Chroniques d'une trentenaire au XXIe siècle.

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Chroniques d'une trentenaire au XXIe siècle. Partage d’humeurs et interrogations d’une trentenaire aujourd’hui.

20/08/2019

Le bruit des gouttes contre la vitre.
Du haut de notre 4e étage, c'est le bruit qui m'accompagne. Celui-ci et le cliquetis des touches de mon clavier.

Et lorsque je laisse mon esprit s'évader, sortir de mes factures et bons de commande, je me surprends à désirer être chez moi.

Installée sur le canapé, un plaid tout doux sur les jambes, une tasse de thé dans les mains, effluves d'orange et de cannelle.

Envie subite d'être en automne et de prendre le temps.... de prendre du temps pour moi, pour rêvasser et dessiner mes projets. Laisser mon esprit vagabonder pour lui permettre de sortir les meilleurs plans d'action.

Ah oui et sinon nous sommes le 20 août ^^

Je ne dis pas que je n’aimerai plus jamais.Je dis juste qu’Il devra s’accrocher avant de défaire mon armure.Ces mots ven...
18/08/2019

Je ne dis pas que je n’aimerai plus jamais.
Je dis juste qu’Il devra s’accrocher avant de défaire mon armure.

Ces mots venaient de ponctuer une discussion avec un ami.

Ce besoin, cette envie de liberté et de « me faire par moi même », m’amènent à avoir pris la décision d’être célibataire.

C’est drôle car beaucoup de gens utilisent l’expression
« Être seul.e ». Comme si être célibataire c’était être
seul.e !

Mais c’est tellement plus que cela. Le célibat amène cette notion de liberté, d’ouverture et de possibilités.

J’ai autour de moi tellement de trentenaires et quarantenaires qui ont cette peur de la solitude, cette peur du célibat. Qui ne veulent pas rester chez eux.
- Tu fais quoi ce soir ? on sort ?
- Non moi je reste posée à la maison ce soir.
- Waow… je ne sais pas comment tu fais. Moi je n’aime pas rester seul.e à la maison.

Et la réponse est là justement : être bien avec soi même avant d’espérer être bien avec une tierce personne. Si je ne sais pas me satisfaire de moi même comment puis je donner envie à l’autre ?

La solitude. Ce mot semble tellement impressionner. J’en connais qui la redoutent d’autres qui la recherchent. Moi je pe...
12/08/2019

La solitude. Ce mot semble tellement impressionner. J’en connais qui la redoutent d’autres qui la recherchent.
Moi je pense que je suis enfin bien avec. Du moins je l’apprivoise 😁
Cette liberté d’agir, d’arriver, de partir. C’est quand même kiffant non ?
Faire ce qu’on veut, où on veut et comme on veut. Kiffant non ?
Bon le restau seule..... bizarrement je ne l’ai pas encore testé.
En même temps, j’ai rarement l’occasion de me retrouver seule finalement. Peut être pour cela, que lorsque cela m’arrive, cela me plaît tant ?!

Je n’ai pas toujours été de nature si solitaire. J’imagine que c’est venu avec les petites joies du célibat. On finit par s’habituer à quelques-unes d’entre elles. Peut-être que certain

27/05/2019

ENGAGEMENT 2/2.

Précédemment je vous ai partagé un post de la Fabrique Crépue sur l’engagement. Ou plus particulièrement, sur notre réticence à nous engager.
Et ouais, parce que s’engager c’est choisir. Et choisir, c’est renoncer (vous reconnaissez le clin d’œil sur l’autre post ?!).
S’engager dans une relation, c’est faire un pari très osé, plutôt fou….Est-ce le bon ? La bonne personne ?
Je vais vous étonner mais ça…On ne le sait PAS ! Et voilà, cela veut dire qu’on doit miser gros, sans finalement savoir si cela va fonctionner ou pas. Et quand on a vécu certaines histoires qui ne finissent pas toujours bien (ouais parce que « les histoires d’amour finissent mal en général »….Merci les Rita Mitsouko pour cette prédiction !!), nous avons plutôt tendance à nous méfier.

Nous méfier de l’Autre, nous méfier de nous-même, douter et nous barricader dans une armure de plomb. D’ailleurs, je ne sais pas combien pèse la vôtre d’armure mais la mienne fait partie des plus lourdes du marché ! !!

Sans vous raconter ma vie, j’ai un passé personnel et amoureux riche et dense. Non pas en nombre mais en intensité. Et n’oubliez pas qu’au plus on monte haut, au plus la descente fait mal ^^ Donc j’avoue que depuis ma dernière histoire « sérieuse » (oui quand on construit une maison et qu’on parle enfant, c’est en général assez sérieux), je n’ai tout simplement plus aucune confiance. Voilà c’est dit.
Bon mon psy le sait déjà. Mes ami.e.s proches aussi d’ailleurs. Et c’est aussi ce qui est intéressant, d’échanger avec ses amis sur ces sujets, car cela permet de confronter sa vision du monde à celle des autres. Et elles ont beau être toutes différentes, elles se rejoignent sur UN point : c’est pas facile ! C’est compliqué. C’est pas évident. (private joke, comprenne qui pourra.)

Quand on dépasse 30 ans, nous avons aussi cette fameuse pression sociale qui se rajoute. Ce sera peut-être un prochain sujet d’ailleurs. Et entre la pression qu’on ressent de la famille, des ami.e.s et de la société et la pression que l’on se met nous-mêmes, eh bien cela n’aide pas à s’engager.

Pourtant, selon certaines tendances, à partir de 30 ans c’est plus simple de s’engager dans une relation. On a de l’expérience, on se sent mieux dans notre peau, on a un job et de l’argent (ou pas). On devrait moins sortir (ou pas) et notre fertilité bat son plein. BREF, nous sommes normalement prêts à vivre une relation de longue durée.

Mais nous faisons aussi partie d’une génération où nous avons vu nos parents divorcer. Les taux sont élevés. Comment croire au schéma traditionnel alors qu’autour de nous se succèdent les preuves de leurs échecs ?
Bien sûr, nous tombons toujours amoureux. Comme nos parents et nos grands-parents avant nous. Mais ce sentiment ne se traduit plus forcément par l’engagement institutionnel. Les contraintes quotidiennes usent la vie de couple. Et pour avoir vécu de loooongues relations : je ne veux plus de cela. Je veux garder MA liberté : celle de choisir mon programme de la soirée, sans avoir à me justifier. Celle de choisir de manger des avocado toast et juste cela pour le diner. Eh oui, pour la 3e fois de la semaine. Oui oui sans viande à côté.
Mon ex-compagnon n’a pas su m’accepter comme je suis. Il voulait changer ma personnalité. Et moi, comme toute fille amoureuse (=conne), j’ai essayé. Bon, bien sûr, cela n’a duré qu’un temps. Mais le côté positif, c’est qu’aujourd’hui, après plusieurs mois de célibat, je sais qui je suis. Je sais ce que je veux et ce que je ne veux plus. Et cela vous voyez….c’est déjà pas mal !

Bisous les Gens !

L'ENGAGEMENT. (1/2)Là aussi un grand sujet quand on dépasse 30 ans.La Fabrique Crépue vient d'ailleurs de sortir un post...
24/05/2019

L'ENGAGEMENT. (1/2)

Là aussi un grand sujet quand on dépasse 30 ans.

La Fabrique Crépue vient d'ailleurs de sortir un post très intéressant qui vous parlera certainement.

https://www.lafabriquecrepue.com/2019/05/21/sengager/

On en arrive souvent là, dans les relations. À se demander si oui ou non on continue là-dedans, si c’qu’on fait est bon, si, vraiment, on s’voit aller plus loin dans cette relation. L’en

23/05/2019

CHOISIR.

Un jour, quelqu'un aurait dit que "Choisir c'est renoncer". En tous les cas, c'est la phrase que j'ai retenu moi.
Et effectivement, en continu, nous avons des choix à faire. Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, il devient de plus en plus dur de choisir. Car lorsque je choisis, je renonce !

Alors oui, parfois je choisis entre rester netflixer ou partir courir. Bon là, le choix est facile : je netflixe !!

Mais souvent, je dois choisir entre deux choses chouettes 🤦‍♀️:
- gnocchis aux cèpes ou pâtes aux truffes ?
- sortir boire un verre ou rester posée sur mon canapé ?
- expo de peinture ou de photos ?
- rester dans mon job ou le quitter ?

Bref, je pourrai continuer la liste mais vous avez compris l'idée.

Dans nos sociétés (de privilégiés...), les possibilités sont de plus en plus nombreuses. Et devoir choisir peut vite se transformer en casse-tête, crise d'angoisse, envie de pleurer, se mettre en PLS sous la table basse (là c'est le moment où tu choisis la réponse qui te convient bien. Et oui, j'ai bien dis "choisis". ENCORE.)

Si on ne décide, que se passe-t-il ? Souvent rien.
Le néant. On stagne. Ou bien quelqu'un choisit pour nous.
Et ça, je ne veux pas en entendre parler non plus.
Donc ce que je suis en train de dire, c'est que non seulement j'ai du mal à choisir, je voudrai ne PAS avoir à choisir, mais en plus si une tierce personne le fait pour moi, cela ne me va pas non plus.

Ah ben on est bien là !!

Quand on a le choix, on a aussi peur de se tromper. Finalement, la liberté implique des responsabilités (Allez biiim.... tu la sens venir la crise d'angoisse en PLS sous la table basse ??).

Finalement, ce que j'ai trouvé de mieux à faire jusqu'à présent, c'est de m'écouter. De suivre mon intuition.
Pas évident, j'en conviens. L'intuition c'est ce truc non palpable auquel peu de personnes veulent croire. Mais moi j'ai 35 ans et même lorsque j'ai voulu le nier, c'est bien mon intuition qui me guide.

(et qui guide mes pas mais ça c'était Ophélie WINTER qui le disait et je ne voudrai pas la paraphraser.)

Bisous les Gens !

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