent qu'une chose étrange s'était passé dans les dortoirs.
Une ombre traversait au-dessus d'eux en courant.

Le matin, on se rendit compte que tout le monde
avait perdu ses cheveux.
Les sœurs crièrent à la sorcellerie et une prière
d'urgence fût instituée.
Samuel n'avait pas bougé de la grange depuis le
soir.
Il venait ainsi d'obliger tout le monde à faire son
deuil.

Car celui qui existait maintenant n'était plus Samuel,
mais une autre personne.

— Je vous ferai tomber un à un. Ma colère ne
s’apaisera que le jour où le dernier homme aura mangé
mes c**as...

Cria Samuel au fond de la grange. Les murs de
l'orphelinat tremblèrent.



Cette histoire est tirée du roman qui regorgent des courts récits aussi fantastiques les uns que les autres. Je vous recommande ce roman à lire en intégralité sur
https://www.youscribe.com/BookReader/Index/3638892/?documentId=5766833&utm_campaign=yo&utm_content=befe2008-5ed8-44be-b6f9-1e4aa1d0c62d

Bonne lecture
N'oubliez pas de laisser vos avis en commentaires dans le respect des lecteurs intègres que vous êtes.

« ELLE VOULAIT FUIR LA PAUVRETÉ. ELLE A TROUVÉ LE LUXE… ET LE DIABLE. »J'avais toujours voulu une seule chose dans la vi...
16/10/2025

« ELLE VOULAIT FUIR LA PAUVRETÉ. ELLE A TROUVÉ LE LUXE… ET LE DIABLE. »

J'avais toujours voulu une seule chose dans la vie : Avoir
beaucoup d'argent et montrer au monde entier que j'en possédais

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La suite...

Je n'arrivais pas à croire que tout cet argent était pour un
seul repas.
Et pourtant...
Je compris ce soir-là que le monde était divisé en deux.
Il y avait celui où nous étions, vivions, respirions.
Et ensuite, il y avait celui de Florian. Un autre monde,
bien loin du nôtre avec ses lois et ses règles.
C'était dans celui-là que je m'apprêtais à entrer sans être
préparée.
Il me déposa à quelques mètres de ma maison. Avant de
sortir de la voiture, il me tendit une enveloppe scellée.
— Tiens, c'est pour toi. Tu pourras prendre un taxi en
course avec demain. Je peux t'envoyer mon chauffeur pour te
récupérer le soir. Ton numéro de téléphone s'il te plaît.
Tout s'enchaîna contre mon gré.
Florian m'avait remis deux cent mille francs.
Du jour au lendemain, je quittai d'un état de précarité à
celui de la félicité.
Je n'étais pas idiote.
Je savais que je ne pouvais avoir de si grosses sommes
d'argent sans fournir le moindre effort.

J'attendais que Florian demande à coucher avec moi. Il
allait être le premier mais j'étais prête à sauter le pas.
Mais jamais, il n'eut un geste déplacé à mon égard.
Il me traitait comme une princesse.
Satisfaisant mes moindres désirs avant même que je ne
les formule.
Il me dit après trois semaines que je devais déménager.
— Tu ne peux pas vivre là Anna. Même les souris méritent un logement plus décent. N'oublie pas que tu es l'homonyme
de ma mère. Je dois te traiter comme telle.
Il avait fini par m'avouer que sa mère était décédée
quelques années plus tôt.
Sa façon de me traiter, d'agir avec moi me laissait dubitative

Je ne savais pas ce qu'il voulait exactement et j'étais perdue.
Florian me dit qu'il avait trouvé un appartement pour moi.
La chambre payée par mon père n'était pas assez bien
pour moi.
Je pris deux jours pour me décider.

De toutes les façons, j'avais déjà un chauffeur à ma disposition, et un service traiteur qui me livrait mes repas. Je ne
pouvais pas faire la fine bouche.
Nouvelle chambre ou pas, j'avais déjà les goûts de luxe.
Même ma garde-robe avait subi un coup de neuf.
Mes amis à l'université s'interrogeaient à mon passage.
Je me refis un relooking digne des influenceuses que je
suivais sur les réseaux sociaux.
J'avais gagné en maturité et en confiance.
J'eus ma nouvelle chambre.
Ce n'était pas une chambre. Mais une grande et belle maison.
Celle de mes rêves.
Dire qu'il n'avait fallu que quelques semaines pour en arriver là.
J'étais gâtée et choyée par la vie.
Après avoir trimé toute ma vie, pataugé dans la boue,
j'étais enfin à ma place.
Je dis à Florian que je ne voulais plus aller à l'université.
Il me demanda ce que je désirais faire.
J'avais toujours voulu une seule chose dans la vie : Avoir
beaucoup d'argent et montrer au monde entier que j'en possédais

"Je veux être influenceuse. Je veux voyager. Je veux que
les jeunes s'inspirent de moi."
Florian sourit. Il se demandait bien de quoi je parlais.
J'éprouvais de temps en temps un malaise à le voir continuer à
m'aider alors que je ne lui avais jamais rien donné.
Je savais que seul le sexe pouvait être une monnaie
d'échange. Mais Florian n'en demandait jamais.
J'allais tout faire pour le séduire.
Je croyais alors que si nous étions plus proches sur le plan
physique, il allait me donner encore plus d'argent.
Mes parents ne savaient pas que j'avais déménagé. Ils ne
se doutaient même pas de ce qu'ils se passait dans ma vie.
Mon père continuait à me faire ce transfert de dix mille
francs CFA pour mes besoins mensuels comme il l'avait toujours
fait. Il ne savait pas que cette somme ne suffisait même pas à me
payer un repas.
Et ma mère m'appelait toutes les semaines pour me dire
qu'elle m'avait envoyé des paquets pour que je ne meurs pas de
faim.
Tout échouait à la poubelle.
Je n'étais plus prête à consommer ce genre de repas.
J'avais une cuisinière attitrée.

Je passais presque toutes mes journées à la maison à
prendre soin de moi et à lire des 'nouveaux buzz sur les réseaux
sociaux en attendant mon heure de gloire comme influenceuse.
Cette vie, je l'avais toujours rêvée. Je l'avais enfin et je
n'allais pas me plaindre.
Florian, toujours attentif n'était jamais loin.
Lorsqu'il ne me rendait pas visite, il m'appelait.
Cette nuit Florian arriva chez moi j'étais enfin décidée à
le séduire. J'avais porté une petite nuisette qui laissait découvrir
mes courbes voluptueuses.
Florian savait que j'étais vierge. Je n'avais pas eu besoin
de le lui dire. Il l'avait deviné lui-même.
Ça me faisait plaisir qu'il soit mon premier homme.
Il était riche. Je savais qu'il allait m'épouser.
J'attendais juste qu'il se déclare.
Mais c'était lui qui tirait les ficelles.
C'était un jeu et lui seul détenait les règles.

Il n'était pas seul cette nuit-là.



Anna voulait être riche, mais elle était à deux doigts de découvrir le face cachée de la richesse dont elle convoitait tant.

Si vous avez aimé, partagez au max et si vous êtes intéressés à lire l'histoire complète, suivez le lien.
https://www.youscribe.com/BookReader/Index/3623430/?documentId=5721278&utm_campaign=yo&utm_content=befe2008-5ed8-44be-b6f9-1e4aa1d0c62d

Bonne Lecture et surtout n'oubliez pas de partager vos retours en commentaires comme des lecteurs respectueux que vous êtes.

...IL MANGEAIT LES CACAS... 🌳✍📚 Ernestine MBAKOUC'était il y a fort longtemps, dans un village lointain. Un petit garçon...
15/10/2025

...IL MANGEAIT LES CACAS...

🌳✍📚 Ernestine MBAKOU

C'était il y a fort longtemps, dans un village lointain.
Un petit garçon était né.
Il s'appelait Samuel.
Nul ne savait qui étaient ses parents. Il avait été abandonné
très tôt. Il était encore un bébé. On l'avait déposé devant
la porte d'un orphelinat dirigé par les sœurs.
Le petit Samuel avait grandi dans cet orphelinat
et n'avait pour seule compagnie que les souris avec lesquelles il s'amusait.
Il n'avait pas d'amis.

Tous ses petits camarades avaient peur de lui car
il avait une tâche de vin sur toute sa joue gauche. Une
grosse tâche de naissance qui effrayait tout le monde.
On l'avait surnommé le "petit diable". On avait
presque oublié son nom.
C'est ainsi que le petit garçon de douze ans fut
isolé, regardant ses camarades jouer sans pouvoir les
approcher.
L'histoire raconte qu'à sa naissance, voyant cette
tâche de naissance, sa mère aurait pris peur et l'aurait
abandonné car cette tâche était connue pour porter malheur à quiconque s'en approchait.
Le petit était ainsi condamné bien avant de pouvoir
ouvrir ses yeux sur ce monde.
Même les sœurs à l'orphelinat avaient peur de lui.
On aurait pu le tuer mais
les sœurs étaient tellement pieuses
qu'elles avaient peur du courroux de notre Seigneur.

Samuel sut qu'il était différent avant même de
marquer ses premiers pas.
Imaginez-vous, grandissant seul au milieu des
autres.
Imaginez-vous, montré du doigt, entendant des
chuchotements dans votre dos.
Imaginez-vous, essayant de faire face aux raille
ries et coups bas orchestrés par vos petits camarades.
C'est ce que le petit Samuel avait subi au quotidien
depuis douze ans.
Même son petit lit avait été poussé dans un coin.
Personne ne voulait rester à ses côtés.
Le petit Samuel prit donc l'habitude de se parler
à lui-même. Si personne ne voulait lui parler il pouvait
bien entretenir un monologue.
Il se retrouva donc à trouver normal sa situation
car il se parlait et se répondait à lui-même.

Il ne dérangeait personne. Tout ce qu'il voulait
était de vivre et de continuer à respirer.
Ses petits camarades ne l'entendaient pas de cette
oreille.
Berlin, un diablotin qui depuis longtemps cherchait
comment ridiculiser Samuel mit sur pied un coup
un jour.
Il était le chef de bande des autres petits garçons
à l'orphelinat. Tout le monde avait peur de lui. C'était
un garçon robuste pour ses treize ans, toujours prêt à
formater les quatre cents coups. Il s'était imposé
comme le leader de la bande. Personne ne pouvait con
tester son autorité au risque de se faire laminer. C'est
lui qui faisait la pluie et le beau temps.
Contrairement à Samuel, on avait peur de lui à
cause de son autorité et du pouvoir qu'il dégageait.
Malgré son jeune âge, il se considérait déjà comme un
caïd.

...

📖 Ce Récit est tiré du roman d’Ernestine Mbakou que vous pouvez lire sur
https://www.youscribe.com/BookReader/Index/3638892/?documentId=5766833&utm_campaign=yo&utm_content=befe2008-5ed8-44be-b6f9-1e4aa1d0c62d

15/10/2025

🌤️ Prière du matin 🙏
Seigneur, merci pour ce nouveau jour.
Que ta paix guide nos pas, que ta lumière éclaire nos décisions,
et que ton amour remplisse nos cœurs.
Bénis notre journée, nos familles et nos activités.
Amen 💙

« ELLE VOULAIT FUIR LA PAUVRETÉ. ELLE A TROUVÉ LE LUXE… ET LE DIABLE. »Ce jour-là, en prenant place dans la belle voitur...
14/10/2025

« ELLE VOULAIT FUIR LA PAUVRETÉ. ELLE A TROUVÉ LE LUXE… ET LE DIABLE. »
Ce jour-là, en prenant place dans la belle voiture de mon
inconnu, je ne savais pas alors dans quel engrenage je mettais les
pieds.

Le chemin de la perdition est celui qui nous semble le
plus souvent facile. Il nous ouvre grandement les portes. Il est
beau. Il est si accueillant. On se sent si bien de l'emprunter. On
ignore alors qu'au bout, se trouve l'horreur, la fin.
Et ça, Anna allait très bientôt comprendre le sens profond de ces propos... lisez cette histoire jusqu'au bout

La Suite...

Je revenais des cours ce soir-là lorsque je fis la rencontre
qui allait basculer ma vie.
Je marchais souvent sur de longs kilomètres pour économiser mon argent de poche. Mon père ne m'en donnait pas assez.
Il saignait déjà pour payer ma chambre.
Et mes activités s'étaient arrêtées depuis. J'avais besoin
d'argent pour gérer plusieurs choses à l'Université.
Je marchais le long de la route en pestant contre tout,
contre la vie qui ne m'avait pas donné de chance. Naître dans une
famille pauvre n'était pas un cadeau.
Je me refusais de terminer ma vie ainsi, dans ces conditions de précarité.

Une grosse voiture noire aux vitres teintées s'arrêta devant moi. Je ne la vis pas d'emblée, toute concentrée à mes pensées moroses.
Elle s'avança tout doucement et le conducteur fit coulisser la vitre.
— Mademoiselle, je peux vous déposer ?
Je me retournai pour remettre cet importun à sa place.
Mais les mots ne franchirent pas mes lèvres. Je le regardais.
C'était un homme d'une quarantaine d'années, encore
bien conservé. Le sourire qu'il avait au coin des lèvres le rendait
séduisant et plus jeune.
Il me dit.
— Entre ma chérie, je te dépose. Une belle fille comme
toi ne doit pas marcher sous le soleil.
Je regardai à gauche et à droite, me demandant si c'était
à moi qu'il s'adressait.
Mon cœur battait très rapidement.
J'avoue aujourd'hui que la présence de cette belle voiture
obstruait mon jugement.
— Tu es très belle tu sais. On ne t'a jamais dit que tu es
belle ma chérie ?

Je me mis à minauder comme la gamine que j'étais.
C'était la première fois que je me faisais courtiser par un
homme si riche. Je n'étais pas naïve. Je savais ce qu'il voulait.
J'aurais dû m'offusquer qu'il prenne une telle liberté en
s'adressant à moi. Et surtout, j'aurais dû le planter là et m'en aller.
Mais un démon malsain, le mien probablement et l'envie
de goûter à ce que je voyais me forcèrent à ne pas m'enfuir.
—Entre, je te dépose.
Insista-t-il.
Je n'avais encore rien dit -Il fait beau n'est-ce pas ? C'est vrai que j'aime ta belle
démarche. Mais vraiment, une femme comme toi est un don du
ciel.
Je marchais tout doucement et sa voiture me suivait.
C'était amusant.
Les passants nous observaient.
Je sentais mon cœur battre rapidement dans ma poitrine.
Je me rappelais encore des paroles de mon père.
"Ne poursuis jamais l'argent des gens que tu ne connais
pas ! L'argent qu'il y'a dehors là, on ne sait pas ce qui est propre
et ce qui est sale. Le mieux est de chercher sa part "

Mais mon père ne savait rien. Il était ringard, vieux, de
l'ancienne génération. Il ne savait pas qu'il fallait saisir les opportunités dans la vie.
J'en avais une, là, sous la main.
Je me devais de la saisir.
— D'accord !
M'entendis-je dire, donnant ainsi mon assentiment à ce
qui allait être plus t**d la pire erreur de ma vie.
J'avais vingt et un an.

Il s'appelait Florian !

Ce jour-là, en prenant place dans la belle voiture de mon
inconnu, je ne savais pas alors dans quel engrenage je mettais les
pieds.
Il ne me conduisit pas chez moi, mais dans un restaurant
huppé de la ville.
"Tu dois avoir faim, après avoir parcouru tant de kilo
mètres à pieds, je t'emmène manger un morceau."
M'avait-il dit d'un ton posé.
Après avoir admiré l'intérieur de ce véhicule chic dont
les sièges moelleux et la climatisation invitaient à la détente, je
me retrouvais dans un cadre de mille et une nuits.
C'était trop beau pour moi.
Ne voulant pas laisser apparaître mon ignorance, je me
mis à sourire à tout.
Les hommes vêtus de noir et de blanc eurent un sursaut
à ma vue. Certainement ma tenue dépareillait dans cet endroit

luxueux. Mes haillons n'y avaient pas leur place... Mais déjà,
l'homme leur avait fait un signe.
La révérence que les employés lui firent me permit de
comprendre que l’homme que j'accompagnais était important. Et
sûrement riche.
Je me mis à remercier le ciel pour cette rencontre fortuite,
cette manne tombée du ciel.
Après des années de galère, le ciel me souriait enfin.
J'avais eu raison de me dire que je terminerai ma vie très
riche. Sans connaître mon inconnu, sans même avoir demandé
son nom, je me mis à imaginer notre vie ensemble. Je me persuadai qu'il devait également vivre dans une grande et belle maison.
— Je suis Florian
Me dit-il enfin.
Je sursautai. Occupée à admirer l'argenterie et la décoration sobre et chic autour de moi, je ne l'avais pas écouté.
— ... Anna... Je suis Anna.
Répondis-je enfin d'un ton peu assuré comme si je dou
tais qu'il s'agisse bien de moi.
— Anna, beau prénom. Ma mère s'appelle Anna. Tu vois,
c'est le ciel qui a permis notre rencontre.

Je souris.
Déjà les serveurs se déployaient autour de nous.
Je vis une succession de plats inimaginables atterrir sur
notre table. Ils étaient remplacés à un rythme vertigineux.
Ma tête tournait. Moi, la pauvre fille qui peinait à manger
tous les jours, je me retrouvais soudain envahie de plats dont les
noms m'étaient difficiles à prononcer.
Je me sentais si gauche.
Je me demandais ce que Florian allait penser de moi.
Il m'observait tel un chat qui venait d'apercevoir une
tasse de lait.
Il dut ressentir ma gêne car il me dit d'un ton paternel :
— Ma petite Anna, détends-toi. J'ai une fille qui peut
avoir ton âge et je voudrais que quelqu'un prenne soin d'elle si
elle était en difficulté.
Je tiquai à ce mot. S'il avait une fille de mon âge, ça signifiait qu'il était plus âgé que je l'avais cru ?
Florian continuait à parler. Il me posa quelques questions
sur moi, sur mon parcours à l'université, ma famille, mes attentes.
Je répondais calmement à ses questions, le cœur tout battant.

Repue, je me caressais l'abdomen en me disant que
j'avais beaucoup mangé.
— Tu en veux encore ?
Me demanda-t-il en me fixant de cet air mystérieux qui
me fit sursauter.
— Non... Non... Monsieur Florian. Ça va pour moi. Merci
beaucoup pour le repas. Je...
— Anna, je t'en prie, appelle moi Florian.
Monsieur devant là sert à quoi ?
Et puis, Ce n'est que de la nourriture. Ma mère disait
qu'une fois qu'un repas était prêt, il était bon pour la poubelle si
on ne le mangeait pas.
Je remarquai que lorsqu'il parlait de sa mère, il adoptait
un ton plus doux et mélancolique.
Peut-être était-elle morte ?
Je ne voulus pas lui poser cette question indiscrète.
Après quelques minutes, l'un des serveurs s'avança. Je
vis Florian retirer son portefeuille à l'intérieur de sa veste, l'ouvrir et se mettre à compter plusieurs billets de banque qu'il déposa dans la corbeille prévue à cet effet.
Mes yeux écarquillés auraient pu tomber.

Je n'arrivais pas à croire que tout cet argent était pour un
seul repas.
Et pourtant...

Suite☺️
Anna croyait avoir trouvé la clé qui lui ouvrira la porte de la vie tant rêvée… Mais elle n'avait aucune idée de ce qui se cachait derrière cette porte.
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