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🇨🇩🇱🇷🇺🇳 RDC et Libéria au Conseil de sécurité de l’ONU : une nouvelle voix africaine s’élève 🌍✨🔹 Un tandem africain fraîc...
04/06/2025

🇨🇩🇱🇷🇺🇳 RDC et Libéria au Conseil de sécurité de l’ONU : une nouvelle voix africaine s’élève 🌍✨

🔹 Un tandem africain fraîchement élu
Le 2 juin, l’Assemblée générale de l’ONU a renouvelé cinq sièges non permanents au Conseil de sécurité.
À partir du 1er janvier 2026, la RDC et le Libéria représenteront le continent, succédant à l’Algérie et à la Sierra Leone, pour un mandat de deux ans, jusqu’à fin 2027.
Aux côtés de la Somalie, ils formeront un trio africain engagé.

🔍 Retour sur leur parcours
🇨🇩 RDC : pas une première ! Elle a déjà siégé au Conseil en 1982-1983 et 1990-1991.
🇱🇷 Libéria : une rare présence, sa seule participation remonte à 1961.

📢 Faire entendre la voix du continent
▪️La RDC, confrontée à l’insécurité à l’est avec la rébellion du M23, portera un message fort de paix et de stabilité.
▪️Le Libéria, marqué par des décennies de guerre civile, entend prouver qu’il est de retour sur la scène internationale.

⚖️ Un rôle clé, même sans veto
❌ Certes, pas de droit de veto pour ces nouveaux élus — privilège réservé aux États-Unis, Russie, Chine, France et Royaume-Uni.
✅ Mais leur présence compte vraiment : ils participent aux comités de sanctions, gèrent des dossiers sensibles et forment des coalitions régionales.

24/05/2025

🇧🇫 Saisie spectaculaire de la police burkinabè : plus de 900 motos interceptées

Ouagadougou, 23 mai 2025 — Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et ses sources de financement, la police nationale du Burkina Faso a procédé à une importante saisie : trois camions transportant plus de 900 motos de marque Apsonic, ainsi que 164 tricycles, ont été interceptés à Ouagadougou, alors qu’ils s’apprêtaient à prendre la direction de Korhogo, en Côte d’Ivoire.

C’est lors d’un point de presse tenu au Groupement des Compagnies Républicaines de Sécurité (CRS) que le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, a confirmé l’opération, menée le 7 avril dernier. Les investigations laissent penser à un réseau logistique destiné à ravitailler les groupes armés terroristes opérant dans la sous-région.

Fait troublant : aucun propriétaire ne s’est manifesté à ce jour pour revendiquer la cargaison, estimée à plusieurs centaines de millions de francs CFA. Les autorités ont décidé de mettre les engins saisis à la disposition des forces de défense et de sécurité pour renforcer leurs moyens d’intervention sur le terrain.

Cette action s’inscrit dans une série de mesures prises par l’État burkinabè pour assécher les circuits logistiques des groupes terroristes et consolider la sécurité intérieure. Elle démontre également la vigilance accrue des services de sécurité dans un contexte régional particulièrement instable.

Rédaction : Kibaro / Avec sources officielles et Libreinfo.net

🇱🇾 Tripoli, en Libye, a été secouée par de violents affrontements après l’assassinat, le 12 mai, du puissant chef de mil...
19/05/2025

🇱🇾 Tripoli, en Libye, a été secouée par de violents affrontements après l’assassinat, le 12 mai, du puissant chef de milice Abdel Ghani al-Kikli, surnommé "Gheniwa", commandant de la Force de soutien à la stabilité. Son assassinat a déclenché des combats intenses entre groupes armés rivaux dans plusieurs quartiers de la capitale, faisant plusieurs morts et blessés, y compris parmi les civils.

Figure centrale du système sécuritaire de Tripoli, Al-Kikli jouait un rôle crucial dans le fragile équilibre entre les différentes milices qui se partagent le contrôle de la ville. Sa mort ouvre la voie à des luttes de pouvoir internes et à une possible reconfiguration du paysage sécuritaire.

Selon des analystes, cette disparition brutale pourrait provoquer un tournant décisif dans la gestion de la sécurité à Tripoli, déjà marquée par l’absence d’un contrôle central fort. Elle complique davantage les efforts de paix engagés par l’ONU et accroît les risques d’un effondrement total de l’ordre fragile mis en place après la chute de Kadhafi.

🇧🇫 Des terroristes tués par l’armée burkinabè près de la frontière ivoirienneL’armée burkinabè a infligé un nouveau reve...
18/05/2025

🇧🇫 Des terroristes tués par l’armée burkinabè près de la frontière ivoirienne

L’armée burkinabè a infligé un nouveau revers aux groupes armés terroristes opérant dans le sud-ouest du pays. Selon des sources sécuritaires, une opération militaire de ratissage menée cette semaine dans la région des Cascades, non loin de la frontière avec la Côte d’Ivoire, a permis de neutraliser plusieurs terroristes et de récupérer du matériel de guerre.

L’intervention a été déclenchée après des renseignements faisant état de mouvements suspects d’individus lourdement armés dans la zone forestière de Niangoloko. Les forces de défense et de sécurité (FDS), appuyées par des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), ont rapidement encerclé le secteur et engagé un affrontement direct avec les assaillants. Le bilan fait état de plusieurs terroristes abattus, de motos détruites et d’importantes quantités d’armes et de munitions saisies.

Cette victoire s’inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement burkinabè pour reprendre le contrôle total de son territoire, gravement affecté par l’insécurité depuis 2015. Les autorités ont récemment intensifié les opérations militaires, particulièrement dans les zones frontalières, pour empêcher les incursions ennemies et sécuriser les populations civiles.

Les autorités ivoiriennes ont également été alertées afin de renforcer leur vigilance de l’autre côté de la frontière, et une coopération sécuritaire renforcée entre Ouagadougou et Abidjan est en cours d’élaboration.

Cette avancée de l’armée burkinabè est perçue comme un message fort à l’endroit des groupes terroristes : aucune région du pays ne sera laissée entre leurs mains. Le peuple burkinabè, longtemps meurtri par les attaques, retrouve peu à peu espoir grâce à la détermination de ses forces armées.

🇧🇪 Le Parlement bruxellois demande l’arrestation de Netanyahou et Gallant si ceux-ci venaient à entrer sur le territoire...
13/05/2025

🇧🇪 Le Parlement bruxellois demande l’arrestation de Netanyahou et Gallant si ceux-ci venaient à entrer sur le territoire

Dans un geste fort et unanimement salué, le Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale a adopté une résolution appelant le gouvernement fédéral belge à faire appliquer, sans exception, les mandats d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI), y compris ceux visant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et son ministre de la Défense Yoav Gallant. Cette prise de position intervient dans un contexte de forte mobilisation politique et citoyenne en Belgique face à la situation humanitaire à Gaza.

La résolution, soutenue par l'ensemble des groupes politiques représentés au Parlement bruxellois, insiste sur l'importance de la coopération pleine et entière avec la CPI, rappelant que la Belgique, en tant qu’État partie au Statut de Rome, est tenue légalement d’exécuter les mandats de la Cour. Les parlementaires bruxellois exhortent ainsi le gouvernement fédéral à ne pas céder aux pressions internationales, notamment de la part d’alliés proches d’Israël, et à réaffirmer son attachement indéfectible au droit international.

Au-delà de l'appel à l'arrestation, le texte recommande aussi la mise en œuvre de sanctions ciblées contre toute personne impliquée dans des crimes de guerre ou crimes contre l'humanité, en particulier en lien avec les bombardements massifs et le blocus de la bande de Gaza. Cette proposition s’inscrit dans une dynamique plus large de plaidoyer en faveur des droits humains portée par plusieurs élus belges, notamment au sein des partis Ecolo, PTB et DéFI, très critiques à l’égard de la politique israélienne actuelle.

La résolution bruxelloise salue en outre les mesures de protection garanties par le droit européen aux institutions judiciaires internationales, à l’instar de l’article 23 du règlement de l’UE de 2002 sur la coopération avec la CPI, qui interdit toute ingérence dans son fonctionnement.

Cette initiative symbolique mais puissante intervient alors que le procureur de la CPI, Karim Khan, a officiellement demandé des mandats d'arrêt contre les dirigeants israéliens et du Hamas pour des crimes présumés commis depuis le 7 octobre 2023. À Bruxelles comme dans d'autres capitales européennes, la question de la justice internationale devient un enjeu politique de plus en plus prégnant.

🇵🇰 🇮🇳 Le ministre pakistanais de la Défense affirme que cinq avions indiens ont été abattus et que des soldats indiens o...
07/05/2025

🇵🇰 🇮🇳 Le ministre pakistanais de la Défense affirme que cinq avions indiens ont été abattus et que des soldats indiens ont été faits prisonniers.

Le ministre pakistanais de la Défense, Asif, a déclaré sur Bloomberg TV que le Pakistan avait abattu cinq avions indiens et capturé des soldats indiens. Le gouvernement indien n'a pas réagi immédiatement en dehors des heures de bureau. Asif a déclaré :

« Si ces actes hostiles cessent… nous discuterons sans hésiter avec l'Inde. Nous ne voulons pas que la situation s'envenime. »
« Mais s’il y a des actes hostiles initiés du côté indien, nous devons réagir », a-t-il déclaré.

📎 Bloomberg

📎 Bloomberg

🇵🇰🇮🇳 Tensions explosives entre le Pakistan et l'Inde : le ministre pakistanais de la Défense lance une menace mondialeLe...
07/05/2025

🇵🇰🇮🇳 Tensions explosives entre le Pakistan et l'Inde : le ministre pakistanais de la Défense lance une menace mondiale

Le ministre pakistanais de la Défense, Khawaja Asif, a lancé un avertissement lourd de conséquences sur une chaîne de télévision locale : toute guerre avec l'Inde pourrait mener à une destruction à l'échelle mondiale. Il a mis en garde contre toute ingérence dans les affaires internes du Pakistan ou tout soutien aux opposants du pays, affirmant que de telles actions auraient des répercussions graves.

« Que chaque nation sache que si l’Inde attaque et que l’existence du Pakistan est menacée, personne ne survivra. Nous ne permettrons à aucun autre pays de vivre sur cette planète », a-t-il martelé.

🇮🇳 De son côté, l’Inde a lancé l’opération antiterroriste baptisée « Sindoor », visant des cibles situées dans la zone frontalière du Cachemire.

🇵🇰 En réponse, le Pakistan aurait riposté en attaquant des positions indiennes, ce qui, selon New Delhi, constitue une violation du cessez-le-feu, avec des tirs d’artillerie sur la ligne de frontière.

🇺🇸 Le produit intérieur brut (PIB) des États-Unis a reculé de 0,3 % au premier trimestre 2025, marquant ainsi la premièr...
04/05/2025

🇺🇸 Le produit intérieur brut (PIB) des États-Unis a reculé de 0,3 % au premier trimestre 2025, marquant ainsi la première contraction économique depuis 2022. Ce repli inattendu de l’activité économique intervient dans un contexte de tensions commerciales renouvelées, d’inflation persistante et d’incertitudes sur la politique budgétaire.

Face à ces mauvais résultats, le président Donald Trump, revenu au pouvoir en janvier, a rejeté toute responsabilité en accusant l’administration précédente. « Ce recul est le fruit du reliquat Biden », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à la Maison-Blanche, évoquant un « héritage toxique » laissé par son prédécesseur. Trump a également nié que sa récente politique de hausse des droits de douane, notamment à l’égard de la Chine et de l’Union européenne, ait eu un quelconque impact négatif sur la croissance.

Cependant, plusieurs économistes soulignent que l’instauration soudaine de nouvelles barrières commerciales a pu perturber les chaînes d’approvisionnement et refroidir la confiance des entreprises. La consommation des ménages, moteur essentiel de l’économie américaine, a elle aussi ralenti sur les trois premiers mois de l’année, tandis que les investissements privés ont marqué le pas.

Ce recul du PIB place la Réserve fédérale dans une position délicate, alors qu’elle tente de contenir l’inflation tout en soutenant l’activité. Les prochains mois seront décisifs pour évaluer si cette contraction marque le début d’un ralentissement plus profond ou une simple parenthèse dans une reprise économique fragilisée. Soucieux de rassurer les marchés, Trump a promis de nouvelles mesures de relance, sans en dévoiler pour l’heure les détails.

🇺🇸 Les États-Unis parient sur une paix imminente entre la RDC et le Rwanda, avec des accords miniers à la cléDans un con...
03/05/2025

🇺🇸 Les États-Unis parient sur une paix imminente entre la RDC et le Rwanda, avec des accords miniers à la clé

Dans un contexte régional tendu marqué par des années de conflit dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), les États-Unis s’activent en coulisse pour faciliter un accord de paix historique entre Kinshasa et Kigali. Selon des rapports récents, Washington espère qu’un accord de paix formel entre les deux pays pourra être conclu d’ici deux mois.

Le conseiller principal de Donald Trump pour l’Afrique, Massad Boulos, a révélé que des accords miniers distincts devraient également être signés avec les États-Unis par la RDC et le Rwanda, signalant un double objectif stratégique : apaiser les tensions régionales tout en garantissant l’accès américain aux ressources critiques de la région, notamment le cobalt, le coltan et le lithium, essentiels pour les technologies de pointe et la transition énergétique.

Une réunion de haut niveau est prévue à la mi-mai entre le secrétaire d’État américain Marco Rubio et les ministres des Affaires étrangères congolais et rwandais. Cette rencontre devrait finaliser les contours de l’accord de paix ainsi que les modalités des partenariats économiques bilatéraux.

Le processus de paix sera suivi de près par un comité international composé des États-Unis, du Qatar, de la France et du Togo, ce dernier représentant l’Union africaine dans le cadre de cette médiation élargie. Le choix du Togo, reconnu pour sa diplomatie active et sa neutralité dans les conflits régionaux, est vu comme un gage d’équilibre dans les négociations.

Un enjeu géopolitique majeur

Les tensions entre la RDC et le Rwanda, notamment autour de la présence de groupes armés comme le M23, soutenu selon Kinshasa par Kigali, ont causé des milliers de morts et déplacé des millions de civils. Pour Washington, mettre fin à cette instabilité est crucial, non seulement pour des raisons humanitaires, mais aussi pour sécuriser les chaînes d’approvisionnement en minerais stratégiques alors que les tensions avec la Chine poussent les États-Unis à diversifier leurs sources.

L’administration Trump, bien qu’en dehors du pouvoir exécutif actuel, continue d’avoir des émissaires influents sur le continent, préparant ainsi le terrain en cas de retour à la Maison-Blanche. Cette initiative s’inscrit dans une compétition géopolitique plus large où les puissances occidentales cherchent à contrer l’influence croissante de la Chine et de la Russie en Afrique centrale.

Si l’accord est conclu, il pourrait marquer un tournant diplomatique majeur pour la région des Grands Lacs, en posant les bases d’une coopération économique plus stable et en instaurant un mécanisme de dialogue durable entre la RDC et le Rwanda.

🌍🚀 Top 10 des économies d’Afrique subsaharienne à la plus forte croissance en 2025D’après les estimations du FMI pour 20...
02/05/2025

🌍🚀 Top 10 des économies d’Afrique subsaharienne à la plus forte croissance en 2025
D’après les estimations du FMI pour 2025, voici les pays en tête en termes de croissance du PIB :

👇
🇸🇳 Sénégal : 8,4%
🇬🇳 Guinée : 7,1%
🇷🇼 Rwanda : 7,1%
🇳🇪 Niger : 6,6%
🇪🇹 Éthiopie : 6,6%
🇧🇯 Bénin : 6,5%
🇨🇮 Côte d’Ivoire : 6,3%
🇿🇲 Zambie : 6,2%
🇺🇬 Ouganda : 6,1%
🇹🇿 Tanzanie : 6,0%

✅💡 Le Niger, membre de l’AES, a affiché la meilleure performance économique du continent en 2024 avec une croissance spectaculaire de 10,3%, portée par une forte augmentation de sa production pétrolière.

En comparaison, les autres pays de l’AES enregistrent en 2025 :

Burkina Faso : 4,3%

Mali : 4,9%

✅ Globalement, la croissance du PIB en Afrique subsaharienne devrait passer de 4,0% en 2024 à 3,8% en 2025, avant de rebondir à 4,2% en 2026.

Source : Rapport du FMI sur les Perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne, avril 2025.

🇧🇫🇷🇺 | Le Burkina Faso accorde une licence minière à la société russe NordgoldLe gouvernement burkinabè a octroyé une li...
01/05/2025

🇧🇫🇷🇺 | Le Burkina Faso accorde une licence minière à la société russe Nordgold

Le gouvernement burkinabè a octroyé une licence d’exploitation industrielle à la société minière russe Nordgold pour un projet aurifère, dans le but de profiter des prix records de l’or et renforcer son économie. Ce partenariat s’inscrit dans une stratégie visant à stimuler les recettes nationales, créer des emplois et attirer davantage d’investissements étrangers.

Déjà implantée dans le pays avec la mine de Bissa, Nordgold consolide ainsi sa présence au Burkina Faso. Cette décision reflète également le rapprochement stratégique entre Ouagadougou et Moscou, dans un contexte de diversification des alliances diplomatiques et économiques.

🇲🇦🇧🇫🇲🇱🇳🇪 Renforcement de la coopération Sud-Sud : le Roi Mohammed VI reçoit les chefs de la diplomatie de l’AESDans une ...
29/04/2025

🇲🇦🇧🇫🇲🇱🇳🇪 Renforcement de la coopération Sud-Sud : le Roi Mohammed VI reçoit les chefs de la diplomatie de l’AES

Dans une démarche stratégique et hautement symbolique, le Roi du Maroc, Sa Majesté Mohammed VI, a reçu en audience, ce 28 avril 2025, les ministres des Affaires étrangères des trois pays membres de la Confédération des États du Sahel (AES), à savoir le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Cette rencontre marque une étape importante dans le rapprochement entre le Royaume du Maroc et cette jeune alliance sahélienne, née d’une volonté commune de souveraineté, de sécurité et de développement partagé.

La visite des chefs de la diplomatie de l’AES à Rabat s’inscrit dans le cadre d’un effort renouvelé de consolidation des relations Sud-Sud, prôné de longue date par le souverain marocain. L’audience royale a été l’occasion d’aborder en profondeur les grandes lignes de la coopération politique, économique et sécuritaire entre le Maroc et les États du Sahel, tout en évoquant les défis actuels auxquels fait face la confédération, notamment en matière de lutte contre le terrorisme, de stabilité institutionnelle et de développement durable.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a, selon des sources proches de l’audience, salué la détermination des pays de l’AES à construire une architecture de sécurité et de solidarité intra-africaine, en rupture avec les dépendances héritées des logiques néocoloniales. Le Roi a également prodigué ses conseils avisés sur les moyens de renforcer l’unité de la confédération et de bâtir des partenariats structurants, dans un esprit d’indépendance stratégique et de coopération mutuellement bénéfique.

Cette rencontre royale témoigne ainsi d’un alignement de plus en plus affirmé entre Rabat et les capitales sahéliennes, dans un contexte où les relations internationales en Afrique prennent de nouveaux contours, marqués par un retour à des souverainetés affirmées et à des alliances fondées sur les intérêts réciproques plutôt que sur les injonctions extérieures.

Le renforcement des liens entre le Maroc et la Confédération AES pourrait ouvrir la voie à de nouveaux projets communs dans les domaines de l’éducation, des infrastructures, de l’énergie, de l’agriculture et de la sécurité, consolidant ainsi une dynamique africaine centrée sur l’émancipation, l’intégration régionale et la coopération interétatique au service des peuples.

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