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Les africains devraient redéfinir le regard qu'ils portent au mot confort..Anicet Bongo s'explique..
24/09/2024

Les africains devraient redéfinir le regard qu'ils portent au mot confort..Anicet Bongo s'explique..

Pourquoi utilisons nous une fourchette de table en Afrique? Du simple mimétisme selon Anicet Bongo
23/09/2024

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Anicet Bongo revient sur le rôle du swahili dans la culture africaine.
22/09/2024

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21/09/2024
Le numéro 178 de croissance+ est disponible, avec à la Une :                                                            ...
23/07/2024

Le numéro 178 de croissance+ est disponible, avec à la Une :
Le bilan de la première année de la Transition au Gabon (30 Août 2023-30Août 2024).
Le Rapport du Dialogue National et les indications de sur l'étape suivante.

En 10 questions, le spécialiste Anicet Bongo décrypte les contours du Bilan et fait des recommandations pertinentes au CTRI....

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DOSSIER SPECIAL BILAN A MI-PARCOURS DU CTRI10 QUESTIONS à Anicet BONGO ONDIMBA« Il est essentiel de tourner la page des ...
23/07/2024

DOSSIER SPECIAL BILAN A MI-PARCOURS DU CTRI

10 QUESTIONS à Anicet BONGO ONDIMBA

« Il est essentiel de tourner la page des BONGO et
construire le nouveau Gabon par des contributions positives »

A quelques jours du 30 Août 2024 marquant la première année aux affaires du CTRI, notre journal a réalisé un dossier spécial sur le bilan des chantiers réalisés à mi-parcours. Quoi de plus normal que de prendre les avis d’un expert sur des questions de gouvernance politique, économique et sociale ayant effectué de nombreuses missions auprès des chefs d’Etat africains. En 10 questions, Anicet Bongo Ondimba va s’exprimer sur l’opportunité ou non des chantiers engagés par le CTRI après une année d’exercice du pouvoir. Lisez plutôt !
Propos recueillis par Dongmo Toutsop Simon,
Journaliste indépendant (Douala)

Croissance + : Bonjour Monsieur Anicet !
Le départ d’Ali Bongo à la tête de l’Etat est perçu par certains gabonais comme étant l’échec de la famille BONGO, du clan BONGO, du système BONGO, bref tous les qualificatifs négatifs accompagnent désormais le nom de la famille BONGO. Comment le vivez-vous individuellement et avez-vous le sentiment d’avoir échoué ?

Anicet Bongo Ondimba : Vous avez raison, cette stigmatisation des BONGO est à la mode. Elle peut être perçue comme étant la conséquence des frustrations subies durant ces quinze dernières années. Puisque pour être honnête, il existe plusieurs familles Bongo. Il y’en a au Gabon, au Congo Brazzaville, en RDC. Par contre, nous appartenons à une famille élargie appelée « Bongo Ondimba » nous, les enfants, faisons partie. . Cette famille élargie « Bongo Ondimba » n’a jamais exercé un quelconque pouvoir au Gabon. Il y a eu deux membres de cette famille qui ont exercé le pouvoir au Gabon. D’abord feu Omar Bongo Ondimba considéré comme l’un des pères de la nation aux cotés de Léon Mba. La plupart des gabonais ont été les enfants d’Omar Bongo. On a vu les témoignages, les pleurs et les regrets tout au long de ces obsèques. C’est un fait indiscutable !
L’arrivée d’Ali Bongo, on a bien vu qu’il a mis le pays dans une situation peu enviable. Durant ces quinze dernières années, les frustrations étaient ressenties par l’ensemble des Gabonais y compris chez les enfants de la famille élargie « Bongo Ondimba ». Je pense qu’il est temps de comprendre qu’il n’existe pas de famille Bongo ayant exercé le pouvoir, pas de clan Bongo. Il faut placer les BONGO si c’est de la famille élargie « Bongo Ondimba » dont il s’agit dans le passé. L’époque du pouvoir exercé par un membre de la famille Bongo Ondimba est révolue à jamais. Il faut se retourner vers l’avenir symbolisé par le CTRI afin d’apporter des contributions positives à la construction du Gabon. C’est ce à quoi je m’attelle chaque jour.

La page des Bongo au pouvoir étant tournée définitivement, parlons à présent de l’avenir notamment du Président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema. Cela fait bientôt un an qu’il est à la tête de l’Etat. Comment trouvez- vous son style de gouvernance ?

C’est un homme de confiance, il tient ses promesses et n’hésite pas à dire les vérités en face. C’est un homme qui a la volonté d’aider le peuple gabonais. Il doit éviter de tomber dans les travers du pouvoir précédent en choisissant des collaborateurs capables de partager les mêmes ambitions que lui. Il doit continuer à consulter au lieu de limiter ses rencontres à certaines personnes. S’il ne peut pas rencontrer tout le monde, qu’il mandate des collaborateurs de confiance poursuivre des rencontres et lui ramener les informations cruciales. Je parle de rencontrer des personnes ayant occupé des postes de responsabilité stratégiques en dehors des caméras ou du palais. Je prends le cas de ma personne et de bien d’autres personnes connues qui avons travaillé en off en côtoyant de nombreux hommes d’Etat africains. Le pouvoir précédent a payé le lourd tribut de la rupture avec le peuple. L’entourage et le protocole ont rendu le Chef inaccessible. Etant coupé de la réalité, il a travaillé avec de faux éléments et s’est réveillé tout seul. L’autre piège que devra éviter le nouveau président, c’est cette facilité à divulguer ses stratégies en public ; il a des réflexes de militaire. En politique, il faut éviter d’être réactionnaire. Il doit apprendre à se contenir au plan politique.

Dans le chapitre des actes posés pour l’amélioration du climat politique, le CTRI a récemment décidé de ramener l’organisation des élections au ministère de l’Intérieur comme dans la plupart des pays. Votre réaction !

Le CGE avait pour unique mission d’organiser le scrutin. En dehors de cela, l’ensemble des opérations liées à l’organisation des élections se faisaient à partir du ministère de l’intérieur. C’est une bonne décision puisque l’Etat va faire des économies et cette suppression réduit la chaine de traitement des opérations électorales. Cette décision permettra aussi de donner vie aux directions générales qui étaient devenues presque des coquilles vides.

Dans l’optique de relancer l’économie nationale, le CTRI a opté pour des partenaires financiers capables de financer totalement des projets d’envergure pour ensuite être remboursé progressivement. Bonne ou mauvaise stratégie ?

Il s’agit d’une stratégie qui vise à mettre moins de pression sur les caisses de l’Etat. En s’appuyant sur des investisseurs prêts à financer intégralement, cela donne le décalage d’au moins un an sur la gestion du budget de l’Etat. Durant cette année de décalage, l’Etat planifie avec moins de pression afin de mieux respecter ses engagements. Dans cette stratégie l’Etat a un délai d’un an pour commencer à rembourser à l’investisseur. Mais il faut être honnête de dire que cette stratégie fonctionne plus pour des petits et moyens projets. Elle peut s’avérer très dangereuse pour le cas des grands investissements. Tous les économistes vous diront que dans le cas des grands investissements, il est important d’avoir un apport de l’Etat parce que c’est colossal et on ne peut pas toujours prédire l’avenir.

Que pensez-vous de l’initiative des nouvelles autorités visant à inciter les gabonais à s’investir dans le secteur des industries extractives notamment le pétrole ?

Il faut être honnête de dire que les industries extractives sont un secteur à grands capitaux d’investissements. La réalité, c’est qu’au Gabon les banques n’accordent pas des prêts pour les gros projets ou des investissements à gros capitaux. Cela s’expliquerait par le risque de retour sur investissement élevé. C’est ce qui explique la forte présence dans le secteur uniquement des partenaires étrangers. Si l’Etat se limite à donner des permis d’exploitation aux Gabonais sans prendre des dispositions pour les accompagner avec des capitaux risque, ce sera très difficile. C’est une très bonne initiative d’inciter les gabonais à s’investir dans le secteur du pétrole. Mais il ne faut pas se limiter au discours incitatif. L’Etat doit s’impliquer et trouver au préalable des partenaires vers qui ces Gabonais ayant un permis devraient aller pour consultation. Ce rôle de partenaires peut être attribué aux banques comme BGFI BANK. L’autre alternative, c’est de créer un cabinet qui dressera un fichier national des retraités des industries extractives. Il y a de nombreux ingénieurs retraités dans ce domaine du pétrole et du manganèse qui se tournent les pouces alors que l’Etat pourrait en faire des leviers de lancement de vastes projets. Ces retraités ont la capacité d’accompagner à la fois les entreprises gabonaises et les jeunes intéressés par la filière. En somme, l’Etat doit mettre en place un cadre pour la bonne marche de cette initiative louable.

Le ministère de l’Economie a lancé l’opération « Un gabonais = une boutique » visant à inciter les jeunes gabonais à se lancer dans le secteur de la distribution des produits alimentaires afin de ne plus laisser le secteur entre les mains des étrangers. N’est-ce pas une opportunité pour réduire le chômage des jeunes ?

On pourrait aussi adresser le problème d’une autre façon. Par exemple demandons nos d’où proviennent les produits alimentaires consommés au Gabon. La plupart viennent de l’étranger. Au lieu de se limiter à importer et à inciter nos jeunes à commercialiser pour créer des emplois dans les pays de production, pourquoi l’Etat ne pourrait-il pas lancer des projets agricoles pour réduire notre dépendance vis-à-vis de l’extérieur. Je prends le cas du manioc fortement consommé dans notre pays, dont une grande partie est importée. Pourquoi ne pas lancer un projet de culture du manioc et mettre en place des usines de transformation de manioc en pâtes ? On pourrait multiplier ce type d’exemple pour plusieurs produits à forte consommation au Gabon. Notamment dans le domaine de l’élevage des bœufs dont la viande est fortement prisée au Gabon. Dans le domaine de l’élevage des poules, puisque le Gabon a suspendu l’importation des poulets de chair. Ce qui ouvre un boulevard d’investissement pour l’Etat et pour les nationaux. L’Etat pourrait penser à encourager les éleveurs gabonais par un accompagnement avec des experts du ministère dans le domaine via un partenariat public-privé bien ficelé.
A côté des efforts du ministère de l’économie qui sont louables, il faut s’orienter vers la création des entreprises parapubliques capable de parvenir aux grosses productions alimentaires. Il s’agit d’un partenariat public-privé à fort capitaux publics. Le partenaire privé serait un partenaire technique avec pour obligations de transfert des techniques aux gabonais pour assurer une bonne reprise en main par les nationaux. Voilà des initiatives à la fois rentables pour l’Etat et capable d’absorber une main d’œuvre considérables des jeunes Gabonais sans emplois.

La tendance dans les pays africains est à la recherche d’une indépendance véritable, selon vous quel modèle d’indépendance devrait choisir les autorités de la Transition pour montrer la voix au prochain dirigeant du pays issu des élections ?

C’est une problématique assez délicate. Puisque le danger, c’est de quitter un colon pour un autre. Il faut retenir que tous les pays du monde sont colonisateurs. Tout pays aspire à coloniser un autre. Les relations entre pays ne sont basées que sur des intérêts, rien d’autre. Les procédés peuvent changer, mais l’objectif reste très souvent le même. La France exploite les matières premières des pays et leur reverse des miettes. La Russie utilise l’argument sécuritaire pour prendre pieds dans certains pays et exploiter leurs matières premières en échange de la protection par les armes. La Chine offre des infrastructures de développement en échange des ressources dont elle a besoin pour son économie. L’Inde passe par la mise à disposition des technologies en échange des ressources. Ainsi donc, tous les pays du monde ne pensent qu’aux intérêts ; c’est l’un des fondements du capitalisme.
La solution idéale serait de regarder à travers le monde pour voir la situation des pays ayant été dans la même situation que nos pays et qui ont réussi à émerger. Quelles ont été leurs recettes ? Il faut analyser et ensuite adopter leurs stratégies pour parvenir à une indépendance. Voilà les ingrédients capables de poser les bases d’un modèle de société. Je prends le cas du Vietnam, un pays auparavant détruit et ruiné, mais qui a pu se relever en s’appuyant sur leur culture notamment leur langue. Le Vietnam a aujourd’hui sa monnaie, le pays produit tout sur place ; C’est ce type de modèle que notre pays doit observer de près et mimer pour l’adopter à nos cultures, nos cultuels, nos traditions, nos mœurs, nos habitudes.

Dans un an, le CTRI organisera les élections présidentielles au Gabon dans un climat on l’espère beaucoup plus détendu. Comment entrevoyez vous cette échéance d’Août 2025 ?

Vous avez raison, les seules élections à venir au Gabon sont présidentielles. Après le référendum de décembre, l’élection présidentielle est prévue pour le mois d’Août 2025. Il est fort probable qu’il y ait des élections anticipées c’est-à-dire avant l’échéance d’Août 2025. Le Chef de l’Etat l’a laissé entrevoir lors d’un récent discours dans lequel il s’impatientait de la fin de la Transition en vue de rassurer les investisseurs. La probabilité des élections avancées a été aussi mise sur la table dans le rapport du dialogue national qui recommande la possibilité de prolonger le mandat du CTRI d’un an en cas de force majeure. Nous avons donc deux options pour ces élections présidentielles. Qu’elles soient anticipées ou avancées, dans tous les cas, le CTRI choisira une des deux options. Le plus important selon moi, c’est de remettre le pouvoir à une personne fiable ou s’y maintenir du moment qu’on puisse aider les populations gabonaises à parvenir au mieux-être


L’arrivée du Général Brice Clotaire Oligui Nguema à la tête de l’Etat gabonais dévoile aussi une autre image d’une nouvelle première Dame, beaucoup plus discrète que ces prédécesseurs

Je ne pense pas que la première dame est très discrète. Elle remplit déjà le devoir premier qui est celui de soutenir les actions de son époux, on la voit auprès de lui et lors de ses sorties publiques. Je suis persuadé que l’étape suivante sera la mise en valeur de son rôle de mère de la nation par des actions pour la consolidation du bien-être social des populations gabonaises.
Par contre je milite pour une codification du rôle de la première dame au Gabon. Il faudrait placer cela dans la constitution afin de donner à ce rôle un aspect légal. Et d’autre part, nous devons tenir compte des formations académiques de nos premières dames, au lieu de les cantonner à l’exercice des activités sociales.

Puisque le temps d’une transition est toujours limité, s’il vous avait été donné d’être le conseiller du Président du CTRI, à quoi résumerez vous la stratégie de développement du Gabon ?

J’aurai dit au Président une chose simple à savoir que dans un pays, tout ce qui favorise le déplacement des populations dynamise le développement. Il faut se lancer dans la mise en place des infrastructures routières, aériennes, ferroviaires, maritimes. Il faut faciliter les circulations des biens et des personnes pour poser les bases du développement.
Et penser dès à présent à la diversification de l’économie pour réduire la dépendance au pétrole. L’avenir économique du Gabon reposera sur le manganèse, une ressource très prise sur le marché international dont Dieu nous a fait grâce.

QU’ATTEND-ON DU RAPPORT DU DIALOGUE NATIONAL AU GABON ?Ce rapport doit être traduit sous forme de lois et règlementsLe P...
23/07/2024

QU’ATTEND-ON DU RAPPORT DU DIALOGUE NATIONAL AU GABON ?

Ce rapport doit être traduit sous forme de lois et règlements

Le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat le Général Brice Clotaire Oligui Nguema a présidé ce jour au Palais Rénovation la cérémonie marquant la clôture du Dialogue National Inclusif dont les travaux avaient été lancés le 2 avril dernier.
Cette cérémonie solennelle a vu la participation de plusieurs hôtes de marque à l’instar du Professeur Faustin Archange Touadera, Président de la République Centrafricaine, Président en Exercice de la CEMAC et facilitateur mandaté par la CEEAC pour le cas du Gabon, du corps diplomatique accrédité au Gabon, des membres du CTRI, des membres du gouvernement de la Transition, des présidents des institutions et de toutes les composantes de la société civile.

Ce dialogue national inclusif gabonais avait deux principales missions : fixer la durée de la transition d'une part, et d'autre part, proposer l'organisation politique, économique et sociale de la nation après le départ des militaires.

Le dialogue national a rassemblé, pendant près d'un mois, plus de 600 personnes issues de toutes les couches de la société, en vue de proposer des réformes.
Une révolution dans l’équilibre des pouvoirs

Les grandes lignes du rapport final

les participants ont fixé la durée de la transition à 24 mois, avec une prolongation possible de 12 mois, en cas de force majeure.

Il faudra aussi être Gabonais d'origine pour être au gouvernement, marié à un Gabonais ou une Gabonaise d'origine pour certains ministères

Outre la durée de la transition, les panelistes préconisent un régime présidentiel, avec un mandat de sept ans renouvelable une fois pour le président qui, une fois élu, sera à la fois chef de l'Etat et du gouvernement.

Il a été évoqué un parlement bicaméral dont les pouvoirs ont été renforcés et qui pourra destituer le président de la République dans un certain nombre de cas.

L’autre résolution essentielle de ce dialogue est la suspension de tous les partis politiques pour permettre, officiellement, une normalisation de la vie politique.

La nouvelle Assemblée constituante sera le garde-fou de toutes les réformes.
Il a été évoqué des garde-fous notamment certaines dispositions qui deviennent inmodifiables, c'est à dire que personne, aucun chef d'Etat ne pourra modifier ces dispositions de la Constitution, lorsqu'elle sera rédigée par la Constituante, puis soumise à référendum.
Le dialogue propose aussi une incompatibilité entre les fonctions de ministre et de député.

La commission économie a proposé entre autres les recommandations suivantes, notamment la création d’une économie de production diversifiée et créatrice d’emplois en rupture avec une économie de rente à travers la promotion et la nationalisation des PME et PMI, la réduction du gap énergétique et infrastructurel, la mise en place d’une politique industrielle valorisant les productions locales et une politique conjointe avec les autres Etats membres de la CEMAC, la promotion de l’agriculture pour aller vers une autosuffisance alimentaire, le développement à priori des ressources minières, forestières et des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).

Pour la commission sociale, l’on retient essentiellement la consolidation d’un système éducatif performant adapté aux enjeux actuels, la mise en place d’une politique de formation adaptée aux besoins du marché, le respect des engagements internationaux par rapport aux objectifs de développement durable en termes d’éducation, la mise en place de dispositifs de lutte contre la violence en milieu scolaire, doter le Gabon d’un système de santé efficace, accessible sur toute l’étendue du territoire national ,la prise en compte, l’insertion et l’accompagnement des personnes vivant avec un handicap, l’amélioration des procédures de régularisation et d’attribution du titre foncier, la revalorisation de la culture gabonaise en créant des musées thématiques dans chaque province et le renforcement du BUGADA pour la promotion des artistes, l’institutionnalisation du Conseil National de la jeunesse.

Enfin, la commission politique quant à elle suggère de doter le Gabon d’une administration publique dépolitisée, professionnelle et performante, de simplifier les procédures administratives et réduire les délais dans le traitement des dossiers, de régulariser toutes les situations administratives des agents publics de l’Etat, de favoriser le développement des territoires via la répartition équitable des richesses nationales, de rendre la future constitution stable, inviolable et rigide, de renforcer les droits fondamentaux des citoyens, d’adopter dans la future constitution un régime présidentiel, de renforcer le pouvoir judiciaire et l’indépendance du Conseil supérieur de la magistrature, de doter le Gabon de prisons modernes aux standards internationaux, de garantir l’inclusion des femmes et leur participation effective au développement, de capitaliser le dynamisme diplomatique du Gabon, l’intégration sous régionale, la coopération bilatérale et multilatérale gagnant-gagnant et renforcer la présence du Gabon dans les organisations internationales.

Mais, selon les participants, ces mesures inscrites dans le rapport ne sont que des recommandations. Et désormais, c'est le général Brice Clotaire Oligui Nguema qui sera chargé d'en assurer l'exécution sous forme de lois et règlements.

EDITORIAL DE DJO’OBANI BONGO ROCK ANICET30 AOUT 2023 – 30 AOUT 2024CTRI, Bientôt cela fera 1 an !Au lendemain du coup de...
23/07/2024

EDITORIAL DE DJO’OBANI BONGO ROCK ANICET

30 AOUT 2023 – 30 AOUT 2024
CTRI, Bientôt cela fera 1 an !

Au lendemain du coup de libération du 30 Août 2023, notre journal a réalisé sans hésiter une édition spéciale pour saluer l’arrivée du CTRI aux affaires. D’abord parce que leur action a permis d’épargner notre pays du bain de sang habituel observé aux lendemains des élections présidentielles suite aux contestations des résultats. Nous revoici presqu’un an après l’arrivée aux affaires du CTRI. Nous avons estimé logique de réalisé ce numéro spécial pour mesurer le chemin parcouru avec honnêteté et impartialité.
Il est important de souligner que depuis la création de notre journal en 2005, les mots honnêteté et impartialité – qui ont été les guides de notre ligne éditoriale – ne nous ont pas toujours été favorables. A l’époque de feu Omar Bongo, l’homme d’Etat nous encourageait à persévérer sur cette voie afin de mettre à nu les manquements sur le terrain et saluer les actions positives quand il y en avait. Mais son entourage ne voyait pas cela d’un bon œil. Avec l’arrivée d’Ali Bongo, il m’a été reproché souvent d’être un « non aligné » du fait de ma liberté d’expression. En lançant ce journal, je m’étais assigné une mission : mettre en avant les intérêts des Gabonais et du Gabon. Ma forte culture traditionnelle et spirituelle m’a permis de savoir que les fonctions administratives ne sont pas des privilèges, mais des sacrifices. Tout passe, le pays reste debout, avec nos enfants.
J’ai personnellement assisté mon équipe de rédaction dans la réalisation de ce dossier spécial sur le bilan à mi-parcours du CTRI, deux éléments ont retenu particulièrement mon attention :
1)- J’ai noté une volonté des autorités de la Transition de bien faire et de respecter la parole donnée notamment par la création d’un site internet www.ctrigabon.com pour rendre lisible toutes leurs actions ou missions avec un chronogramme clair et précis.
2)- Conscient d’être des militaires, le président du CTRI a choisi des gabonais dont l’expérience dans leurs domaines de compétences est avérée. Notamment le Premier ministre Raymond Ndong Sima et Mr Barro Chambrier, les concepteurs du Plan d’Accélération et de Transformation (PAL) et du Plan National de Développement de la Transition (PNDT) ;
J’ai salué également la nomination au ministère du Pétrole, un secteur stratégique pour l’économie nationale, du polytechnicien chevronné Mr Marcel ABEKE qui a initié le rachat d’Assala Energy, une initiative inédite dont les résultats ne tarderont à se faire sentir sur le quotidien des Gabonais. Le ministre a engagé des discussions en vue d’encourager les entreprises gabonaises à s’investir dans le secteur pétrolier.
Je m’en voudrais de ne pas évoquer le travail immense abattu par le jeune ministre de l’Economie qui a dressé le rapport des 200 jours du CTRI et qui a initié le projet « Un Gabonais=Une boutique » pour inciter nos jeunes compatriotes à intégrer des secteurs d’activités délaissés aux mains des expatriés.
Pour terminer, j’ai salué le brillant travail abattu par Monseigneur Jean Patrick IBA-BA, l’archevêque métropolitain de Libreville lors des travaux di Dialogue National inclusif.
Ce numéro spécial va se pencher sur les chantiers engagés par le CTRI pour mieux expliquer aux gabonais la trajectoire prise par les autorités en place. Il faut noter que face aux attentes nombreuses des populations gabonaises, le risque de précipitation pourrait saper les efforts du CTRI. Puisque c’est une bonne nouvelle de racheter le capital des entreprises pétrolières, aériennes et autres. C’est une bonne chose d’inciter les compatriotes à s’investir dans des domaines d’activités dominés par les étrangers. Mais tout cela ne doit pas s’opérer avec un bâton magique. Il faut mettre en place une stratégie de formation des jeunes et des stages dans les structures nationales ou internationales afin de leur permettre d’acquérir le savoir et le savoir-faire puisque le rachat des entreprises à un coût qu’il faudra d’abord rembourser. L’objectif est de parvenir à une amélioration des conditions de vie de nos compatriotes de façon pérenne. Il faut complètement changer de logiciel mental en patientant le temps de soigner nos blessures de façon profonde, c’est cela le chemin de l’essor vers notre félicité. Bonne lecture !

Adresse

Carrefour Léon Mba Libreville
Libreville
7636

Téléphone

+24106263636

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