Syllart Records

20/07/2025

🎶 🇸🇳 Focus sur le titre : Walo - Africando

Décryptons quelques titres emblématiques de l'album Gombo Salsa du super-groupe Africando.

Le morceau , interprété par Medoune Diallo, s’ouvre sur un hommage émouvant à Pape Seck, membre disparu du groupe Africando. Dans la continuité, le titre s’inscrit dans une démarche de transmission et de mémoire, en évoquant l’héritage de Ndiadiane Ndiaye, fondateur du royaume du Djolof, incarnation de la bravoure et de l’unité. En reliant la mémoire d’un musicien contemporain à celle d’un héros historique, Africando tisse un lien entre passé et présent, entre légendes anciennes et figures modernes. Walo est une célébration des bâtisseurs qu’ils soient artistes, chefs ou ancêtres animés par une même énergie, celle d’un continent debout, fier de son histoire et de ses voix.

Le titre se poursuit en célébrant Ndiadiane Ndiaye, « l’homme brave », fondateur du royaume du Djolof. Figure légendaire, il serait sorti du fleuve pour apaiser un conflit entre pêcheurs, impressionnant par sa sagesse. Proclamé roi du Walo, il s’installa ensuite au Djolof, où il parvint à fédérer les lamanes (chefs terriens) et posa les bases d’un empire unifié. Portée par la voix emblématique de Médoune Diallo, cette chanson célèbre un modèle de leadership africain fondé sur le respect des traditions, l’unité des peuples et la mémoire des ancêtres. Ndiadiane Ndiaye devient ici un symbole vivant de sagesse et de légitimité.

À la fin du titre, une révérence est adressée aux femmes du village de Nder, situé dans le nord du Sénégal. Il faisait autrefois partie du « royaume du Waalo Waalo », l’un des plus anciens et puissants royaumes du Sénégal. Ce village est tristement célèbre pour un épisode tragique et héroïque qui s’est déroulé en novembre 1820, devenu l’un des symboles les plus forts de la résistance féminine en Afrique de l’Ouest. Alors que les hommes étaient partis en campagne militaire, les femmes de Nder se retrouvèrent seules pour défendre le village. Informées de l’arrivée imminente d’un raid mené par des esclavagistes maures, elles refusèrent de se rendre ou de fuir. Sous la direction de la Linguère Ndaté Yalla Mbodj (ici sur l'image), elles prirent une décision radicale, s’immoler plutôt que d’être capturées, réduites en esclavage. Les femmes mirent le feu à leurs cases alors qu'elle étaient à l'intérieur, préférant mourir libres que vivre enchaînées. Selon la tradition orale, certaines femmes auraient d’abord affronté les assaillants avec des armes artisanales, des pierres et des bâtons, protégeant jusqu’au bout l’honneur du village.

Le récit de Nder est encore transmis aujourd’hui comme une leçon de bravoure, de loyauté et d’engagement.

🎧En écoute Gombo, Africando : https://smarturl.it/nRNrl77l

🎧Regardez le clip Walo, Africando sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=KSFxvdmk2g0



© Copyright : 1996 Syllart Productions
℗ Production : 1996 Syllart Records

02/07/2025

🎶 Focus sur le titre: Gombo - Africando

Décryptons quelques titres emblématiques de l'album Gombo Salsa du super-groupe Africando.

L’album s’ouvre sur le titre Gombo avec ces paroles:

💃🏿🌍 « Africando vous invite à vous réunir, c’est ce dont l’Afrique a besoin ! »

Dans ce morceau, Nicolas Menheim rend hommage au Sénégal, qu’il célèbre avec fierté. À travers des paroles simples mais affirmées « J’ai vu, j’ai observé beaucoup de pays. Sachez que le Sénégal n’a rien à envier aux autres nations » l’artiste affirme la beauté, la richesse et la dignité de son pays face au regard du monde.
Ce message trouve un écho particulier dans le contexte culturel du Sénégal des années 1990, alors dirigé par le président Abdou Diouf, grand défenseur des arts, des lettres et du rayonnement africain. Sous son mandat, le pays poursuit l’élan initié par Senghor : promotion du patrimoine, soutien aux artistes, encouragement à la diversité des expressions culturelles. Le Sénégal devient ainsi un carrefour d’échanges, un haut lieu de création. Le Festival de jazz de Saint-Louis, les Biennales de Dakar (DAK’ART), la vitalité des scènes musicales et théâtrales à Dakar témoignent de cet engagement politique en faveur de la culture. Les artistes sénégalais peintres, écrivains, musiciens trouvent dans cette dynamique un espace d’expression, de liberté et d’affirmation.

Dans Gombo, cette fierté culturelle s’incarne en musique. Nicolas Menheim ne chante pas seulement un territoire, il chante une identité, un héritage vivant et une modernité assumée. Le Sénégal, tel qu’il le décrit, est un pays de dignité, de création, et d’ouverture.

🎧 En écoute Gombo, Africando : https://smarturl.it/nRNrl77l

🎧 Regardez le clip Gombo, Africando sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=N2m6NxFeiZ0



© Copyright : 1996 Syllart Productions
℗ Production : 1996 Syllart Records

REGARDEZ tous les clips d'Africando : http://bit.ly/2uHIrvxREGARDEZ / ÉCOUTEZ / TÉLÉCHARGEZ l'album "Gombo Salsa" : https://lnk.to/xdSwSm8T► Plus d'infos sur...

02/07/2025

Patrice Lumumba 2.07.1925 🔹 17.01.1961 🇨🇩

Hommage à Patrice Lumumba, symbole du panafricanisme et figure emblématique de la souveraineté congolaise. Patrice Lumumba, c’est la voix d’un Congo libre, celle d’un peuple qui refuse la soumission.

Chez Syllart Records, nous croyons que la musique, tout comme ses mots, est une arme de liberté et un cri pour la dignité.

🎧 En écoute, notre playlist " Panafrican Heroes" https://open.spotify.com/playlist/3hxaLXJeXKrzNCM0RNTFAL?si=b0915af76ff749c7

30/06/2025

30 juin 1960 - Indépendance République Démocratique du Congo 🇨🇩


En janvier 1960, la Table ronde belgo-congolaise de Bruxelles fixe officiellement la date de l’indépendance du Congo : ce sera le 30 juin 1960.
Le soir même, à l’hôtel Plaza de Bruxelles, une célébration réunit la délégation congolaise. L’orchestre African Jazz, dirigé par le Grand Joseph Kabasele, surnommé Grand Kallé, y interprète pour la première fois une chanson appelée à devenir historique : "Indépendance Cha Cha".
Les paroles résonnent comme un cri de victoire :
« Indépendance cha-cha tozuwi e ! O Kimpwanza cha-cha tubakidi ! O Table ronde cha-cha, ba gagné o ! O Lipanda cha-cha, tozuwi e ! » traduis en français, « Indépendance cha-cha, nous l’avons obtenue ! Oh liberté cha-cha, nous en avons parlé !
Oh table ronde cha-cha, ils ont gagné ! Oh indépendance cha-cha, nous l’avons obtenue ! »
Grand Kallé compose ce titre pour accompagner et soutenir la délégation congolaise lors des négociations. Sa musique devient alors l’hymne non officiel d’une génération, le symbole de l’émancipation du peuple congolais et un repère dans l’histoire des indépendances africaines.

La face B de ce disque, souvent oubliée, porte un titre tout aussi significatif : Table Ronde. Cette chanson rappelle le contexte des pourparlers et l’importance de cette rencontre historique entre le Congo et la Belgique.
Indépendance Cha Cha marque un tournant : en combinant la rumba congolaise et l’espoir d’une nation en devenir, elle transcende la musique pour devenir un acte politique et un témoignage de la libération. Elle est jouée et reprise dans de nombreux pays d’Afrique, devenant l’un des premiers hymnes des indépendances sur le continent.

Grand Kallé, à travers cette œuvre, inscrit définitivement son nom dans l’histoire musicale et politique du Congo. Indépendance Cha Cha demeure à ce jour un symbole fort de l’unité et de la fierté nationale congolaise.

🎧 En écoute : Grand Kallé - Table ronde (audio) : https://www.youtube.com/watch?v=EUCHpd2n6wM

🎧 En écoute : Grand Kalle , Joseph Kabasele and the Creation of Modern Congolese Music, Vol. 1 https://smarturl.it/wvq9kp

🎧 Écoutez notre playlist Retro Rumba Congolaise : https://open.spotify.com/playlist/4VAilLnm9mOBVeUILdmwUM?si=16cfba887d1743c7


Découvrez notre catalogue de Rumba Congolaise : https://syllart.com/rumba-congolaise/

🕊️ Ici, le Grand Patrice Lumumba, icône de l’anticolonialisme, une figure emblématique du panafricanisme, dont le combat pour l’indépendance du Congo incarne la lutte plus vaste des peuples africains contre l’oppression coloniale. Sa vision d’une Afrique unie, forte et solidaire, son engagement pour la justice et l’égalité, ainsi que son courage face aux puissances coloniales, ont fait de lui un symbole de résistance et d’espoir pour des générations entières.


© Copyright : 2013 Syllart Productions / Sterns Music

29/06/2025

🎶 Album de la semaine

Gombo Salsa - Africando 🇸🇳🇧🇯🇭🇹🇬🇳🇨🇺

Gombo Salsa, paru en 1996, marque un tournant dans l’histoire du groupe Africando. Produit par Ibrahima Sylla et arrangé par Boncana Maïga, cet album s’impose comme l’une des plus belles réussites du projet Afro-Latin. Il réunit une distribution vocale remarquable, avec Gnonnas Pedro, Ronnie Baró, Medoune Diallo, Sékouba Bambino, Nicolas Menheim et Eugène Soubou.
À travers une fusion inspirée de salsa classique (mambo, son, cha-cha) et de rythmes d’Afrique de l’Ouest, Gombo Salsa crée un pont entre la tradition afro-cubaine et les voix africaines. L’album se distingue par ses arrangements précis, et l’équilibre subtil entre instrumentation new-yorkaise et sensibilité africaine.

La critique ne s’y est pas trompée : le New York Times "salue l’intensité rythmique de l’album et sa capacité à marier les timbres africains et cubains." AllMusic le considère comme un "classique instantané", et The Gazette le classe parmi "les meilleurs albums Worldbeat de 1996."

Accompagné d’une tournée internationale et d’un concert au Lincoln Center de New York dans le cadre du programme Expressions Latinas, l’album connaît un succès critique et public. Gombo Salsa demeure aujourd’hui une œuvre de référence dans la rencontre entre l’Afrique et la salsa, un hommage au métissage culturel, à la danse comme langage universel.

Tout au long de la semaine, nous vous proposerons une exploration détaillée de quelques titres phares de cet album iconique, afin d’en dévoiler toutes les subtilités musicales, les histoires qu’ils racontent et la richesse culturelle qu’ils incarnent.



🎧 En écoute : Gombo Salsa, Africando
https://smarturl.it/umQ8jpgh

© Copyright : 1996 Syllart Productions
℗ Production : 1996 Syllart Records

22/06/2025

🎶 Bonne fête de la Musique !

Chez Syllart Records, chaque note porte les couleurs de l’Afrique. En ce 21 juin, nous célébrons celles et ceux qui font vibrer les âmes : les voix puissantes, les mains qui frappent le tam-tam, les guitares qui racontent l’exil, les cuivres qui chantent la fête.

Depuis les ballades mandingues jusqu’aux salsas sénégalaises, notre catalogue résonne comme une traversée musicale des terres noires et de leurs diasporas.

Ibrahima Sylla en a fait une mission... immortaliser les sons de l’Afrique et les faire dialoguer avec le monde.
Visionnaire audacieux, il a tendu un fil entre les rives de l’Atlantique, reliant les tambours d’Afrique de l’Ouest aux congas des Caraïbes, les voix mandingues aux cuivres de la salsa.
À travers des projets comme Africando, il a réuni des artistes africains et latinos dans un même souffle, réveillant la mémoire d’une histoire partagée celle de peuples dispersés mais liés par le rythme, la douleur, et la fête.

Il n’a pas seulement produit de la musique : il a bâti un pont culturel, solide, vivant, entre deux continents qui se reconnaissent dans leurs syncopes et leurs mélodies.

En cette journée dédiée à la musique, (re)découvrez nos artistes, nos classiques, nos trésors…

📀 Une mémoire sonore. Un héritage vivant. Une célébration permanente.

🎧 Retrouvez-nous sur YouTube, Spotify, Deezer et toutes les plateformes.

SPOTIFY : https://open.spotify.com/playlist/1eFDGydk5LrFwfwZwFTNSN?si=fc8e72df903a47b2

YOUTUBE : https://www.youtube.com/c/SyllartRecords

APPLE MUSIC : https://music.apple.com/fr/album/15%C3%A8me-anniversaire/1242075629

Syllart Records, là où l’Afrique s’écoute, là où on regarde la musique africaine

15/06/2025

🎶Album de la semaine

Woulalé – Kandia Kouyaté 🇲🇱

Woulalé, sorti en 1998, magistralement écrit et interprété par la grande griotte, auteure-compositrice malienne, Kandia Kouyaté, prolonge l’héritage mandingue tout en l’ouvrant vers de nouveaux horizons sonores.

Arrangements menés par Ousmane Kouyaté, qui mène aussi la guitare pour le titre « Kandali », et participation de musiciens tels qu’Adama Condé au balafon, Rody Céryon à la basse, Sékouba Bambino qui s’invite pour le titre « Folilalou » qui veut dire « les musiciens » en bambara, avec Djeli Moussa Sissokho à la kora, le titre « Ayamafele », « regardez-le » en bambara, titre aux sonorités reggae, et une production signée Ibrahima Sylla.

L’album Woulalé de Kandia Kouyaté s’impose comme une œuvre pleinement accomplie, qui vient consacrer son statut de « ngara » qui veut dire en bambara « un artiste complet », ce titre rare et respecté attribué aux grandes voix griottes de la tradition mandingue.

Ce projet, façonné avec élégance, se distingue par un alliage subtil des genres, fidèle à la signature du producteur Ibrahima Sylla. Enraciné dans les profondeurs musicales de l’Afrique de l’Ouest, Woulalé s’ouvre avec grâce à des influences de zouk mandingue, de jazz, de soul, dessinant une fresque sonore ample, fluide et résolument tournée vers le monde.
La richesse des arrangements renforce l’harmonie de l’ensemble, le balafon, la kora, et les chœurs féminins soyeux se déploient dans une production à la fois délicate et rigoureuse, respectueuse de l’architecture mandingue tout en y insufflant une modernité mesurée.

Woulalé incarne ainsi la capacité de Kandia Kouyaté à tresser l’intemporel et le contemporain, à faire dialoguer la tradition avec le souffle du présent.



🎧 En écoute : Woulalé, Kandia Kouyaté

https://smarturl.it/SzvJMfFE


© Copyright : 1998 Syllart Productions
℗ Production : 1998 Syllart Records

08/06/2025

[Pop Mandingue]

Oumou Dioubaté 🇬🇳

Oumou Dioubaté, est la fille de Gnamakoro Kanté dont elle a hérité la voix. Très jeune, elle devient populaire quand elle remplace sa mère dans le grand «Ensemble de Kankan ».

Ibrahima Sylla la repère alors qu'elle fait les chœurs sur "Diawar" d'Ismaël Lô. Ils travaillent sur son premier album solo pendant trois ans, pour finalement terminer "Lancey" en 1990. Jugé trop controversé, la sortie de l'album sera reportée mais deviendra un grand succès par la suite. En 1997, elle sort son album "Femmes d'Afrique" ou elle parle de la condition des femmes.

Oumou Dioubate amène dans ses chansons tout l'art mandingue dont elle a hérité, s'ouvre à d'autres sonorités et y ajoute des paroles féministes : elle fait partie des grandes divas de la Guinée.

🎧En écoute : "Femmes d'Afrique":

Listen to content by Oumou Dioubate.

31/05/2025

🎶 💃🏾Album de la semaine

Martina - Africando

Martina, sorti en 2003, signe le sixième chapitre d’Africando. Ce projet s’affirme comme un hommage explicite aux femmes, qu’elles soient mères, sœurs, épouses, elles sont la fondation des sociétés africaines. La voix des légendes résonne : Medoune Diallo, Gnonnas Pedro, Amadou Balaké, Sékouba Bambino, ou encore Ismaël Lô, Nyboma et Papa Wemba viennent enrichir cette fresque sonore, apportant chacun leur lumière unique.

L’album s’ouvre avec le titre « Lindas Africanas » (Les Belles Africaines): interprété par Medoune Diallo et Gnonnas Pedro, ici, Médoune Diallo rend hommage aux grands-mères, piliers des foyers africains. Ce titre célèbre celles qui, par leur courage, leur travail et leur dévouement, portent les familles à bout de bras. Elles incarnent la sagesse, la résilience et l’amour inconditionnel.

Le dixième titre, « La Référence », interprété par Nyboma et King Kester Emeneya, est un hommage à Papa Wemba et aux grandes figures de la musique congolaise. Ce morceau se présente comme un témoignage sincère et respectueux à l’égard de ces icônes qui ont marqué l’histoire musicale du Congo.

L'album se termine avec le titre "El que te ama siempre", (Celui qui t’aimera toujours). Interprété par le regretté Ronnie Baro, il débute par ces mots : "Martina Sylla", un clin d’œil à la petite sœur d’Ibrahima Sylla, à qui ce morceau est dédié. À travers ce titre c’est tout l’esprit de Martina qui se déploie, un hommage aux liens familiaux.

L’album Martina tient donc son nom en hommage à Martine Sylla, petite sœur du producteur Ibrahima Sylla.

Là où d’autres s’arrêtaient aux frontières des genres, Ibrahima Sylla rêvait de métissages audacieux, de passerelles entre les continents. Martina est le reflet de cette ambition : une symphonie tissée entre l’Afrique, les Caraïbes et l’Amérique latine.

Martina constitue à la fois une ode aux femmes, un manifeste musical et une œuvre pérenne dans le répertoire d’Africando.

🎧 En écoute : La compilation Martina, Africando https://smarturl.it/26kN7eGy

Africando
« Martina »

© Copyright : 2003 Syllart Productions
℗ Production : 2003 Syllart Records / Sterns Africa

29/05/2025

Célébrons Madilu System 🇨🇩

28.05.1950 🔹11.08.2007

Aujourd’hui, il aurait dû fêter ses 75 ans…
Dans le panthéon de la musique congolaise, le nom de Madilu System brille avec une intensité particulière. De son vrai nom Jean De Dieu Bialu Makiese, fut bien plus qu’un simple chanteur : une voix inoubliable, un interprète magistral, et un artisan de la rumba moderne.
Né à Kinshasa, Madilu System débute sa carrière musicale dans les années 1970 mais c’est en 1982 qu’il rejoint le légendaire OK Jazz de Franco Luambo. Il y restera jusqu’en 1989, signant des classiques intemporels comme « Mario » et « Mamou », puis dans les années 90, il entame une carrière solo. Son album « Sans commentaire » produit par Syllart Productions en 1994 impose son style et le titre « Ya Jean » devient un énorme succès au Congo et dans la diaspora.

C’est en 2007, qu’il revient en studio avec Ibrahima Sylla pour enregistrer « La Bonne Humeur », un retour aux sources de la rumba. Entouré de musiciens de renom et des voix de Nyboma, Wuta Mayi et Ballou Canta, il signe une œuvre aboutie, digne de son héritage.

Mais le destin en décidera autrement.
Le 11 août 2007, Madilu System s’éteint à l’âge de 54 ans laissant derrière lui un ultime souffle de musique. Il n’assistera jamais à la naissance officielle de « La Bonne Humeur » mais cet album demeure une dernière empreinte, un cadeau final à ceux qui l’ont écouté et aimé. 🕊️

🎧 En écoute : La Bonne Humeur, Madilu System https://smarturl.it/2GwN5TIJ

Madilu System
« La Bonne Humeur »
© 2007 Syllart Productions
℗ 2007 Syllart Records / Sterns Africa

25/05/2025

Bonne fête à toutes les mamans 👑

« Oh ma mère, oh ma mère, je ne connais personne qui puisse jamais te remplacer sur cette terre »

Paroles du titre Yaye, Thione Seck.

Chez Syllart Records, nous célébrons aujourd’hui celles qui donnent la vie, qui inspirent, qui élèvent…
De la noble voix de Thione Seck , aux doux rythmes du titre « Fa Diallo » de Ismaël Lô, la musique africaine regorge d’hommages aux mères, piliers de nos foyers et de nos cultures.

Aujourd’hui, on leur dédie nos plus belles mélodies. Merci aux mamans d’hier, d’aujourd’hui et de demain.

🎶En écoute : le titre « Yaye » , l’album Orientissime de Thione Seck https://open.spotify.com/track/3RWtlCl2mZcCLYav6dW4ll?si=hfticO86T7essq4TSUIOVQ

🎶En écoute : le titre « Fa Diallo », l’album Diawar de Ismaël Lô https://open.spotify.com/track/7inJhad7Mts3jg5fOZMvZM?si=LKYQ3Cg6T5e2TKah667N5Q

Ismaël Lô · Diawar · Song · 1989