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Blockchain : un outil de transparence pour les ressources naturelles
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De la bombe atomique à la bombe économique : comment les richesses du Katanga disparaissent sans jamais profiter aux Con...
05/09/2025

De la bombe atomique à la bombe économique : comment les richesses du Katanga disparaissent sans jamais profiter aux Congolais
Par Abdoul Gadiri Wagué

Alors que l’uranium du sous-sol katangais servait à fabriquer l’arme la plus destructrice de l’histoire, les populations locales, elles, vivaient – et vivent encore – dans une grande misère. Peu de gens connaissent ce pan de l’histoire contemporaine d’une colonie belge qui fut au cœur des enjeux mondiaux, sans jamais voir ses richesses servir à son peuple.

JEM INFOS revient sur ce fait historique douloureux et sur ses échos actuels, révélant la continuité d’un modèle d’exploitation minière opaque et prédatrice.

Shinkolobwe : une mine stratégique au service de la bombe atomique

Située à 20 km de Likasi, dans l’actuelle province du Katanga en République Démocratique du Congo (RDC), la mine de Shinkolobwe fut exploitée par l’Union Minière du Haut-Katanga (UMHK) durant la période coloniale.

Dans les années 1940, en pleine Seconde Guerre mondiale, les États-Unis lancèrent le projet Manhattan, programme secret visant à fabriquer la première bombe atomique. Pour cela, il fallait un uranium de haute qualité.

Le Congo belge possédait alors un minerai exceptionnel, atteignant jusqu’à 65 % d’oxyde d’uranium, contre à peine 0,1 à 1 % pour la plupart des gisements mondiaux. Grâce à un accord secret entre la Belgique et Washington, des tonnes d’uranium furent discrètement expédiées aux États-Unis. Cet uranium a permis la mise au point des bombes larguées sur Hiroshima et Nagasaki.

Pendant ce temps, les Congolais n’ont reçu ni infrastructures, ni indemnisation, ni retombées sociales de l’exploitation de ce minerai stratégique. Les bénéfices furent rapatriés en Belgique, laissant derrière eux pauvreté et ressentiment.

De l’uranium à la corruption : le scandale Gécamines de 2017

Près de 70 ans plus t**d, l’histoire semble se répéter. En 2017, un nouveau scandale éclate : la Gécamines, entreprise publique minière de la RDC, est accusée d’avoir fait disparaître 6,8 milliards de dollars de revenus issus de ses partenariats et ventes minières.

Selon Global Witness, entre 2013 et 2015, plus de 750 millions de dollars n’ont jamais été reversés au Trésor public :

« Cette situation prive la population congolaise de ressources essentielles pour l’éducation, la santé et les infrastructures. Les revenus miniers devraient servir au développement du pays, pas à enrichir une élite restreinte. »
— Pete Jones, Senior Campaigner, Global Witness

Une grande partie de ces fonds aurait servi à financer le train de vie de dirigeants politiques et administrateurs proches du pouvoir. Malgré les pressions de la société civile et de l’ITIE, la Gécamines n’a jamais publié de rapport détaillé sur l’usage de ces revenus, invoquant de simples “raisons commerciales”.

Un pays immensément riche, un peuple appauvri

Hier, l’uranium et le cuivre du Katanga étaient bradés par les impérialistes. Aujourd’hui, ce sont des élites nationales qui s’accaparent les revenus miniers, laissant la majorité de la population dans la pauvreté.

Chaque ressource mal gérée est une bombe sociale prête à exploser contre le peuple congolais.

Les dirigeants africains doivent rompre avec l’opacité, privilégier la transparence et garantir que les richesses minières profitent enfin au développement des communautés.








La Nouvelle Route de la Soie, entre héritage historique et enjeux géopolitiquesPar Abdoul Gadiri Wagué« La BRI est un pr...
03/09/2025

La Nouvelle Route de la Soie, entre héritage historique et enjeux géopolitiques

Par Abdoul Gadiri Wagué

« La BRI est un projet de paix, de prospérité et d’ouverture. » — Xi Jinping

Aux environs du IIᵉ siècle av. J.-C. et jusqu’au XVe siècle, un réseau historique de routes commerciales terrestres et maritimes reliait l’Asie, le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Europe. Appelée la route de la soie, elle doit son nom à la marchandise précieuse et emblématique produite en Chine et exportée vers l’Occident.

Aujourd’hui, pour affirmer son influence mondiale, la Chine s’inspire de cette histoire commerciale à travers l’initiative contemporaine des Nouvelles Routes de la Soie (Belt and Road Initiative, BRI), lancée en 2013. JEM INFOS propose un zoom pour comprendre : continuités, ruptures, enjeux et perspectives de la BRI.

La Route de la Soie historique

Après la chute de la dynastie Qin au IIᵉ siècle av. J.-C., la dynastie Han, fondée par Liu Bang (ancien paysan devenu empereur sous le nom de Gaozu), unifie la Chine. C’est sous les Han que la soie devient la principale marchandise exportée vers l’Ouest, très recherchée par les élites romaines.

En échange, la Chine importait des chevaux de Ferghana, des pierres précieuses, du verre et des épices. Ce commerce était à la fois économique et culturel, favorisant la diffusion du bouddhisme, des technologies et des idées.

Avec l’apparition des routes maritimes européennes, liées aux grandes découvertes du XVe siècle, ainsi que les guerres, l’insécurité et le morcellement politique en Asie centrale, la route de la soie décline progressivement.

La Nouvelle Route de la Soie (BRI)

Sous l’impulsion du président Xi Jinping, la Chine initie en 2013 un vaste programme de coopération internationale, inspiré des anciennes routes commerciales reliant la Chine à l’Europe, au Moyen-Orient et à l’Afrique. Aujourd’hui, plus de 150 pays et organisations internationales ont signé des accords de coopération dans le cadre de la BRI.

Cette initiative est perçue à la fois comme une opportunité de développement (financement d’infrastructures, croissance économique) et comme une source de dépendance économique et géopolitique à l’égard de Pékin.

Objectifs principaux de la BRI :

• Développement des infrastructures

• Intégration financière

• Coopération politique

• Dialogue culturel

• Accès aux ressources naturelles

Depuis 2013, la Chine a investi plus de 1 000 milliards USD (données 2023). Ces investissements sont financés via :

• Des prêts concessionnels et crédits des banques chinoises (Exim Bank of China, China Development Bank)

• Le Silk Road Fund (40 milliards USD au départ)

• L’AIIB (Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures), dotée de plus de 100 milliards USD de capital

Les enjeux majeurs de la BRI

• Économiques : croissance, infrastructures, accès aux marchés, sécurisation des approvisionnements

• Géopolitiques : expansion de l’influence chinoise, contestation de l’ordre dominé par l’Occident, redéfinition des routes commerciales, soft power (langue, culture, gouvernance chinoise)

• Environnementaux : impact écologique, critiques des ONG, risques pour le climat

• Socio-politiques : création d’emplois, mais aussi endettement, tensions foncières et déplacements de populations

Regards croisés des acteurs

• Occident (États-Unis, UE) : Les États-Unis voient la BRI comme un outil d’expansion géopolitique, rendant certains pays (Sri Lanka, Pakistan, Zambie…) dépendants. En réponse, ils lancent le Build Back Better World (B3W) en 2021, puis le Partenariat pour les infrastructures et investissements mondiaux (PGII) avec le G7.

L’UE oscille entre coopération sélective (Italie, Grèce, Hongrie) et méfiance (transparence, dettes, normes sociales et environnementales). Bruxelles propose l’alternative Global Gateway (300 milliards d’euros, 2021–2027).

• Afrique : Le continent considère la BRI comme une aubaine pour combler le déficit d’infrastructures. À ce sujet, Uhuru Kenyatta (Kenya) déclarait : « Sans la BRI, nous n’aurions pas pu bâtir ce chemin de fer. »

Cependant, beaucoup redoutent l’endettement et l’impact environnemental. Entre 2012 et 2020, dans le cadre de la BRI, la Chine a fourni à Djibouti environ 1,2 à 1,4 milliard USD de prêts et investissements pour financer les infrastructures clés (ports, chemins de fer, zones économiques). Aujourd’hui, on estime que 57 à 70 % de sa dette nationale proviennent de la Chine.

• Asie centrale : Zone stratégique, interface entre Chine, Russie et Europe. La BRI y est vue comme une opportunité de modernisation et de diversification économique, mais aussi comme un risque de dépendance. Les pays cherchent donc à équilibrer leurs partenariats.

En Asie centrale, le premier pays à signer un mémorandum d’accord BRI a été le Pékin. En 2011, le Tadjikistan a cédé environ 1 100 km² de son territoire à la Chine dans le contexte de contentieux de dette.

• Institutions internationales (FMI, Banque mondiale) : Reconnaissent le potentiel de la BRI, mais alertent sur les dettes insoutenables et la gouvernance opaque. Contrairement à la BRI qui investit massivement mais rapidement, Global Gateway mise sur la durabilité et la transparence, tout en respectant les consensus multilatéraux, mais avec un rythme plus lent.

En Gambie, le projet Gambia Electricity Restoration and Modernization Project a été financé conjointement par la Banque mondiale, l’UE et la Banque européenne d’investissement à hauteur de 36 M€ par la BM sur un total de 152,8 M€. Ce modèle repose sur subventions, cofinancements et garanties, avec un faible risque d’endettement insoutenable. Le projet se fait dans la transparence des contrats et en phase avec les normes environnementales internationales.

• ONG et société civile : Critiquent les impacts sociaux et environnementaux (expropriations, destruction d’écosystèmes). Greenpeace avertit : « Les projets BRI risquent d’enfermer des pays dans une dépendance aux énergies fossiles. »

Perspectives d’avenir

La Nouvelle Route de la Soie est une opportunité pour le développement d’infrastructures colossales et favorise une intégration régionale durable.

Cependant, des impacts négatifs persistent, notamment en termes d’endettement, de dépendance économique et financière, et surtout de perte de souveraineté des nations.

Les pays du Sud (Guinée, Gambie, Sénégal, Tadjikistan…) doivent diversifier leurs partenariats avec l’Occident, la Russie, l’Inde et négocier intelligemment pour maximiser les bénéfices et réduire les risques.

Dans le cadre du projet Belinga, Marc Ona Essangui, président de l’ONG gabonaise Brainforest (réseau des ONG environnementales), déclarait :
"Le projet Belinga, évalué à 3,5 milliards USD, a été négocié secrètement. Les communautés locales n'ont pas été consultées et ignorent les impacts que le projet entraînera sur leur environnement."

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Dialogue communautaire : clé de confiance et de transparence dans le secteur minier
03/09/2025

Dialogue communautaire : clé de confiance et de transparence dans le secteur minier








Les diamants du s@ng en Sierra Leone et au LibériaPar Abdoul Gadiri WaguéLe diamant, autrement dit pierre de l'éternité,...
31/08/2025

Les diamants du s@ng en Sierra Leone et au Libéria
Par Abdoul Gadiri Wagué

Le diamant, autrement dit pierre de l'éternité, symbole de luxe, de richesse et de royauté, est devenu synonyme de gu.erre, mutil@tions et exploitation en Afrique de l’Ouest. Grâce à sa rareté et à sa dureté, cette pierre précieuse reste un symbole d'amour et d'éternité. Il sert à fabriquer les bagues de fiançailles, des couronnes… Mais derrière ce luxe insolent, le s@ng a coulé dans les rivières de Sierra Leone et du Libéria.

« Debout dans une fosse boueuse jusqu’aux cuisses, Mohamed Sano, 25 ans, secouait un tamis en bois et scrutait la vase. Déçu, il rejeta le gravier dans l’eau brunâtre… Pendant la gue.rre, des hommes comme Sano étaient réduits en escl@vage, creusant les diamants des champs alluviaux à la main, sous la surveillance d’enfants dro.gués de k@lachnikovs. »
– Global Witness, cité par The World via Journeyman Pictures

Sierra Leone

La corruption généralisée, le népotisme, la mauvaise gestion des ressources diamantifères, ainsi que l'injustice sociale et l'absence des droits humains ont déclenché, entre 1991 et 2002, une gu.erre d'une rare vi. olence.

Le RUF (Revolutionary United Front), dirigé par Foday Sankoh, attaquait les villages de l'est de l’ancienne colonie britannique, à la frontière du Libéria. Sankoh était étroitement lié à Charles Taylor, chef rebelle libérien, transformant ce conflit en une extension de la gu.erre civile du Libéria.

Cette g.uerre a été l'une des plus s@nglantes de l'histoire récente africaine. Bilan : 50 000 à 200 000 m.orts et plus de deux millions de déplacés (source : Human Rights Watch). Le RUF contrôlait 90 % des zones diamantifères. Ces diamants tâchetés de s ont servi à financer la rébellion, avec la complicité de Charles Taylor dans le commerce illicite de ces pierres ens@nglantées.

Libéria (1989-2003)

Charles Taylor est accusé d’avoir été le parrain régional de cette g.uerre dév@statrice en Sierra Leone. Taylor n'était pas un simple complice : il a joué un rôle déterminant en alimentant le conflit pour deux objectifs :

• Politique et stratégique : affaiblir la Sierra Leone, qui abritait des forces hostiles à son régime comme le groupe ECOMOG, et élargir son influence en Afrique de l’Ouest.

• Économique : s'enrichir personnellement tout en finançant sa propre gu.erre au Libéria, en prélevant une « taxe » sur le trafic de diamants et d’.

« Le rôle de Charles Taylor dans le conflit a non seulement exacerbé la v.iolence en Sierra Leone, mais a aussi eu des répercussions dév@statrices sur la stabilité de la région ouest-africaine dans son ensemble. Les preuves recueillies et les témoignages des victimes témoignent de sa responsabilité directe dans la g.uerre, qui a coûté la vie à plus de 50 000 personnes et déplacé des millions de civils. »
– Déclaration de l’ONU (2000)

Le vécu des populations locales

Ce c.onflit d'une extrême violence a profondément marqué les Sierra-Léonais, avec des déplacements massifs et des tr@umatismes durables. Les civils étaient la cible principale du RUF, qui utilisait la terreur pour contrôler les territoires.

Les mu.tilations (amput@tions de bras, de jambes, de nez et d'oreilles) sont devenues le symbole de la g.uerre. Le slogan short sleeve ou long sleeve désignait le choix c.ruel imposé aux victimes entre le bras c..oupé au-dessus ou au-dessous du coude.

Marie, selon un rapport d'Amnesty International, raconte que son village a été att@qué à la fin des années 1990. Les re.belles l’ont m..utilée : ils lui ont c.oupé la main.

« S'il vous plaît, épargnez-moi, au nom de Dieu… »
Ils ont répondu : « Ici, Dieu c'est nous, nous décidons si vous allez vivre ou m.ourir. »

Les réseaux internationaux et la responsabilité globale

Cette g.uerre interne a été alimentée et entretenue par une contrebande régionale et la complicité tacite voire active de compagnies diamantaires, qui ont profité du ch@os.

Des rapports de l'ONU et d’ONG (Global Witness) indiquent que l’ancien président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, a servi d’intermédiaire en fournissant et soutien logistique au RUF à travers Taylor.

Les réseaux c..riminels ont transformé la Guinée et la Côte d’Ivoire en plaques tournantes pour écouler les diamants illicites de Sierra Leone.

« Les diamants passaient facilement les frontières, mais les c.ris des v.ictimes, eux, n’avaient pas de passeport. » – militant de Global Witness

Le rôle des gouvernements occidentaux

Les gouvernements occidentaux ont joué un rôle complexe et souvent controversé, notamment en raison de leur implication indirecte dans le commerce des diamants de g..uerre, via des entreprises basées en Belgique et en Israël. Ils ont également apporté un soutien indirect à des acteurs régionaux influents, contribuant à la prolongation du c..onflit.

Les réactions internationales

• ONU : En 2001, le Conseil de sécurité adopte la résolution 1343, imposant un embargo sur les et les diamants en provenance du Libéria. Ces sanctions visaient à mettre fin au financement des c.onflits en Sierra Leone et à limiter l’hégémonie de Taylor sur la région.

• Processus de Kimberley (PK) : Lancé officiellement en 2003 pour empêcher la commercialisation des diamants du s@ng qui avaient alimenté des gu..erres civiles. Malgré ses avancées, le PK a montré de sérieuses limites et n’a pas pu empêcher l’entrée de ces diamants dans les circuits commerciaux internationaux.

« Le Processus de Kimberley a sauvé des vies, mais il reste imparfait. » – ancien ministre des Mines de Sierra Leone

Héritages et séquelles

Aujourd'hui, la g..uerre est un lointain souvenir en Sierra Leone et au Libéria, mais ses séquelles persistent :

• Au-delà des mutil@tions physiques, des tr@umatismes psychologiques profonds (stress post-t.r@umatique, etc.) affectent encore les populations.

• Les autorités font face à d'importants défis : pauvreté, corruption, réinsertion des ex-combattants.

• Les communautés minières restent souvent sans écoles ni hôpitaux.

Entre mémoire et vigilance

Les diamants du s@ng rappellent que la richesse minérale peut devenir une m@lédiction. Sans justice et transparence, les pierres précieuses continueront d’alimenter les cartels plutôt que de profiter à la nation entière.

Les pays africains doivent réformer le secteur minier en :

• mettant en place des mines communautaires pour que la population tire profit directement des ressources,

• renforçant la traçabilité des minerais,

• rendant le PK totalement indépendant.

« Tant que les communautés resteront pauvres, il y aura toujours un risque que les diamants financent la vi.olence. » – Expert, International Crisis Group

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