02/11/2024
Derrière son look de petit SUV à la mode, cette quatrième génération de C3 a tout du couteau suisse du quotidien dans cette variante essence d’entrée de gamme, qui garde les pieds sur terre côté tarifs.
Cette C3 est la quatrième génération et son objectif principal est de serrer les prix. Elle s’affiche, en effet, dès 14 990 € avec un 1.2 turbo de 100 ch et un équipement décent. Outre les aides électroniques obligatoires, elle propose la climatisation manuelle, un radar de recul et, à défaut d’écran central, une station pour son smartphone. Pas mal, quand on pense qu’une Renault Clio de 65 ch exige 19 000 €. Avec cette C3, Citroën lorgne la Dacia Sandero, laquelle réclame 14 250 € en Eco-G 100 et 15 500 € en Stepway TCe 90, rehaussée à 1,54 m de haut, soit 4 cm de moins que la nouvelle C3.
Cette dernière nous rejoue la partition de la “voiture essentielle” chère à Citroën. Les Chevrons tablent sur la carrosserie de SUV à la mode, assortie d’un sens de l’accueil plus évident. Il suffit d’ouvrir la porte pour réaliser l’espace disponible à bord. Mes mesures confirment que la C3 offre davantage de place aux entournures de la banquette qu’une Clio. Elle tutoie la Sandero dans ce domaine, offrant le même espace aux jambes et presque autant en largeur aux épaules (133 cm contre 135), alors que la roumaine affiche 8 cm de plus en longueur (4,10 m au lieu de 4,02 m à la C3). Cette générosité se retrouve dans le coffre. Certes, on peut lui reprocher un seuil haut (81 cm). En tout cas, côté volume, les 240 dm3 mesurés sous tablette n’ont rien de ridicule face à la Clio (250 dm3) – même si la Sandero propose encore mieux (300 dm3). Côté modularité, en revanche, la petite Citroën fait, comme ses rivales, dans le basique, avec de simples dossiers arrière rabattables en deux parties, voir monobloc sur la finition de base baptisée “You”.
Ce goût pour la simplicité se retrouve dans l’aménagement intérieur, avec une planche de bord épurée organisée autour d’une dalle de 10,25 pouces dès le second niveau (You Plus et Max) et un affichage tête-haute face au conducteur. Ce petit écran est efficace affichant l’essentiel (vitesse, consommation, etc.). De plus, il s’avère facile à lire sans quitter la route des yeux. Et, autre qualité, cet afficheur est lisible quelle que soit sa position de conduite, contrairement à l’i-Cockpit des Peugeot. Citroën a davantage soigné l’ergonomie des commandes. Les touches du volant sont faciles à repérer, celles de la clim’ aussi, et les deux assistances les plus intrusives (alerte de survitesse et aide au maintien dans la voie) possèdent leur propre bouton de désactivation.
Côté rangements, il y a ce qu’il faut, avec des bonnes idées comme les bacs de porte à l’intérieur clair, ce qui permet de mieux repérer les objets. La finition affiche le même bon sens, avec quelques effets de matières réussis. À l’image du bandeau en tissu devant le passager, qui réchauffe l’habitacle.
Citroën FIAT SDA