29/05/2025
LETTRE OUVERTE AU MINISTÈRE DES TRANSPORTS DU GABON PAR UN GABONAIS.
Monsieur le Ministre,
En tant que citoyen gabonais résidant actuellement en Turquie, je me permets de vous adresser cette lettre pour partager un constat frappant, dans l’espoir qu’il puisse nourrir une réflexion collective en faveur de notre pays.
En Turquie, comme dans de nombreux pays, les routes "parlent" : elles sont clairement tracées, les panneaux de signalisation sont omniprésents et respectés, les feux tricolores fonctionnels, et le code de la route est enseigné et appliqué avec rigueur. Le conducteur est éduqué, formé, et tenu à un haut niveau de responsabilité.
Mais de retour au Gabon, le contraste est saisissant. Les routes sont mal tracées, parfois sans aucune signalisation, les panneaux inexistants ou ignorés, et le code de la route souvent méconnu ou négligé. La circulation devient anarchique, dangereuse, et source de stress pour les usagers. Cette réalité met en danger la vie des citoyens et témoigne d’un dysfonctionnement préoccupant dans la gestion des infrastructures routières et de la sécurité De plus, il est inacceptable qu’à l’ère de la digitalisation, le permis de conduire gabonais reste un simple carton, fragile, peu pratique et facilement falsifiable. Cela nuit à notre crédibilité à l’international et pose un problème d’identification et de sécurité.
✅ 𝗣𝗿𝗼𝗽𝗼𝘀𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗿𝗲̀𝘁𝗲𝘀📜
1. Modernisation du permis de conduire :
- Adoption d’un format numérique et sécurisé, avec puce et QR code.
- Mise en place d’un registre national digitalisé pour vérifier l’authenticité.
2. Renforcement du code de la route :
- Campagnes de sensibilisation obligatoires en ville et dans les écoles.
- Intégration du code dans le système éducatif.
- Formation stricte avant la délivrance du permis.
3. Infrastructures routières:
- Traçage clair des voies, installation de panneaux modernes.
- Maintenance régulière des routes.
- Feux tricolores fonctionnels et caméras de surveillance aux carrefours.
4. Contrôle et sanctions:
- Renforcement du rôle de la police routière avec équipement moderne.
- Sanctions réelles pour non-respect du code.
5. Collaboration internationale:
- S’inspirer de pays comme la Turquie pour adapter les meilleures pratiques à notre contexte.
Monsieur le Ministre, il est temps de faire de nos routes un lieu de vie, de respect, et non de danger. Le progrès est possible, et le peuple gabonais le mérite.
Respectueusement
©️Juste Parfait ABESSOLO, Citoyen gabonais.