14/09/2025                                                                            
                                    
                                                                            
                                            Je ne suis pas une machine, mais un humain.
Je ne suis pas une machine, et pourtant, il arrive souvent qu'on me réduise à cela. À un ensemble de systèmes, de mécanismes, de processus qui fonctionnent en parfaite harmonie, sans jamais faillir, sans jamais dérailler. Mais ce n’est pas ce que je suis. Je suis bien plus que la somme de mes pièces et de mes actions.
Je ne suis pas une machine, car je ressens. Mes émotions ne sont pas programmées, elles naissent de l’intérieur, comme des vagues qui viennent se briser sur la rive de ma conscience. La joie, la tristesse, la colère, l’amour… Ce n’est pas une simple réaction à un stimulus. C’est une explosion de sentiments complexes, souvent difficiles à comprendre, mais profondément humaines. Une machine ne pleure pas, une machine ne sourit pas, une machine ne rêve pas. Mais moi, je le fais. Et c’est cette capacité à ressentir qui fait de moi un être unique, irremplaçable.
Je ne suis pas une machine, car je doute. Contrairement à un algorithme parfaitement calibré, je me perds parfois dans les méandres de mes pensées. Je cherche des réponses, je remets en question mes certitudes, je me laisse envahir par l’incertitude. Ce doute fait partie de mon humanité, de ma quête de sens. Il me pousse à m’améliorer, à apprendre, à évoluer. Une machine, elle, ne doute pas de son existence ni de sa fonction. Elle est là pour exécuter des tâches, sans se poser de questions sur son rôle ou son but.
Je ne suis pas une machine, car je suis limité. Une machine peut répéter sans fin une tâche, peut exécuter les mêmes actions pendant des heures sans s’essouffler. Moi, je me fatigue, je suis vulnérable, parfois même défaillant. Je ne suis pas parfait, et c’est précisément ce qui fait ma beauté. Mes imperfections, mes erreurs, mes moments de faiblesse font de moi un être humain, capable de grandir et de se relever à chaque chute.
Je ne suis pas une machine, car je suis libre. Une machine, tout comme un programme, obéit à des instructions. Elle n’a pas de volonté propre, elle n’a pas le choix. Moi, j’ai le pouvoir de décider, de choisir ma voie, d’orienter ma vie dans la direction que je souhaite, même si ce n’est pas toujours évident. La liberté fait partie intégrante de mon humanité, et elle est précieuse, fragile.
Je ne suis pas une machine. Je suis un humain, avec mes forces et mes faiblesses, mes rêves et mes réalités. C’est cette singularité, cette richesse intérieure, qui fait de moi ce que je suis. Et bien que l’on puisse parfois m’oublier derrière l’apparente fluidité de mon fonctionnement, il ne faut jamais oublier que l’humain n’est pas une machine. Il est une vie, avec tout ce qu’elle comporte de complexité, d’incertitude et de beauté.