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Bibliothèque de Renaud Camus « Le seul secret qui vaille est le secret qui reste, lorsque tous les secrets sont levés. »

Le site de Renaud Camus est en panne, nos équipes techniques mettent tout en œuvre, etc. C'est l'occasion de divaguer, e...
19/06/2025

Le site de Renaud Camus est en panne, nos équipes techniques mettent tout en œuvre, etc. C'est l'occasion de divaguer, en attendant, sur le site Sanctuaire : https://renaudcamus-oeuvres.com

Ne rien faire peser sur la phrasec’était leur façon d’être graveset heureux
11/06/2025

Ne rien faire peser sur la phrase
c’était leur façon d’être graves
et heureux

Plieux, mardi 3 juin 2025, neuf heures et demie du matin. Je n’ai pas souvenir qu’un pays m’ait inspiré autant d’immédia...
05/06/2025

Plieux, mardi 3 juin 2025, neuf heures et demie du matin. Je n’ai pas souvenir qu’un pays m’ait inspiré autant d’immédiate antipathie que l’Andorre. Il faut dire que venant de France on l’aborde par le Pas de la Case, qui devrait être plutôt de la Casse, ou du Casse, comme Isidore, car de tous les magasins et boutiques, et il n’y a que ça, sauf des hôtels pour les casseurs, on voit sortir des étrangers, presque toujours français, en l’occurrence, portant entre les bras d’énormes boîtes et paquets qu’ils sont venus acquérir à prix cassés, hors taxes, et cela de dizaines, voire de centaines, de kilomètres à la ronde. Dans ce qui a dû être un beau cadre de montagnes, Le Pas de la Case a l’air d’une station de ski milieu de gamme, mais c’est en fait une ville sainte de la consommation et de la bonne affaire, doublement antiécologique, et par la frénésie d’achats qui s’y déchaîne, et par l’afflux de pèlerins qui s’y précipitent, même et surtout le dimanche — une horreur.

Ensuite ça ne s’arrange pas. Après le col on s’enfonce dans une profonde vallée de plus en plus étroite et encaissée, à vrai dire déjà passablement sinistre en soi, le long de laquelle se pressent pour ainsi dire sans interruption de grands et petits grands hôtels pour les amateurs de sports d’hiver, longs bâtiments empoussiérés par l’unique et très dense voie de circulation, et qui bien sûr semblent particulièrement désolés hors saison, quand tous leurs volets sont tirés et toutes les vitrines de leurs cafés et restaurants badigeonnées. Il y a bien quelques jolies et très petites églises romanes, qui semblent ravissantes sur les photographies du Pyrénées romanes des éditions Zodiaque, mais ces images sont autant de leurres, comme vont d’ailleurs l’être les miennes, car, outre que ces chapelles sont toutes un peu suspectes de sur-restauration (avec la pierre meulière, sans âge, c’est facile, il suffit de remplacer…), elles sont toutes serrées contre la grand-route, avec des abords suraménagés, parcs de stationnement, allées goudronnées, lampadaires, panneaux didactiques, tous également décourageants pour l’âme et l’œil — on dirait de grosses maquettes.

Mais le pire est à venir avec la capitale, Andorre-la-Vieille, sans doute ainsi nommée par antiphrase, car la vieille ville, un village, d’ailleurs suraménagé lui aussi, occupe à peine un centième de l’ensemble, en fait constitué de deux villes plutôt qu’une : Andorre proprement dit et Escaldes-Engordany, où paraît concentré l’essentiel du mouvement d’affaires, hôtels, hôtels, hôtels, banques, centre commerciaux, emporiums, et même musée Carmen Thyssen-Bornemisza, qui était fermé hier lundi, qui a peu d’apparence et qui pourrait bien être une belle arnaque lui aussi, car on ne parvient pas à voir et à comprendre ce qui y est montré. On dit toujours que Charleroi est la ville la plus laide du monde, je crois qu’elle a plusieurs fois remporté le titre, mais Andorre-la-Vieille est un sérieux rival. Nous montâmes jusqu’à la petite église Sant-Miguel-d’Engolasters, qui présente toutes les caractéristiques que j’ai dites : jolie, assez suspecte, en bord de route, et n’offrant sur elle-même aucun recul possible, dans son environnement de riche banlieue en proie à l’artificialisation galopante.

À mesure qu’on s’élève sur les pentes de l’infernale vallée centrale la situation s’améliore un peu, mais très lentement, il y faut chaque fois une demi-heure ou une heure, car l’urbanisation va presque aussi vite que la voiture. On dirait que la population d’Andorre, outre un colossal accroissement démographique (elle devait être très réduite, à en juger par la taille des églises anciennes, qui peuvent contenir à peine trente ou quarante personnes…), a subi un gigantesque auto-Grand Remplacement, qui a l’avantage de lui assurer prospérité et sécurité, mais qui n’en est pas moins changement de civilisation, et pas pour le meilleur. C’est comme une tribu indienne dont tous les membres seraient devenus banquiers, hôteliers, directeurs de c.sino, spéculateurs, boursicoteurs, promoteurs immobiliers, hommes et femmes d’affaires, entrepreneurs de travaux publics, millionnaires. Sauf dans les zones très reculées, et encore, il y est très rare, et Maison des Vallées ou églises romanes exceptées, la bâti traditionnel a pour ainsi dire totalement disparu. On ne voit pratiquement pas de maisons anciennes. À peu près personne ne paraît habiter dans un édifice de plus de trente ou quarante ans. Par voie de conséquence, personne n’a l’air d’un indigène. On ne croise que des gens d’affaires, des employés de gens d’affaires, des commerçants et des voyageurs étrangers, qu’on n’ose appeler des touristes, car ce n’est manifestement pas l’art, la culture et l’histoire, pas même la nature, qui les attirent.

Que s’est-il passé ? Comment un peuple a-t-il pu changer aussi vite, au point de disparaître, au moins superficiellement ? On cite toujours le statut de paradis fiscal, et certainement il a joué un rôle considérable en effet, mais il paraît qu’il n’a plus cours et cela ne semble interrompre en rien un développement économique et financier fatal au paysage et à l’esprit des lieux. Peut-être a-t-il été l’occasion, tant qu’il a duré, de judicieux placements, qui en prolongent les effets. Tout est riche et laid, chaotique et prospère.

Il y a bien quelques zones qui paraissent avoir échappé à la sécularisation urbanistique, mais elles sont rares et de difficile atteinte. De Sant-Julià-de-Lòria, dans le sud de la principauté, part en est une route en boucle qui, passées les pénibles et longues premières pentes habituelles, atteint à ce qui paraît enfin, du côté des Bordes de la Peguera, des paysages véritables, de vrais pâturages, et ils sont magnifiques. Un embranchement sur la boucle mène au Bosc de la Rabassa, à plus de deux mille mètres d’altitude, dans un très majestueux et large cadre de montagnes. Las, c’était trop beau, littéralement. Il a fallu aménager, à des fins d’exploitation. Il y a là un affreux Naturland, tout en parcs de stationnement recouverts de plaques photovoltaïques, et que nous trouvâmes déserts, Dieu merci, vilain hôtel, vilains chantiers, vilains édifices bizarres, récents, et qui paraissent déjà abandonnés. Il en va de l’amour de la nature comme de la lutte officielle contre l’immigration de masse : tout ce qui prétend contribuer à cette lutte et à cet amour ne fait que détruire cet objet — les lois contre l’immigration l’intensifient, les aménagements en faveur de la nature la circonscrivent, la salissent et la tuent. Je remarque aussi que chaque fois qu’on prétend démocratiser une institution ou un site, on commence par l’infantiliser. Ce qu’il y a de plus laid, au Naturland de la Rabassa, c’est une sorte de gigantesque toboggan à circonvolutions et spirales qui permet à garçons et filles de descendre à toute vitesse sur plusieurs centaines de mètres. Au lieu de préparer les enfants au monde et de leur faire aimer ce qu’il a de beau, les forêts, les sommets, les chemins, les tableaux, la musique, les livres, on l’aménage à leur intention et on le rend hideux, vulgaire et imbécile. Loin de tendre à cultiver les masses et à les rendre adultes, la démocratisation est presque toujours une infantilisation. Elle est aussi bien sûr une commercialisation, et plus encore une exploitation. Après tout les masses sont infiniment plus nombreuses que l’élite de jadis, d’ailleurs éradiquée et dont il n’y a plus rien à tirer, financièrement. Elles sont beaucoup plus rémunératrices, surtout dans les pays prospères où elles ont les moyens d’offrir à leurs enfants DisneyWorld, les parcs à thèmes ou les centres aquatiques. Mais pour obtenir leur clientèle et bien les exploiter, il faut tout vulgariser, américaniser, infantiliser, détruire et reconstituer à leur intention.

Du Bosc de la Rabassa la redescente vers la méchante vallée est aussi belle que la montée. À Juberri, déjà dans la zone d’urbanisation à outrance, on aperçoit même une minuscule chapelle, romane ou préromane, mastoc à souhait, entre quelques maisons qui sont encore anciennes mais ne le resteront sans doute pas longtemps car la modernité monte à leur assaut de toute part et les encercle déjà. Le village d’Aubinyà, presque tout en bas, est un cas intéressant. Je ne sais ce qu’il en restait vraiment à la fin du siècle dernier mais il a été reconstitué, encore tout récemment, avec autant de fantaisie que de moyens. Mutatis mutandis il fait penser à ces hameaux du nord-ouest du pays de Galles où exerça son prodigue talent l’architecte Sir Clough William-Ellis. C’est le couronnement de l’inauthenticité, mais avec au moins l’honnêteté de n’avoir nullement l’air vrai, et d’être assez drôle. Nous y rencontrâmes un chat noir, d’une coolitude méprisante parfaite.

https://www.renaud-camus.net/journal/2025/06/03

« Dimanche 21 juillet 2013, dix heures vingt, le matin. “Et maintenant vous ouvrez la porte, vous tournez la page et vou...
02/06/2025

« Dimanche 21 juillet 2013, dix heures vingt, le matin.

“Et maintenant vous ouvrez la porte, vous tournez la page et vous entrez au beau milieu d’une phrase.”

On tourne la page, et :

“Et on voyait déjà sur la blancheur des routes les ombres vigoureuses de l’été.

— Était-ce au Pays d’Allen ?
— Pays d’Allen ?”

Entrouvrir Larbaud m’a fichu un affreux désir du pays d’Allen, de l’été du pays d’Allen, d’une chambre à Bourbon-l’Archambault, du jardin de Valbois, du clocher d’Ygrande, d’un étang au profond de la forêt de Tronçais, de la modeste vue qu’on a sur une cour étroite et sur les arbres de Marcellin Desboutin, à travers la fenêtre de Charles-Louis Philippe, au dos de sa maison de Cérilly (et Giraudoux enfant habitait la maison voisine, est-ce seulement croyable ?).

Enfin… Ça repose un peu de l’épuisant désir de l’Écosse, des Îles d’Été et de l’Assynt Coigach… »

Renaud Camus, Journal

https://www.renaud-camus.net/journal/2013/07/21/ygrande

Connaître les pensées de Renaud Camus en temps réel ? C’est possible, grâce au Journal en ligne. Chaque jour, l’actualit...
28/05/2025

Connaître les pensées de Renaud Camus en temps réel ? C’est possible, grâce au Journal en ligne. Chaque jour, l’actualité commentée par un grand écrivain. Une œuvre littéraire monumentale, à suivre au jour le jour.
50 € pour une année dans la tête de l’auteur.
👉 renaud-camus.net/journal

Depuis deux mois l'intelligentsia de Londres ou de New York, Juifs conservateurs en tête, se prend de passion pour Camus...
28/05/2025

Depuis deux mois l'intelligentsia de Londres ou de New York, Juifs conservateurs en tête, se prend de passion pour Camus.
Pendant ce temps, en France, un professeur de Grenoble écrit ceci dans Face à l'obscurantisme woke (Ch. VII, p. 136).
Il y a VINGT ANS que ce mensonge court, il a été dénoncé et reconnu comme tel par la justice grâce à Yohann Rimokh, mais il y a encore des intellectuels français pour sortir du placard la marionnette “CAMUS” et servir à l’opinion un punching-ball, un épouvantail, un bouc émissaire ou une caution qu’il existe plus extrême que soi. La France, mademoiselle, et pas n’importe laquelle ; celle qui a quatre lustres de re**rd.
L’auteur du texte, Vincent Tournier, de l’IEP de Grenoble, a eu maille à partir avec l’extrême-gauche ; il a été accusé d’islamophobie ; il est triste de voir que pour se laver de telles accusations, l’on ait encore recours aux dénonciations calomnieuses de figures réputées d’extrême-droite. Cette stratégie irrationnelle n’est bonne pour personne.

Harrison Pitt de la chaîne The Forge, en partenariat avec The European Conservative, a longuement interviewé Renaud Camu...
28/05/2025

Harrison Pitt de la chaîne The Forge, en partenariat avec The European Conservative, a longuement interviewé Renaud Camus au château de Plieux.

28/05/2025
« Lorsque Vladimir Jankélévitch décide, et proclame, qu’il ne lira plus une ligne de philosophie allemande, ou bien lors...
23/05/2025

« Lorsque Vladimir Jankélévitch décide, et proclame, qu’il ne lira plus une ligne de philosophie allemande, ou bien lorsque Isaac Stern refuse, pour le restant de sa vie, de donner le moindre récital ou concert en Allemagne, il ne viendrait à l’idée de personne de crier au racisme. On comprend parfaitement alors, et on admet sans difficulté, l’idée de responsabilité morale s’appliquant à tout un peuple et à toute une nation. L’attitude incontestablement antiallemande de Jankélévitch, de Stern et de bien d’autres ne relève en aucune façon du racisme, elle procède d’un jugement moral et elle a son origine dans des crimes parfaitement reconnus, incontestables. L’animosité des populations du tiers et du quart monde à l’égard des démocraties occidentales, surtout s’il s’agit des États-Unis ou des anciens États colonisateurs, ou qui ont pratiqué l’esclavage, ne relève pas non plus du racisme. Elle procède elle aussi d’un jugement moral, qu’on peut trouver suffisamment ou insuffisamment fondé, mais qui ne refuse nullement les concepts de cause et d’explication. En revanche, à peine fait-on intervenir le racisme, non seulement il devient inutile de désigner toute autre cause éventuelle ou de faire intervenir toute autre explication des animosités considérées, ce serait aussi coupable, et même inadmissible. La victime reconnue d’une hostilité déclarée raciste (à tort ou à raison) est ainsi soustraite au jugement moral, d’une part, et à l’enchaînement des causes et des effets, autant dire à l’ordre logique. Ses torts éventuels ne sont pas des torts, et ceux de ses actes qui auraient pu entraîner l’animosité d’une autre partie ne sont pas des actes, ou du moins ils n’ont pas d’effet, puisque la charge de la cause de l’animosité de l’autre partie est suffisamment assumée par le racisme, le racisme de cette autre partie. Or les groupes, les peuples, les nations, les ethnies, les confréries, l’ensemble des adeptes d’une religion ou d’un système philosophique, sont des entités morales au même titre que les individus. Ils peuvent faire l’objet de jugement moral, leurs actes ont des effets et peuvent être considérés comme des causes. Encore, dans les deux exemples qu’on vient de rappeler, celui de l’Allemagne nazie ou des États colonisateurs et esclavagistes, s’agit-il d’une responsabilité que par métaphore on pourrait dire pénale, entraînée par des crimes, des forfaits, des manquements patents à la justice. Il n’est pas toujours besoin de faire intervenir cette dimension-là. Les animosités entre groupes humains peuvent avoir aussi et ont très fréquemment des origines objectives qui selon la même métaphore relèveraient du droit civil, du droit commercial, du droit des affaires : rivalités commerciales, justement ; conflits économiques, politiques, militaires ; luttes d’influence intellectuelle, culturelle, linguistique ; combat pour le même territoire, ou bien entre les modes d’occupation d’un même territoire partagé, etc. Ajoutons que ces animosités n’ont pas nécessairement leur source dans la haine, le mépris et le sentiment de supériorité ; elles peuvent aussi découler de l’amour, de l’envie, d’un sentiment d’infériorité et de désir : pourquoi l’autre semble-t-il plus intelligent, plus brillant, plus aimé, mieux réussir et mener une vie plus gaie, plus créatrice, mieux libérée des contraintes et des préjugés ? En écrasant tout cela sous le nom de racisme, alors que le racisme proprement dit n’est qu’une cause possible parmi beaucoup d’autres, et n’a qu’une partie des réponses, non seulement on s’interdit de comprendre, mais, l’antiracisme ayant érigé cet interdit en loi, en loi que la plupart d’entre nous avons profondément intériorisée, nous sommes constamment et douloureusement partagés entre cet empêchement de voir ce qui crève les yeux et de dire ce que tout le monde pense, d’une part, et d’autre part la tranquille obstination de l’évidence[1].

« [1] On renvoie ici, à titre d’exemple, à la fameuse (et notoire) « sur-délinquance des jeunes issus de l’immigration », citée plus haut : elle n’a finalement été reconnue presque officiellement (par Le Monde, et encore, entre guillemets…) qu’à partir du moment où vraiment toutes les voies pour empêcher qu’elle ne soit admise étaient épuisées, et lorsque s’obstiner à la nier contre l’évidence quotidienne ne pouvait plus prêter qu’à rire, ou à pleurer. Il va sans dire que la reconnaître, puisque décidément elle n’est plus dissimulable, n’épuise en aucune façon les voies de l’antiracisme à ce sujet, ni n’interdit le recours à la notion de racisme en guise d’explication. Cette reconnaissance ne fait que reculer d’un cran les possibilités herméneutiques de l’antiracisme et la liberté de faire appel à la notion de racisme pour rendre compte de la situation. Certes on ne peut plus, sans une mauvaise foi trop voyante, traiter de “raciste” une personne qui mentionne et admet cette “sur-délinquance”, mais il reste tout à fait loisible (et peut-être légitime, fondé) d’expliquer cette “sur-délinquance” comme un effet du racisme : elle ne saurait en être une cause (puisque le racisme n’a pas de cause), mais elle peut parfaitement en être un effet.

Renaud Camus, Du sens, Éditions du Château

L’appareil idéologique d’État repose sur la négation de l’existence des indigènes européens. Comment en sommes-nous arri...
20/05/2025

L’appareil idéologique d’État repose sur la négation de l’existence des indigènes européens. Comment en sommes-nous arrivés là ? La réponse se trouve dans “La Destruction des Européens d'Europe”. À commander sur Amazon.

366 morceaux choisis de poésie, un pour chaque jour de l’année :C’est « Ombre, que l'ombre efface », dernier livre de Re...
17/05/2025

366 morceaux choisis de poésie, un pour chaque jour de l’année :
C’est « Ombre, que l'ombre efface », dernier livre de Renaud Camus, dernier né des Éditions du Château, et meilleure façon de s’imprégner de poésie, que vous soyez curieux des lettres ou grand lettré. Chaque fragment a été choisi par Camus selon un seul critère : qu’il figurât dans sa mémoire. Un livre véritablement universel, car profondément personnel.

« C’est justement leur puissance de rémanence qui a présidé au choix des diverses pièces ici rassemblées : disons qu’ell...
28/04/2025

« C’est justement leur puissance de rémanence qui a présidé au choix des diverses pièces ici rassemblées : disons qu’elle se sont invitées d’elles-mêmes. Il s’en trouve trois cent soixante-six, une pour chaque jour d’une année bissextile. La langue étrangère apparaît une fois sur sept, le dimanche, et quelquefois les jours fériés. Chaque morceau se manifeste d’abord anonymement, afin d’être laissé un moment, devant l’œil, à sa propre énergie vibratoire, sans interférence érudite. Beaucoup sont d’autant plus facilement identifiables, ce nonobstant, qu’il s’agit de grands classiques, souvent de classiques scolaires, naguère familiers à presque tous les enfants de France. Le numéro de page permet d’accéder sans peine aux références, en fin de volume, et, le cas échéant, aux traductions, qui sont les miennes, à moins de précisions contraires. On pourrait parler d’un annuaire, au sens étymologique. D’ailleurs la pré-publication a eu lieu sur la Toile, et lesdits “réseaux sociaux”, du 1er janvier au 31 décembre 2024. »

https://amzn.eu/d/9fPlvyK

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