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11/06/2025

Un gouvernement cruel. Sous le motif du développement, on bafoue les droits élémentaires des citoyens. Pourquoi agir avec autant de cruauté ?

06/06/2025

CBON

05/06/2025

🟥 LIBREVILLE – UNE RÉPUBLIQUE DE L'EXPROPRIATION SAUVAGE ?

Derrière les grilles dorées de l’Assemblée nationale, les discours résonnent sur l’unité, la République, la justice…
Mais dans les ruelles derrière, ce sont les bulldozers qui parlent.

📍 Quartier derrière l'Assemblée nationale – Des familles ont été déguerpies à l’aube, sans ménagement, sans relogement, sans espoir.
Leur crime ? Vivre sur un sol que le pouvoir juge désormais "utile" à ses propres fins.

🚨 Et pourtant…
La Constitution gabonaise est formelle.
Article 20 : « Nul ne peut être privé de sa propriété, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige et sous la condition d’une juste et préalable indemnisation. »

📌 A-t-on constaté cette nécessité publiquement ? Non.
📌 Y a-t-il eu indemnisation ? Aucune.
📌 Une relocalisation ? ZÉRO.

👉🏾 Ce n’est pas un déguerpissement. C’est un viol constitutionnel.

Pendant qu’Oligui Nguema parade dans les tribunes internationales, ses forces de sécurité démolissent les maisons du peuple, en piétinant leurs droits les plus sacrés.
Ce pouvoir ne protège pas les citoyens : il les écrase.

🔴 Où est passée la promesse du 30 août 2023 ?
🔴 Où est le respect des engagements pris devant le peuple ?
🔴 Où sont les sanctions pour ceux qui foulent aux pieds la Constitution ?

Resistance TV dénonce cette dérive autoritaire.
Ce régime de façade démocratique n’a que le mot "rupture" à la bouche, mais agit comme le pire des régimes passés. Il gouverne contre le peuple.

📢 Gabonais, ouvrez les yeux : un pouvoir qui démolit vos maisons sans justification, sans relogement, sans dédommagement, peut demain démolir vos droits, vos familles, votre avenir.

📲 Diffusez, partagez, informez.
Resistance TV est là pour rappeler à ce régime que le Gabon n’est pas un terrain vague à exproprier, mais une nation de citoyens debout.

🟥 Nous n’oublierons pas. Et nous ne pardonnerons pas.

04/06/2025

C'est tombé du camion...
credit videos : Focus Media

Vous allez lire l'heure !
04/06/2025

Vous allez lire l'heure !

  La convocation, ce mercredi 4 juin, du directeur de Gabon Média Time par la gendarmerie, après une erreur d’illustration vite corrigée, ravive les tensions entre pouvoir et presse au Gabon. L’Organisation patronale des médias (OPAM) dénonce une violation manifeste de la dépénalisation ...

📉 Gabon : Dette publique, le piège d’un pouvoir sans vision.Avec une dette publique qui frôle 80 % du PIB, le Gabon s’in...
03/06/2025

📉 Gabon : Dette publique, le piège d’un pouvoir sans vision.

Avec une dette publique qui frôle 80 % du PIB, le Gabon s’installe dangereusement dans la zone rouge des pays en surendettement chronique. Mais derrière ce chiffre brut, se cache une véritable faillite politique.

🔍 Les conséquences sont connues. Les responsabilités aussi.

Dans un pays aussi richement doté en ressources naturelles, comment expliquer qu'on en arrive là ? La réponse est simple : décennies de mauvaise gouvernance, de dépendance au pétrole, et d’obsession pour les dépenses de prestige.

➡️ La dette gabonaise n’a pas servi à construire une économie diversifiée.
➡️ Elle n’a pas financé une révolution éducative ou un système de santé performant.
➡️ Elle a surtout servi à entretenir un régime, à payer des ministres pléthoriques, à couvrir les privilèges d’une classe dirigeante reconvertie, non réformée, souvent issue du système Bongo.

⚠️ Quand la dette devient un instrument de domination politique

La dette est désormais le carburant d’un pouvoir centralisé et clientéliste, qui utilise les ressources empruntées pour :

- maintenir des équilibres politiques artificiels,

- récompenser la loyauté de ses alliés (anciens et nouveaux),

- acheter la paix sociale sans réformes structurelles réelles.

Pendant ce temps, les structures de contrôle budgétaire sont faibles, les audits inexistants, et la société civile maintenue à l’écart des débats sur les orientations macroéconomiques.

🏦 Un pays riche avec une population appauvrie

Le paradoxe gabonais atteint son comble : un pays à PIB élevé par habitant, mais où l’eau courante, l’électricité, les soins de base sont encore des luxes.
La dette a été contractée sans contrôle citoyen, sans vision stratégique, dans une logique de court-termisme électoral et de maintien de l’élite au pouvoir.

🛑 Le surendettement du Gabon est d’abord un choix politique.

On ne peut pas s’indigner de la dette sans interroger ceux qui la fabriquent :

Pourquoi le général-président Oligui Nguema n’a-t-il pas engagé un audit de la dette dès sa prise de pouvoir ?

Pourquoi les mêmes visages de l’ancien régime gèrent-ils les finances aujourd’hui ?

Pourquoi le ministre Oyima peut-il cumuler un portefeuille d’État et un siège à la tête de la BGFI, l’un des créanciers du pays ? C’est un conflit d’intérêts flagrant.

✊ Le Gabon mérite mieux.

📢 La dette n’est pas un tabou technique réservé aux experts. C’est un choix de société.
C’est une question de justice intergénérationnelle.
Et tant que ce sont les mêmes acteurs qui gèrent l’argent public avec les mêmes méthodes, rien ne changera.

👉 Gabon, le masque est tombé.

La dette est politique. Et les Gabonais doivent exiger des comptes.

03/06/2025

La punchline de Fred Aurèle Zehou Moussock sur GMT !!!

🇬🇦 𝐆𝐚𝐛𝐨𝐧 : Le masque est tombé !Lorsque le général Brice Clotaire Oligui Nguema a pris le pouvoir par un coup d’État en ...
03/06/2025

🇬🇦 𝐆𝐚𝐛𝐨𝐧 : Le masque est tombé !

Lorsque le général Brice Clotaire Oligui Nguema a pris le pouvoir par un coup d’État en août 2023, une large frange du peuple gabonais l’a accueilli comme un sauveur. Il incarnait alors la promesse d’une transition honnête, la fin d’un régime gangrené par la corruption, et le début d’une refondation républicaine tant attendue. Deux ans plus t**d, la désillusion est cruelle. Le président élu en avril 2025 ne semble pas incarner un renouveau, mais bien une restauration masquée de l’ancien ordre, au service des intérêts d’un petit cercle.

Un pouvoir reconduit, non conquis.

Avec 94,85 % des suffrages, Brice Oligui Nguema a été "élu" président dans des conditions qui rappellent les scrutins caricaturaux d’autres régimes autoritaires. La nouvelle Constitution, votée dans la précipitation en 2024, a affaibli les contre-pouvoirs. L'ensemble du processus électoral semble avoir été taillé pour une seule ambition : permettre au général-président de transformer une transition militaire en présidence à vie déguisée.

Les mêmes visages, les mêmes dérives.

L’un des plus grands scandales de ce nouveau pouvoir réside dans le casting ministériel et politique. Nombre de figures clés du régime Bongo, connues pour leur compromission et leur incompétence, ont été recyclées sans la moindre explication. Loin de faire le ménage, Brice Oligui gouverne avec l’appareil de l’ancien régime. Il ne s’agit plus d’un changement, mais d’un recyclage habile, maquillé en rupture.

Une dette insoutenable : 80 % du PIB.

Le Gabon est aujourd’hui étranglé par une dette publique estimée à 80 % du PIB. La soutenabilité budgétaire est en péril. Aucune politique économique sérieuse n’a encore été dévoilée pour maîtriser l’endettement ni relancer une croissance créatrice d’emplois. Les recettes pétrolières continuent d’être mal redistribuées, captées par une élite politico-financière, tandis que les investissements productifs peinent à décoller.

Oyima : le symbole du conflit d’intérêts institutionnalisé.

Parmi les nominations les plus choquantes figure celle d’Henri-Claude Oyima, désormais ministre tout en conservant ses fonctions d’administrateur du groupe BGFI, la plus puissante banque du pays. Ce cumul de fonctions, en totale contradiction avec les principes de séparation entre intérêts publics et privés, incarne une forme institutionnalisée de conflit d’intérêts. Il est inconcevable que le ministre en charge de l’économie puisse simultanément veiller aux intérêts d’un groupe bancaire qu’il est censé réguler.

Une justice sous tutelle : l’affaire Sylvia Bongo

Le traitement de l’affaire Sylvia Bongo, ex-Première dame, cristallise l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques. Après avoir été détenue dans des conditions opaques et sans procès équitable, elle a été discrètement exfiltrée en Angola, loin des projecteurs. Cet épisode interroge sur l'indépendance réelle du pouvoir judiciaire et sur l’existence d’un système de deux poids, deux mesures. Pendant que certains proches de l’ancien régime sont sanctionnés pour servir d’exemples, d'autres sont réintégrés sans justification.

Sécurité et services publics : un échec patent.

Le quotidien des Gabonais ne s’est pas amélioré. Insécurité rampante, délestages chroniques, pénuries d’eau, hôpitaux sans médicaments : l’État est toujours aussi défaillant dans ses fonctions essentielles. La SEEG (Société d’Énergie et d’Eau du Gabon), en crise structurelle, reste incapable de fournir les services de base. Aucune réforme de fond n’est engagée. L’État préfère multiplier les cérémonies et les effets d’annonce plutôt que de garantir l’accès à l’électricité ou à l’eau potable.

Un gouvernement pléthorique, sans cap.

Le gouvernement compte plus de 40 ministres, sans compter les ministres délégués et hauts commissaires. Cette inflation institutionnelle traduit l’obsession du contrôle des clientèles plutôt que celle de l’efficacité administrative. Alors que le pays est en grave tension budgétaire, ce train de vie de l’État est une insulte à la population.

Conclusion : une transition confisquée.

Brice Oligui Nguema avait une occasion historique de réconcilier le Gabon avec lui-même. Il avait l’opportunité d’ouvrir un chemin nouveau, transparent, équitable. Mais il semble avoir choisi de préserver les équilibres anciens, tout en se hissant au sommet d’un édifice institutionnel affaibli. L’histoire jugera sévèrement ce rendez-vous manqué. Car au lieu d’inventer le futur, le nouveau pouvoir gabonais semble avoir reconstitué le passé avec d’autres mots, d’autres visages… mais la même logique.

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