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Le Sylak 2025 s’est terminé en beauté ce dimanche 3 août. On est arrivé pour Imperial Triumphant. Excellent ! Ce trio de...
03/08/2025

Le Sylak 2025 s’est terminé en beauté ce dimanche 3 août.

On est arrivé pour Imperial Triumphant. Excellent ! Ce trio de Brooklyn joue un metal très technique qui défie les étiquettes : Black metal dans le son et le look (habillés en soir mais avec des masques or…), death par la voix, prog par la complexité, noise par les dissonances, expérimental à certains moments voire jazz à d’autres. Ils sont impressionnants. C’était un des musts de cette édition 2025.

On changeait ensuite complètement de style avec un groupe canadien de psychobilly, The Brains. On peut penser à Reverend Horton Heat par exemple, avec lequel ils ont d’ailleurs fait des tournées.

Avec les britanniques de The Chisel, c’est plus punk. On a pensé aux Stiff Little Fingers par exemple. Carré. Efficace.

Enorme concert des Melvins ! 45 minutes (qu’on n’a pas vues passer…) de rock pachydermique absolument tellurique ! Maintenant il y a même deux batteurs, renforçant encore l’assise rythmique. Tempos lents ou moyens, texture de son énorme pour chaque instrument, compos ‘chiadées’, cohésion totale du groupe, plus noise que metal. Après 42 ans d’une carrière sans aucun compromis, ils sont encore capables de produire de tels concerts. Chapeau ! C’était LE concert du Sylak 2025.

Après le death metal de Suffocation, le troisième grand moment du jour a été le concert des Britanniques d’Orange Goblin, dans le cadre de leur tournée d’adieu. Une chose est sûre : Ce groupe aura été excellent jusqu’ la fin de sa carrière. Leur stoner psyché est toujours aussi puissant et travaillé (excellent guitariste !). Ben Ward a rendu hommage à Ozzy Osbourne ‘sans qui on ne jouerait pas la musique qu’on joue’ (et aussi à Lemmy Kilmister d’ailleurs). Il a raison : Même si le stoner est né en Californie, ses racines sont bien britanniques avec Black Sabbath et les Pink Fairies.

La soirée se terminait avec le metal indus de Mass Hysteria et le black metal symphonique norvégien de Dimmu Borgir, clôturant ainsi une très belle édition !

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Le Sylak 2025 battait à nouveau son plein de samedi 2 août. Sous une météo parfaite : ni pluie, ni canicule !On est arri...
02/08/2025

Le Sylak 2025 battait à nouveau son plein de samedi 2 août. Sous une météo parfaite : ni pluie, ni canicule !

On est arrivé pour Arkangel, un groupe belge metalcore très convaincant.

Avec Severe Torture, on est en plein brutal death metal. Moins notre truc, mais il faut reconnaitre qu’ils sont hyper-carrés et hyper-techniques !

Belle découverte ensuite avec les Hollandais de Harakiri for the Sky, un groupe de post-black metal impressionnant, un peu comme si Mogwaï ou Maserati fusionnait avec Venom Inc !

Retour au death metal (mais en moins extrême que Severe Torture) avec les Américains de I Am Morbid, un groupe formé par deux anciens Morbid Angel et qui joue des classiques de ce groupe.

Pro-Pain est très punk-hardcore : ça dépote !

La folk metal des Finlandais de Korpiklaani nous laisse plutôt de marbre.

Mais on a vraiment accroché sur le beau concert de doom des suédois de Candlemass.

La fin de soirée restait suédoise avec Dismember, un groupe de Death Metal reformé après s’être séparé en 2011.

Demain, sous une météo annoncée comme similaire, il y a de l’immanquable : Imperial Triumphant, The Melvins, Orange Goblin. On s’attend aussi à de bons concerts de The Brain, The Chisel et Mass Hysteria.

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Ce vendredi 1er août, le Sylak 2025 débutait, sur son lieu habituel, le stade Régis Perrin de Saint-Maurice de Gourdans....
02/08/2025

Ce vendredi 1er août, le Sylak 2025 débutait, sur son lieu habituel, le stade Régis Perrin de Saint-Maurice de Gourdans.

Cette année, il annonce une nouvelle fois sold-out.

Le vendredi, traditionnellement, les concerts ont lieu sur une petite scène, avec de la mousse sous un portique pour le public.

On a trouvé la soirée encore meilleure que d’habitude ! Cette année, pas de groupes locaux encore moyennement expérimentés ou de groupes uniquement pour le fun : Dès l’ouverture, ça ‘jouait’ !

On commençait avec un groupe du Doubs, Berreta Franklin, carré, très en place, à mi-chemin entre le grunge et le punk. On a pensé à The Gits par exemple.

Les lyonnais de Wizard Must Die ont un son stoner du une musique assez complexe. Très bien aussi !

On a raté Lifeboats, l’estomac réclamant son dû…

Mais pas Wake The Dead, un groupe de punk hardcore marseillais avec une fille au chant, qui dépote sacrément.

Les limougeauds de 7 Weeks ont ensuite délivré un bon set stoner, sous quelques gouttes de pluie (mais vraiment quelques…)

Les Belges de Do or Die sont plus metalcore, avec son hardcore très abrasif, avant que la soirée se termine dans une ambiance plus festival avec Nanowar of Steel.

Un premier jour sans faute !

D’autant plus qu’on a noté un certain nombre de nouveautés qui améliorent l’accueil. Un parking handicapé très près de l’entrée (c’est en tout cas la première fois qu’on le remarque à cet endroit), plus de WC pour réduire l’attente, une offre de boissons et de nourriture augmentée avec le Sylak Café (avec en plus, tables et chaises, c’est nouveau), des affiches contre les violences sexuelles, le cashless sur une petite carte en plastique sur le bracelet… Au bout de sa 13ème édition, et bien qu’il affiche systématiquement complet depuis plusieurs années, le Sylak cherche toujours à s’améliorer !

Ce samedi, les concerts commencent dès 11 h 30, et on note, entre autres, Harakiri for the Sky, I Am Morbid, Pro-Pain… et surtout (par goût personnel…) Candlemass, sous une météo annoncée sans pluie ni canicule.

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Vous voulez une idée de sortie familiale, avec vos enfants, pour ce mois d’août qui commence ?Le Musée des Pompiers vous...
01/08/2025

Vous voulez une idée de sortie familiale, avec vos enfants, pour ce mois d’août qui commence ?

Le Musée des Pompiers vous accueille pour une visite intéressante et tous publics, au 358 avenue de Champagne – Lyon 9ème, et exceptionnellement ce week-end des 2 et 3 août.

Histoire des pompiers (avec entre autres, les catastrophes de l’effondrement à la Croix-Rousse et de la raffinerie de Feyzin), véhicules (fourgons-pompes, autopompes, ambulances), énormément d’objets de collection anciens ou récents, explications des différentes dimensions du métier (feu, sauvetage, secourisme, milieu aquatique, milieu chimique, milieu nucléaire…), tout cela est expliqué et montré durant le parcours.

Pour écouter une interview de Roseline Agustin, responsable du service des publics, cliquer sur :

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Dans un petit village niché en haut des Monts d’Or, Poleymieux au Mont d’Or, se trouve la maison dans laquelle André-Mar...
31/07/2025

Dans un petit village niché en haut des Monts d’Or, Poleymieux au Mont d’Or, se trouve la maison dans laquelle André-Marie Ampère a grandi. C’est une belle maison en pierres dorées avec plusieurs bâtiments et même une chapelle.

Depuis 1931, ce lieu accueille le Musée Ampère, qui, sur l’enseigne murale qui est juste de l’autre côté de la route (qui s’appelle d’ailleurs Route d’Ampère), s’affirme aussi comme musée de l’Électricité. Et c’est bien le cas, car ce lieu est consacré à la famille Ampère, mais aussi à l’électricité, à son histoire, son utilisation aux fils des époques. Au fil du parcours, quelques autres disciplines sont aussi évoquées car Ampère n’était pas qu’un ‘électricien’ : Mathématiques, Chimie, Optique et aussi la littérature auquel son fils Jean-Jacques consacrait des recherches.

On peut y voir des machines qui permettent des expériences interactives simples. On appuie sur le bouton, et on regarde ce qu’il se passe : c’est à la portée de tous et didactique. On y voit aussi beaucoup d’instruments anciens, des machines rares, et des applications de l’électricité : Radio, médecine, téléphonie, trolleybus …

Au total, ce sont 14 salles et 1000 m2.

Pour ceux qui, comme moi, n’y sont pas allés depuis longtemps, vous aurez de plus le plaisir de voir que le parcours, les salles, la scénographie, ont été bien rénovés et améliorés ces dernières années !

Pour écouter une intervention de Bernard Pallandre, Conservateur bénévole du Musée, cliquer sur :

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Le Foreztival tiendra sa 19ème édition du 1er au 3 août à Trelins.Ce festival de musiques actuelles est devenu un évènem...
26/07/2025

Le Foreztival tiendra sa 19ème édition du 1er au 3 août à Trelins.

Ce festival de musiques actuelles est devenu un évènement incontournable de la saison estivale en Auvergne Rhône-Alpes.

Dub Inc, Tiakola, Sofiane Pamart, MC Solaar, Biga*Ranx, Kompromat, Synapson, Solann, Breat Torrent, Nova Twins et bien d’autres encore sont à l’affiche.

Loïc Dechavanne, programmateur au Foreztival, était invité dans l’émission ’De Lyon en large’ du samedi 19 juillet pour présenter cette édition.

Pour l’écouter, cliquer sur :

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La dernière soirée des Nuits de Fourvière 2025 se voulait clairement festive. La première partie de soirée était constit...
26/07/2025

La dernière soirée des Nuits de Fourvière 2025 se voulait clairement festive.

La première partie de soirée était constitué par l’Open Mic organisé par Lucie Antunes. Des candidats préalablement sélectionnés par elle après un appel à participation venaient chanter plus ou moins juste, (plutôt moins que plus, il faut bien le dire… ) des morceaux de leur choix, accompagnés par les musiciens de Lucie Antunes. Mais peu importe qu’ils chantent faux ! On était là pour un lâcher prise final, et on peut tirer notre chapeau à ceux qui ne sont pas artistes pros et qui postulent pour chanter devant 3000 personnes !

La seconde partie de soirée, c’était le Karaoké d’Arte, qui, a un DJ et un grand écran vidéo fait chanter le public et certains spectateurs du public de façon plus spécifiques en leur donnant un micro dans la fosse.

Un final bon enfant, tous publics et fédérateur !

Cette édition 2025 aura été une belle édition !

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Pendant longtemps, les Nuits de Fourvière ne venaient pas sur le terrain de la techno. De l’electro-pop ou synth-pop, av...
25/07/2025

Pendant longtemps, les Nuits de Fourvière ne venaient pas sur le terrain de la techno. De l’electro-pop ou synth-pop, avec un groupe live, oui, mais pas de l’electro comme Nuits Sonores. Et c’est vrai que pendant longtemps, le public electro et techno était demandeur d’horaires de type clubbing avec début à 23 h 30 et fin vers 5 h. Ce qui n’était pas compatible avec les horaires des Nuits qui doivent terminer avant minuit pour cause de modus vivendi avec le voisinage.

Mais on voit bien que depuis quelques années, les choses changent ! Les Days de Nuits Sonores sont maintenant plus importants que les Nuits. Woodstower a fait une belle date à Vienne avec Ben Klock, Chris Liebing et Carl Cox, I Hate Models joue à 20 h 30 à la Halle Tony Garnier ou à Vienne…

Les Nuits ont programmé The Hacker et Gessafelstein entre 21 h et 23 h 30, et ça a marché ! Le public était là ! Un public clairement en bonne partie nouveau pour le festival car avec une moyenne d’âge bien plus jeune que sur les autres spectacles !

Il faut dire que l’affiche avait de l’allure et une grande cohérence. En effet, aussi bien The Hacker que Gesaffelstein sont issus de la scène régionale (Grenoble pour l’un, Lyon pour l’autre), ont tous les deux acquis une réputation internationale, et jouent tous les deux une techno bien plus influencée par les musiques européennes de la première moitié des années 80 (New-Beat, EBM, indus, synth-pop), que par la techno de Detroit apparue au milieu des années 80.

Gros son parfait, scénographie impressionnante (pour Gesaffelstein), une météo parfaite, deux bons sets … Que demander de plus ?

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Ce jeudi 24 juillet, aux Nuits de Fourvière, on a tout d’abord fait une découverte : Spill Tab. Quand on cherche sur le ...
25/07/2025

Ce jeudi 24 juillet, aux Nuits de Fourvière, on a tout d’abord fait une découverte : Spill Tab. Quand on cherche sur le web, on voit que c’est une franco-coréenne de père algérien née à Bangkok qui vit à Los Angeles, qui a pour vrai nom Claire Chicha et qui chante en anglais et français. Difficile d’être plus internationale !

Accompagnée par son musicien et producteur David Marinelli, elle produit une belle pop electro qui peut faire penser à Björk aussi bien qu’à Portishead même si elle revendique en premier l’influence de Bon Iver.

Chilly Gonzales n’était pas en solo, cette fois. Un excellent groupe, tout en cohésion et en finesse, l’accompagnait. Gonzo est toujours aussi humoristique, toujours en robe de chambre, toujours facétieux, et toujours aussi virtuose, fantasque et imprévisible !

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Ce mardi 23 juillet, la soirée aux Nuits de Fourvière commençait avec une belle découverte : Ganavya. La chanteuse, née ...
24/07/2025

Ce mardi 23 juillet, la soirée aux Nuits de Fourvière commençait avec une belle découverte : Ganavya. La chanteuse, née aux Etats-Unis mais qui a grandi en Inde, signée sur le label de Nils Frahm, produit une musique introspective au confluent du jazz et des musiques indiennes, juste accompagnée par une harpe et une contrebasse. Superbe !

Le Trio Joubran, accompagné de 6 musiciens aux cordes et percussions) a ensuite produit un concert non moins superbe de musique palestinienne, avec des textes de Mahmoud Darwich. Bien sûr, la dramatique situation à Gaza a été évoquée à plusieurs reprises, en particulier lorsque les musiciens du trio ont symboliquement distribué de la farine dans le public, dénonçant ainsi la famine qui sévit à Gaza. Une musique accompagnée d’un message d’humanité !

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Il est vraiment très rare qu’on soit déçu par un concert programmé aux Nuits de Fourvière et encore plus rare que cette ...
22/07/2025

Il est vraiment très rare qu’on soit déçu par un concert programmé aux Nuits de Fourvière et encore plus rare que cette déception vienne du son, compte tenu des qualités acoustiques des installations et du lieu. C’est pourtant ce qui nous est arrivé ce mardi soir, avec le concert des Kills. On les avait vus au Transbordeur en 2005. Le son de leurs guitares était extraordinaire : bo**ré de distorsion et de sustain, un peu comme celui de Neil Young quand il joue avec son Crazy Horse, transpirant l’esprit du rock de partout. Ce soir aux Nuits, tout était noyé derrière une boite à rythme qui tabassait, mise très en avant dans le mix. Les guitares sonnaient certes sale, low-fi, mais ne donnaient jamais l’impression de rugir et de faire souffrir les amplis. On a changé de place (parfois, ça vient du fait qu’on n’est pas au bon endroit…), mais c’était partout pareil… Avaient-ils fait une balance ?? On peut se le demander, le guitariste, au début du concert, faisant de grands signes au ‘sondier’ qui gérait les retours, ne s’entendant manifestement pas jouer… En bref, ce soir, on n’a absolument pas retrouvé la flamboyance et la classe rock que le groupe avait en 2005, avec un concert qui n’a jamais vraiment ‘décollé’.

En revanche, on a bien accroché sur la première partie, Warhaus. Pour eux, bien qu’ils soient bien plus nombreux que The Kills, le son était parfait. Warhaus, c’est un projet solo de Maarten Devoldere, leader du groupe de rock belge Balthazar. Et on y retrouve les mêmes qualités que chez Balthazar : Belles compositions, morceaux mélodiques, mais jamais simplistes. Et un moment étonnant : Lorsque Devoldere descend dans le public, chanter ‘Aline’ de Christophe… en karaoké !

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Ils ne sont pas courants, les concerts où on peut combiner nostalgie et totale contemporanéité. Avec Kraftwerk, c’est po...
21/07/2025

Ils ne sont pas courants, les concerts où on peut combiner nostalgie et totale contemporanéité. Avec Kraftwerk, c’est possible !

Car Kraftwerk, c’est ce groupe précurseur de l’electro et de la synth-pop qu’on découvrait au début des années 70 en lisant Best et Rock&Folk ou en écoutant l’émission de Jean-Bernard Hebey, ‘Poste restante’, chaque soir à 20 h 30 sur RTL.

Mais Kraftwerk, c’est aussi un groupe qui a eu une influence énorme sur de nombreuses musiques actuelles, en premier lieu la techno et qui a créé des textures de sons qui sont encore au cœur des cultures electro d’aujourd’hui.

Alors bien sûr, Kraftwerk, ce n’est pas du DJing, ce n’est pas pour le dancefloor, ce n’est pas du mix, c’est une musique au format pop, mais 100% synthétique aussi bien du point de vue musical que du point de vue visuel. Une musique robotique, ‘froide’, mais qui a été une des premières à montrer que les machines et la ‘froideur’ peuvent produire de bons morceaux et faire taper du pied.

Durant 2 heures, chacun derrière un pupitre (avec synthés et machines qu’on ne voit pas), devant un écran géant, les 4 ‘hommes-robots’ ont revisité leurs incontournables (‘Autobahn’, ‘Radioactivity’, ‘The Model’, ‘Tour de France’, ‘Trans Europ Express’ …. Et bien sûr ‘We are The Robots’ en rappel). Dans un théâtre qui affichait complet avec un public transgénérationnel.

Un moment de légende !

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