Ernestine Mbakou -Tata Nadia

Ernestine Mbakou -Tata Nadia Auteure prolifique aux multiples talents. femme multitâches, bienvenue dans mon univers !

! Auteure prolifique aux multiples talents

  qui porte sur ses épaules la réécriture de l'histoire de tout un continent... Si tu tombes sur ce post, écris son nom ...
27/04/2025

qui porte sur ses épaules la réécriture de l'histoire de tout un continent...

Si tu tombes sur ce post, écris son nom en commentaire et partage...

☘️Tout ce que Manuella désirait, c’était aimer et être aimée. Mais le destin en avait décidé autrement.Les blessures du ...
16/03/2025

☘️Tout ce que Manuella désirait, c’était aimer et être aimée. Mais le destin en avait décidé autrement.

Les blessures du passé sont encore vives, prêtes à s’ouvrir au moindre faux pas. Elle pensait pouvoir fuir, enterrer ces souvenirs douloureux et avancer sans regarder en arrière. Mais on n’échappe pas éternellement à son passé…

Lorsqu’Yves entre dans sa vie, tout vacille. Il est différent, prêt à lui tendre la main, à briser les chaînes invisibles qui l’emprisonnent. Mais Manuella peut-elle vraiment lui faire confiance ? Peut-elle se permettre d’aimer💙 librement alors qu’un secret menace de tout réduire en cendres ?

Un secret si lourd qu’il pourrait détruire des vies. Un secret qu’elle a juré de ne jamais révéler.

❤L’amour peut-il guérir les âmes meurtries ou, au contraire, raviver les flammes du passé ? Yves détient-il réellement la clé de sa délivrance… ou est-il la pièce manquante d’un puzzle bien plus sombre qu’elle ne l’imaginait ?

🔥 Découvrez , une histoire intense où chaque choix peut tout faire basculer !

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🌳⭕    dans la Femme de mon Mari Je m'étais mariée pour faire comme les autres.Je n'y croyais pas vraiment.Toutes mes ami...
10/03/2025

🌳⭕ dans la Femme de mon Mari


Je m'étais mariée pour faire comme les autres.
Je n'y croyais pas vraiment.
Toutes mes amies et sœurs étaient déjà mariées et je devais faire pareil.
Contre toute attente, mon mari se révéla être un homme bon, soucieux de mon bien-être.
Anthony avait trois ans de plus que moi.
Jamais il ne me fit regretter ma décision.
Je croyais alors que j'allais vivre comme dans les contes de fées... Avoir de beaux enfants, avec mon mari à mes côtés jusqu'à ce que la mort nous sépare.
C'était compter sans les coups du destin qui allaient remettre les pendules à l'heure.

📚📚📚✍✍

Je m'appelle Lisa. Je fais face aujourd'hui à une situation rocambolesque.
Une histoire surprenante qui me laisse pantoise.
J'avais trente ans lorsque je fis la rencontre de celui qui allait devenir mon époux.
Six mois plus t**d, je l'épousais.
—Tu ne l'aimes pas assez Lisa. Et puis, je ne pense pas que tu aies vraiment envie de te marier. Tu as toujours dit que le mariage n'était pas pour toi.
Disait ma petite sœur en me fixant dans les yeux.
—Louise, je dois me marier. Regarde-toi, tu es déjà mariée avec deux enfants. Et puis, seuls les imbéciles ne changent pas d'avis
—Je ne refuse pas. Mais tu ne peux pas le faire juste parce que les autres l'ont fait.
—C'est quoi ton problème Louise ? Me faire renoncer au mariage ? Ce n'est pas toi qui dis toujours que rien n'est plus beau que d'avoir un homme à ses côtés ? Je rêve ou tu veux me dissuader de me marier !
Ma cadette poussa un soupir de résignation qui signifiait généralement qu'elle ne voulait pas aller jusqu'au bout de la discussion. Louise avait deux ans de moins que moi et était secrétaire dans une petite entreprise. Mariée depuis trois ans, elle avait tout laissé tomber pour se concentrer à son foyer. Scandalisée, je ne pus rien faire pour lui faire entendre raison. Comment pouvait-on renoncer à ses rêves pour un homme ? C'était tout bonnement incompréhensible. Louise me dit qu'elle aimait son mari et ses enfants. Assez pour devenir femme au foyer à tout juste vingt-cinq ans.
J'étais cadre dans une grande banque. Brillante et talentueuse, j'avais accompli au cours des dernières années des prouesses inimaginables pour le commun des mortels.
Mon jeune âge ne m'arrêtait jamais. J'occupais un poste prestigieux jusqu'alors réservé aux personnes plus âgées que moi.
Je gagnais très bien ma vie.
J'étais libre financièrement.
Mais en regardant mes amies et mes sœurs, je me dis que je devais faire comme elles.
Tant qu'un homme restait à sa place, je n'allais pas me plaindre.
—Tu déformes tout Lisa. Dans tous les cas, se marier pour de mauvaises raisons est le début pour le divorce. Je ne dirai pas que je l'avais bien dit. Je ne le souhaite pas
Ajoutait ma sœur.
Nos parents nous avaient élevées avec tout l'amour du monde. Ils avaient fait de nous des femmes fortes. Nous étions trois filles et j'étais l'aînée.
Ma dernière cadette venait de convoler en juste noces.
Je me regardais et me disais qu'il était temps de sauter le pas.
—Je vieillis Louise. Ce n'est pas comme si j'étais encore une gamine
—À trente ans Lisa ? Mon Dieu Lisa, j'aurais tout entendu... À t'entendre parler, on dirait une momie !
—Moque toi bien... Ce n'est pas drôle.
—Mais tu es encore toute jeune et jolie. C'est quoi ton problème ?
—Mon problème est qu'une femme mariée et apparemment heureuse en couple est entrain de me dissuader de me marier... Voilà
Louise laissa tomber la discussion
La machine était déjà lancée. Rien, ni personne n'allait l'arrêter.

📚📚📚✍✍

Anthony était un garçon posé, bien sous tous rapports. Grand, athlétique, bien noir, avec de beaux traits, il était le genre de mec à faire craquer les femmes.
Dès le premier jour, il me parut correct pour faire un bon époux.
Médecin, il ne se sentit pas gêné que je gagne beaucoup plus que lui.
Une amie nous avait mis en contact lorsque je lui avais fait part de mon désir de me marier.
—J'ai quelqu'un pour toi. C'est un garçon bien. Il est calme. Un bon médecin. Ses patients l'aiment bien.
— Est-ce qu'il a toutes ses dents ? Il a le gros ventre ? Il parle la bouche fermée ? Et plus important, j'espère qu'il prend un bain tous les jours ?
Mon amie me dévisagea sévèrement.
—Lisa, tu n'es pas entrain de payer un cheval, hein. Je te parle de ton futur fiancé.
Pour moi, il n'y avait pas de réelle différence.
Je voulais un mari pour des raisons pratiques. J'avais bien le droit d'avoir mes exigences.
Anthony fut finalement un bon mari. Notre mariage fut célébré six mois après notre rencontre.
Louise n'était pas d'accord mais elle n'avait pas son mot à dire. Mes parents me donnèrent leur bénédiction même s'ils étaient surpris que je saute le pas.
Je voulais d'un mari que je pourrais brandir comme toutes les femmes.
Anthony était discret et effacé. Je me disais que j'allais pouvoir faire de lui tout ce que je voulais. Et cerise sur le gâteau, il était un bon amant.
Et surtout, j'allais continuer à mener ma vie sans être gênée dans mes mouvements.
Tout allait bien jusqu'à ce qu'un matin, six mois plus t**d, mon mari ne me montre qu'il était bien différent de l'homme que j'avais épousé.

📚📚📚✍✍

Anthony se révéla être une autre personne. Il suffisait de gratter un peu la peinture pour découvrir la personne à l'intérieur. J'avais commencé à m'attacher à lui. À le trouver bien.
Il se mit à se plaindre que je le négligeais. Que j'étais tout sauf une bonne femme.
Nous passions des nuits entières à nous disputer.
J'étais épuisée psychologiquement.
Je m'en ouvris après un grand moment à ma sœur.
—Il a raison.
—Quoi ?
—Tu ne te comportes pas comme une femme mariée. Tu travailles sept jours sur sept. Tu es toujours en mission. Tu n'es jamais là. À quel moment es-tu mariée ?
Je n'en croyais pas mes oreilles.
—Mais Louise, tu es ma sœur ! Tu es censée me soutenir. Où est la loyauté familiale ?
—Et je te dis la vérité. Tu m'as posé ton problème et je te dis ce qu'il faut.
—Tu ne comprends pas. Cet homme...
—Cet homme est ton mari et a un nom... Tu l'as même déjà oublié !
Ma sœur n'allait pas m'aider.
Je commençais à me fatiguer de ce mariage.

📚📚📚✍✍

—Pourquoi m'as-tu épousé Lisa si ce n'est pas pour vivre comme une femme mariée ?
—Parce qu'il y'a la façon de vivre d'une femme mariée ?
—Tu es sourde à tout dialogue...
—Non... Non. Mon cher. Avec toi, c'est demande d'explication sur demande d'explication. J'en ai reçue de ta part plus que de tous mes chefs réunis. Ça va là. J'ai assez eu ma dose. Je viens d'être nommée directrice d'une grande cellule, tu comprends ça ? En temps normal il me fallait attendre quinze ans pour y accéder. Je ne sais pas si tu comprends ce que ça veut dire ?
Anthony secoua la tête.
—J'ai compris. Je ne suis pas sourd. Même un pauvre médecin comprend les choses. Je sais que tu me prends pour un idiot mais je comprends très bien. Tu as ton travail qui passe avant tout et...
—Ne commence pas tes jérémiades Anthony. Je n'ai pas le temps. Bon, j'ai une réunion d'affaires. Je sors...
Il me regarda partir sans plus dire un mot.
Deux semaines plus t**d, lorsque je revins d'un voyage d'affaires, mon mari était parti, me laissant un mot laconique :
"Désolé, nous ne sommes pas compatibles. Je demande le divorce."
J'appelai aussitôt Louise
—Ce n'est pas tôt. Il a même trop attendu
Me dit ma sœur.
—Quoi ! Tu es sérieuse ?
—C'est toi qui as un problème si tu es surprise Lisa. Tu savais très bien que ton mariage était entrain de couler. Ce n'est pas comme si tu n'avais rien vu venir.
—Louise, ça ne peut pas se faire ainsi. Je n'ai même pas encore fini de déballer nos cadeaux de mariage et il divorce ?
—Maintenant, prends ton temps et ouvre tous tes cadeaux
Je n'allais jamais comprendre ma sœur et pourtant, je retournais toujours vers elle. Je devais être masochiste sur les bords.
L'épisode Anthony était fermé.
Mon entourage ne fut pas surpris par ce divorce. Mais personne n'y eut le courage de le dire à haute voix.

📚📚📚✍✍✍

Anthony refusa toute réconciliation. Pour lui, ce mariage n 'avait aucune raison d'être.
Six mois plus t**d, nous étions légalement divorcés.
Heureusement que j'avais mon travail. J'allais pouvoir m'y concentrer.
Je pouvais dire que j'avais essayé et que rien n'avait fonctionné.
——————————————————
Je me jetai éperdument dans mon travail.
Je réussis même à ne plus penser à mon mari.
C'était vrai qu'il me manquait parfois. Anthony était un bon cuisinier et me mijotait des petits plats lorsque je revenais du travail.
Il me rappelait sans cesse que je devais lever le pied et penser à moi
Des petits gestes de la vie quotidienne qui revenait de temps en temps et que je m’évertuais à oublier
Rien n'était plus pareil. Il y avait un avant et un après. Mais pour rien au monde, je ne voulais revivre ce mariage. J'étais très bien toute seule.
Ma sœur se révéla être une épaule solide sur laquelle s'appuyer. Malgré ses mises en garde, elle ne me dit jamais qu'elle m'avait avertie.
Elle appelait régulièrement. M'invitait même à sortir lorsque j'étais dans la ville.
J'étais heureuse. Me disais-je. Je ne voulais plus m'offrir à un homme.

📚📚📚✍✍✍

Deux ans plus t**d, tout allait bien pour moi. Je gagnais des sommes folles. J'avais même pu m'acheter une grande maison.
J’appris qu’Anthony s'était remarié.
Ce jour-là, je bus toute une grande bouteille de whisky pour oublier.
Il avait le droit de refaire sa vie.
Il méritait une bonne femme qui allait rester à la maison pour lui faire des enfants.
J'eus quelques liaisons fugaces sans aucune saveur.
Tout ce que j'aimais était mon travail.
Je revins ce soir-là, épuisée, je me reposais dans ma chaise. La sonnerie de la porte me fit sursauter.
À cette heure de la nuit, je ne savais pas qui pouvait me rendre visite.
Je partis ouvrir en traînant les pieds.
Devant moi, une jeune femme âgée d'une trentaine d'années environ, me faisait face.
Elle pointait une arme sur moi.
—Qu'est-ce...
Elle ne me laissa pas terminer ma phrase et me poussa d'un geste brusque à l'intérieur. Je ne comprenais pas. Je croyais que ceci arrivait seulement dans les films.
—Que voulez-vous ? J'ai l'argent et... ?
Elle secoua la tête. Elle avait un air bizarre. Dans cette situation délicate, je ne pouvais pas jouer à la psychologue. Je ne savais pas si cette arme était vraie. Je n'allais pas risquer de le vérifier.
—Je ne veux pas de ton argent. J'ai quelque chose chez moi qui t'appartient. Viens chercher, il me fatigue.
Son arme bougeait dangereusement entre ses mains. J'eus peur qu'un coup ne parte.
—De quoi parlez-vous madame ?
Si je faisais un mouvement bizarre, elle allait sûrement tirer.
—Je parle de mon mari. Il me fatigue. Il faut venir le chercher. Je te le laisse. Et tu as intérêt à me débarrasser de lui sinon c'est moi qui vais me charger de toi.
J'ouvris les yeux.
—Votre mari ?
—Anthony ! Tu es son ex-femme noor ? Je te le remets. Viens le récupérer rapidement. Il me chauffe la tête.
C'était tout simplement époustouflant.
La femme d'Anthony venait me menacer
d'aller récupérer mon ex-mari.

🌳🌳🌳🌳🌳🌳📚📚✍✍

Lisa pensait avoir tout laissé derrière elle… Mais quand le passé refait surface, plus menaçant que jamais, elle comprend que certaines histoires ne demandent qu’à être réécrites.

Entre ambition, trahison et sentiments inavoués, elle se retrouve prise au piège d’un jeu dont elle ne maîtrise plus les règles. Chaque révélation la rapproche d’une vérité qu’elle redoute… et d’un amour qu’elle croyait perdu à jamais.

Et si tout n’était qu’une question de seconde chance ?

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🌳⭕  ... Une richesse éphémère                              Le,,,,, 4Le spectre de la pauvreté s'éloignait de nous.  C'ét...
10/03/2025

🌳⭕ ... Une richesse éphémère

Le,,,,, 4

Le spectre de la pauvreté s'éloignait de nous.
C'était juste incroyable.
La seule condition était d'aller au cimetière tous les soirs
à minuit laver mes fesses.
Ma mère était enfin heureuse. Pegui sortit de l'hôpital.
Yves me dit que je n'avais plus besoin de travailler. Il
allait s'occuper de moi.
Il divorça et voulut m'épouser.
Ma mère me dit qu'il était trop pauvre pour moi. Nous
pouvions avoir plus. Cibler des hommes plus riches.
—Mais maman, je ne veux plus de tout ça et...

—Cloclo, regarde où on vit désormais. Tu veux rentrer
dans le quartier pauvre là n'est-ce pas ? Je vois que tu n'as pas
pitié de ta famille. Tu veux redevenir pauvre ?
—Cette richesse n'est pas normale. Je...
—Cloclo, écoute-moi. Rien n'est normal sur la terre ci.
Pourquoi d'autres ont droit à l'argent et pas nous ? Ne t'inquiète
pas, mais je suis là. Je suis ta mère.
Elle avait raison. Elle était ma mère. Elle savait mieux
que quiconque ce qui était bon pour moi.
Yves me donnait tellement d'argent que je ne savais plus
quoi en faire.
Je voulus retourner à l'école mais ma mère s'y opposa. Je
ne devais pas mener plusieurs batailles à la fois.
Je continuais ma pratique nocturne.
—Tu ne dois pas arrêter ça. Il faut seulement faire...
—Jusqu'à quand maman ?
—Jusqu'au jour où on sera plus riche.
Ma génitrice omettait de préciser qu'on n'est jamais assez
riche. On en veut toujours. Encore et encore.
Plus on a de l'argent, plus on devient son esclave.

Une seconde rencontre changea le cours de ma vie déjà
bien huilée.
Hermann était un banquier. Ma mère et moi étions à la
banque ce jour-là pour des transactions.
Pour couvrir tout ce que je faisais, elle me demanda d'ou
vrir une boutique de prêt à porter. Ainsi, tout le monde allait
croire que l'argent que je gagnais provenait de mes activités. Il
me fallait une couverture officielle.
Hermann était le directeur d'une banque. Il laissa son re
gard s'att**der sur moi.
Ma mère me dit à la sortie.
—Celui-là, il faut bien doser sa dose. Avec sa large
bouche là, il lui en faut plus.
—De quoi parles-tu maman ?
—Comment tu es même comme ça ? Je dois tout faire
pour toi. Tu ne vois pas que ce banquier te veut dans son lit ?
—Maman, je suis avec Yves et...
—Tsst... Tsst. Tssst... Arrête-moi ça vite. Quel Yves ?
Celui qui devient déjà pauvre là ?
Effectivement, Yves avait déjà tout perdu. Il croulait
sous les dettes. En quelques mois seulement, je l'avais tout dé
pouillé.

Il se retrouva pauvre, sans supermarché et sans femme.
Ce fut la déchéance totale.
Ma mère interdit à Yves de venir chez nous.
Elle avait jeté son dévolu sur Hermann.
Je devais le séduire et l'emmener à boire l'eau de mes
fesses.
C'était la même procédure.
Hermann n'y échappa pas. Il était plus âgé que Yves... Il
ne voulut plus me quitter.
Mon frère revint du pensionnat où je l'avais inscrit.
Depuis le début, il ne m'avait jamais rien dit.
J'étais dans ma chambre cette nuit-là lorsqu'il me de
manda s'il pouvait me parler.
—Pegui, bien sûr. Regarde comment tu deviens plus
grand que moi.
À quinze ans, il grandissait si vite. En deux ans seule
ment, beaucoup d'eau avait coulé sous le pont.
—Alors, ça va avec l'école ?
J'étais en train de me maquiller. J'avais au fil des mois
acquis une haute assurance et indépendance. Je prenais soin de
moi. Je portais des vêtements de qualité. J'étais vue dans des milieux huppés.
J'étais montrée du doigt partout où j'allais
comme un modèle de réussite. Ils disaient de moi que j'étais une
jeune fille intelligente qui avait su faire fructifier l'argent légué
par son père. Ma mère avait fait traîner la rumeur selon laquelle,
mon père était décédé et j'avais hérité une grosse somme d'ar
gent.
Ma boutique de vêtements était très fréquentée. À vingt
ans seulement, j'étais enviée par toutes les jeunes filles.
Mon frère me fixait.
Je vis son regard dans le miroir.
Je me retournai vers lui.
—Il y a un problème Pegui ?
Il secoua la tête avant de déclarer.
—Avant on était pauvre !
—Oui
Répondis-je du bout des lèvres. Je ne savais pas où il
voulait en venir.
Pauvre !
J'avais l'impression que c'était dans une autre vie qui me
paraissait bien lointaine à présent.
—Cloclo, l'argent qu'on a là, vient d'où ?
Surprise par la question, je laissai tomber mon pinceau.

—Viens d'où comment ?
—J'ai appris que pour avoir l'argent, il faut le gagner.
Alors, je demande quand on a gagné tout ça.
Sa question me laissa songeuse. Je ne savais pas quoi lui
dire. Je me mis à balbutier.
—Je... Tu...
Ma mère entra dans ma chambre à cet instant-là.
—L'argent vient du ciel... hein... On t'envoie à l'école, toi,
tu viens poser les questions sans sens. Au lieu de dire merci au
Seigneur comme tu manges l'argent, tu viens demander d'où il
vient ? Si on te dit, tu vas faire quoi avec ?
Disait ma mère en fixant Pegui.
"L'argent là vient d'où !"
Elle singeait son fils.
—Pardon, va te coucher. Tu n'as rien à dire dans cette
maison tant que ce n'est pas toi qui cherches l'argent.
Penaud, mon frère baissa la tête.
—Oui maman.
Il sortit de la chambre, tout triste.
J'eus envie de le rappeler pour le prendre dans mes bras.
Je voulais le rassurer. Tout à coup je voulus arrêter tout ce jeu.

J'avais déjà assez d'argent pour bien vivre. Je n'avais plus
besoin d'aller au cimetière.
Je le dis à ma mère lorsque mon frère sortit.
Elle éclata de rire.
—Donc tu crois que ta pauvre boutique là va nous nour
rir... Hein ? Ou tu veux seulement prendre dans ma bouche.
—Maman, je...
—Pardon, j'ai d'autres problèmes. Ma manucure a sauté.
Mon idiote de sœur regrette aujourd'hui de m'avoir chassée de
chez elle. Elle raconte partout que ma fille a l'argent et ne l'aide
pas. Me bi elang. Yor ah trô2...
Elle piaffa en terminant ses mots en notre langue mater
nelle.
Je me promis de tout arrêter le lendemain.
Lorsque le piège se referme sur toi, il devient plus diffi
cile de s'échapper.
Mes nouvelles résolutions moururent comme neige au
soleil lorsque Hermann gara une grosse voiture devant ma mai
son le lendemain.
2 Invectives en langue Béti, regroupement ethnique au Centre du Cameroun

—Pour ma princesse.
—C'est pour moi ?
—Oui mon amour. Je ferai tout pour toi.
Il me prit dans ses bras. Il sentait l'ail cru. Mais je ne
pouvais pas le repousser.
Il venait de m'offrir une voiture valant des millions de
francs CFA.
Je ne voulais plus reculer.
Je commençais à aimer l'argent. Beaucoup plus.
J'étais plus heureuse que lorsque j'étais pauvre.
Même s'il me fallait continuer à aller au cimetière, j'allais
le faire.
Hermann chassa sa femme et ses enfants.
Il me dit de venir vivre chez lui.
—Dis-lui qu'il va d'abord t'épouser. Sinon, pas de concu
binage. Et après, exige d'avoir ta chambre seule. Il ne doit pas
savoir où tu vas chaque nuit.
Me recommanda ma mère.
Hermann était prêt à se plier à mes exigences. Il m'aimait
et ne voulait pas me perdre.

—Bon, même lui-là n'entre pas dans ma tête. Un petit
pauvre directeur de banque. Si on ne garde pas l'argent chez lui,
il va prendre ça où ? Non, non, celui qu'il te faut c'est la personne
qui fabrique l'argent là lui-même !
Je regardais ma mère.
—Akieuu mama...
—Quoi ? Et si l'argent d'Hermann finit, on devient quoi
dans l'affaire ?
Ma mère avait désormais une voiture et un chauffeur. Et
pourtant, elle ne faisait rien de ses journées.
—Cloclo, c'est moi la tête pensante de cette maison, vrai
ment ! Ce monsieur, le ministre des Finances là, c'est lui qu'il
nous faut.
Il faut que Hermann t'emmène à la soirée qu'il a organi
sée. Des amies m'ont filé le tuyau.
—Maman, le ministre là est trop gros !
—Si son argent est aussi gros que lui, c'est où ton pro
blème ? Bon, l'herbe ci, il faut bien frotter dans tes fesses avant
de commencer.
Je savais de quoi elle parlait.
Je regardais d'un air suspicieux le bouquet d'herbes
qu'elle venait de retirer de son sac.

—Maman, c'est quoi ?
—Ce n’est rien. Fais seulement. Tu ne vois pas que je
suis celle qui pense à nous ?
Elle me le donna en précisant.
—Tu mets ça bien à l'intérieur.
Et c'était tout.
Le lendemain, Hermann m'annonça que je devais l'ac
compagner à la soirée du ministre.
C'était une grande coïncidence pour moi.
Je devais choisir ma tenue minutieusement. L'homme
était connu pour son goût excessif pour les jeunes femmes belles
et sophistiquées.
Il était ma prochaine cible.
Il ne fut pas difficile pour moi d'attirer son attention. Dès
mon entrée, il fixa son regard de prédateur sur moi.
Quelques minutes plus t**d, quelqu'un me murmura à
l'oreille :
"Son Excellence monsieur le ministre me demande de
vous dire qu'il veut vous parler en privée dans son bureau."
Je hochai la tête. Avant ça, je devais me rendre dans la
salle de bain.

Là, j'enfonçai très loin dans mon intimité quelques
feuilles de l'herbe donnée par ma mère. Et je me rendis à mon
rendez-vous.
La fête battait son plein lorsque je poussai la porte du
bureau du ministre.
Il était là, et il m'attendait.
—C'est comment ma petite ?
Il me souriait comme un prédateur ayant découvert une
nouvelle proie. Il ne savait pas alors que c'était lui la proie.
Je lui souris.
Il me serra contre un mur et commença à me dire com
ment il allait changer ma vie. Il avait assez d'argent pour faire de
moi ce que je voulais si je me laissais faire. Il me dit que beau
coup de femmes rêvaient d'être à ma place. Ce n'était pas donné
d'être désirée par un ministre. Il prononçait des mots obscènes
qui auraient fait sauter au plafond le pape lui-même.
Il me pelotait. Je me laissais faire.
Lorsqu'il souleva ma robe pour me prendre au mur, je ne
dis rien.
Il venait là de signer son arrêt de mort.
Sans le savoir,
il était pris au piège.

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ANO : AIDEZ-MOI À NE PLUS ÊTRE INFIDÈLE Bonjour grande sœur .Je vais droit au but et publiez moi en anno svp.Je suis un ...
03/03/2025

ANO : AIDEZ-MOI À NE PLUS ÊTRE INFIDÈLE

Bonjour grande sœur .
Je vais droit au but et publiez moi en anno svp.
Je suis un jeune de 25 ans et j'ai une petite ami qui porte déjà mon enfant.
Le problème est que j'ai aussi une amie de longue date avec qui je couche maintenant parfois depuis que ma copine est enceinte.
J'essaie de m'abstenir à tout prix mais je retombe toujours avec elle et je culpabilise le fait de savoir que je trompe ma copine qui est d'ailleurs enceinte.
Aidez moi vraiment, j'aimerais arrêter avec cette amie et je précise qu'elle ne veut même plus se mettre en couple avec quelqu'un d'autre pour finir pouvoir finir au moins ses envies

Photo d'illustration Pinterest

⛔🌳✍📚   …J'essaie de me persuader aujourd'hui que j'ai fait ce que je pouvais avec ce que j'avais, mais je sais que c'est...
14/02/2025

⛔🌳✍📚 …

J'essaie de me persuader aujourd'hui que j'ai fait ce que je pouvais avec ce que j'avais, mais je sais que c'est faux.
J'essayais de comprendre. J'avais l'impression de nager en plein rêve. Comment pouvait-il me faire une demande si saugrenue ?
Et surtout, comment avais-je fait pour donner mon accord ?
Contre toute attente, je fis ce que cet homme m'avait demandé.
Attirée par le gain, j'avais cédé.
Pour la première, je passais des heures interminables dans l’entre-jambe d'un homme pour autre chose.
Je me demandais toujours qui de lui ou de moi avait perdu la tête.
L'argent qu'il me donna à la fin ne réussit pas à effacer tout le dégoût que j'éprouvais pour moi-même.

Je sortis de cette maison en courant comme si j'avais le diable à mes trousses.
C'était décidé, il me fallait changer de ville. J'avais maintenant assez d'argent pour tout recommencer ailleurs.
Lola et cet homme n'allaient pas me retrouver.
J'avais assez d'argent pour un nouveau départ.
Décidée à laisser derrière moi cette partie sombre de ma vie, je quittai ma chambre minable sans regarder en arrière.
Je m'arrêtai dans une autre ville à trois cents kilomètres de là.
Ici, personne n'allait me rechercher. Je n'eus aucun mal à trouver une autre chambre.
J'avais assez d'argent pour m'installer. C'est ce que je fis, bien décidée à avancer.
Je réussis même à trouver une petite place au marché pour mon salon de coiffure.
J'étais enfin heureuse.

Avec un peu de chance, je réussissais à tirer mon épingle du jeu.
Je parvins même à oublier qu'un jour, j'avais coiffé l'intimité d'un homme.
Je le croyais, avant que la réalité cruelle ne se rappelle à moi.
Des semaines et mois plus t**d, j'étais devenue une autre femme.
J'étais fière de celle que j'étais en train de devenir. Finie ma vie de débauche. Je gagnais honnêtement ma vie.

Petit à petit, je réussis à me faire une réputation au marché.
Les clientes affluaient sans que je les recherche.
Je vivais désormais dans une chambre plus belle et grande. Je m'étais même offerte de nouveaux vêtements.

Personne n'aurait pu croire en me voyant que je vivais quelques mois plus tôt dans la rue. J'étais moi-même sidérée par ma transformation.
L'espoir était permis. Je le savais. Je ne pouvais pas effacer mon passé, mais au moins, j'étais capable d'écrire mon avenir.
Grâce à mon travail acharné, je réussis peu à peu à me faire une belle réputation.

Certaines femmes vinrent me trouver pour me demander de les former.
Je ne savais pas quoi leur dire. La coiffure, je ne l'avais apprise nulle part. Je ne savais même pas comment j'arrivais à faire de la magie seulement avec mes doigts.
Je pris un local un peu plus grand pour mon salon de coiffure.
Je rendis l'endroit plus propre et convivial. Les femmes continuaient à fréquenter mon salon. Je fus même obligée de recruter une jeune fille pour me donner un coup de main.
Elle s'appelait Célia, elle ne coiffait pas aussi bien que moi, mais au moins, elle me donnait un coup de main.
De quelques années plus âgées que moi, elle était très gentille. Dès le premier jour, nous commençâmes à discuter comme si on se connaissait depuis toujours. Je la considérais un peu comme une grande sœur,
celle que je n'avais jamais eue.
Tout allait bien dans ma vie jusqu'à ce qu'un jour, un homme ne pousse les portes de mon salon de coiffure.
Célia était allée à la pause.
J'étais à l'arrière-boutique. Je crus que c'était une cliente qui était venue plus tôt que prévu.
Je sortis en souriant.
— Désolée Madame, je...

Je m'arrêtai de parler. C'était un homme, pas une femme.
La première surprise passée, je me demandai ce qu'il faisait là.
— Oui monsieur...
Il enleva les lunettes du soleil qui lui cachaient les yeux. Grand et costaud, il devait avoir une quarantaine d'années. Tout habillé de noir, il jeta un coup d'œil autour de lui avant de revenir à moi.
— Je suis bien chez Nathalie la super coiffeuse ?
Je hochai la tête. Je ne savais pas ce qu'il voulait, mais déjà, je savais que je n'allais pas aimer.
Instinctivement, je sus qu'il apportait avec lui le mal.

— Oui, je...
— Je n'ai pas pris rendez-vous parce que je n'ai

Pas le temps. Je suis venue pour me coiffer. Bien sûr, votre prix est le mien.
Mon sang se glaça. Il était chauve.......

📌📌📌📌
Comment réagirez-vous si vous êtes propriétaire d'un salon de coiffure pour femme et subitement, un homme visiblement respectable et chauve de surcroit, entre et vous dit "je suis venu me coiffer, votre prix est le mien" ...

C'était un extrait tiré de l'histoire , son don de coiffure lui vient des forces obscures, et ce, depuis sa naissance. Maintenant, elles sont là, pour revendiquer leur héritière... Je vous invite à découvrir le combat acharné de Nathalie... réussira-t-elle à rompre ce cordon ombilical avec ces forces du mal et rester en vie ? on se retrouve ici pour l'histoire intégrale
https://www.youscribe.com/BookReader/Index/3712853/?documentId=6096376

— Fais comme tu veux, Birman, mais crois-moi, tout ce que je fais, c'est par amour. Je t'aime et je ne laisserai personn...
12/02/2025

— Fais comme tu veux, Birman, mais crois-moi,
tout ce que je fais, c'est par amour.
Je t'aime et je ne laisserai personne t'avoir.
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Une fois de plus, je me retrouvais confronté à une situation rocambolesque impossible à démêler.
Comment tout ceci était-il arrivé ?
Comment étais-je parti de jeune ambitieux, brillant à une place dans un cercle incompris ?

Ces questions me turlupinaient l'esprit à chaque fois qu'un brin de conscience me revenait.
En quelques jours seulement, j'étais passé par toutes les étapes de l'enfer.
Je ne sus pas comment je parvins à quitter la maison d'oncle Léopold.
J'arrivai chez ma mère dans un état d'abattement extrême. Heureusement, il n'y avait personne comme souvent.
Je m’enfermai dans ma chambre, me laissai tomber au sol et me mis à pleurer.
C'était trop pour moi.

Même si j'avais possédé la plus grande force du monde, elle aurait été insuffisante pour supporter toute cette charge physique et émotionnelle qui me tombait dessus.
Je ne savais plus à quel saint me vouer ou par quel bout prendre cette histoire.
Ce vieux tordu avait apparemment toutes les cartes en main. Il tirait les ficelles. Il s'était longtemps apprêté à tout ce qu'il m'arrivait.
C'était lui le maître du jeu et je n'étais plus qu'un patin dans son film diabolique.
Je n'avais jamais été le genre à m'apitoyer sur moi-même ou à me lamenter pour longtemps. Ayant appris à vivre seul très jeune dès mon arrivée en occident, je ne devais compter que sur moi-même.
Dès le premier jour, je compris que j'étais désormais maître de ma vie. J'étais un jeune adolescent et seul qui devait affronter un monde inconnu.
Même lorsque ma mère m'appelait souvent pour savoir si tout allait bien, je lui répondais inlassablement qu'il n’y avait aucun souci alors que pendant ces moments-là, je versais des torrents de larmes, couché sous mon matelas.

Je n'avais pas été préparé à affronter le monde tout seul.
Ma mère avait toujours été là.
Ça me prit des années pour comprendre que quoi que je fasse, personne ne viendra à mon secours. Alors, j'appris la force. Cette force interne que les livres ne décriront jamais. Cette force connue par ceux qui sont passés par des situations invraisemblables.

Je me disais, après avoir été au bout de tout mon sacrifice, que jamais, je ne pleurerai encore, que jamais, je ne me retrouverai dans une situation de faiblesse. J'étais devenu un homme dans tous les sens du terme. J'avais un métier passionnant même s'il était jugé ennuyeux par certains. Je gagnais bien ma vie et j'avais pu acquérir facilement la nationalité de mon pays d'adoption, ce que ma mère ne savait même pas.
Aujourd'hui, tout était remis en question. Je ne me rappelais même plus d'où les choses étaient parties, ça n'allait probablement pas s'arrêter d'aussi tôt.
Lorsque ma mère revint, j'étais toujours dans ma chambre... Elle frappa plusieurs fois avant que je ne lui demande d'entrer.

D'emblée, elle me raconta les dernières péripéties. Elle ne me demanda pas où j'étais passé, comme si c'était normal que je disparaisse pendant plusieurs jours ainsi.
Elle était heureuse et ça se voyait. J'étais également heureux pour elle. Si elle avait pu éviter la prison, c'était le plus important.
Je cherchais comment lui dire que l'homme qu'elle vénérait tant m'avait violé sans trouver les mots justes. Ma mère n'allait jamais me croire.
Aurelie revint plus t**d. Nous étions tous assis au salon. Bizarrement, elle fut la seule à remarquer que quelque chose clochait chez moi.

— Birman, ça va ? Je sursautai.

— Oui, pourquoi ?

— Je ne sais pas. Tu as maigri et tu es bizarre...

J'allais répliquer lorsque la porte s'ouvrit sur la dernière personne au monde que je ne désirais plus revoir.

— C'est comment ici ?

Oncle Léopold entrait, un grand sourire aux lèvres, comme un conquérant. Ma mère et ma sœur se levèrent pour l'embrasser.

Ma mère se tourna vers moi.

— Birman, tu ne viens pas embrasser ton oncle ? Ce que j'avais envie de faire était de le tuer.

Mais j'étais venu à la conclusion que tout vient à point à qui sait attendre... Agir sous le coup de l'impulsion ne m'avait apporté jusqu'ici que des ennuis.
Je devais taire ma haine et affronter la situation.
Oncle Léopold me regardait comme s'il me mettait au défi de parler.
Je me levai pour dire à tout le monde :

— Je suis dans ma chambre au cas où...

— Mais... Mais...

Hoquetait ma mère alors que je m'éloignais déjà. Je pouvais encore choisir qui supporter.
Plusieurs minutes plus t**d, j'étais assis sur mon lit, essayant de donner un sens à tout ceci. J'étais bloqué au Cameroun. Oncle Léopold avait mon passeport. La solution consistait à me rendre à l'ambassade et de déclarer une perte. Je devais bien avoir une copie quelque part. Mais allais-je partir ainsi comme si rien ne s'était passé ? Quelle vie allais-je avoir ? Rien n'allait plus jamais être la même, j'en étais sûr.

Je n'étais plus le Birman qui était arrivé, confiant, pressé d'aider sa mère. Désormais, j'étais un autre homme meurtri dans sa chair.
Un coup frappé à la porte me fit sursauter. Je crus que c'était ma mère.

— Entrez.
Ce n'était pas elle.

— Que fais-tu là ? Va-t’en.

Dis-je en sautant sur mes pieds.
Mon tortionnaire était là, les mains dans les poches. Il était fier de lui-même.

— Tu m'as dit d'entrer. Me dit-il sans se troubler.

— Je ne savais pas que c'était toi. Ce que tu as fait, tu vas le payer, je le jure.

— Hey doucement... Tout de suite les gros mots. Je vois que tu vas mieux. C'est bien. Maintenant que tu es calme, est-ce que tu peux écouter ma proposition ?
Il s'était avancé tout doucement vers moi.

J'étais plus jeune et plus robuste, il suffisait d'un seul mouvement pour que je bondisse sur lui et le saisisse à la gorge pour serrer fermement.

Il n'était pas plus fort que moi physiquement. Sans ses hommes et la drogue, je pouvais gagner.
Mais était-ce la solution ? J'inspirai profondément :

— Léopold ! Sors de ma vie. Remets-moi mes papiers et va-t’en de cette maison. Je ne veux plus avoir à faire à toi. Le monde saura un jour qui tu es. Va-t’en. Tu n'es qu'un vieux pervers qu'il faut anéantir.
Je ne m'encombrai plus de politesse. Je ne mettais plus de gants.
Oncle Léopold, c'était terminé ! Cet homme ne méritait pas le nom d'oncle dans ma vie.
C'était un monstre à détruire.
Il haussa les épaules comme si ce que je venais de dire n'était pas important.

— Fais comme tu veux, Birman, mais crois-moi, tout ce que je fais, c'est par amour. Je t'aime et je ne laisserai personne t'avoir.
Ces mots s'insinuèrent doucement dans mon cerveau comme du poison.

— Quoi !!!!

🛑🛑🛑🛑
Cet a été tiré de l'histoire du jeune Birman qui menait sa vie tranquillement en Europe et qui, après avoir appris que sa mère était en voie d'être emprisonnée au pays, va voler à son secours. Cependant, la réalité sera tout autre chose. Il va malheureusement être victime d'une machination savamment orchestrée, mais par qui ? Birman va alors subir des atro-cités qu'il n'aurait jamais imaginées de sa vie.

Je vous laisse découvrir et savourer l'histoire de Birman et son dénouement que vous trouverez en intégralité sur
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