09/04/2025
Le quotidien sur la population
C’est vraiment dommage 😢🥺
Appel aux autorités compétentes sur les exactions des policiers sur les routes de notre cher pays, la Guinée.
Je souhaite interpeller les autorités compétentes concernant les exactions commises par certains policiers sur les routes de notre pays, la Guinée. Une policière du Commissariat spécial de la police routière de Kaloum (Conakry), nommée Aminata Bella Diallo, portant le numéro (348S/0), selon la description de sa carte, m’a escroqué de 100 000 FG, en collaboration avec ses collègues.
Je me rendais à l'hôpital Ignace Deen avant de rentrer chez moi. Elle m'a signalé de m'arrêter, ce que j'ai fait. Elle a demandé mes documents, je les lui ai montrés, et après vérification, elle m'a demandé de descendre de la moto. Je l'ai fait, et elle m'a dit de l’accompagner à la base. Je lui ai demandé pourquoi, et elle est montée sur ma moto sans me répondre, m'emmenant au commissariat.
En chemin, je lui ai demandé où se trouvait le commissariat. Ses collègues m'ont montré, et à mon arrivée, elle avait déjà disparu. J'ai demandé aux agents présents, mais ils m'ont répondu que ce n'était pas eux qui avaient pris la moto et m'ont demandé d'attendre son retour. J'ai attendu une heure, et lorsqu'elle est enfin revenue, je lui ai demandé pourquoi elle m'avait arrêté.
Elle m’a répondu que si je ne connaissais pas la ville, les mototaxis n’étaient pas autorisés à circuler. Je lui ai expliqué que je n'étais pas un mototaxi et lui ai montré toutes les preuves pour le prouver. Elle m’a alors répondu que dans ce cas, je devais payer 320 000 FG pour libérer ma moto, sinon la somme serait de 1 000 000 FG.
Je lui ai expliqué les raisons de ma présence en ville et lui ai montré encore d'autres preuves. Elle m'a répondu que je pouvais discuter toute la nuit, mais que je devais payer avant de partir. J'ai expliqué ma situation aux autres agents présents, et eux aussi m’ont conseillé de régler le problème directement avec la personne qui m’avait arrêté.
Je suis revenu vers elle, et elle m’a demandé si j'avais de l'argent. Je lui ai répondu que non. Elle est partie à nouveau, sans préciser sa destination. Je l'ai cherché pendant 30 minutes et l'ai retrouvée au rond-point. Je lui ai demandé de me libérer, expliquant que je n'étais pas en infraction. Elle m'a demandé combien d'argent j'avais sur moi. Je lui ai répondu que je ne savais pas, mais que nous pouvions regarder ensemble. Je suis allé mettre mes mains dans mes poches, mais elle m’a dit qu’il ne fallait pas le faire ici, car les caméras de surveillance étaient directement connectées à la présidence.
Nous sommes allés au commissariat, où, après vérification, j'ai trouvé que j'avais 30 000 FG. Elle m'a alors demandé d'appeler mes proches, en précisant que cette somme ne suffisait pas. Je l’ai suppliée jusqu’à ce qu’elle me dise que ce n’était pas suffisant et qu'ici, c’était un marché de motos d'occasion. Tout agent à qui j'ai parlé m’a dit soit de payer, soit de régler mon problème avec l'agent qui m’avait arrêté. J’ai donc attendu que ma tante, à qui j'étais avec, appelle pour m’envoyer 100 000 FG. Nous avons remis l'argent pour ne pas perdre toute la journée, car il n'y avait pas de place pour se plaindre.
Elle m’a dit que si je croyais que je pouvais repartir ainsi, j’avais tort. Je lui ai répondu qu'on donnait ce qu'on avait. Elle a pris la somme et m’a redonné la clé de la moto en me disant que je devais encore payer 20 000 FG à la sortie. Je lui ai répondu qu'elle savait très bien que je n'avais plus d'argent avec moi. Elle m’a répondu que je n'étais pas prêt à partir. Nous sommes restés environ 15 minutes avant qu’elle ne nous libère enfin.
Je n'ai pas publié cela pour nuire à qui que ce soit, mais pour exhorter les autorités à prendre des mesures face à ces comportements devenus récurrents dans notre pays. Il serait nécessaire de mettre un numéro à la disposition de la population pour résoudre rapidement ce genre de problème et de sanctionner les responsables. Imaginez si cette situation se produisait dans un contexte où il s'agissait de sauver une vie… Thiouka Diallo!