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Spéciale Halloween 🎃 Il est de bon ton, aujourd’hui, de cracher sur Scream de Wes Craven.Les puristes crient à l’arnaque...
31/10/2025

Spéciale Halloween 🎃

Il est de bon ton, aujourd’hui, de cracher sur Scream de Wes Craven.
Les puristes crient à l’arnaque, au cynisme, à la parodie facile. Pourtant, Scream m’a à la fois fait frissonner et sourire lors de sa sortie en salle. Je ne suis pas un spécialiste du slasher, loin de là, mais ce film m’a ouvert les portes de son univers et de ses codes. Car le premier Scream, avant d’être un simple film d’horreur, est une mise en abyme, un décodage ludique et brillant du genre tout entier.

Dès la première scène, Craven nous happe littéralement à notre siège. Drew Barrymore incarne une jeune femme qui s’apprête à passer une soirée tranquille, du pop-corn à la main. Mais au fil d’un simple coup de téléphone, la tension monte, la peur s’invite, et l’angoisse devient palpable. La séquence est une leçon de mise en scène : on passe du clin d’œil cinéphile au pur suspense, de la curiosité amusée à la terreur, jusqu’à une émotion finale d’une rare intensité. Une scène d’anthologie, sans conteste.

La suite du film ne relâche jamais son emprise. Les acteurs sont attachants, l’écriture maligne, et chaque meurtre devient un moment de cinéma, à la fois effrayant et jubilatoire. Scream est, à mes yeux, un très bon film — un classique moderne que je revendique haut et fort.

Spéciale Halloween 🎃 Brian De Palma est l’un de ces cinéastes qui m’ont fait aimer le cinéma. Sa virtuosité dans l’art d...
31/10/2025

Spéciale Halloween 🎃

Brian De Palma est l’un de ces cinéastes qui m’ont fait aimer le cinéma. Sa virtuosité dans l’art de la mise en scène m’a révélé ce que pouvait être le véritable langage cinématographique : un ballet de regards, de mouvements et de silences.
Carrie au bal du diable demeure, à mes yeux, l’une des portes d’entrée les plus fascinantes dans son univers.

Adapté du roman de Stephen King, le film est avant tout un récit d’apprentissage : celui d’une adolescente qui, dans la douleur et la solitude, devient une femme. Mais son éveil se heurte à la folie mystique d’une mère dévorée par la culpabilité, et à la cruauté de camarades cherchant vengeance pour une faute imaginaire.

Sissy Spacek incarne Carrie avec une intensité bouleversante. Son visage d’ange candide, traversé d’une fragilité lumineuse, fait d’elle la seule et unique Carrie possible. Son jeu, d’une justesse absolue, confine au miracle. Face à elle, Piper Laurie livre une performance hallucinée, glaçante de ferveur et de désespoir. Autour d’elles gravitent de jeunes comédiens promis à une belle carrière : Amy Irving, Nancy Allen, et un certain John Travolta à ses débuts.

La musique de Pino Donaggio enveloppe le film d’une mélancolie poignante. Par instants, elle semble saluer Bernard Herrmann, mais trouve sa propre voix, entre douceur tragique et lyrisme funèbre.

Et puis, il y a la mise en scène de De Palma — à la fois élégante, sensuelle et implacable. Chaque plan, chaque mouvement de caméra témoigne d’une maîtrise absolue du cadre et du rythme. Les scènes oscillent entre l’émotion, la violence et l’étrangeté la plus hypnotique.
C’est du grand art, celui d’un maître qui transforme le cauchemar en poésie visuelle.

CE SOIR SUR FRANCE 5Il est toujours difficile d’écrire sur un long métrage que l’on aime.Et lorsque je parle d’amour, je...
31/10/2025

CE SOIR SUR FRANCE 5

Il est toujours difficile d’écrire sur un long métrage que l’on aime.
Et lorsque je parle d’amour, je ne parle pas simplement d’affection : je parle de ces films essentiels, presque vitaux, ceux qui s’impriment dans la mémoire au point de devenir une part de soi.
De battre mon cœur s’est arrêté, de Jacques Audiard, appartient à cette catégorie. Depuis le jour où je l’ai découvert, il s’est glissé dans mon ADN.

Pour moi, c’est le sommet d’Audiard.
La plus belle partition d’Alexandre Desplat.
Le casting parfait.
Romain Duris et Niels Arestrup y sont bouleversants — d’une intensité rare, d’une justesse presque troublante.

Et pourtant, je suis incapable d’analyser vraiment ce qui me lie à ce film.
Il m’échappe, comme tout ce qui touche au cœur.
Je sais seulement une chose : De battre mon cœur s’est arrêté fait partie de ces œuvres dont j’ai besoin, régulièrement, presque instinctivement.

Dès les premières images, dès le monologue inaugural de Gilles Cohen, quelque chose s’empare de moi. La chair de poule, les sens en éveil.
Cette émotion est rare — et c’est précisément pour cela que je l’aime.

Ce texte n’est pas une critique.
C’est une déclaration d’amour.

ACTUELLEMENT SUR LA PLATEFORME DE FRANCE TÉLÉVISION Tirez sur le pianiste, de François Truffaut, demeure l’un de mes fil...
30/10/2025

ACTUELLEMENT SUR LA PLATEFORME DE FRANCE TÉLÉVISION

Tirez sur le pianiste, de François Truffaut, demeure l’un de mes films préférés du maître de la Nouvelle Vague. Et pourtant, cette perle noire est rarement considérée comme une œuvre majeure. Chaque fois que Truffaut s’empare d’un film de genre, il me captive : sa mise en scène devient alors un terrain de jeu, inventive, vive, débordante d’idées.

C’est sans doute l’un des films les plus rapides que je connaisse. Jeanne Moreau, dans le commentaire audio de Jules et Jim, raconte que Truffaut gardait toujours un chronomètre sur lui. Rien d’étonnant : pour Tirez sur le pianiste, il a certainement demandé à ses acteurs de jouer vite, d’aller à l’essentiel. Le film dure à peine quatre-vingts minutes, sans une once de gras.

Dès la première scène, Truffaut s’amuse. Deux hommes discutent de la vie de famille dans une rue déserte, la nuit. Ils se séparent, et soudain, l’un d’eux est pris en chasse. Il se réfugie dans un bar-cabaret où Bobby Lapointe entonne une chanson frénétique. Le montage épouse le rythme de la ritournelle, les acteurs trouvent leur tempo — tout bouge, tout pulse.

Le choix de Charles Aznavour dans le rôle principal n’est sans doute pas anodin : chanteur avant tout, il porte en lui ce sens du rythme si cher à Truffaut. Autour de lui, les seconds rôles virevoltent, aussi mobiles que la caméra. Tirez sur le pianiste oscille sans cesse entre légèreté et tragédie, sourire et désenchantement. On y retrouve avec bonheur Marie Dubois et Michèle Mercier, lumineuses.

Dans la dernière partie, la neige recouvre tout : un décor immaculé pour une fusillade chaotique. Les balles sifflent, le sang éclabousse la blancheur du paysage. C’est superbe, presque irréel. Truffaut aimait le film noir, et cela se sent dans chaque plan de Tirez sur le pianiste — une véritable leçon de cinéma.

CE SOIR SUR TMC Le Seigneur des anneaux : Les Deux Tours, de Peter Jackson, est sans doute l’épisode que je préfère dans...
30/10/2025

CE SOIR SUR TMC
Le Seigneur des anneaux : Les Deux Tours, de Peter Jackson, est sans doute l’épisode que je préfère dans la trilogie. Ce long métrage foisonne de scènes d’anthologie : la rencontre avec Gollum, la bataille du Gouffre de Helm, ou encore les aventures de Merry et Pippin dans la forêt de Fangorn.

Le film enchaîne les péripéties et les rebondissements avec une maîtrise remarquable. Cet épisode mêle habilement humour, féerie et moments d’effroi.

On y découvre aussi de nouveaux personnages inoubliables : Gollum, sans doute la plus fascinante créature numérique jamais conçue ; le roi Théoden, interprété avec noblesse par Bernard Hill ; et surtout l’inquiétant Langue-de-Serpent, campé par le cultissime Brad Dourif.

Les morceaux de bravoure y sont nombreux, la mise en scène éblouissante, et chaque plan respire la démesure et la beauté. Visuellement, c’est un pur enchantement : un spectacle empreint de magie qui continue, encore aujourd’hui, à m’émerveiller.

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