France Arménie

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France Arménie, le lien précieux entre tous les Arméniens, c'est le résultat d'un travail acharné d'une petite équipe de permanents, de responsables et de nombreux rédacteurs bénévoles convaincus par la tâche qu'ils menent depuis de nombreuses années, pour maintenir l'identité arménienne en diaspora et en particulier en France.

Notre éditorial du mois d’octobre 2025Indépendance chériePar Harout Mardirossian21 septembre 1991 : l’Arménie accédait p...
27/09/2025

Notre éditorial du mois d’octobre 2025
Indépendance chérie
Par Harout Mardirossian

21 septembre 1991 : l’Arménie accédait pour la 2e fois à son indépendance en quittant l’Union soviétique et prenait ainsi son destin en main en adoptant les symboles et les acquis de la Première République arménienne indépendante : son drapeau, son hymne, ses armoiries, mais aussi son université d’État, sa démocratie et ses lois sociales qui avaient accordé aux femmes le droit de vote dès 1918 ou qui avaient organisé l’école obligatoire et gratuite jusqu’à 18 ans pour tous et l’interdiction du travail des enfants.

Mais elle lui doit surtout deux grandes avancées en tant que nation :
Premièrement, un territoire de près de 70 000 km2 englobant le Karabagh, le Nakhitchevan et le Djavakhk mais aussi les régions de Kars et Ardahan. Un territoire issu de la médiation internationale engagée par le président américain Woodrow Wilson, et acceptée par la République de Turquie née sur les vestiges de l’Empire ottoman, et coupable du premier génocide du 20e siècle contre les Arméniens. Ce n’est donc pas un hasard si la déclaration d’indépendance de 1991 mentionne la réunification de l’Arménie et du Karabagh comme un fondement de cette nouvelle République. Un Karabagh arraché contre sa volonté à l’Arménie en 1923 par Staline et les Soviets, comme il a été arraché contre sa volonté par la force et par un nettoyage ethnique à l’Arménie en 2023 par l’Azerbaïdjan du dictateur Ilham Aliev.
Deuxièmement, l’affirmation que ce territoire, cette Arménie indépendante, est la Mère Patrie, le refuge de tous les Arméniens dispersés par la force et par le Génocide à travers le monde. Une indépendance chérie qui s’est construite en pleine guerre avec l’Azerbaïdjan, trois ans après le terrible tremblement de terre de Spitak et Gumri, alors que le pays manquait de tout, n’avait que deux heures d’électricité par jour, subissait un blocus total de l’Azerbaïdjan et de la Turquie, où l’on voyait les familles couper les arbres d’Erevan pour se chauffer. Une indépendance qui ne s’est construite que grâce au réseau et à l’amitié que lui portait l’opinion publique internationale du fait du travail inlassable de sa diaspora. L’Arménie, c’est 9 millions de personnes. La Diaspora, c’est l’atout majeur de l’Arménie à l’international. Ce n’est donc pas un hasard si la déclaration d’indépendance mentionne la Diaspora arménienne comme une composante de la nation arménienne.

Cette filiation avec la Première République indépendante crée donc des devoirs qu’aucune nouvelle constitution ne peut remettre en cause.

En premier lieu, le combat pour l’Artsakh n’est pas fini et ne sera fini que lorsque l’Artsakh sera réuni avec l’Arménie.
En second lieu, le peuple arménien est viscéralement attaché à l’indépendance de l’Arménie et donc au respect de sa souveraineté et de son intégrité territoriale et prêt à les défendre. Cela signifie que personne ne peut nous imposer une paix qui n’en est pas une. Il ne saurait y avoir de paix avec l’exigence pour le peuple arménien de baisser la tête et d’oublier l’Artsakh, l’Ararat, ses monuments, son histoire, son Eglise, ses traditions ou la reconnaissance du Génocide des Arméniens. La paix n’est réelle que lorsqu’elle est juste et digne.

Personne ne peut nous obliger à détourner les yeux pour que nous arrêtions de porter le regard sur l’Ararat ou nous forcer à accepter une constitution alignée sur les rhétoriques négationnistes de la Turquie et de l’Azerbaïdjan.
Ce devoir-là, nous le devons à nos parents et à nos grands-parents qui sont les survivants du Génocide et qui ont entretenu cette flamme, à ceux qui se sont battus pour une Arménie indépendante. Nous le devons à ceux qui se sont battus pour construire une nouvelle Arménie indépendante en 1991, à ceux qui se sont battus pour libérer Chouchi, Berdzor et Kelbajar. C’est un devoir que le gouvernement actuel ne comprend pas. Il faut donc stopper son projet suicidaire démocratiquement dans les urnes lors des prochaines élections.

Après, il sera trop t**d pour l’indépendance de l’Arménie.

Notre numéro d’octobre est en route pour nos abonnés avec une large part consacrée à toute l’actualité de l’Armenie, de ...
27/09/2025

Notre numéro d’octobre est en route pour nos abonnés avec une large part consacrée à toute l’actualité de l’Armenie, de l’Artsakh et de la diaspora.

Mayrig vient de nous quitter et nous sommes tous tristes ce soir. Merci pour tout
23/09/2025

Mayrig vient de nous quitter et nous sommes tous tristes ce soir. Merci pour tout

Rendez vous à Marseille pour les universités d’été de la cause arménienne
05/09/2025

Rendez vous à Marseille pour les universités d’été de la cause arménienne

La deuxième édition des Universités d’été de la Cause arménienne, ça se passe à Marseille, dans l’enceinte de l’école Hamaskaïne, samedi 13 septembre prochain.

👉 Une programmation riche, avec des intervenants de qualité pour une journée d’échanges passionnants !

📢 Un rendez-vous essentiel pour comprendre, débattre et transmettre.

🔥 Venez nombreuses et nombreux, faites tourner l’info 🔁

05/09/2025

Communiqué officiel

Eloge funèbre - Hommage à Georges Kazarian

"Der Haïr, très cher Père Hékimian,
Monsieur le Président du Conseil paroissial, très cher Raffi Frenguian,
Madame la Maire de Décines,
Mesdames et Messieurs représentants nos instances sportives,
Chers Famille, Isabelle, Agnès,
Chers amis.

Aujourd’hui, notre communauté est rassemblée dans cette église Sainte-Marie, si chère à Georges, pour lui dire notre gratitude, notre respect et notre amour.
________________________________________
Georges,
entre désormais dans la mémoire de cette communauté que tu as servie et de ton Club qui fut ta seconde famille.
Entre avec Andrée ton épouse, Henri ton frère, Marie ta sœur, avec Varouj avant vous, et avec ce cortège d’ombres fraternelles de joueurs, de dirigeants, de bénévoles et d’éducateurs qui, depuis un siècle, ont fait battre le cœur de l’U.G.A. et de Décines.

Toi, l’enfant de Lyon, né en 1933, fils d’orphelins rescapés du Génocide de 1915, tu portais en toi la blessure et la force d’un peuple.
De cette mémoire douloureuse, tu as fait un serment silencieux :
vivre, transmettre, bâtir. Ta vie fut tissée comme une étoffe :
fil après fil, saison après saison, en fils de tisserands devenu commerçant, mais surtout en artisan d’hommes et de communautés.

Ton chemin aurait pu s’arrêter aux routes de France, que tu sillonnais en représentant du textile.
Mais le destin t’attendait ici, à Décines-la-Soie.
Dans les années soixante-dix, on te lança comme une boutade, c’était le Président Krikor Aslanian dit « Coco », il y a prescription : « Entre à l’U.G.A., sinon je ne t’achète plus ton tissu ! »
Et tu y entras, non pour un jour, non pour un an, mais pour y consacrer plus d’un demi-siècle de ta vie.

Pendant cinquante ans, tu fus plus qu’un dirigeant : tu fus un repère. Tu mis ta voiture au service des jeunes quand d’autres n’en avaient pas. Tu mis ton argent quand il en fallait. Tu mis ta voix quand il fallait rappeler les règles. Tu mis ton cœur, toujours, partout.

Tu traversas les heures glorieuses : les stades pleins, les 32e de finales, les victoires. Et les heures sombres, où le Club faillit disparaître.
Et c’est alors que tu fus encore plus grand : lorsque tout vacillait,
tu tins bon, avec quelques indéfectibles, que je remercie ici personnellement, pour sauver ce flambeau centenaire de l’oubli.

Mais ton œuvre ne s’arrêtait pas aux terrains de football.
Tu soutins l’art et les artistes.
Tu servis cette église Sainte-Marie où nous sommes rassemblés aujourd’hui.
Tu fis de ton bénévolat une fidélité vivante, plus forte que les honneurs et les titres.
Tu incarnais ce que Décines et l’Arménien portent de plus noble :
la mémoire et le don.

Et voilà que ce matin, dans le silence de cette église, c’est toute une communauté qui est réunie, mais pas pour un adieu : car il n’est pas encore temps.
Reste devant nous ce projet auquel tu tenais tant : l’« espace repère » du Parc Raymond Troussier, que l’U.G.A. réclame depuis 2017.
Un lieu transgénérationnel et inclusif, pour rappeler que l’engagement bénévole est une semence, que le sport est un langage universel, que l’U.G.A., pionnière de l’intégration,
puis du foot en sport adapté dans l’Est lyonnais, a toujours su conjuguer mémoire et ouverture.
Cet espace ne sera pas seulement un souvenir, mais une promesse :
la promesse que ton nom, et celui d’Henri, mais aussi de tant d’autres : Avak, Jean-Jacques, Edmond, Pascal, Maurice, Paul, Ovan, Ramon, Amine, « Coco », Gaby, Charik et beaucoup d’autres… ne s’effaceront pas, mais qu’ils vivront dans la terre même de Décines.

Georges, ce matin, dans la prière de l’Église apostolique arménienne, nous confions ton âme à la lumière de Dieu.
Mais dans le cœur de ceux qui t’ont connu, tu restes ce repère :
le frère, l’époux, le papa, le grand-père, l’ami, le dirigeant, l’homme droit qui n’a jamais cessé de se remettre à l’ouvrage.

Tu n’es plus là, mais tu demeures.
Tu demeures dans l’histoire de l’U.G.A.
Tu demeures dans le souffle de cette communauté.
Tu demeures dans la mémoire de Décines.
Tu demeures dans la fidélité de tous ceux que tu as formés.
Entre désormais dans l’histoire, Georges KAZARIAN.
La communauté reconnaissante t’accueille dans sa mémoire éternelle.
« Aux racines du sport, la mémoire fait grandir l’avenir. »
Que la terre te soit légère.

Merci Georges.

Henri Raffi KRIKORIAN
Président
U.G.A. Lyon-Décines

4 septembre 2025
Église apostolique arménienne Sainte-Marie – Ville de Décines-Charpieu
Uga Lyon-decines Uga Uga Lyon-decines Uga
Groupement LYON-METROPOLE District Lyon Rhône Football Officiel Ligue Auvergne-Rhône-Alpes de Football Ville de Lyon Métropole de Lyon Région Auvergne-Rhône-Alpes
Le Progrès BFM Lyon Radio Arménie France Arménie Nouvelles d'Arménie Krikor Amirzayan Lyon people Centre National de la Mémoire Arménienne

Notre éditorial du mois de septembre 2025Eh bien ça y est, nous y sommes !Par Henri Papazian L’annonce imminente de la s...
31/08/2025

Notre éditorial du mois de septembre 2025
Eh bien ça y est, nous y sommes !
Par Henri Papazian

L’annonce imminente de la signature d’un « accord » entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie les inquiétait mais ceux-là n’osaient vraiment pas se résoudre à se voir imposer l’application de ce processus en ces termes.
La nouvelle les a frappés de plein fouet ce 8 août à Washington.

Depuis, c’est la nausée !

Outre la concession à des ressources étrangères du corridor du Siounik, soit une partie du territoire national, dont l’importance stratégique n’est pas à rappeler à tous ceux qui ont un sens minimum des intérêts bien compris de l’Arménie, ce document entérine la vassalisation totale de l’Arménie, livrée aux intérêts économico-politiques du consortium américano-turco-azéri.

« Carrefour de la paix » nous dit Pachinian, après avoir affirmé haut et fort que jamais il ne cèderait un pouce de territoire national à quiconque, ce qui, rappelons-le, n’avait convaincu personne après l’occupation par les forces azéries de plus de 200 km2 sur nos frontières Est. Une paix imposée unilatéralement par un Azerbaïdjan arrogant, fort de sa puissance militaire, bénéficiant du soutien de la Turquie et de Washington, dont le locataire de la Maison Blanche lorgne avec indécence vers un prix Nobel, mais également de l’indifférence des Européens, sans oublier la bénédiction de la France, qui se débarrassent ainsi d’un problème qu’ils ne savaient manifestement pas résoudre.

Pas un mot du retour des Arméniens d’Artsakh, victimes de l’épuration ethniques en 2023. Pas un mot sur le retrait des troupes occupant le territoire d’Arménie, alors que le protocole fait clairement référence à l’intégrité territoriale des signataires. Pas un mot sur les prisonniers politiques traînés dans une caricature de procès à Bakou dont le verdict attendu fait froid dans le dos. Il est vrai que l’éventuel retour de ces personnalités dans le paysage politique arménien n’est pas accueilli avec enthousiasme par Pachinian qui ne leur a pas, c’est le moins qu’on puisse dire, apporté le soutien minimum hormis lors de déclarations destinées à l’interne et qui ne convainquent personne.

Et que dire de la dissolution du groupe de Minsk, à l’efficacité certes discutable, exigée par l’Azerbaïdjan et concédée par Erevan. Comme d’ailleurs l’engagement d’abandon des recours que l’Arménie aurait dû entreprendre auprès des instances internationales pour sanctionner Bakou, auteur d’une épuration ethnique réalisée dans l’indifférence générale.

Quant à la passivité des Arméniens qui subissent sans réaction ces humiliations, peut-on dire qu’ils sont submergés par les procédures et les menaces engagées par le pouvoir contre quiconque s’oppose à la politique de Pachinian, comme au bon vieux temps de l’Union soviétique ? Dénonciation de pseudo-tentatives de coups d’Etat, menaces contre l’opposition, interpellations de militants dachnaks, conflit avec l’Eglise arménienne et tentative de destitution du Catholicos, incarcération d’ecclésiastiques, arrestation du philanthrope Samvel Karapétian.

Autant de manœuvres de diversions qui se sont multipliées ces derniers temps afin de focaliser l’attention du peuple arménien et le détourner du grave problème auquel il sera confronté par la signature de ce protocole. Problème dont l’ampleur économique et politique ne semble pas susciter l’inquiétude des Arméniens, notamment d’Arménie, qui n’en auraient pas même identifié les conséquences.

Quant aux membres de la Diaspora, que certains en France considèrent ne pas être qualifiés pour s’exprimer, voire interdits d’opinion sur des sujets aussi graves pour la nation arménienne, qu’il nous soit permis de leur rappeler que bien que ne disposant pas tous de la nationalité arménienne, nous appartenons à ce peuple victime du Génocide qui l’a dispersé aux quatre coins de la planète et que nous avons des droits et des devoirs : ceux que nous impose CE statut. Et, acteurs depuis des décennies de la défense de la Cause arménienne, nous sommes de ceux qui nous considérons partie prenante des intérêts de ce peuple, de ses perspectives et de son destin, et nous entendons bien toujours marquer dans son intérêt, notre présence avec les moyens qui sont les nôtres, sans que nous soit opposée par quiconque notre résidence hors des frontières de l’“ Arménie actuelle ”.

Qu’on se le dise.

Le numéro de Septembre arrive bientot chez nos abonnés et c'est bien sur les accord de Washington qui font l'évènement. ...
31/08/2025

Le numéro de Septembre arrive bientot chez nos abonnés et c'est bien sur les accord de Washington qui font l'évènement. Compte rendu, réactions, analyses, textes signés, vous trouverez tout pour comprendre ce qui s'est tissé dans cette accord de paix qui n'en est pas vraiment une, mais une "Trump Pax Americana".
Mais bien sur, plein d'autres articles et de sujets ce mois-ci encore.
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Déclaration de Washington du 8 aout, les réactions se multiplient.Commençons d’abord par les protagonistes eux meme.Niko...
11/08/2025

Déclaration de Washington du 8 aout, les réactions se multiplient.

Commençons d’abord par les protagonistes eux meme.

Nikol Pachinyan a immédiatement publié un message sur les réseaux sociaux indiquant «L'avenir c'est aujourd'hui. Gloire aux martyrs et vive la république d'Arménie. »

Puis il a donné une conférence de presse à l’ambassade d’Arménie aux Etat Unis au cours de laquelle il est revenu sur le contenu de l’accord.

« Aujourd'hui, un événement véritablement historique a eu lieu. Nous pouvons constater que la paix a été établie entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Bien entendu, nous devons également poursuivre l'institutionnalisation de cette paix, et ce processus engagé se poursuivra bien entendu. Je tiens à exprimer une fois de plus mes humbles paroles à tous nos martyrs et à leurs familles. Je tiens à dire qu'aujourd'hui, jour qui, j'en suis convaincu, marque assurément l'apogée de l'indépendance et de la souveraineté de l'Arménie, nous avons atteint ce point grâce à l'exploit et à l'héroïsme de nos frères tombés au combat. Je m'incline devant eux, leurs familles et leurs proches. Nous avons enfin atteint un point crucial dans la mise en œuvre de notre objectif stratégique », a déclaré le Premier ministre pachinyan, soulignant que nous parlons avant tout de la pérennité de la République d'Arménie et, bien sûr, du bien-être, du bonheur et de la sécurité des citoyens arméniens.

Il a mis en avant que la plus grande victoire pour l’Arménie est que pour la première fois depuis l’union soviétique l’Azerbzaidjan reconnait par écrit et par son chef d’Etat l’intrégrité territoriale et la souveraineté de l’Arménie sur les frontières définies par l’ONU et la déclaration d’Alma Ata de 1991, c’est-à-dire sur le tracé de la république socialiste soviétique d’Arménie. De meme l’Azerbaidjan reconnait que la route Trump qui sera mis en place respectera la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Arménie.

De son coté Ilham Aliev a indiqué à la presse azerbaidjanaise que la signature d’un traité de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan restait subordonnée à une modification de la constitution arménienne.

« Le traité a été paraphé, mais pas signé » a indiqué Aliev « Une fois que les modifications appropriées auront été apportées à la constitution arménienne, le traité de paix pourra être signé à tout moment. Je ne doute pas qu’en cas de modification de la constitution arménienne – et la partie arménienne elle-même déclare la nécessité de telles modifications – les revendications territoriales à l’encontre de l’Azerbaïdjan seront supprimées. Sinon, ce serait tout d’abord un manque de respect envers les États-Unis. » Puis il est revenu sur les avancées obtenu par l’Azerbaidjan et notamment l’ouverture des ventes d’armes des Etats unis à l’Azerbaidjan ainsi que la nouvelle coopération entre le géant américain du pétrole Exxon et la Soccar. Il a aussi mis en avant l’intérêt majeur de la route Trump en soulignant que l’Arménie allait autoriser le transport des produits azerbaidjanais sans conditions tout en faisant attention de ne pas mentionner la réciprocité à savoir le passage des produits arménien à travers le Nakhitchevan vers la Turquie et la méditerrannée.

Donald Trump pour sa part a indiqué que lors de sa réunion bilatérale avec Nikol Pachinyan la question des 23 prisonniers arménien détenus à Bakou a été évoqué par la partie arménienne. Il a alors proposé de jouer un role de médiateur pour obtenir leur libération. « Je pense qu’ils le feront pour moi. C’est important, pour vous n’est-ce pas ? » a alors déclaré Donald Trump dans une séquence inédite mise en ligne par le ministère arménien des affaires étrangères et recevant un signe approbateur de la tête du premier ministre arménien.

Dans les réactions internationales qui très largement saluent très favorablement la signature de cet accord signalons quelques déclarations.

Ainsi Lors de son traditionnel sermon dominical au Vatican, le Pape Léon XIV a indiqué. « Continuons à prier pour la fin des guerres. Je félicite l’Arménie et l’Azerbaïdjan pour la signature de leur déclaration commune de paix. J’espère que cela contribuera à l’instauration d’une paix durable dans le Caucase »,

Le secrétaire général de l’OSCE, Feridun Sinirlioğlu, a publié une déclaration dans laquelle l’OSCE félicite l’Arménie et l’Azerbaïdjan pour cette avancée et rendons hommage au président américain Donald Trump pour le rôle qu’il a joué dans sa réalisation. L’OSCE reste attachée à tous les efforts visant à instaurer une paix et une stabilité durables dans les deux pays. L’OSCE est prête à remplir sa mission pour la mise en œuvre de la déclaration commune du 8 août. Conclu le secrétaire général de l’OSCE se référant à la signature entre les ministres des affaires étrangères de l’Arménie et de l’Azerbaidjan d’une demande commune de fin du groupe de Minsk de l’OSCE marquant la fin de toute possibilité de négociation d’un cadre institutionnel pour le Karabakh.

Kaya Kallas, haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité a exprimé la profonde gratitude de l’europe aux deux parties et à l’administration américaine pour avoir su exploiter cette dynamique et permis des progrès. Il est désormais essentiel de garantir la mise en œuvre rapide des mesures convenues, notamment la signature et la ratification du traité de paix. il s’agit d’une étape importante et décisive sur la voie de la normalisation complète des relations entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, qui, conformément à la déclaration d’Alma-Ata de 1991, reposent sur la reconnaissance mutuelle de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’inviolabilité des frontières de chacun. Une fois mises en œuvre, les mesures convenues aujourd’hui devraient avoir un impact positif sur le développement pacifique global de la région et contribuer à rapprocher les sociétés divisées par l’héritage du conflit d’une paix durable et d’une prospérité partagée.
L’UE soutient pleinement le processus de normalisation des relations entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan et œuvre depuis de nombreuses années avec les deux parties et ses partenaires internationaux pour créer les conditions d’une paix durable. Nous restons prêts à œuvrer avec nos partenaires en vue d’un règlement complet, en apportant un soutien et une expertise supplémentaires, notamment pour la mise en œuvre concrète du « Prochaines étapes », indique le communiqué de l’UE.

L’Otan via son porte parole Allison Hart a salué un pas en avant significatif et les progrès vers la paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan et remercions (le président américain Donald Trump) pour ses investissements dans la paix.

Pour le voisin géorgien Le Premier ministre Irakli Kobakhidze a félicité « Donald Trump, Nikol Pachinian et Ilham Aliev pour ce succès : la signature d’un accord de paix historique et l’ouverture d’une nouvelle ère de stabilité et de développement économique dans la région. La Géorgie a toujours défendu la paix et la coopération régionales et continuera de les soutenir résolument

La France via un communiqué du Ministère des affaires étrangères salue l’annonce de l’accord obtenu et indique que Les résultats obtenus grâce à l’engagement des États-Unis marquent une avancée déterminante. La signature et la ratification, dans les meilleurs délais, du Traité de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan permettront de parachever ce processus. Dans cette perspective, la France souscrit à l’appel conjoint des parties à engager la dissolution des structures du Groupe de Minsk de l’OSCE. La normalisation des relations entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, le développement de la connectivité régionale et la réouverture des frontières, dans le respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté des États ainsi que des principes établis par la déclaration d’Alma-Ata de 1991, doivent permettre au Sud-Caucase de devenir un espace de paix et de prospérité, au bénéfice des populations de la région. Aux côtés de ses partenaires européens, la France continuera d’y contribuer activement, notamment dans le cadre de la Communauté politique européenne. Conclu le minstère francais des affaires étrangères.

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadeful a mis en avant que « L'Arménie et l'Azerbaïdjan ouvrent un nouveau chapitre de leur histoire. Le fait que les deux parties aient paraphé un accord de paix à Washington, à l'initiative du président américain Donald Trump, est une source d'espoir pour de nombreuses personnes en Arménie et en Azerbaïdjan, qui ont derrière elles une longue histoire de conflits, de déplacements et de souffrances. Cette journée témoigne de la volonté des deux gouvernements de résoudre des problèmes complexes par la négociation et de parvenir à des compromis difficiles » indique Johann Wadeful proposant lui aussi l’aide de l’Allemagne pour finaliser l’accord.

Signalons enfin dans ce flot de réaction positive celle de Benjamin Netenyahu le premier ministre israélien « Félicitations au président Trump. Votre leadership audacieux et votre vision globale ont rendu possible un nouvel accord de paix. Je félicite également le président Aliyev, le Premier ministre Pashinyan et les peuples d'Azerbaïdjan et d'Arménie pour la signature de cet accord historique. Je vous souhaite à tous une nouvelle ère de réconciliation et de prospérité partagée », a déclaré le Premier ministre israélien dans un message.

Coté des réactions plus mitigés signalons celle de la Russie d’abord via Maria Zakharova la porte-parole du ministère russe des affaires étrangères « Il convient de rappeler que la phase actuelle de normalisation des relations arméno-azerbaïdjanaises a débuté avec le soutien direct et le rôle central de la Russie, avec l’adoption d’une déclaration trilatérale au plus haut niveau le 9 novembre 2020 sur un cessez-le-feu et toutes les opérations militaires dans la zone de conflit du Haut-Karabakh. Moscou évalue positivement la rencontre des dirigeants arméniens et azerbaïdjanais, qui s’est tenue à Washington sous la médiation de la partie américaine. La Russie espère que cela contribuera à la paix », a déclaré Maria Zakharova, dans une réaction très modéré compte tenu sans doute de la perspective de la rencontre Trump Poutine de vendredi en Alaska, prélude sans doute à l’obtention du Donbass. Donc il ne faut fâcher personne.

Coté iranien on est aussi satisfaits. Le président iranien, Massoud Pezeshkian, répondant aux questions de journalistes au sujet du « corridor de Zanguezour », a démenti les rumeurs circulant à ce propos. « Les médias exagèrent. Les exigences de la République islamique concernant cette route ont été prises en compte », a-t-il déclaré. Les points liés au respect de l’intégrité territoriale et au maintien de notre accès vers l’Europe ou vers le nord ont été pris en compte. La seule inquiétude, c’est que ce sont une entreprise américaine et une entreprise arménienne qui construiront cette route. »

Sur la scène politique arménienne, les responsables politiques de Contrat civil et les membres du gouvernement ont tous salué la signature de la déclaration notant son rôle historique et son importance pour les générations futures louant la vision du premier ministre arménien Nikol Pachinyan.

Pour l’opposition c’est le Bureau Mondial de la FRA Dachnaktstoutioun qui s’est exprimé en premier. Pour la FRA La déclaration du 8 août 2025, non seulement ne reflète pas les intérêts étatiques et nationaux de la République d'Arménie, mais constitue également une attaque contre la souveraineté de l'Arménie.

Les politiques et les décisions déséquilibrées adoptées par le gouvernement au pouvoir en République d'Arménie ont été prises dans le secret. Elles violent les droits collectifs et les intérêts vitaux du peuple arménien, créent de nouveaux défis et menaces sécuritaires, perturbent l'équilibre militaro-politique de la région et l'intégrité territoriale de la République d'Arménie, remettant en cause l'existence même de l'État arménien.

Sous couvert de falsifications incessantes, de fausses promesses et de dictature populaire, l'Arménie et les intérêts du peuple arménien ont été bafoués. Reflétant la politique antinationale et peu prometteuse adoptée par le gouvernement au pouvoir en République d'Arménie, cette déclaration intrinsèquement antiétatique n'a qu'un seul objectif : reproduire le fonctionnement d'un gouvernement au pouvoir en République d'Arménie qui sert des intérêts étrangers au détriment des droits de la République d'Arménie, transformant ainsi l'Arménie en théâtre d'un conflit d'intérêts géopolitiques.
En conséquence la FRA Dachnaktsoutioun déclare
• que le conflit de l’Artsakh n’a pas été résolu et que la communauté internationale, en particulier l’OSCE, en tant que seule plateforme dotée d’un mandat juridique international pour résoudre ce problème, est tenue d’agir en vue de sa résolution.

• Nous soulignons que la déclaration signée légitime, en substance, l’idée du corridor et vise exclusivement à servir les intérêts azerbaïdjanais.

• Nous affirmons que fournir à l’Azerbaïdjan une « communication sans entrave » à travers le territoire de la République d’Arménie, sous quelque nom ou statut que ce soit, constitue en réalité la mise en œuvre du « corridor touranien » et une violation de la souveraineté de l’Arménie.

• Nous exigeons : le retrait des forces armées azerbaïdjanaises du territoire de la République d'Arménie, la libération immédiate des otages militaro-politiques de l'Artsakh et la création des conditions pour le retour collectif, sûr, garanti et digne des Arméniens de l'Artsakh.

• Nous sommes convaincus que le statu quo résultant des opérations militaires et des crimes génocidaires ne peut pas conduire à une paix durable.

L’ARF reste fidèle aux principes internationaux de démocratie, de justice et d’instauration d’une paix digne conclu le communiqué du Bureau Mondial de la FRA Dachnaktsoutioun.

Compte rendu de la signature hier soir à Washington d’un traité de paix entre l’Arménie et l’Azerbaidjan sous les hospic...
09/08/2025

Compte rendu de la signature hier soir à Washington d’un traité de paix entre l’Arménie et l’Azerbaidjan sous les hospices du président américain Donald Trump.

Le président américain a d’abord recu le premier ministre arménien Nikol Pachinyan et sa délégation pour un entretien bilatéral dans le salon ovale de la maison blanche avant de faire de meme avec le Président azerbaidjanais Ilham Aliev

Puis les 3 dirigeants se sont présentés devant la presse pour la signature des 4 documents prévus à savoir un accord cadre, le paraphage du traité de paix, une lettre commune demandant la fin du groupe de minsk de l’OSCE et un mémorandum sur les échanges bilatéraux. Pour l’Arménie ce point a porté sur le carrefour de la paix et le développement de l’intelligence artificielle alors que pour l’Azerbaidjan l’accord a porté sur le développement du commerce du pétrole et la levée des restrictions des Etats unis pour les ventes d’armes en faveur de l’Azerbaidjan.

Mais bien sur on retiendra surtout la signature de l’accord cadre. En prélude les 3 dirigeants ont pris la parole.

«Pendant longtemps, 35 ans, ils se sont battus. Et maintenant, ils sont amis et resteront amis pendant longtemps.» C’est par ces mots que le président des États-Unis Donald Trump a commencé son discours
«C’est un grand honneur d’accueillir tout le monde à la Maison-Blanche pour ce sommet historique de la paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Cela me remplit vraiment d’enthousiasme. Vous êtes deux grands dirigeants. Je tiens à féliciter ces deux hommes visionnaires, le Premier ministre Pashinyan et le président Aliyev, qui sont venus à Washington pour signer cette déclaration conjointe. C’est un document extrêmement important, qui a demandé beaucoup de temps pour être atteint», a déclaré le président américain.
«Pendant plus de 35 ans, l’Arménie et l’Azerbaïdjan se sont affrontés dans un conflit douloureux qui a causé beaucoup de souffrances aux deux peuples. Beaucoup ont tenté de trouver une solution, y compris l’Union européenne et la Russie, qui ont beaucoup œuvré dans ce sens, mais sans succès», a souligné le président américain, ajoutant que cet accord permet enfin d’instaurer la paix.
«Nous venons tout juste de quitter la salle ovale, où nous avons signé des documents volumineux avec des éléments très importants d’accord. L’Arménie et l’Azerbaïdjan s’engagent à mettre fin à toutes sortes de combats, à ouvrir des voies commerciales et de voyage, à commencer des relations diplomatiques, à respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de chacun, ce qui est très important.», a déclaré le président américain.
Il a précisé qu’il avait passé beaucoup de temps avec Pashinyan et Aliyev et qu’il pense qu’ils auront de bonnes relations. Le président américain a plaisanté en disant que si leurs relations ne seront pas bonnes, ils peuvent l’appeler, et il arrangera tout.
Donald Trump a annoncé qu’ils ont réglé une question clé et pris une décision concernant la «Route internationale de la paix et de la prospérité Trump» (TRIPP). «Il s’agira d’une zone de transit spéciale qui permettra à l’Azerbaïdjan d’avoir un accès complet à sa région de Nakhitchevan, tout en respectant pleinement la souveraineté de l’Arménie », a-t-il expliqué, exprimant sa grande fierté que cette route porte son nom.
« Ils pourront réellement vivre et travailler ensemble, ce qui est merveilleux», a ajouté Trump. Il a indiqué que l’Arménie confirme également une coopération exceptionnelle avec les États-Unis pour développer cette voie, qui pourra être prolongée jusqu’à 99 ans. «Et ils promettent qu’au bout de 99 ans, ils prolongeront la durée, n’est-ce pas?», s’est-il adressé à la délégation arménienne.
Le président américain a déclaré qu’il est prévu qu’une organisation américaine développe des infrastructures à grande échelle et investisse des sommes importantes. «Cela profitera économiquement à nos trois pays. C’est une excellente nouvelle pour toute la région», a-t-il affirmé.
Il a également informé qu’ils signeraient des accords bilatéraux avec l’Arménie et l’Azerbaïdjan pour étendre la coopération dans les domaines de l’énergie, du commerce et de la technologie, y compris l’intelligence artificielle.
Enfin, Trump a annoncé que la décision a été prise de lever les restrictions de coopération américaine dans le secteur de la défense avec l’Azerbaïdjan.
Il a conclu en disant que son plus grand souhait est d’instaurer la paix et la stabilité dans le monde.

C’est un Ilham Aliev tout sourire qui a enchainé se déclarant confiant que l'Arménie et l'Azerbaïdjan trouveront le courage et la responsabilité de se réconcilier et d'instaurer la paix dans la région. Aliev a remercié Trump pour ses efforts visant à instaurer une paix historique dans le Caucase du Sud. Sans la médiation de Trump et de son équipe, l'Arménie et l'Azerbaïdjan seraient toujours engagés dans un processus de négociations inachevé. Il a souligné que Trump avait réussi à mettre fin aux conflits en Asie, en Afrique et maintenant dans le Caucase du Sud en quelques mois.
« Nous avons dû faire des sacrifices, nous battre, traverser deux guerres très difficiles. Aujourd'hui, nous instaurons la paix dans le Caucase. Cela ouvrira de grandes opportunités non seulement pour notre région, mais aussi pour de nombreux pays, en termes d'investissements, de stabilité et de prospérité », a déclaré Aliev.
Il a également rappelé que l’Arménie et l’Azerbaïdjan ont obtenu leur indépendance en même temps, après l’effondrement de l’Union soviétique, mais les deux pays étaient déjà en guerre à cette époque.
« Je suis convaincu que l'Arménie et l'Azerbaïdjan trouveront le courage et la responsabilité de se réconcilier, que les peuples se réconcilieront, que nous tournerons la page de la confrontation, du conflit et des effusions de sang et offrirons un avenir radieux à nos enfants. Je suis très heureux, car aujourd'hui nous écrivons une nouvelle et merveilleuse histoire. Merci encore, Monsieur le Président, pour tout ce que vous faites pour nous, pour notre région et pour le monde entier », a conclu Aliev.

Prenant la parole, le Premier ministre arménien a lu les notes qui lui avait été préparé
Aujourd'hui, nous avons franchi une étape importante dans les relations entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Nous posons les bases d'une histoire meilleure que par le passé. Ces progrès révolutionnaires n'auraient tout simplement pas été possibles sans l'implication personnelle du président Trump et son engagement fort en faveur de la paix dans notre région.
Les déclarations d'aujourd'hui, qui seront également signées personnellement par le président Trump, témoignent de la confiance et de l'assurance que nous ouvrons une page de paix, de prospérité, de sécurité et de coopération économique dans le Caucase du Sud. Permettez-moi de souligner l'accord sur l'ouverture des voies de communication dans la région, fondé sur les principes de souveraineté, d'intégrité territoriale et de juridiction. Je me réjouis particulièrement que l'Arménie, de concert avec les États-Unis, œuvre à la mise en œuvre du projet de connectivité de la route Trump pour la paix et la prospérité (TRIPP), qui permettra de débloquer l'ensemble de la région. Le TRIPP ouvrira des opportunités économiques stratégiques porteuses d'avantages à long terme. Il facilitera les investissements dans les infrastructures, favorisera la connectivité régionale et renforcera le leadership des États-Unis en tant qu'acteur majeur dans la résolution des conflits. Je tiens à remercier le président Trump et son équipe pour leur rôle dans la négociation de ce résultat qui transformera toute la réalité des relations entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Il s'agit d'un accord sérieux, d'un succès pour nos pays et la région, et d'un succès pour le monde, car une région plus pacifique est synonyme d'un monde plus sûr. En une phrase, cela peut être décrit comme suit : une force qui mène à la paix », a déclaré le Premier ministre arménien.
S'adressant au président américain, le Premier ministre arménien a déclaré que cette grande réussite témoigne une fois de plus de son leadership mondial et de son rôle historique d'homme d'État et d'artisan de la paix sur la scène internationale. « Pour instaurer la paix, vision, courage politique et détermination sont nécessaires, et surtout, pour y parvenir, la foi en la cause est essentielle », a souligné le Premier ministre arménien.

Puis Trump Aliev et Pachinyan ont répondu aux questions des journalistes. Ou plutôt Trump a répondu car la quasi-totalité des questions ont concerné la guerre en Ukraine et la rencontre prévue avec Vladimir Poutine.
Seul échange avec l’Arménie et l’Azerbaidjan les deux pays ont annoncé leur volonté de soumettre et de promouvoir la candidature de Donald Trump au prix nobel de la paix et Donald Trump demandant à son secrétaire de préparer un déplacement dans les 2 pays.

Seul moment de politique quand une journaliste arménienne demande que se passera t il si une des parties (sous entendu l'Azerbaidjan qui n'a pas respecté le précédent accord du 9 novembre 2020) ne respecte pas l’accord et que Aliev réponde si nous avons signé cet accord devant le président américain c’est que nous lui avons donné notre parole et que nous ne reviendront pas en arrière et que nous respecteront toute les clauses de cet accord.
Pour l’instant il faudra le croire sur Parole.

Puis les 3 dirigeants ont signé la déclaration commune suivante
« Nous, le Président de la République d’Azerbaïdjan et le Premier ministre de la République d’Arménie, réunis le 8 août 2025 à Washington, capitale des États-Unis d’Amérique, déclarons ce qui suit :
1. Nous et le Président des États-Unis d'Amérique, Donald J. Trump, avons assisté au paraphe par les Ministres des Affaires étrangères des Parties du texte convenu de l'Accord sur l'établissement de la paix et des relations interétatiques entre la République d'Azerbaïdjan et la République d'Arménie. En conséquence, nous avons reconnu la nécessité de poursuivre les démarches en vue de la signature et de la ratification définitive de l'Accord et avons souligné l'importance du maintien et du renforcement de la paix entre nos deux pays.
2. Nous avons également assisté à la signature d'une déclaration conjointe des ministres des Affaires étrangères de la République d'Arménie et de la République d'Azerbaïdjan auprès de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) concernant la dissolution du processus de Minsk de l'OSCE et des structures connexes. Nous appelons tous les États participants de l'OSCE à accepter cette décision.
3. Nous avons réaffirmé l'importance d'ouvrir les communications entre les deux pays pour les transports nationaux, bilatéraux et internationaux, dans le respect de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de la juridiction des États, afin de promouvoir la paix, la stabilité et la prospérité dans la région et ses environs. Ces efforts comprendront une communication sans entrave entre la partie principale de la République d'Azerbaïdjan et la République autonome du Nakhitchevan à travers le territoire de la République d'Arménie, au bénéfice mutuel de la République d'Arménie en termes de communications internationales et nationales.
4. La République d'Arménie collaborera avec les États-Unis d'Amérique et les tiers convenus d'un commun accord pour définir le cadre de mise en œuvre du programme de communication « Trump Route for International Peace and Prosperity » (TRIPP) sur son territoire. Nous affirmons notre détermination à prendre toutes les mesures de bonne foi pour atteindre cet objectif dans les meilleurs délais.
5. Nous reconnaissons la nécessité de tracer la voie vers un avenir radieux, non prédéterminé par le conflit du passé, conformément à la Charte des Nations Unies et à la Déclaration d'Alma-Ata de 1991. Après un conflit qui a causé d'indicibles souffrances humaines, les conditions sont enfin réunies pour que nos peuples entament des relations de bon voisinage, fondées sur les principes de l'inviolabilité des frontières internationales et de l'inadmissibilité du recours à la force à des fins d'acquisition territoriale. Cette réalité, qui n'est et ne doit jamais être sujette à révision, ouvre la voie à la fin de l'hostilité entre nos deux peuples. Nous rejetons et excluons résolument toute tentative de vengeance, maintenant ou à l'avenir.
6. Nous exprimons notre conviction que ce sommet constitue une base solide pour le respect mutuel et la promotion de la paix dans la région.
7. Nous exprimons notre profonde gratitude au Président des États-Unis d’Amérique, Donald J. Trump, pour avoir accueilli cet important sommet et pour son accueil chaleureux, ainsi que pour sa contribution significative au processus de normalisation des relations bilatérales entre la République d’Azerbaïdjan et la République d’Arménie.

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