01/10/2025
𝐊𝐢𝐚 𝐊𝟕 𝐏𝐡𝐚𝐬𝐞 𝟐 𝟐.𝟒 𝐆𝐃𝐈 : 𝐥’𝐞́𝐥𝐞́𝐠𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐢𝐬𝐜𝐫𝐞̀𝐭𝐞
✅ 𝐔𝐧𝐞 𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐧𝐚𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞
Quand Kia a lancé la première K7 en 2009, la marque sortait encore de son image "low cost" et devait convaincre les sceptiques. Pour ce faire, elle a fait appel à un homme qui allait changer son destin : Peter Schreyer, transfuge d’Audi, connu pour avoir signé l’Audi TT de première génération. Son coup de crayon allait insuffler une nouvelle identité aux modèles Kia.
En 2013, le restylage de la K7, ou Phase 2, est une occasion parfaite pour confirmer cette montée en gamme. La grande berline s’habille de phares à la signature lumineuse full LED traduisant un regard plus incisif, d’une calandre plus fine et de feux arrière redessinés.
✅ 𝐔𝐧 𝐝𝐞𝐬𝐢𝐠𝐧 𝐦𝐚𝐫𝐪𝐮𝐞́ 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐞 “𝐓𝐢𝐠𝐞𝐫 𝐍𝐨𝐬𝐞”
Le signe distinctif de la K7 Phase 2, comme de toutes les Kia dessinées sous l’ère Schreyer, reste la fameuse calandre “Tiger Nose”. Imaginée pour donner à chaque Kia une identité visuelle reconnaissable au premier coup d’œil, cette calandre s’inspire de la gu**le d’un tigre en pleine attaque : base large, contours marqués et ouverture resserrée au centre. Elle confère à la K7 une expression à la fois élégante et déterminée, renforçant son statut de grande berline qui ne veut plus passer inaperçue face aux références japonaises et américaines.
✅ 𝐒𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐞 𝐜𝐚𝐩𝐨𝐭 : 𝐮𝐧 𝐩𝐚𝐫𝐢 𝐦𝐞𝐬𝐮𝐫𝐞́
Notre modèle d’essai adopte le 2.4 GDI Theta II, un moteur 4 cylindres essence à injection directe développant 201 ch. Un choix surprenant pour une berline de presque cinq mètres, car la plupart des concurrentes misaient sur des V6.
Bien sûr, il ne faut pas s’attendre à des envolées lyriques des versions 3.3 ou 3.5 V6. Le 0 à 100 km/h se fait en plus de 9 secondes, et les relances réclament parfois de pousser le moteur dans ses retranchements. Mais la boîte automatique à six rapports, douce plutôt que rapide, privilégie la souplesse à la sportivité. Ce bloc sait être discret en conduite coulée et suffisamment coupleux pour des dépassements. Le compromis est clair : moins de plaisir mécanique, mais plus de sobriété et de coûts d’usage maîtrisés grâce à une consommation qui navigue autour de 7 litres aux 100 en conduite mixte. .
✅ 𝐕𝐢𝐞 𝐚̀ 𝐛𝐨𝐫𝐝 : 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐡𝐢𝐥𝐨𝐬𝐨𝐩𝐡𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐬𝐚𝐥𝐨𝐧 𝐫𝐨𝐮𝐥𝐚𝐧𝐭
C’est en ouvrant la portière que la K7 Phase 2 révèle ses véritables atouts. La présentation intérieure a bénéficié du restylage : matériaux adoucis au toucher, boiseries à tout va, sellerie cuir généreuse et un tableau de bord mieux pensé, avec un grand écran central modernisé.
Les places arrière sont dignes d’un salon roulant : espace aux jambes royal, assises confortables et ambiance feutrée. Cerise sur le gâteau, vous pouvez commander la radio depuis les places arrière. On retrouve l’ADN coréen des grandes berlines, pensées pour les trajets familiaux ou les déplacements de dirigeants. Kia n’a pas lésiné non plus sur la dotation : sièges ventilés, système audio Infinity, détecteur d’angles morts, aide au maintien dans la voie… Des équipements que l’on ne trouvait pas toujours sur les concurrentes japonaises de l’époque.
✅ 𝐒𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐫𝐨𝐮𝐭𝐞 : 𝐝𝐨𝐮𝐜𝐞 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐩𝐚𝐬 𝐟𝐨𝐮𝐠𝐮𝐞𝐮𝐬𝐞
La K7 n’a jamais cherché à rivaliser avec les berlines allemandes en matière de dynamisme. Conduire une K7 2.4 GDI, c’est accepter une philosophie : ici, on privilégie le confort. Les suspensions filtrent efficacement les irrégularités de la route, au point qu’on a parfois l’impression de flotter. La direction, assez légère, ne cherche pas à flatter le conducteur sportif, mais elle offre une précision correcte pour les trajets de tous les jours.
Si vous êtes tenté par une conduite dynamique, vous serez vite découragé par un châssis au comportement mou dans les changements d'appui, une boîte de vitesses qui se met à patiner plus que nécessaire lors des accélérations et … aucune sensation ressentie. Elle n'est pas faite pour ça on vous dit.
✅ 𝐅𝐢𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́ : 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐨𝐥𝐢𝐝𝐢𝐭𝐞́ 𝐞𝐭 𝐩𝐞𝐭𝐢𝐭𝐞𝐬 𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬
Côté mécanique, le 2.4 GDI (phase 2) a été fiabilisé et est désormais réputé robuste, à condition d’un entretien rigoureux. : ce n'est pas le cas sur la phase 1 avec ce même moteur. Mais comme souvent avec l’injection directe, certains propriétaires ont rapporté des dépôts de carbone entraînant des pertes de performance à long terme.
À cela s’ajoutent quelques faiblesses électroniques typiques des Kia de l’époque : capteurs capricieux et systèmes d’assistance qui parfois tombent en panne sans prévenir. Rien d’insurmontable, mais suffisant pour agacer les propriétaires habitués à la rigueur japonaise.
✅ 𝐂𝐨𝐧𝐜𝐥𝐮𝐬𝐢𝐨𝐧 : 𝐮𝐧𝐞 𝐛𝐞𝐫𝐥𝐢𝐧𝐞 𝐚̀ 𝐫𝐞𝐝𝐞́𝐜𝐨𝐮𝐯𝐫𝐢𝐫
La Kia K7 Phase 2 2.4 GDI n’est pas la plus puissante ni la plus excitante, mais elle a un charme certain. Elle raconte l’histoire d’une marque en pleine transformation, guidée par un designer de génie qui a réussi à donner un visage crédible à Kia sur le segment premium.
Pour qui cherche une grande berline confortable, élégante et discrète, avec un coût d’usage contenu, la K7 2.4 est un choix intelligent. Elle n’a pas le prestige d’une allemande, mais elle a une âme d’outsider et le mérite d’avoir pavé la voie aux Kia modernes que l’on admire aujourd’hui.
𝐍𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐯𝐨𝐧𝐬 𝐮𝐧 𝐞𝐱𝐞𝐦𝐩𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐚̀ 𝐯𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐏𝐚𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐀𝐮𝐭𝐨 𝟐𝟒𝟏, 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝟗𝟏.𝟎𝟎𝟎 𝐤𝐦 𝐭𝐫𝐞̀𝐬 𝐛𝐢𝐞𝐧 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞𝐭𝐞𝐧𝐮 𝐚̀ 𝟔.𝟖 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐅𝐂𝐅𝐀. 𝐒𝐢 𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞, 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐚𝐜𝐭𝐞𝐳-𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐞𝐧 𝐈𝐧𝐁𝐨𝐱 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐫𝐯𝐞𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐯𝐢𝐬𝐢𝐭𝐞.