Sourie ion Anti- Gaspi

Sourie ion Anti- Gaspi Volontariat solidaire responsable
zéro déchets, échanges de bons procédés , circuit court ,Anti Gaspi. Saint-Nazaire, France

03/07/2025

🚜 FAUT-IL DISSOUDRE LA FNSEA ?

Vous connaissez la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles ? La FNSEA, c'est le grand lobby des agriculteurs de droite. Un «syndicat» de gros exploitants agricoles, qui milite notamment en faveur de l'agro-industrie, qui revendique l'usage intensif de pesticides et d'une agriculture toujours plus productiviste et destructrice. Ce lobby est un ennemi juré des petits paysans et des mouvements écologistes. Le journal Reporterre vient d'ailleurs de révéler que c'est la FNSEA qui a obtenu la dissolution des Soulèvements de la Terre, en faisant pression directement sur le gouvernement.

Officiellement, les Soulèvements de la Terre seraient dissouts parce qu'ils auraient relayé des «dégradations» sur les réseaux sociaux, et ne se serait pas désolidarisé des actions «violentes». Par exemple, l'arrachage de quelques plants de muguet bourrés de pesticides près de Nantes récemment. Mais alors, si ces actions justifient une dissolution, que dire de celles menées depuis des décennies par la FNSEA ? Petit état des lieux de leurs exploits :

➡️ 23 août 1990 : à Thouars, dans les Deux-Sèvres, plus de 200 moutons sont brûlés vifs dans un camion anglais, lors d'une manifestation de la FNSEA. Ailleurs, des affrontements violents ont lieu entre les agriculteurs et les forces de l'ordre, surtout dans les départements de l'Ouest. Aucun scandale, aucune condamnation.

➡️ 20 septembre 2013 : dans la Nièvre, une manifestation de la FNSEA est organisée à Saint-Brisson. Les agriculteurs dévastent le parc naturel régional. Une cinquantaine de tracteurs et des remorques remplies de déchets saccagent la maison du Parc et ses abords, jardin et étang compris. Les agriculteurs donnent des coups de bâton aux agents présents. Quelques lignes dans la presse locale.

➡️ Septembre 2014 : des membres de la FNSEA incendient le centre des impôts de Morlaix, sans que la police n'intervienne. Le responsable du syndicat dans le Finistère tire alors «son coup de chapeau» aux auteurs de l'incendie dans la presse.

➡️ Octobre 2014 : à Nevers, une manifestation de la FNSEA dévaste le centre-ville, en particulier la préfecture, qui reçoit des tonnes de pneus et de lisier. Des affrontements violents ont lieu avec la police.

➡️ Novembre 2014 : à Valence, le centre-ville est dévasté par la FNSEA qui déverse des tonnes de lisier partout et détruit du mobilier urbain. La mairie évalue les dégâts à 70.000 €. À Châlons-en-Champagne, la FNSEA réclame la suspension des contrôles de l’inspection du travail et brûle une voiture des inspecteurs en pleine rue devant leurs locaux. Des fonctionnaires sont menacés : «contrôleurs, vous êtes prévenus». Au même moment à Nantes, la FNSEA dégrade l'esplanade de la préfecture de Nantes, et torture des ragondins pendants des heures, avant d'en tuer plusieurs sous l’œil des forces de l'ordre et des journalistes.

➡️ Juillet 2015 : une mobilisation d'éleveurs de la FNSEA conduit à d’importantes violences à Rennes et Quimper. Des supermarchés sont saccagés, des voitures de police renversées. Les dégâts sont énormes.

➡️ Août 2015 : à Grenoble des dizaines d’agriculteurs, dont le président de la FNSEA locale, attaquent la Direction départementale des territoires : incendie, vitres brisées, lisier… Les CRS ne procèdent à aucune arrestation. La presse locale ne parle ni de «grogne» ni de «casseurs» mais de «raz-le-bol».

➡️ Décembre 2015 : la FNSEA se mobilise devant le Conseil d'État à Paris. Du lisier est déversé, un feu allumé. Cette fois-ci, il y a des arrestations, mais les personnes arrêtées sont relâchées le jour même. «Cette réponse policière semble démesurée, injustifiée et très sévère en comparaison d’autres actions plus violentes et haineuses vis-à-vis de la République» s'emporte la FNSEA.

➡️ Février 2016 : à Paris, des membres de la FNSEA saccagent le stand du ministère de l'Agriculture lors du salon du même nom. Le mobilier est détruit, des vitres sont brisées. Le syndicat revendique : «notre action est légitime».

➡️ Mars 2021 : opération nocturne dans les quatre sous-préfectures du Puy-de-Dome. Dégradations, lisier déversé, envahissement des bâtiments. Les casseurs sont ensuite gentiment reçus par les autorités.

➡️ Février 2022 : à Castres, opération «coup de poing» de la FNSEA dans les supermarchés. Des ballots de paille sont enflammés devant un Leclerc avant que les manifestants ne remplissent des caddies de nourriture et partent sans payer. La direction laisse faire. Lorsque des manifestations sociales ont tenté le même type d'action ces dernières années pour redistribuer les denrées, la violence policière, les arrestations et de lourdes poursuites ont été systématiques.

➡️ Février 2023 : à Nîme, la FNSEA bloque l'autoroute, déverse du lisiers sur les axes routiers et affronte la police. À Toulouse, les locaux de l'association France Nature Environnement sont pris pour cible, du fumier déversé, des projectiles sont lancés et des salariés menacés et agressés. Les forces de l’ordre laissent terroriser les associatifs.

➡️ Mars 2023 : à La Rochelle, la maison personnelle d’un militant écologiste est attaquée lors d’une manifestation de la FNSEA. Les murs sont saccagés et recouverts de tags homophobes, une habitante menacée.

Ce ne sont que quelques exemples parmi beaucoup d'autres que vous pouvez chercher dans les colonnes de la presse locale. Pourtant, jamais d'indignation nationale, pas de dissolution, pas de surveillance ni de mise sur écoute, pas de prison, pas d'enquêtes, pas de mutilations par les armes de la police...

Et non seulement la FNSEA n'est jamais dénoncée ni dans les médias ni par la classe politique, malgré l'usage systématique et concerté de la violence comme outil de revendication, mais elle est félicitée et récompensée. La FNSEA travaille avec le pouvoir en place, pour une agriculture industrielle et polluante.

Alors la prochaine fois que vous entendrez parler de la «violence» et de la «radicalité» des actions écologistes qui visent rien de moins qu'à sauver la vie sur terre, pensez-y. Ce qui est reproché aux Soulèvements, ce n'est en réalité ni la violence, ni la radicalité : c'est l'espoir que leurs actions font vivre chez des millions de personnes qui veulent retrouver leur capacité à prendre leurs vies en main.

03/07/2025
03/04/2025
Fais du bien, et sourie a la Vie
09/03/2025

Fais du bien, et sourie a la Vie

25/07/2024

👑 MACRON LE ROI FOU

Après sa défaite électorale aux USA, Donald Trump organisait un ridicule assaut du capitole. Le président d'extrême droite Bolsonaro avait fait de même au Brésil. En France, Macron n'a même pas besoin de réunir ses troupes pour organiser un coup d’État institutionnel. Il lui suffit de donner une interview au milieu de l'été à la télévision.

Le 23 juillet au soir, le président a tenu des propos encore plus lunaires que d'habitude, montrant qu'il a non seulement perdu pied avec la réalité, mais qu'il compte bien continuer à piétiner absolument tout ce qu'il restait de «règles démocratiques» et de bienséance «républicaine».

Revenons en arrière. le 14 juin, Le Monde révélait cet échange de Macron avec un «grand patron, familier de l’Élysée» qui lui avait demandé à propos de la dissolution : «Pas trop dures, ces journées ?». Réponse de Macron, amusé : «Mais pas du tout ! Je prépare ça depuis des semaines, et je suis ravi. Je leur ai balancé ma gr***de dégoupillée dans les jambes. Maintenant on va voir comment ils s’en sortent…» Un manager pervers qui joue à l’explosif avec la vie de dizaines de millions de personnes. Une dissolution sur mesure pour permettre à l'extrême droite d'arriver au pouvoir, et ça le faisait marrer.

Son plan avait échoué. Le 7 juillet, contre toute attente, c'était le Front Populaire, alliance improbable entre partis de gauche en conflit, qui arrivait en tête, à la surprise générale. Depuis, Macron s'était muré dans le silence. Avant les résultats, il avait fait fuiter dans la presse qu'il comptait nommer Bardella Premier Ministre, même sans majorité absolue du RN. Mais cette victoire inattendue de la gauche ne le lui permettait pas.

C'est donc quasiment trois semaines après ces élections, à la veille des Jeux Olympiques, que Macron prend la parole. Et tout est sidérant :

🔴 D'abord, Emmanuel Macron ne nommera pas de premier ministre avant la «mi-août» et la fin des Jeux olympiques. Autrement dit les macronistes, triplement battus lors des dernières élections, vont rester plusieurs semaines au pouvoir, en toute illégitimité. Sachant qu'en plus, ils continuent de faire passer des décrets immondes, comme si les élections n'avaient pas eu lieu. Imaginons que n'importe quel autre dirigeant européen décide de rester au pouvoir pendant deux mois après sa défaite électorale : tout le monde crierait à juste titre à la dictature.

🔴 Deuxième élément de langage : «personne n’a gagné». Puisque la gauche est arrivée en tête, cela n'a pas existé. Emmanuel Macron gouverne pourtant depuis deux ans sans majorité absolue à l'Assemblée, et n'a aucun problème avec ça. Dans la continuité logique, le président a balayé en une phrase la possibilité même de nommer une Première Ministre de gauche. Le Front Populaire a mis deux semaines à se mettre d'accord sur une cheffe de gouvernement, une énarque modéré. Macron ne la nommera évidemment pas. La gauche, même tiède, ne doit pas arriver aux affaires.

🔴 Plus grave, il affirme que «les Français ont placé le Rassemblement national en tête au premier tour. Ça, on doit l'entendre et on doit le respecter», et estime qu'il faut donner plus de responsabilités au RN.

C'est très inquiétant, et prouve une nouvelle fois que toute son opération de dissolution n'avait pour seul objectif que de livrer le pouvoir à la famille Le Pen. Le RN est arrivé en troisième position des législatives. Mais Macron réécrit les règles et ne parle que du premier tour. C'est nouveau. Allons au bout de la logique : si l'on ne se fie qu'aux premiers tours des deux dernières présidentielles, Macron dépasse difficilement les 20% et n'aurait jamais dû être président.

🔴 Pour la suite du quinquennat, Macron évoque une alliance avec la droite, pour «plus de fermeté, plus de sécurité et plus de justice, plus de simplicité et mieux vivre de son travail». Traduction : plus de répression et de mesures néolibérales. Il estime que les propositions de Laurent Wauquiez, le chef des Républicains corrompu qui propose des mesures ultra-violentes pour les classes populaires, «vont dans la bonne direction».

Si le futur Premier Ministre est issu de ce petit parti de droite extrême qui ne représente plus rien, et c'est ce qui se profile, alors Macron assumera définitivement de piétiner le verdict d'une élection qu'il a lui même provoqué.

🔴 Interrogé sur une éventuelle démission en cas de blocage politique, Emmanuel Macron a évidemment balayé : «Les Françaises et les Français m’ont confié un mandat. Je l’ai sollicité pour la deuxième fois. Ils me l’ont confié pour la deuxième fois et je l’assumerai dans sa plénitude». Il aime trop le pouvoir et nous faire souffrir pour laisser sa place.

🔴 Enfin, et ce n'est pas un détail, Macron a réitéré son soutien aux génocidaires israéliens. Critiquant la position de la France Insoumise, qui dénonce la participation d'athlètes israéliens aux JO, le président a enchaîné : «Israël a le droit de se défendre», «C’est pas une guerre d’agression» et même «Netanyahou est le bienvenu à Paris». Sachant que Netanyahou est mis en cause pour des faits de génocide et visé par un mandat d'arrêt international.

Coup d’État soft, valorisation de l'extrême droite, mépris du résultat électoral et de la gauche, soutien à des criminels de masse. Et tout cela avec de grands sourires et une voix mielleuse. L'intervention du monarque, hallucinante, indigne et inquiétant de bout en bout, promet des lendemains difficiles.

01/05/2024

💧EN PLEINE SÉCHERESSE, CRISTALINE S'APPROPRIE UNE GIGANTESQUE NAPPE PHRÉATIQUE DANS L'HÉRAULT

- La mairie du village de Montagnac a bradé cette ressource commune contre l'espoir de potentielles « créations d'emplois » -

Dans le Sud de la France, et en particulier dans l'Hérault, la sécheresse continue encore et toujours. Si le déficit de pluie des dernières années a été partiellement comblé par les intempéries et la forte humidité de ces derniers mois, notamment dans l'Ouest, ce n'est pas le cas partout en France.

Et cette sécheresse touche notamment l'Hérault depuis des années, un département du Sud, où se trouve la commune de Montagnac, peuplée de 4.000 âmes. C'est justement là bas que pourrait s'implanter une usine d'eau minérale qui pomperait dans la nappe phréatique à plus d'un kilomètre de profondeur. L'objectif de Source-Alma, la firme qui possède notamment Cristaline, l'eau minérale la plus vendue de France : produire jusqu'à 1,6 millions de bouteilles par jour selon BFM.

Une association nommée « Veille au grain » tente de lutter contre l'installation de l'usine, alors que les habitant-es n'ont pas été consulté-es sur le projet. Le média Reporterre explique que le puits est déjà existant suite à un forage réalisé il y a trente-cinq ans, mais qu'il n'a jamais été réellement exploité par les deux anciens propriétaires. Désormais c'est une multinationale qui a mis la main dessus, achetant le puits à la mairie pour une bouchée de pain en 2022.

L'acquisition de cette nappe n'aura coûté à Cristaline que 30.000 euros et lui permettra donc de pomper chaque année des centaines de millions de litres, mis dans bouteilles en plastique et vendues 200 fois plus chères que l'eau du robinet. Les habitant.e.s ont fait le calcul, le groupe privé pourrait réaliser chiffre d’affaires quotidien de quelque 240.000 euros, quasiment 10 fois le prix d'achat à la commune, chaque jour ! Un marché extrêmement rentable, et une véritable braderie d'un bien commun. Jusqu'à épuisement de la ressource. Un cas classique de cadeau fait par le secteur public à une entreprise privée.

Artificialisation de terres agricoles, augmentation du nombre de camions sur les routes, risque plus fréquent de remontées d'eau salée en période de sécheresse, déchets ... le projet sera vraisemblablement ultra-polluant pour la région. Et c'est sans compter les tonnes de plastique nécessaires à la production d'eau en bouteille, des plastiques qui iront bien souvent polluer... l'eau des rivières et des océans !

Mais au-delà de la pollution, l'accaparement d'une nappe phréatique par une multinationale pose la question du partage des ressources. Selon l'association, la nappe «pourrait alimenter 20.000 personnes pendant quinze ans» si elle était gérée localement : une denrée précieuse, vitale, sous les pieds d'une population souffrant de sécheresse mais qui sera entre les mains de prédateurs capitalistes.

Toutes les conditions sont réunies pour qu'à Montagnac se joue un nouvel épisode de la guerre de l'eau. Après les golf sabotés, les mégabassines désarmées : la construction d'une usine empêchée ?

À suivre.

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Sources :

https://www.bfmtv.com/societe/manifestations/herault-la-mairie-vend-la-nappe-phreatique-d-un-village-a-un-grand-groupe-industriel-les-habitants-s-y-opposent_VN-202404270053.html

https://reporterre.net/En-pleine-secheresse-Cristaline-veut-privatiser-une-nappe-phreatique

Tout est la, bonne lecture
30/04/2024

Tout est la, bonne lecture

ELLE A OSÉ LE DIRE : «LA POUSSÉE DU RN EST UN ÉCHEC COLLECTIF»

«La poussée du RN est un échec collectif. C'est l'échec de tous les républicains qui combattent l'extrême droite. Nous n'arrivons pas à la faire baisser». Ce sont les mots de Yaël Braun Pivet, représentante du macronisme et présidente de l'Assemblée Nationale.

On savait que le foutage de gu**le était devenu la doctrine politique du gouvernement, mais celui ci est stratosphérique. Rappelons d'abord que Yaël Braun Pivet est une grande amie de Sébastien Chenu, le chef du groupe d'extrême droite et vice président de l'Assemblée, à qui elle «claque la bise» et dont elle dit : «Sébastien Chenu n’est pas un bon, mais un très bon vice-président». Voilà pour le «combat contre l'extrême droite».

Ensuite, il faut dérouler le programme du macronisme depuis l'élection de 2017 pour comprendre à quel point ce mouvement politique est enraciné à l'extrême droite, et a déjà appliqué un programme dont Marine Le Pen n'aurait sans doute pas osé rêver :

- Septembre 2018 : à peine arrivé au pouvoir, Macron fait voter la «loi asile immigration» avec le soutien de l’extrême droite. «Jamais un gouvernement n’était allé aussi loin» écrit alors le journal Le Monde. Oui, déjà.

- Novembre 2018 : Emmanuel Macron déclare, pour les 100 ans de la fin de la Première Guerre Mondiale, que «Pétain était un grand soldat».

- Décembre 2018 : écrasement totalitaire et sanglant des Gilets Jaunes, immense mouvement populaire réclamant la justice sociale. Les blindés sont déployés, des milliers d'enfermés, des dizaines de mutilés, une femme tuée à Marseille par un tir policier : Zineb Redouane.

- Le 21 août 2019 : à deux reprises Macron affirme que «l’État profond» l’empêcherait de se rapprocher de Poutine. Le président reprend littéralement le concept brandi par Donald Trump au même moment.

- En 2019, Macron invite dans son avion privé le magazine d’extrême droite Valeurs Actuelles et lui offre une interview exclusive, en tenant des propos réactionnaires.

- Février 2020 : lors d’une rencontre à l’Élysée, Macron évoque le «pays légal» et le «pays réel». Il s’agit d’un concept du dirigeant de l’Action Française, Charles Maurras. Un idéologue violemment antisémite, royaliste et pétainiste.

- Printemps 2020 : «Nous sommes en guerre», Macron est le seul président au monde à utiliser un vocabulaire militaire pour parler de santé. Gestion kafkaïenne et autoritaire de la pandémie. Manque de moyens dans les hôpitaux, pleins pouvoirs à la police qui quadrille les rues. Drones, hélicoptères et couvre-feu. Plus t**d, un QR code sera imposé à la population pour se déplacer.

- Mai 2020 : Macron appelle le polémiste pétainiste Zemmour pendant 45 minutes pour lui témoigner son «soutien», après que quelqu’un lui ait crié dessus dans la rue. Il commande alors à celui qui sera candidat de l’extrême droite radicale une note sur l’immigration.

- Juillet 2020, Gérald Darmanin, ancien du groupuscule d'extrême droite l'Action Française, nommé Ministre de l'Intérieur.

- Février 2021 : Gérald Darmanin trouve Marine Le Pen «trop molle» lors d’un débat télé.

- Août 2021 : Macron impose la «loi séparatisme», une batterie de mesures violemment islamophobes, autoritaires et répressives, saluées par l’extrême droite. Peu après, cette loi est utilisée pour dissoudre des associations musulmanes et militantes de gauche

- Durant ce premier mandat, Macron a brisé méthodiquement les conquêtes sociales, précarise le travail, fait basculer des centaines de milliers de gens dans la précarité : une politique qui sème le désespoir social et les ressentiments identitaires.

A partir de l'été 2022, le second mandat est désormais ouvertement d'extrême droite, sans complexe :

- Durant la campagne des législatives, les macronistes répètent que la France Insoumise serait plus dangereuse que le Rassemblement National, font campagne contre la gauche, et favorisent dans de nombreuses circonscription les candidats d'extrême droite. Résultat : 89 députés Lepénistes à l'Assemblée, du jamais vu.

- Juin 2022 : le groupe LREM au Parlement élit deux vice-présidents RN. Pour la première fois de la 5ème république, l’extrême droite va présider les débats.

- Juin 2022 : la première séance du mandat a eu lieu à l’Assemblée, et c’est un député du Rassemblement National qui fait le discours d’inauguration, en rendant hommage à l’Algérie française. Les députés macronistes applaudissent.

- 14 juillet 2022 : Macron décrit la France en utilisant le concept de «nation organique». C’est littéralement un concept fasciste, une idée forte qu’on retrouve notamment chez Mussolini et Hi**er.

- En 2023 : Macron lance la réforme des retraites, et brise le plus grand mouvement social depuis mai 68. Usage du 49.3, répression militarisée, arrestations de syndicalistes, police dans les universités… Le ministre Dussopt qui porte cette réforme estime que Marine Le Pen «a été beaucoup plus républicaine que d’autres».

- Mars 2023 : sur ordre de Macron, la gendarmerie massacre à coup de gr***des explosives une manifestation écologiste à Sainte-Soline. Des centaines de blessés en 2 heures seulement, 2 hommes dans le coma.

- Juillet 2023 : la police anti-terroriste dans les banlieues tire à vue sur la jeunesse qui se révolte après la mort de Nahel. 4000 arrestations en quelques nuits, des milliers de peines de prison ferme, une dizaine de mutilés à vie, un homme dans le coma, un homme tué à Marseille par un tir policier. Le gouvernement laisse l'extrême droite organiser une cagnotte pour le policier qui a tué Nahel.

- Dissolutions en rafale d'organisations écologistes, sociales ou musulmanes. La procédure d'exception a été utilisée plus que jamais sous la Cinquième République.

- Octobre 2023 : la France est le seul pays au monde à interdire totalement toute manifestation ou expression de soutien à la Palestine. Des centaines d'arrestations et d'amendes pour le simple port d'un drapeau ou d'une pancarte.

- Depuis octobre 2023 : soutien « inconditionnel » à l'extrême droite israélienne. Appui matériel au génocide du peuple palestinien. Diabolisation à outrance de la gauche. La France Insoumise désignée comme l'ennemi prioritaire, pendant que l'extrême droite s'installe tranquillement au cœur du pouvoir.

- Fin 2023 : la «République» a été abolie dans son fonctionnement de fait, puisqu'avec plus de 20 recours au 49.3 en deux ans seulement, le Parlement n'a plus de rôle. Le président, minoritaire, gouverne en autocrate.

- Décembre 2023 : vote de la loi immigration avec l'extrême droite. Marine Le Pen parle de «victoire idéologique» et ajoute : «Si le RN touchait des droits d’auteur sur son programme, cela coûterait cher à nos opposants».

- 16 janvier 2024 : Macron résume son programme «autour d’une ligne simple» : «que la France reste la France», le slogan d'Eric Zemmour, et ajoute «il n’y a pas de progrès sans ordre». Il martèle : «réarmement moral», «réarmement civique» et même «démographique», reprenant les vieilles images de la droite réactionnaire sur le corps des femmes et la natalité.

- Mars 2024 : discours militaristes à répétition. Volonté d'enclencher une guerre mondiale en envoyant des troupes en Ukraine. Uniformes testés dans les écoles. Annonce d'un encadrement militaire de la jeunesse. Mesures toujours plus répressives. Budget considérable pour l'armée.

- Avril 2024 : l'anti-terrorisme utilisé une nouvelle fois contre des écologistes.

- Avril 2024 : de nombreuses personnalités politiques et syndicalistes poursuivies pour «apologie du terrorisme» pour avoir soutenu la Palestine.

- Actuellement : les arrestations d'opposants, la répression de personnalités politiques de premier plan à gauche voire la dissolution de partis est à l'ordre du jour dans les discours d'élus macronistes. Les Jeux Olympiques annoncés comme un laboratoire de mesures totalitaires.

Ceci n'est qu'un aperçu incomplet de la mutation rapide de l’État français en régime néofasciste. Contrairement à ce que prétend Yaël Braun Pivet, «la poussée du RN» n'est donc pas «un échec collectif» mais le projet même du gouvernement. Pire : Macron est sans doute déjà allé beaucoup plus loin que Le Pen si elle avait été élue il y a quelques années, puisqu'il a neutralisé les contre-pouvoirs en jouant la carte du «barrage» et du président «démocrate» et «centriste».

Le même programme, la même suite de décisions appliquée ailleurs ou par un autre parti aurait été qualifiée de fasciste, et aurait rencontré des condamnations beaucoup plus unanimes en France comme à l'étranger.

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Source de la citation : https://www.leparisien.fr/politique/la-poussee-du-rn-cest-un-echec-collectif-ambitions-et-combats-les-verites-de-yael-braun-pivet-27-04-2024-RK4VEKMG3RGSNC63U4BUFZGHE4.php

C est reparti,
29/03/2024

C est reparti,

29/03/2024
28/03/2024

Quoi de neuf me demande Facebook ? !! Ben, ça change pas on continue à taxer les plus petits, les gens qui n'arriveront pas à trouver de travail parce qu'ils ont dépassé la cinquantaine ceux qui sont handicapés et qui ne peuvent pas bouger ou qui ont du mal tous les jours à se lever et qu'on obligerait peut-être même à travailler et on attaque ceux qui sont à Pôle emploi qui perçoivent le gain de leurs droits que l'État se permet de manipuler comme il veut quand il veut !
Morale de notre réalité je continue à être active autour de moi avec mon voisinage mes amis je file des coups de main j'ai des échanges de bons procédés avec ça je peux voyager partout pour créer du lien, celui qui t enrichie. Sur le chemin j en apprends tout les jours. Continuer à être activé à mon heure, sans utiliser cette société à, je faismon petit bonhomme de chemin. j'ai le goût de la vie j'ai des journées de rire et de fou rire de joie et de pleurs comme tout le monde mais au moins je me sens vivante.
La solidarité le volontariat et l échange de bons procédé, sont les lumières sur le chemin qui ramene à l unité.
à bon entendeur
Mu.

24/03/2024

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