31/10/2025
Spéciale Halloween 🎃
Il est de bon ton, aujourd’hui, de cracher sur Scream de Wes Craven.
Les puristes crient à l’arnaque, au cynisme, à la parodie facile. Pourtant, Scream m’a à la fois fait frissonner et sourire lors de sa sortie en salle. Je ne suis pas un spécialiste du slasher, loin de là, mais ce film m’a ouvert les portes de son univers et de ses codes. Car le premier Scream, avant d’être un simple film d’horreur, est une mise en abyme, un décodage ludique et brillant du genre tout entier.
Dès la première scène, Craven nous happe littéralement à notre siège. Drew Barrymore incarne une jeune femme qui s’apprête à passer une soirée tranquille, du pop-corn à la main. Mais au fil d’un simple coup de téléphone, la tension monte, la peur s’invite, et l’angoisse devient palpable. La séquence est une leçon de mise en scène : on passe du clin d’œil cinéphile au pur suspense, de la curiosité amusée à la terreur, jusqu’à une émotion finale d’une rare intensité. Une scène d’anthologie, sans conteste.
La suite du film ne relâche jamais son emprise. Les acteurs sont attachants, l’écriture maligne, et chaque meurtre devient un moment de cinéma, à la fois effrayant et jubilatoire. Scream est, à mes yeux, un très bon film — un classique moderne que je revendique haut et fort.