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LE BILLET d’Olyric • Un coup de tonnerre
29/01/2024

LE BILLET d’Olyric • Un coup de tonnerre

Toutes ces années auprès de ce journal À grandir dans nos métiers du social … Toutes ces années à lire et à écrire à côté de lui Comme un ami fidèle, un (...)

C’est quoi le problème ? Par Mélodie • Vive Lien Social !
29/01/2024

C’est quoi le problème ? Par Mélodie • Vive Lien Social !

Les meilleures choses ont une fin. J'entends cet adage depuis de longues années et je l'utilise parfois. Le plus souvent d'autres horizons (...)

LE (dernier) BILLET de Ludwig : Au revoir Lien Social
29/01/2024

LE (dernier) BILLET de Ludwig : Au revoir Lien Social

Cher Lien Social, au revoir. Cela fait maintenant un an que tu es en soins palliatifs, et malgré les tentatives de te sauver, il faut se résoudre à (...)

29/01/2024

[ Avis de décès]

C'est avec le cœur très lourd que nous annonçons la fin de la r***e Lien Social

J'aurais eu le privilège, depuis 15 ans, d'y participer. Tout d'abord en y envoyant quelques textes, puis en tant que membre du Conseil de rédaction, puis contributeur et billettiste, et enfin en tant que responsable de rubriques.

Nous perdons un proche, une bouée, un compagnon.

ACTU - Sport de combat : Lien Social a perdu son titre

À 35 ans et des poussières, la r***e Lien Social tourne sa dernière page.

Voici un an, nous vous annoncions la mise en redressement judiciaire de notre entreprise suite à une cessation de paiements liée à des difficultés de trésorerie.
Cette crise financière se conjugue à celles structurelles traversées par la presse et le monde du social.
Le 25 janvier 2024, Lien Social a été placé en liquidation judiciaire.
L’entreprise s’est battue pour survivre. À Toulouse, l’équipe administrative et la maquettiste ont poursuivi leur combat pour un redressement. Aux quatre coins de la France, journalistes, chroniqueurs, billettistes et contributeurs ont livré leurs textes. Jiho a continué à les illustrer avec humour. Avec vous, nous avons réaliser des hors-séries.
Malgré cette énergie combative, le nombre d’abonnés est resté insuffisant. La persistance du déficit financier a conduit le tribunal de commerce de Toulouse à ordonner la liquidation de l’entreprise, le jeudi 25 janvier 2024.
35 ans et des poussières que Lien Social, magazine indépendant « fait pour et par les travailleurs sociaux », et par des journalistes spécialisés, accompagne et met en lumière les pratiques, la créativité et les difficultés du secteur du travail social.
Ce journal disparait à un moment très douloureux pour ses lecteurs, ces « professionnels de l’invisible ».
Gageons que collectifs, associations, syndicats, personnes qui communiquent et se mobilisent via les réseaux sociaux partout en France continueront à partager leurs combats et le foisonnement de leurs initiatives.
Il nous reste à vous remercier pour votre soutien jamais démenti, vos encouragements tout au long de cette longue année de redressement judiciaire, pour votre enthousiasme face aux initiatives que nous avons prises pour tenir la barre.
Nous vous engageons à croire en vous, au rôle capital que vous jouez dans cette société morcelée, au lien que vous créez, que vous sauvegardez. Au lien social.

L’équipe de Lien Social.

https://www.lien-social.com/%E2%96%A0-ACTU-Sport-de-combat-Lien-Social-a-perdu-son-titre

27/01/2024
25/01/2024
ACTU - Grande précarité et troubles psychiques • Pour un meilleur accompagnement
24/01/2024

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Le 18 janvier, la Haute autorité de santé a publié des recommandations pour améliorer l'accès à un parcours de santé, d'insertion sociale et de vie (...)

24/01/2024

"Ils m'ont jamais lâché" - Jeunes de quartiers et éducateurs de rues : Depuis des années, les seuls interlocuteurs que rencontrent les jeunes de quartiers sont les éducateurs de rue. Parmi eux, ceux de la fondation "Jeunesse...

■ ACTU - Halte soin addiction, l’État lâche Marseille
23/01/2024

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En France, la troisième halte soin addiction (HAS), plus communément appelé « salle de shoot », n'ouvrira pas ses portes au premier trimestre 2024 à (...)

FORUM - Délaissement parental, à qui profite la décision ? Par Laure Dourgnon, juriste spécialisée en protection de l’en...
22/01/2024

FORUM - Délaissement parental, à qui profite la décision ? Par Laure Dourgnon, juriste spécialisée en protection de l’enfance et Pierre Verdier, avocat au barreau de Paris et ancien directeur de la DDASS (ex ASE)

Par Laure Dourgnon, juriste spécialisée en protection de l'enfance et Pierre Verdier, avocat au barreau de Paris et ancien directeur de la DDASS (ex (...)

FORUM - À l’écoute des livresPar Marjolaine Billaud, documentaliste, responsable du centre de ressources documentaires L...
20/01/2024

FORUM - À l’écoute des livres

Par Marjolaine Billaud, documentaliste, responsable du centre de ressources documentaires Le Labo à Etcharry Formation Développement.

Par Marjolaine Billaud, documentaliste, responsable du centre de ressources documentaires Le Labo à Etcharry Formation Développement. La lecture (...)

ACTU LIVRE - Dis, tu reviendras ?La pandémie de la covid-19 nous a traumatisées. Chez nos proches âgés, elle a été dévas...
20/01/2024

ACTU LIVRE - Dis, tu reviendras ?
La pandémie de la covid-19 nous a traumatisées. Chez nos proches âgés, elle a été dévastatrice. La suppression des visites a généré des sentiments divers, d’abandon, de souffrance, de résignation, de tristesse. Une fracture.
[…]

La pandémie de la covid-19 nous a traumatisées. Chez nos proches âgés, elle a été dévastatrice. La suppression des visites a généré des sentiments (...)

20/01/2024

[Tribune] Immigrés, ça ira mieux demain…

Je parle avec l’accent d’une terre lointaine. Je parle la langue encombrée par le sable du désert. Je viens de l’autre côté de la rive. J’ai traversé la mer, le regard plein de rêves de vie meilleure. Puis, le temps passant, j’ai vu l’autre visage de mon nouveau pays, le visage du monde quand il se retourne et se referme sur lui-même. J’ai vu la montée de l’obscurité. Je parle pour énoncer l’inaudible.

Vous est-il arrivé d’être identifié et traité comme un problème à résoudre ? Comme une question à régler ? La question à la source de tout ce qui ne va pas ? Vous est-il arrivé d’être regardé et considéré comme un simple flux migratoire à trier, gérer, sélectionner ? Ou alors comme un intrus, sujet de tous les soupçons ? Un risque sécuritaire. Une menace au corps de la nation ?

Vous est-il arrivé d’être celui dont on parle en son absence ? Sans connaître ni son parcours ni son monde intérieur. Celui qui est sommé de rester à sa place ? C’est-à-dire au seuil de la porte ? Celui qui n’a pas son mot à dire ?

Vous est-il arrivé d’être l’objet de discours péjoratifs accablants ? De discours toxiques récurrents, régressifs, fondés sur des croyances. Des préjugés. Des opinions arrêtées. Des craintes entretenues. Des peurs. La peur de celui qu’on ne connaît pas. Qui frappe à la porte. La peur qu’il n’y en ait pas assez pour tout le monde. La peur de la pauvreté qui serait le signe d’un dysfonctionnement personnel.

Vous est-il arrivé d’être l’objet de lois conçues spécialement pour vous ? De lois censées réparer le narcissisme national abîmé ? Vous est-il arrivé de vous sentir si vulnérable dans un pays parcouru par des émotions troublantes ? D’être celui qui est appelé à accomplir quotidiennement des tâches économiques subalternes et qui se retrouve, pourtant, bien malgré lui, au centre de toutes les conversations politiques ?

Vous est-il arrivé de vous sentir fatigué, lassé, éreinté, blasé et de vous dire, en haussant les épaules, qu’après tout ainsi sont les humains : toujours à projeter sur les autres ce qu’ils abhorrent au fond d’eux-mêmes. Toujours à reproduire des comportements destructeurs, génération après génération. Toujours captifs d’angoisses inconscientes et incurables. Toujours rattrapés par un état d’esprit tribal.

Vous est-il arrivé, néanmoins, de refuser de céder à la fatalité ? De vous retrousser les manches ? D’interroger l’économie politique et les structures sociales ? D’espérer la parole des sages, des poètes, des philosophes : une société recroquevillée sur elle-même se déréalise, s’ankylose et aucun être humain ne saurait vivre une vie satisfaisante replié sur lui-même. Parole de Sartre : « L’autre est indispensable à mon existence, aussi bien d’ailleurs qu’à la connaissance que j’ai de moi. » Espérer : ça ira mieux demain…
Par David Gakunzi, écrivain.

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76 Rue Garance
Toulouse
31670

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