Chesly Exploratrice

26/07/2025

Mon début en création de contenu 🥹🇬🇦❤️

18/07/2025

17/07/2025

Le Gabon ne fait pas rêver certains jeunes…
Ok, j’entends bien que vous ayez des raisons de le dire mais pourquoi partir ? Pourquoi inciter les autres à partager votre décision selon laquelle… ailleurs serait meilleur ?

Donc vos valeurs stipulent que quand c’est difficile, il faut fuire ?

16/07/2025

Mais on dit quoi pour ce week-end de vacance ?
Pourquoi pas un Lambaréné Tour ? 🥰🇬🇦

15/07/2025

Il y’a plus d’un an… j’ai écris un post à propos de l’état d’insalubrité du débarcadère de Mayumba.

J’étais outrée car c’est une ville qui me tient à cœur mais pas que… j’y suis enracinée.

Mon arrière grand-mère, qui est mon homonyme dont je porte fièrement le nom de Tchibinda, est Vili de Mayumba et Sette Cama.
Je me souviens, de nos conversations sur la dalle de sa maison, où elle me disait : Moi je n’ai plus les pieds assez forts pour t’y emmener mais un jour, tu iras chez toi, tu iras à Mayumba.

Ces paroles sont restées ancrer à mon esprit sans savoir qu’un jour ma passion, mon travail me guideront jusque là bas.

Ce post avait reçu énormément de réactions, je reprochai aux autorités, aux autochtones et à la forte communauté étrangères de laisser délibérément ces lieux dans un état déplorable.

J’avais d’ailleurs tenue un discours devant casiment toute la communauté de pêcheurs en rappelant qu’ils sont désormais aussi chez eux et pour cette raison, il en va de leur responsabilité, de soigner l’image de la ville et de leur cadre de vie.

J’avais même échangé avec le maire de la ville à propos de cela.

En plus lors de notre arrivée avec la délégation du Ministère du Tourisme, les personnes présentes au débarcadère étaient hostiles à notre visite, ils n’étaient clairement pas édifier sur le fait que MAYUMBA est une Zone d’intérêt touristique et balnéaire.

Bref un an plus t**d , j’y retourne pour un séjour avec l’agence Orema Tourisme Gabon , j’appréhendai notre arrivée au débarcadère en souvenir à comment je l’avais laissé…

Mais grande fût ma surprise de constater que… le débarcadère était, propre, nettoyé, pas de plastique, peu de déchet apparents et de plus, les autochtones, les pêcheurs et commerçants présents, ont été chaleureux.

J’avais avertis aux touristes de ne pas prendre de photos mais étonnamment ce sont eux même qui ont demandé à prendre avec les touristes, ils ont même accepté de parler en vidéo .

Vous voyez ça :

C’est l’impact positif des réseaux sociaux
C’est l’impact de l’initiative de la caravane touristique du Ministère du Tourisme
C’est l’abnégation d’une compatriote qui veut que son pays soit une destination de rêve même dans les endroits les plus reculés.
C’est le pouvoir, du devoir et de la responsabilité due à l’enracinement.

C’est ce Gabon que j’aime, c’est ce message que je souhaite, vous partager ce matin.

Parfois ne mettons pas l’État en travers des actions que nous pouvons poser nous même pour le pays et n’hésitons pas à rappeler aux populations qu’ils sont les premiers responsables de leur bien être… pour cela il suffit, d’une action, d’un mot ou d’un geste.

Le changement passe d’abord par nous.
Le changement est une culture, que nous devons communiquer, inculquer et impulser.

14/07/2025

On n’en parle pas assez mais parfois, les seuls qui découragent les Gabonais d’entreprendre… ce sont les Gabonais.

Face à des confrères étrangers, il se taisent, ils se contentent, ils sont satisfaits du service minimum, ils contrôlent leurs comportements et leurs exigences démesurées.

Mais dès lors qu’ils ont en face, un compatriote…
C’est tout le contraire.
Pire encore s’ils ont en face, un jeune entrepreneur.

Tu as comme l’impression que certains ne dédaignent pas accorder de la considération à la bravoure dont nous faisons preuve, dans un marché Gabonais qui n’est clairement pas facile.

Au final, quand tu n’es pas coté consommateurs, tu comprends que nous sommes à l’origine de l’atmosphère défaillant des affaires d’un point de vue local et c’est bien dommage.

La critique se balade dans les cœurs de certains quand il s’agit de leurs confrères, ça fait même peur 🥲
Les plaintes abusives et publiques bref tout les moyens de minimiser sont mis en œuvre pour les pousser hors de leurs retranchements et hors du cadre professionnel.

Leurs proverbes favoris : Koh on critique pour que vous vous améliorez !
On fait ça pour vous soutenir !
Les Gabonais n’aiment pas écouter les conseils !

Mais le problème c’est que, vous êtes pour la plupart malveillants avec des mauvaises intentions, vous êtes malpolis et sans manière.

Donc franchement, il serait mieux de garder vos conseils, on apprendra autrement.

🆗

Combien ont abandonné ? Combien on mis les clés sous la porte ? Combien sont sortis de ce rêve de participer à l’économie locale, par votre faute ?
Combien ce sont même retrouver derrière les barreaux par frustrations et émotions pour vous affronter et vous combattre ?

Comme si vous êtes en guerre avec ceux qui décident d’affronter les difficultés pour se frayer un chemin et même frayer un chemin pour les autres.

Être à votre service, n’équivaut pas au manque de respect. Je dis Non !
Vous faites trop souvent preuve de mauvaise foi mais pour des raisons professionnelles, on doit se comporter et digérer.

Pourtant, nous entreprenons, même si le contexte n’est pas favorable, nous avons encore beaucoup à apprendre, nous le reconnaissons et nous nous aventurons parfois dans des secteurs neutres aux locaux avec peu d’appuis…toutefois nous allons y parvenir. 🙏🏽

Merci à ceux qui soutiennent et qui apportent des conseils avec bienveillance. ❤️
Vous êtes nos moteurs.

Mais laissez moi quand même dire à ceux qui boycottent, ils vont bien se reconnaître :

▶️ vous êtes des sorciers, vous êtes méchants, vous n’êtes d’aucun apport à part décourager, diminuer, boycotter et c’est pour cette raison qu’en retour, vous freinez aussi votre prospérité et celle du pays par la même occasion.

Mais si vous pensez qu’on va arrêter ? Non, détrompez vous , on va continuer, croyez moi. 🙌🏼

11/07/2025

04/07/2025

J’ai envie de manger le riz popo demain
( ne me demandez pas pourquoi 😌) Amegasse est trop loin !
Dites moi où je peux en acheter ici à Libreville svp
🥹

04/07/2025

Merci beaucoup Eden Vision Magazine désormais plus qu’un sac à dos, je porte également la co-responsabilité d’une agence de tourisme locale, formidable et inclusive Orema Tourisme Gabon et bien plus encore…au plaisir et honorée par ce bel article 🙏🏽

| Qui est Chesly Exploratrice ?

Chesly Exploratrice, est une aventurière passionnée qui révèle au Gabon ses trésors cachés. Sac à dos sur les épaules et amour pour la nature en bandoulière, elle explore les sites méconnus, des chutes de Poubara aux Monts de Cristal, en passant par le Cap Esterias.

Déterminée à valoriser le patrimoine gabonais, Chesly partage des récits authentiques et met en lumière les héros oubliés ainsi que la richesse culturelle locale. En collaboration avec des photographes, elle capture des images saisissantes de la faune et de la flore, invitant sa communauté à redécouvrir le Gabon sous un nouveau jour.

Active sur Instagram et d’autres plateformes, elle incarne un tourisme responsable, authentique et engagé, inspirant passionnés de voyage et amoureux de culture à redécouvrir leur pays.

📲 Abonnez-vous à notre chaîne WhatsApp :
https://whatsapp.com/channel/0029Vauqg30BadmV7JaOmm3C
☎ (+241) 077 63 18 87

04/07/2025

Les places sont limitées… ce sont les vacances, j’espère que vous avez mis de côté le budget pour les escapades, entre amis, en solo, avec vos enfants ou en amoureux.

Orema Tourisme Gabon n’attends que vous 🇬🇦

04/07/2025

Suite / JOUR-1
NOTRE PÉRIPLE À MAYUMBA AVEC OREMA TOURISME GABON 📌
__________________________________

18h45… plus de temps, que chacun achète son dernier pain omelette à Ndendé et GO, GO, GO, on doit foncer !

Le dernier tronçon de route est le plus périlleux, l’axe Ndendé-Tchibanga représente toujours l’une des principale raison de l’enclavement des régions du Sud, l’espoir demeure mais ne bitume pas nos cœurs.

Nous voilà sillonnant la route serpentine de la vallée des 9 routes. 🛣️

Dans le bus, dans le noir pour tenir le coup…
il fallait être dans le thème gothique de Ndendé, raconter des légendes et histoires effrayantes, rigoler, apercevoir furtivement une maman avec sans panier sur le dos dans le noir…
c’était assez pour avoir des sueurs froides et des fous rires anxieux. 🤣

Avant les portes de Tchibanga, un contrôle.
Nous sommes à quelques minutes de 20h, heureusement car ils étaient prêt à nous retenir.

Soupir !!!

Tchibanga, dès le sommet amorçant l’entrée dans la ville, 🌃 nous sommes éblouie par le tapis de lumière qui orne le paysage… c’est un soulagement après 1h30 dans le noir et sans goudron.

La station Totale de Tchibanga est fermé pour travaux alors on poursuit, le chauffeur est sûre de pourvoir y arriver sans encombre et faire le plein directement à MAYUMBA dès le matin.

Nous voilà enfin sur les routes de la Basse-Banio, il est 20h30… 🚍

Mais nouvel obstacle. ‼️

À cette heure sur tout cet axe, il y a un danger à chaque kilomètres carré…

DES ÉLÉPHANTS. ⚠️

Nous pouvons d’ailleurs y apercevoir des panneaux signalant leur présence dans la zone.

Mince.

Il faudrait conduire moins vite.
Ce qui signifie, prendre encore plus de temps. 🥲

Ceux dans le bus, commencent à s’impatienter :
- Depuis là on arrive pas ? 🥹
- Je veux seulement dormir ! 🥱
- J’ai déjà mal au dos. 🥹
- Je ne savais pas que Mayumba c’était loin comme ça. 🫠

Face à ces plaintes, les organisateurs se doivent de rassurer, d’apaiser ou de se taire en veillant que nous arrivons parfaitement à destination. 🙌🏼

Des traces, des urines, des pas de géant et les excréments des pachydermes qui arpentent la zone toute la nuit, étaient partout sur la route.
D’autres étaient si fraîches… ça signifiait qu’ils n’étaient pas si loin. 🐘

Prudence ‼️

Sur le chemin, les villages… sont vides, des lampadaires solitaires éclairent les demeures terrassés par l’exode.

C’est au village Libomo que nous avons eu droit à un arrêt et un dernier contrôle, qui s’est d’ailleurs bien passé.

Puis après une demie heure de trançon sans goudron au chevet de Mayumba… Nous y voilà enfin.
Il est 22h30. 🎉

Le temps pour nous de récupérer Notre guide local … Erika et de se rendre rapidement au village de pêcheur pour récupérer notre dîner du soir. 🎣
Du poisson frais de Maye sur Mer, braisé à feu doux accompagné de Riz gras et de manioc, petite sauce et piment.

Puis direction notre site pour les deux prochains jours.

Nous arrivons épuisés.

Deux parmis les participants souhaitaient une chambre d’hôtel mais à notre t**dive arrivée…
Le responsable avait déjà cédé ces chambres à des routiers, pensant que nous n’arriverons, plus si t**d.

Zut !

Il faut trouver 2chambres d’hôtel à MAYUMBA à 23h.
Ça l’air facile et pourtant… le peu de structures et le nombre important de passagers, routiers, pétroliers et exploitants qui fréquentent régulièrement MAYUMBA, font en sorte que les hôtels sont casiment toujours pleins et cette nuit c’était le cas.

Tout les appels en vain, aucune chambre dispo.

Sauf au Likwale Lodge.

Mais ironie du sort, le numéro d’accueil de l’hôtel sonne sans réponse.

Peut être il dort… et qui s’attend t’il à recevoir cette nuit encore ?

Les clients n’avaient plus aucune patience, la fatigue et nerfs étaient tendus, il faut en tant qu’organisateurs garder son sang froid, rassurer : Il y’a toujours une solution. 🙏🏽

Sans pour autant laisser transparaître ces questions :

Allons nous trouver une chambre cette nuit ⁉️

Ou les clients seront contraint de dormir dans le véhicule ⁉️

Nous voilà en voiture direction le Likwale à 00h afin de trouver absolument une chambre.

📌 Vous voulez la suite ?
Dites moi en commentaire et ce soir vous l’aurez 🥰