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🔴Alerte/Modernisation du Transgabonais : la Setrag consolide le tronçon Oyan–Ebel Abanga sur des rails de nouvelle génér...
21/07/2025

🔴Alerte/Modernisation du Transgabonais : la Setrag consolide le tronçon Oyan–Ebel Abanga sur des rails de nouvelle génération

Dans le cadre de son ambitieux Programme de Modernisation et de Sécurisation (PMS) lancé le 4 février dernier, la Société d’Exploitation du Transgabonais (Setrag) poursuit méthodiquement la rénovation de l’axe ferroviaire national, avec en cours, les travaux sur le tronçon Oyan–Ebel Abanga.

Cette initiative stratégique s’inscrit dans un vaste chantier d’envergure, visant le remplacement progressif des anciens rails de 50 kg/m par des rails de dernière génération de 60 kg/m, sur un linéaire global de 270 kilomètres. Un défi technique que la Setrag relève grâce à l’expertise pointue développée en interne au fil des années.

L’étape en cours, concentrée sur une portion de 11 kilomètres – dont la moitié a déjà été renouvelée – représente une avancée significative dans la quête de sécurité, de fiabilité et de performance du Transgabonais, véritable colonne vertébrale du transport ferroviaire au Gabon.

Des rails plus lourds pour une sécurité renforcée

Comme l’explique Rodrigue Nzamba Ibinga, technicien spécialisé de la Setrag, l’option des rails de 60 kg/m répond à une logique de modernisation durable : « Ces rails, plus robustes, permettent une meilleure répartition des charges et résistent mieux aux contraintes mécaniques, réduisant ainsi significativement les risques de rupture ou de déraillement, notamment dans les zones à forte instabilité géotechnique. »

Un autre cadre technique de la société ajoute : « Ce changement marque une véritable avancée. Il permet non seulement de sécuriser davantage les circulations ferroviaires, mais aussi d’anticiper la hausse du trafic et l’usure structurelle du réseau. »

Vers un réseau plus fiable et plus compétitif

En s’attaquant aux causes profondes des incidents techniques, la Setrag entend améliorer la régularité et la ponctualité de ses services. Cette modernisation devrait aussi engendrer une réduction notable des interruptions d’exploitation, des coûts de maintenance imprévus et des pertes logistiques.

À moyen terme, le renforcement de l’infrastructure devrait favoriser l’augmentation des volumes transportés – qu’il s’agisse de minerais, de bois, d’hydrocarbures ou de produits agricoles – tout en garantissant une meilleure qualité de service aux usagers.

Un catalyseur de développement national

Au-delà de sa dimension purement technique, le projet porte des ambitions économiques et sociales notables. Un réseau ferroviaire performant constitue un levier essentiel pour l’essor du pays, en fluidifiant la circulation des marchandises et en désenclavant des zones reculées.

Le PMS s’inscrit ainsi dans la stratégie plus large de relance économique et d’amélioration des infrastructures au Gabon. Il participe activement à la construction d’un système de transport plus inclusif, plus accessible et plus adapté aux besoins des populations et du tissu économique.

Un engagement pour l’avenir

Par ce chantier d’envergure, la Setrag réaffirme sa vision d’un réseau ferroviaire modernisé, sécurisé et durable, capable de répondre aux enjeux logistiques de demain. En investissant dans la qualité et la fiabilité des infrastructures, l’entreprise s’érige en acteur central de la transformation du paysage logistique gabonais.

Moderniser les rails du Transgabonais, ce n’est pas seulement poser du métal sur des traverses : c’est dessiner les voies d’un avenir plus sûr, plus fiable et plus prospère pour l’économie nationale et pour les générations futures.

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19/07/2025

Déclaration solennelle du Président du RPR : Jean-François Ntoutoume Émane rompt le silence

Le Rassemblement des Patriotes Républicains (RPR) s'apprête à vivre un moment charnière de son histoire. Son président, le notable Jean-François Ntoutoume Émane, annoncera une déclaration solennelle ce samedi 19 juillet 2025 à 17h00, depuis le siège national du parti, situé à Lalala.

Cette prise de parole, très attendue dans les milieux politiques et citoyens, intervient dans un contexte marqué par de vives tensions sociales, des recompositions politiques en cours et des attentes fortes de la part de l’opinion nationale.

Selon des sources proches du parti, cette déclaration pourrait marquer un tournant décisif dans la ligne stratégique du RPR. Plusieurs analystes évoquent la possibilité d'annonces majeures, voire de prises de position inédites, à la veille des prochaines échéances électorales.

Les sympathisants, militants et observateurs de la vie politique sont donc invités à suivre avec attention cette allocution du Président Ntoutoume Émane, dont la stature et l’expérience continuent d’imprimer leur marque sur la scène politique gabonaise.

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17/07/2025

🔴Alerte/les signataires de l’Appel d’Angondjé condamnent fermement l’attitude de la famille Ali Bongo Ondimba

Réunis dans le cadre du Rassemblement des Bâtisseurs, les partis politiques signataires de la charte de l’Appel d’Angondjé ont vigoureusement dénoncé ce qu’ils qualifient d’« attitude ignoble » de la famille de l’ancien président Ali Bongo Ondimba.

La déclaration solennelle a été lue ce jeudi 17 juillet 2025, par Joachim MBATCHI PAMBOU, ancien candidat à l’élection présidentielle d’août 2023 et président du Forum pour la Défense de la République (FDR).

Dans ce document, les membres de cette plateforme politique affirment leur volonté de défendre les idéaux républicains et de contribuer activement à la refondation institutionnelle du pays, tout en fustigeant ce qu’ils considèrent comme des tentatives de déstabilisation et de manipulation de l’opinion publique orchestrées, selon eux, par des membres de la famille de l’ancien chef de l’État.

« Le peuple gabonais aspire à un renouveau fondé sur la vérité, la justice et la dignité. Il ne saurait être l’otage de velléités rétrogrades ou de logiques dynastiques contraires à l’intérêt supérieur de la Nation », a déclaré Joachim MBATCHI PAMBOU au nom de l’ensemble des signataires.

Les responsables politiques présents ont réitéré leur attachement à la transition en cours et appelé l’ensemble des forces vives à la vigilance et à l’unité face à toute tentative de remise en cause des acquis démocratiques.

Cette sortie intervient dans un contexte de recomposition du paysage politique national, où les prises de position des anciens dignitaires du régime déchu suscitent des réactions de plus en plus tranchées.

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🔴Alerte : Kathia Sephora KOMBILA reçoit officiellement ses galons de Sous-lieutenant au camp militaire du PK12Le jeudi 3...
15/07/2025

🔴Alerte : Kathia Sephora KOMBILA reçoit officiellement ses galons de Sous-lieutenant au camp militaire du PK12

Le jeudi 3 juillet 2025 restera une date mémorable dans le parcours de Kathia Sephora KOMBILA, désormais élevée au grade de Sous-lieutenant au sein des Forces armées gabonaises. La cérémonie solennelle de port de galons s’est déroulée dans l’enceinte du Bataillon de reconnaissance et de combat (BRC), sis au camp militaire du PK12.

L’événement, empreint de solennité et de discipline militaire, a été placé sous la présidence du Colonel Juste Parfait AMEGUE OURA. Il s’est tenu en présence d’un parterre distingué d’officiers supérieurs, de cadres militaires de divers corps d’armée, ainsi que de nombreux invités. Dans un moment fort en émotions, le galon de Sous-lieutenant a été remis à l’impétrante par le Colonel Audry NGABINA, en reconnaissance de son mérite et de son engagement sans faille.

Cette cérémonie officielle a également été marquée par la présence de son époux, le Lieutenant-colonel Jean Romaric NDOMBI, de plusieurs membres de sa famille, de ses frères d’armes et de proches, tous venus lui témoigner leur admiration et leur soutien pour cet accomplissement remarquable.

Prenant la parole à l’issue de la remise des insignes, le Sous-lieutenant Kathia Sephora KOMBILA a exprimé sa profonde gratitude envers l’institution militaire pour la confiance placée en elle. Dans une déclaration empreinte d’humilité et de détermination, elle a déclaré :

« Ce galon représente l’aboutissement d’un engagement constant, fondé sur le sens du devoir et l’esprit de discipline. Je mesure l’importance de cette nouvelle responsabilité et je m’engage à poursuivre ma mission avec la même rigueur et le même dévouement. »

Il est important de rappeler que la lecture officielle des galons avait déjà eu lieu en janvier 2025, mais que c’est à cette date du 3 juillet que s’est tenue la cérémonie de remise effective, conférant à la distinction toute sa dimension solennelle.

La journée s’est achevée dans une ambiance conviviale et chaleureuse, lors d’une réception organisée à son domicile. Famille, amis et collègues militaires y ont partagé un moment de joie et de fierté, célébrant ensemble cette nouvelle étape dans la carrière prometteuse de la désormais Sous-lieutenant Kathia Sephora KOMBILA.

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13/07/2025

🔴Alerte/Santé : ASCORIM sensibilise les populations d’Ebacatere sur les droits des patients et dénonce les dérives du personnel soignant

L’Association contre le risque médical au Gabon (ASCORIM), que dirige Aminata Ondo, a poursuivi sa campagne de sensibilisation sur la solidarité et la prise en charge des patients, en se rendant ce dimanche 13 juillet 2025, dans le quartier Ebacatere, situé à Nzeng-Ayong, dans le 6ᵉ arrondissement de Libreville.

Au cours de cette rencontre citoyenne, Aminata Ondo s’est longuement entretenue avec les habitants sur les droits fondamentaux des patients, tout en leur expliquant les bonnes pratiques à adopter dans les structures hospitalières. Cette démarche a été unanimement saluée par la population locale, lassée par des comportements jugés irrespectueux et parfois malveillants de la part de certains membres du personnel médical.

L’ASCORIM a notamment dénoncé l’absence de badges d’identification visibles chez plusieurs professionnels de santé, un manquement grave à l’éthique hospitalière. « Comment exiger des comptes après une erreur médicale, si les patients ne peuvent même pas identifier ceux qui les prennent en charge ? », s’est interrogée Aminata Ondo.

Les populations ont exprimé un vœu fort : que les autorités sanitaires mettent en œuvre des mesures concrètes pour améliorer la transparence, la responsabilité et la qualité des soins dans les établissements de santé du pays.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une série d’actions citoyennes entreprises par l’ASCORIM pour réformer le système de santé gabonais et renforcer la confiance entre patients et soignants.

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🔴Alerte/Transport ferroviaire : la Setrag annonce un nouveau programme de circulation des trains voyageurs à compter du ...
12/07/2025

🔴Alerte/Transport ferroviaire : la Setrag annonce un nouveau programme de circulation des trains voyageurs à compter du 15 juillet 2025

La Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), a dévoilé un nouveau programme de circulation des trains voyageurs, qui entrera en vigueur à partir du 15 juillet 2025. Cette réorganisation vise à optimiser les déplacements entre Owendo (Libreville) et Franceville, deux pôles stratégiques du pays.

Selon un communiqué officiel de la direction générale de la Setrag, ce nouveau dispositif a pour objectif de mieux répondre aux besoins des usagers, tout en renforçant la régularité et la sécurité du trafic ferroviaire.

Nouveau programme des trains voyageurs :

Sens Owendo → Franceville

Sens Franceville → Owendo

« Ce nouveau programme résulte d’une étude approfondie des flux de voyageurs et des contraintes techniques du réseau. Il reflète notre volonté d’offrir un service plus fiable, ponctuel et confortable aux usagers », a déclaré M. Thierry Ngoma, directeur de l’exploitation à la Setrag.

Ce nouvel agencement intervient dans un contexte de modernisation progressive du réseau ferroviaire national, porté par les ambitions du gouvernement en matière de mobilité durable et d’intégration territoriale.

Certains voyageurs accueillent favorablement cette annonce.

« C’est une très bonne chose, surtout pour nous qui devons voyager souvent pour des raisons professionnelles. L’important, c’est la ponctualité et la sécurité. Si cela est respecté, ce sera un vrai progrès », témoigne Marie Solange Mve, agente commerciale à Libreville.

Les usagers sont invités à consulter les affichages en gare ou le site officiel de la Setrag pour toute information complémentaire. Des mesures d’assistance et des services renforcés sont également prévus pour accompagner les voyageurs durant cette transition.

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11/07/2025

🔴Alerte /CHREM de Melen : ASCORIM alerte sur la dégradation des soins et appelle à une réforme en profondeur du système hospitalier gabonais

Une délégation de l’Association contre le risque médical au Gabon (ASCORIM), conduite par sa présidente Aminata Ondo, a été reçue ce vendredi 11 juillet 2025, par le personnel soignant du Centre hospitalier régional Estuaire Melen (CHREM), sous la conduite du Dr Christiane Mengue M’Asseko épouse Olimbo Daouda, pédiatre et directrice générale de l’établissement.

Au cœur de cette rencontre : la qualité de la prise en charge des patients, les conditions de travail du personnel médical, ainsi que les nombreuses défaillances observées dans le fonctionnement du système hospitalier public.

Depuis plusieurs mois, l’ASCORIM effectue une tournée nationale dans les hôpitaux du pays pour comprendre les causes de la dégradation des soins. « Nous voulons savoir pourquoi la prise en charge des patients devient aussi critique au Gabon, alors même que des lois existent et que le corps médical, de son côté, semble en méconnaître certaines, pendant que l’État, lui aussi, ne respecte pas ses engagements », a souligné Aminata Ondo.

Des lacunes criantes dans le service public de santé

Le CHREM, l’un des plus anciens établissements hospitaliers du pays avec plus d’un demi-siècle d’existence, ne bénéficie toujours pas des soins de modernisation accordés à d'autres structures transformées en centres hospitaliers universitaires (CHU). Faute d’entretien et d’investissements, les infrastructures se détériorent, le matériel médical devient obsolète, et les besoins urgents s’accumulent : radiologie bientôt en panne, absence d’angioscopie, déficit en équipements d’accouchement, insuffisance en fauteuils roulants, entre autres.

Dr Christiane Mengue M’Asseko a rappelé que malgré les lois relatives à la couverture santé, le CHREM n’est pas pris en compte dans le mécanisme de remboursement de soins par la CNAMGS. Une situation qu’ASCORIM entend soumettre aux autorités compétentes afin d'y remédier. « La CNAMGS doit véritablement devenir une garantie pour les patients, et non un dispositif théorique », a insisté Aminata Ondo.

Des efforts louables, mais encore insuffisants

Certaines avancées ont néanmoins été notées. Sous la direction actuelle, les actes de naissance ne sont plus facturés, une réforme sociale saluée, alors que par le passé, une attestation coûtait 1 500 FCFA par enfant, et 3 000 FCFA pour les jumeaux. De plus, l’accouchement est toujours gratuit pour les femmes disposant d’une couverture CNAMGS et d’un acte de naissance.

Cependant, le manque de présence d’agents municipaux dans l’hôpital empêche l’enregistrement efficace des naissances, freinant ainsi l’accès aux droits civils de nombreux nouveau-nés. Un projet régulièrement évoqué par la directrice générale, mais resté sans suite.

L’appel au gouvernement et à la justice sociale

La délégation ASCORIM a exprimé un souhait fort : que le président de la république, Brice Clotaire Oligui Nguema, et son gouvernement entendent les cris de détresse du personnel de santé, en particulier ceux du CHREM. « Il ne suffit pas de blâmer le personnel médical. Il faut surtout créer les conditions pour qu’il puisse exercer dignement son métier », a plaidé la présidente d’ASCORIM.

Dans une déclaration conjointe, Aminata Ondo et le Dr Mengue M’Asseko ont souligné :

« L’argent ne doit pas précéder les soins. L’accueil, s’il est bien fait, est déjà un remède. L’injure n’a pas sa place dans un hôpital. Le respect du patient est une règle de base. »

Elles ont également appelé à plus d’équité dans le traitement salarial des professionnels de santé, estimant qu’ils méritent les mêmes égards que d’autres corps de métier privilégiés :

« Il faut rehausser les salaires, améliorer les conditions de travail, mais aussi sanctionner avec fermeté les fautes médicales répétées. La responsabilité doit aller de pair avec les droits. »

Vers une coopération durable pour la réforme du secteur

Au terme de cette rencontre, les deux entités ont exprimé leur disponibilité mutuelle à collaborer étroitement dans une démarche constructive, citoyenne et inclusive. Il s’agit pour elles de mettre en place un cadre de concertation permanent entre la société civile, les établissements hospitaliers, les syndicats médicaux, les usagers, et les pouvoirs publics.

Cette dynamique pourrait permettre d’impulser des réformes structurelles profondes dans le secteur hospitalier gabonais, afin de garantir à chaque citoyen un accès équitable à des soins de qualité, dans le respect de sa dignité.

« Ensemble, nous devons bâtir un système de santé plus juste, plus humain, et véritablement au service des populations », ont conclu d’une même voix Aminata Ondo et le Dr Christiane Mengue M’Asseko.

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🔴Alerte/Partenariat stratégique Gabon–États-Unis : Vers un renforcement de la coopération dans les secteurs de l’eau et ...
10/07/2025

🔴Alerte/Partenariat stratégique Gabon–États-Unis : Vers un renforcement de la coopération dans les secteurs de l’eau et de l’énergie

Philippe TONANGOYE, Ministre de l’Accès Universel à l’Eau et à l’Énergie, a accordé une audience, mercredi 09 juillet 2025, à Son Excellence Madame Vernelle TRIM FITZPATRICK, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire des États-Unis d’Amérique au Gabon.

Cette rencontre, empreinte de cordialité et de franchise, s’inscrit dans la volonté partagée des deux parties de consolider leur coopération bilatérale, particulièrement dans les secteurs stratégiques que sont l’eau et l’énergie. Elle a permis de dresser un état des lieux des défis actuels tout en explorant les opportunités d’investissement offertes par le Gabon.

Les discussions ont porté sur plusieurs axes prioritaires, notamment :
✔️ Les difficultés liées à la distribution de l’énergie et les conditions d’amélioration du climat des affaires ;
✔️ L’intérêt manifesté par les entreprises américaines pour des investissements dans des infrastructures telles que les centrales à gaz, les installations solaires ou encore les micro-projets énergétiques ;
✔️ Les mécanismes de mobilisation de financements à travers la Banque Américaine de Développement.

Le Ministre TONANGOYE a, pour sa part, exposé la vision du Gouvernement en matière d’accès universel aux services essentiels, précisant que plus de 94 % de la population est visée par les politiques d’accès à l’eau potable et à l’électricité. Il a également évoqué des projets structurants d’envergure, parmi lesquels :
➡️ L’exploitation du potentiel minier de Bélinga,
➡️ La centrale énergétique de Booué,
➡️ Le vaste programme d’électrification de 3 404 villages sur l’ensemble du territoire national.

Un plan d’investissement prioritaire de 65 milliards de FCFA à court terme a d’ores et déjà été structuré afin d’attirer les partenaires techniques et financiers. À cet égard, les modalités d’un modèle innovant de partenariat public-privé, de type BOT (Build-Operate-Transfer), ont été évoquées, tout comme la mise à disposition de garanties basées sur les ressources minières du pays.

Ce dialogue stratégique témoigne de l’engagement des plus hautes autorités gabonaises, sous la houlette de Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Président de la Transition, Chef de l’État, à bâtir un Gabon résolument tourné vers la souveraineté énergétique, la performance de ses infrastructures et l’attractivité de son économie.

Cette audience augure ainsi d’une coopération renouvelée et ambitieuse entre le Gabon et les États-Unis, dans une dynamique de développement durable et de partenariats gagnant-gagnant.

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07/07/2025

🔴Alerte/Crise sanitaire à Ndjolé : le centre médical au bord du naufrage, les patients livrés à eux-mêmes

Comme nous l’indiquions dans notre précédente publication du 7 juin dernier, notre rédaction poursuit de très près l’enquête sur la grave crise qui sévit actuellement au Centre médical de Ndjolé. Cette affaire a été initialement portée à la connaissance de l’opinion publique par l’Association contre le Risque Médical au Gabon (ASCORIM), qui dénonçait dans nos colonnes une gestion opaque et des dérives médicales aux conséquences dramatiques pour les patients.

Dépêchée sur le terrain, notre équipe s’est rendue à Ndjolé afin de mieux cerner l’ampleur de la situation. Plusieurs témoignages recueillis sur place décrivent un climat délétère marqué par des traitements médicaux inadaptés, voire négligents, attribués au médecin-chef de l’établissement, le Dr Bonaventure Kabasele Mukendi, ressortissant congolais.

Les récits sont accablants. Des patients dénoncent une absence flagrante de suivi médical digne de ce nom : consultations bâclées, ordonnances dictées à la volée sans examen clinique approfondi, diagnostics posés à l’œil nu. L’un des cas les plus révoltants concerne un père de famille ayant vécu un véritable calvaire après un traitement inapproprié prodigué par le praticien. Ce dernier n’a dû son salut qu’à l’intervention de l’adjoint du médecin-chef, le Dr Sobotchou, médecin gabonais, dont le professionnalisme semble être l’exception dans un environnement profondément dysfonctionnel.

Un autre témoignage, tout aussi édifiant, est celui d’une femme dont le mari, blessé gravement au niveau du tendon du pied, s’est vu administrer des soins approximatifs. Les images obtenues sont difficiles à soutenir, mais elles témoignent de l’ampleur du malaise.

Au-delà des défaillances médicales, c’est l’ensemble de l’infrastructure du centre qui est pointée du doigt : portail cassé, locaux insalubres, manque criant d’hygiène... Le centre médical de Ndjolé est dans un état de délabrement avancé, mettant en péril la santé et la dignité des populations.

Face à ce tableau sombre, la population de Ndjolé lance un appel pressant aux plus hautes autorités du pays, au premier rang desquelles le Président de la République, Chef de l’État et Chef du Gouvernement, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema. Un sursaut est attendu pour mettre fin à cette situation inacceptable.

Selon nos sources, une plainte aurait été déposée auprès du procureur de la République afin de faire toute la lumière sur ce chaos sanitaire, qui semble se perpétuer avec la complicité silencieuse de certaines autorités locales, notamment le préfet, la direction régionale de la santé et, plus inquiétant encore, le mutisme du Secrétariat général du ministère de la Santé.

Les voix des populations de Ndjolé, meurtries et amèrement affectées, doivent être entendues. Affaire à suivre....

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07/07/2025

🔴Alerte : une session de formation pour renforcer le professionnalisme des journalistes gabonais ouverte à Libreville

La Secrétaire générale du ministère de la Communication et des Médias, Anastasie Kengué, épse Pamba, a procédé, ce lundi matin, à l’ouverture officielle de la session de formation des journalistes, à l’Institut Supérieur de Technologie Appliquée (ISTA), à Libreville.

Placée sous le sceau du renforcement des capacités professionnelles, cette session est organisée en partenariat avec l’Ambassade de France au Gabon et à Sao Tomé-et-Principe, ainsi qu’avec l’ONG Médias & Démocratie. Elle réunit plusieurs professionnels de la presse nationale autour de deux thématiques essentielles : « Traiter, décrypter et contextualiser une actualité » et « Journalisme et processus électoraux ».

Dans son discours d’ouverture, la Secrétaire générale a souligné l’importance de doter les journalistes des outils nécessaires à une couverture rigoureuse, éthique et contextualisée de l’actualité, particulièrement en période électorale.

« Le traitement de l'information dans un contexte démocratique exige compétence, discernement et responsabilité », a-t-elle déclaré, avant de saluer la mobilisation des partenaires internationaux en faveur de la liberté de la presse et de la professionnalisation du secteur au Gabon.

Cette initiative s’inscrit dans un contexte où les enjeux démocratiques sont de plus en plus cruciaux pour l’avenir du pays, et où la presse joue un rôle fondamental dans l’éducation citoyenne et la consolidation de l’État de droit.

Les travaux se poursuivront tout au long de la semaine à Libreville.

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05/07/2025

🔴Alerte/Crise à l’UPG : Jean Claude Kombila Malwangu plaide pour une refondation sur des bases saines

Déclaration solennelle du 5 juillet 2025 – Jean Claude Kombila Malwangu met en garde contre une réunification précipitée de l’UPG

À l’heure où des démarches sont entreprises pour une éventuelle réunification de l’Union du Peuple Gabonais (UPG), son vice-président, Jean Claude Kombila Malwangu, a livré une déclaration solennelle marquant la position officielle du Secrétariat Exécutif. Cette prise de parole intervient dans un contexte politique incertain où les anciennes fractures internes menacent de compromettre toute tentative de reconstruction du parti fondé par le regretté Pierre Mamboundou.

Créé le 14 juillet 1989 à Paris par Pierre Mamboundou, l’UPG s’est longtemps illustrée par sa lutte acharnée contre l’injustice, le clientélisme, le chômage, et pour le respect de l’État de droit. Mais depuis le décès brutal de son fondateur le 15 octobre 2011, le parti a connu une série de dissensions profondes, alimentées par des querelles de leadership et la multiplication de scissions internes.

Dans sa déclaration, Jean Claude Kombila Malwangu reconnaît d’emblée le caractère « louable » du projet de réunification initié par d’anciens militants soucieux de redonner à l’UPG sa place d’antan dans l’arène politique nationale. Il salue les efforts de ceux qui portent cette dynamique, tout en soulignant que « toute reconstruction durable ne saurait se faire sur des bases fragiles ou litigieuses ».

Le vice-président met en lumière les tensions persistantes au sein du Secrétariat Exécutif, notamment celles nées des différends juridiques opposant l’ex-président du parti, Mathieu Mboumba Nziengui, à plusieurs membres dirigeants, dont lui-même. Il rappelle que ces litiges sont encore pendants devant les tribunaux et que toute initiative politique prise en dehors de ce contexte juridique constitue un risque de précarité structurelle pour le parti.

« Peut-on bâtir un édifice solide alors que les fondations juridiques sont encore instables ? » s’interroge-t-il, soulignant que la volonté de réhabiliter le parti ne saurait se faire au mépris des règles statutaires établies.

Par ailleurs, il rappelle que selon l’article 14 des statuts du parti, en cas de non-organisation du Congrès un mois avant la fin du mandat présidentiel, la gestion du parti revient de droit au Secrétaire Général. Or, cela n’a pas été respecté depuis plusieurs années, ce qui entache la légitimité de la gouvernance actuelle et discrédite toute initiative non encadrée.

Fustigeant l'attitude de ceux qui se proclament encore "présidents" malgré leur fusion-absorption dans le cadre du projet de réunification, Kombila Malwangu affirme que ceux-ci ont, de facto, perdu cette qualité : « Ils ne peuvent plus agir en tant que présidents, mais doivent désormais se considérer comme de simples militants soumis à l’autorité du Secrétariat Exécutif. »

Face à cette crise de gouvernance prolongée, il propose une solution de sortie de crise : la mise en place d’un bureau transitoire composé de personnalités neutres, désignées par consensus, dont la seule mission serait de préparer et organiser un congrès dans un délai raisonnable, conformément aux statuts et à une charte de fonctionnement clairement définie.

« Le mamboundouisme est une attitude, pas un slogan. » conclut-il, invitant tous les militants à faire preuve de maturité politique et de respect des principes fondateurs du parti. Dans un souci d’apaisement, les membres du Secrétariat Exécutif annoncent qu’ils se tiennent en retrait du processus actuel de réunification, tout en restant disponibles à la concertation.

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05/07/2025

🔴Alerte : face aux menaces judiciaires d’Ali Bongo et sa famille, des mères gabonaises contre-attaquent

Alors que des rumeurs persistantes laissent entendre qu’Ali Bongo Ondimba, son épouse Sylvia Bongo Ondimba et leur fils Nourredin Valentin Bongo Ondimba s'apprêteraient à engager des poursuites judiciaires contre l'État gabonais, la riposte populaire ne s’est pas fait attendre. Deux mères gabonaises, figures anonymes mais profondément marquées par les années de pouvoir de la famille Bongo, sont sorties de leur silence ce samedi 5 juillet 2025 pour dénoncer fermement ce qu’elles qualifient de tentative d’inversion de la réalité et de manipulation mémorielle.

La scène s’est déroulée au siège de l’Association contre le risque médical au Gabon (ASCORIM), que dirige Aminata Ondo, figure engagée de la société civile gabonaise. Ces deux femmes, visiblement émues mais déterminées, ont rappelé les souffrances endurées par des milliers de familles gabonaises sous le régime Bongo, évoquant « des années de massacres silencieux, d’injustices sociales, d’oppression et de mépris du peuple ».

« C’est une insulte à notre douleur. Ils osent aujourd’hui parler de plainte contre le Gabon, alors que c’est nous, le peuple, qui devrions être des milliers à porter plainte contre eux », a déclaré l’une des intervenantes, les larmes aux yeux. L’autre mère, plus combative, a promis, au nom des victimes de violences institutionnelles, de saisir à son tour les juridictions compétentes pour « que justice soit rendue et que la mémoire des innocents ne soit pas souillée par des stratégies d’impunité ».

Pour sa part, Aminata Ondo a appelé les autorités de la 5ème république et les organisations de défense des droits humains à rester vigilantes et à ne pas céder à « la menace judiciaire d’une famille qui cherche à se poser en victime après avoir longtemps été bourreau ».

Ce témoignage citoyen marque un tournant symbolique dans l'affirmation de la société civile face aux récits tentant de réécrire l’histoire récente du pays. Pour de nombreux gabonais, il est temps que les responsabilités soient établies, et que ceux qui ont dirigé le pays pendant 14 ans rendent des comptes, non pas en tant que plaignants, mais comme accusés.

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