AJS - Guinée

AJS - Guinée L'Association des Journalistes en Santé AJS Guinée vise à renforcer la communication sur les sujets de santé à l’échelle nationale.

Gaza hell@ je n'aurais jamais imaginé que ce jour viendrait.J'avais l'habitude de faire des reportages sur la faim et la...
27/08/2025

Gaza hell@ je n'aurais jamais imaginé que ce jour viendrait.
J'avais l'habitude de faire des reportages sur la faim et la malnutrition sur la façon dont elles affectent les enfants les femmes enceintes et les familles déplacées
J'ai documenté l'effondrement de l'assainissement, insécurité alimentaire, la souffrance quotidienne. Mais je n'aurais jamais pensé que je le vivrais moi-même.
Au cours du dernier mois, j'ai survécu avec un repas par jour.
Ces deux derniers jours, juste un repas tous les deux
jours, non pas parce que je n'ai pas les moyens d'acheter
de la nourriture mais parce qu'il n'y a plus de nourriture à
acheter, les marchés sont vides. J'essaie de calmer la
douleur dans mon estomac avec tout ce qui est
disponible à manger.
Von énergie a disparu. Mon corps abandonne
Et je ne suis pas le seul, nous tous dans le domaine
médical souffrons de la même faim
Nous traitons des patients affamés tout en nous
affamant nous-mêmes
Les ambulanciers qui amènent les blessés ont tout
autant faim.
On s'attend à ce que nous sauvions des vies alors que
les nôtres se détériorent lentement
Ce n'est pas seulement la faim, c'est un lent
effondrement de la vie, de la dignité et de l'humanité

𝗠𝗼𝗵𝗮𝗺𝗲𝗱 𝗔𝗯𝘂 𝗠𝘂𝗴𝗵𝗮𝗶𝘀𝗶𝗯

𝗖𝗼𝗼𝗿𝗱𝗼𝗻𝗻𝗮𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗠𝗲́𝗱𝗶𝗰𝗮𝗹 𝗔𝗱𝗷𝗼𝗶𝗻𝘁
𝗠𝗲́𝗱𝗲𝗰𝗶𝗻𝘀 𝗦𝗮𝗻𝘀 𝗙𝗿𝗼𝗻𝘁𝗶𝗲̀𝗿𝗲𝘀
𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́ 𝗔𝗹 𝗤𝗼𝗱𝘀
𝗚𝗮𝘇𝗮, 𝗕𝗮𝗻𝗱𝗲 𝗱𝗲 𝗚𝗮𝘇𝗮

𝗟𝗮 𝗚𝘂𝗶𝗻𝗲́𝗲 𝗶𝗻𝘁𝗿𝗼𝗱𝘂𝗶𝘁 𝗹𝗲 𝘃𝗮𝗰𝗰𝗶𝗻 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗲 𝗽𝗮𝗹𝘂𝗱𝗶𝘀𝗺𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝘃𝗮𝗰𝗰𝗶𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘀𝘆𝘀𝘁𝗲́𝗺𝗮𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲Sous l'impulsion du ministère de la ...
26/08/2025

𝗟𝗮 𝗚𝘂𝗶𝗻𝗲́𝗲 𝗶𝗻𝘁𝗿𝗼𝗱𝘂𝗶𝘁 𝗹𝗲 𝘃𝗮𝗰𝗰𝗶𝗻 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗲 𝗽𝗮𝗹𝘂𝗱𝗶𝘀𝗺𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝘃𝗮𝗰𝗰𝗶𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘀𝘆𝘀𝘁𝗲́𝗺𝗮𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲

Sous l'impulsion du ministère de la Santé et de l'Hygiène publique, et avec le soutien de Gavi, l'Alliance du Vaccin, de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), de l'UNICEF et de PATH, la Guinée a officiellement introduit aujourd'hui le vaccin antipaludique dans son Programme élargi de vaccination (PEV).

Cette étape historique marque un tournant majeur dans la lutte contre le paludisme, qui demeure la principale cause de morbidité et de mortalité infantile dans le pays. 𝙀𝙣 2023, 𝙡𝙖 𝙂𝙪𝙞𝙣𝙚́𝙚 𝙖 𝙚𝙣𝙧𝙚𝙜𝙞𝙨𝙩𝙧𝙚́ 𝙚𝙣𝙫𝙞𝙧𝙤𝙣 4,43 𝙢𝙞𝙡𝙡𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙙𝙚 𝙘𝙖𝙨 𝙙𝙚 𝙥𝙖𝙡𝙪𝙙𝙞𝙨𝙢𝙚, selon le Rapport mondial 2024 de l'OMS sur le paludisme, soulignant la lourde charge de morbidité persistante du pays.

Le paludisme représente plus d'un tiers des consultations et des hospitalisations dans les établissements de santé publique et demeure la principale cause de décès chez les enfants de moins de cinq ans.

En 2023, la prévalence du parasite était de 17 % chez les enfants de moins de cinq ans, atteignant plus de 30 % dans certaines zones comme la Guinée forestière. Face à ce fléau, l'introduction du vaccin antipaludique RTS,S constitue une réponse majeure de santé publique.

Déjà testé et largement utilisé au Ghana, au Kenya, au Malawi et dans d'autres pays, ce vaccin a démontré une réduction significative des hospitalisations et de la mortalité chez les enfants vaccinés.

« Avec l'introduction du vaccin antipaludique, la Guinée franchit une nouvelle étape historique dans sa lutte contre le paludisme. Cette décision s'inscrit dans notre vision : garantir que chaque enfant débute sa vie protégé contre les maladies évitables. Nous nous engageons à renforcer un système de santé capable de protéger durablement nos populations sur l'ensemble du territoire », a déclaré le Dr Oumar Diouhé Bah, ministre de la Santé et de l'Hygiène publique.

Avec cette initiative, la Guinée rejoint un groupe croissant de pays africains – désormais au nombre de 21 – qui ont intégré le vaccin antipaludique à leurs programmes nationaux de vaccination. À partir d'août 2025, le vaccin sera disponible dans quatre districts à transmission modérée à élevée : Mamou, Gaoual, Kankan et Yomou, qui comptent environ 60 000 enfants éligibles à la vaccination chaque année.

Tous les enfants âgés de 5 à 11 mois de ces districts pourront recevoir le vaccin antipaludique, qui nécessite quatre doses pour une protection optimale. Gavi, l'Alliance du Vaccin, en collaboration avec ses partenaires tels que l'OMS, l'UNICEF, PATH et les gouvernements nationaux, facilite l'approvisionnement, la logistique et l'intégration des vaccins dans les programmes nationaux de vaccination.

Les investissements stratégiques de l'Alliance dans le renforcement des systèmes de santé, notamment les infrastructures de la chaîne du froid, les ressources humaines et les systèmes de données, garantissent un approvisionnement durable en vaccins.

Le vaccin est entièrement gratuit, administré dès l'âge de 5 mois, et ne remplace pas d'autres méthodes de prévention telles que les moustiquaires imprégnées d'insecticide. Il complète ces stratégies pour assurer une protection maximale.

« L'introduction du vaccin antipaludique en Guinée constitue une avancée majeure vers l'équité en santé mondiale, offrant une protection vitale aux enfants qui en ont le plus besoin. Pour concrétiser pleinement la promesse de ce vaccin et atteindre des millions d'enfants supplémentaires en Afrique, nous avons un besoin urgent d'investissements continus et accrus.
Grâce à un financement durable, nous pouvons garantir qu'aucun enfant ne soit laissé pour compte dans la lutte contre la maladie la plus mortelle d'Afrique », a déclaré Demba Diack, représentant de Gavi en Guinée.

L'introduction du vaccin s'inscrit dans une approche intégrée de lutte contre le paludisme, combinant prévention, traitement, vaccination et sensibilisation communautaire. Parallèlement, des campagnes de communication sont déployées pour informer les familles, mobiliser les dirigeants communautaires et promouvoir l'observance vaccinale.

« Il a permis de réduire le nombre de décès d'enfants et d'améliorer l'accès aux méthodes de prévention du paludisme. Nous encourageons les autorités sanitaires du pays à introduire progressivement ce vaccin dans tout le pays », a déclaré le Dr Mouctar Kande, responsable du programme de vaccination à l'OMS Guinée.

« L'OMS s'engage à collaborer avec les autorités sanitaires du pays et ses partenaires pour soutenir le déploiement des vaccins antipaludiques afin que davantage d'enfants puissent bénéficier de cette protection supplémentaire contre le paludisme le plus rapidement possible », a-t-il conclu.

« L'introduction du vaccin antipaludique en Guinée marque un tournant dans nos efforts pour protéger les enfants contre cette maladie évitable. Pendant trop longtemps, le paludisme a été la principale cause de décès et de morbidité chez les enfants de moins de cinq ans en Guinée et une cause majeure d'absentéisme chez les élèves du primaire.

« L’UNICEF s’engage à soutenir le gouvernement et ses partenaires dans la mise en œuvre équitable de cette initiative historique et à renforcer nos efforts collectifs pour garantir que chaque enfant en Guinée ait accès aux soins de santé essentiels et puisse grandir en toute sécurité, quel que soit son lieu de résidence ou son niveau de pauvreté », a déclaré Maddalena Bertolotti, Représentante de l’UNICEF en Guinée.

Gavi vise à vacciner complètement plus de 50 millions d'enfants entre 2026 et 2030.

𝗟𝗲 𝗰𝗮𝗹𝗲𝗻𝗱𝗿𝗶𝗲𝗿 𝘃𝗮𝗰𝗰𝗶𝗻𝗮𝗹 𝗿𝗲𝗰𝗼𝗺𝗺𝗮𝗻𝗱𝗲́ 𝗲𝗻 𝗚𝘂𝗶𝗻𝗲́𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝗹𝗲 𝘀𝘂𝗶𝘃𝗮𝗻𝘁 : 𝟭𝗿𝗲 𝗱𝗼𝘀𝗲 𝗮̀ 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗿 𝗱𝗲 𝟱 𝗺𝗼𝗶𝘀 ; 𝟮𝗲 𝗱𝗼𝘀𝗲 𝗮̀ 𝟲 𝗺𝗼𝗶𝘀 (𝗼𝘂 𝗮𝘂 𝗺𝗼𝗶𝗻𝘀 𝟰 𝘀𝗲𝗺𝗮𝗶𝗻𝗲𝘀 𝗮𝗽𝗿𝗲̀𝘀 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝗱𝗼𝘀𝗲) ; 𝟯𝗲 𝗱𝗼𝘀𝗲 𝗮̀ 𝟳 𝗺𝗼𝗶𝘀 (𝗼𝘂 𝗮𝘂 𝗺𝗼𝗶𝗻𝘀 𝟰 𝘀𝗲𝗺𝗮𝗶𝗻𝗲𝘀 𝗮𝗽𝗿𝗲̀𝘀 𝗹𝗮 𝗱𝗲𝘂𝘅𝗶𝗲̀𝗺𝗲 𝗱𝗼𝘀𝗲) ; 𝟰𝗲 𝗱𝗼𝘀𝗲 𝗮𝘂 𝗺𝗼𝗶𝗻𝘀 𝟲 𝗺𝗼𝗶𝘀 𝗮𝗽𝗿𝗲̀𝘀 𝗹𝗮 𝘁𝗿𝗼𝗶𝘀𝗶𝗲̀𝗺𝗲 𝗱𝗼𝘀𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗲𝗻𝗳𝗮𝗻𝘁𝘀 𝗱𝗼𝗻𝘁 𝗹𝗮 𝘃𝗮𝗰𝗰𝗶𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝘀𝘁 𝘁𝗮𝗿𝗱𝗶𝘃𝗲.

En août 2025, plus de 24 millions de doses de vaccin antipaludique avaient été administrées à 21 pays africains dans le cadre des programmes de vaccination systématique soutenus par Gavi.

Ces vaccins ont été administrés à des millions d’enfants et sont sûrs. Ils ciblent P. falciparum, le parasite du paludisme le plus mortel au monde et le plus répandu en Afrique. Pour en savoir plus sur le vaccin, rendez-vous ici : https://www.who.int/news-room/questions-and-answers/item/q-a-on-rts-s-malaria-vaccine

𝗔̀ 𝗨𝗡 𝗠𝗢𝗜𝗦 𝗗𝗨 𝗥𝗘́𝗙𝗘́𝗥𝗘𝗡𝗗𝗨𝗠 𝗖𝗢𝗡𝗦𝗧𝗜𝗧𝗨𝗧𝗜𝗢𝗡𝗡𝗘𝗟 𝗘𝗡 𝗚𝗨𝗜𝗡𝗘́𝗘.Le Premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah, était l'invité de la...
22/08/2025

𝗔̀ 𝗨𝗡 𝗠𝗢𝗜𝗦 𝗗𝗨 𝗥𝗘́𝗙𝗘́𝗥𝗘𝗡𝗗𝗨𝗠 𝗖𝗢𝗡𝗦𝗧𝗜𝗧𝗨𝗧𝗜𝗢𝗡𝗡𝗘𝗟 𝗘𝗡 𝗚𝗨𝗜𝗡𝗘́𝗘.

Le Premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah, était l'invité de la semaine de DW (Deutsche Welle) un radiodiffuseur international allemand.


DW: La future Constitution rend aussi la couverture maladie universelle. Mais comment les autorités peuvent garantir l'application intégrale de ces dispositions ?

…le droit à la santé, cela veut dire qu'il faut permettre à tout citoyen guinéen ou à toute personne résidant à l'intérieur du territoire national de pouvoir se soigner. Et nous avons fait de grands efforts cette année, notamment par exemple, 𝐥𝐞 𝐭𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐯𝐚𝐜𝐜𝐢𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚 𝐛𝐨𝐧𝐝𝐢 𝐝𝐞 𝟏𝟔 %.

Dans aucun pays du monde, ce taux n'a pu bondir en une année avec cette progression, cela veut dire que la Guinée est en train de se battre pour faire de telle sorte que la santé soit quelque chose qui soit accessible à tous les citoyens guinéens.

𝐋𝐞 𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐬𝐚𝐧𝐭𝐞́ 𝐪𝐮𝐢 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐝𝐢𝐬𝐬𝐞́𝐦𝐢𝐧𝐞́𝐬 𝐮𝐧 𝐩𝐞𝐮 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐚̀ 𝐥'𝐢𝐧𝐭𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐮 𝐩𝐚𝐲𝐬, 𝐥𝐞𝐬 𝐡𝐨̂𝐩𝐢𝐭𝐚𝐮𝐱 𝐫𝐞́𝐠𝐢𝐨𝐧𝐚𝐮𝐱 𝐪𝐮𝐢 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐞𝐧 𝐭𝐫𝐚𝐢𝐧 𝐝'𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐫𝐮𝐢𝐭𝐬, 𝐥𝐚 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐫𝐩𝐬 𝐦𝐞́𝐝𝐢𝐜𝐚𝐥 𝐪𝐮𝐢 𝐯𝐚 𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐚𝐦𝐩𝐥𝐢𝐟𝐢𝐞́𝐞, tout cela répond au souci de remplir avec efficacité le droit constitutionnel du droit à la santé.

LA NAISSANCE D'UN BÉBÉ SIRÈNE À  FARANAH : UN BESOIN URGENT DE SOINS MATERNELS EN HAUTE GUINÉE À Faranah, dans le villag...
03/08/2025

LA NAISSANCE D'UN BÉBÉ SIRÈNE À FARANAH : UN BESOIN URGENT DE SOINS MATERNELS EN HAUTE GUINÉE

À Faranah, dans le village reculé de Bontala, une femme a accouché d'un enfant aux jambes soudées, ressemblant à une sirène, une maladie rare appelée sirénomélie. Selon la National Organization for Rare Disorders (NORD), moins de 300 cas ont été documentés dans la littérature médicale à travers le monde.
Pour cette mère guinéenne, la grossesse se serait déroulée sans surveillance médicale ni soins prénataux, ce qui a profondément inquiété les professionnels de la santé. Le Dr Camara a expliqué que de telles anomalies sont souvent détectables à un stade précoce si des examens appropriés sont effectués. En Guinée nombreuses femmes enceintes dans les communautés rurales ne consultent jamais un médecin avant l'accouchement.

LA RÉACTION DU VILLAGE

L'événement a laissé les habitants stupéfaits et en deuil, alors qu'ils essayaient de comprendre ce qui s'était passé et pourquoi cela n'avait pas pu être évité. Cet incident a relancé les discussions sur le manque d'accès aux soins pour les femmes enceintes dans les régions isolées de Guinée.

UN SCHÉMA PLUS LARGE

Ce n'est pas la première fois qu'une telle tragédie se produit dans la région. En juin 2021, un cas similaire a été enregistré à l'hôpital régional de Faranah, où un enfant est né avec des malformations congénitales.

Crédit photo : maguineeinfos

MALADIES HYDRIQUES EN SAISON PLUVIEUSE : VOICI QUELQUES MODES DE PRÉVENTION PROPOSÉS PAR Dr Evarist LÉNO En Guinée, la s...
16/07/2025

MALADIES HYDRIQUES EN SAISON PLUVIEUSE : VOICI QUELQUES MODES DE PRÉVENTION PROPOSÉS PAR Dr Evarist LÉNO

En Guinée, la saison des pluies peut être une période propice pour le développement des bactéries et autres parasites à l’origine des maladies hydriques comme le choléra et le typhoïde. Pour prévenir ces maladies, Docteur Evarist Léno, médecin généraliste au CHU Donka, apporte quelques précisions.

« Une maladie hydrique se contamine par les eaux de ruissellement, la consommation des eaux infectées par des bactéries et lors de la préparation des aliments. Ces maladies sont nombreuses, mais je ne peux citer que quelques-unes : la diarrhée, choléra, dysenterie et la fièvre typhoïde.

Donc, il est recommandé aux gens de se faire consulter en cas de soupçons », a-t-il indiqué.
Pour éviter ces maladies qui affectent en majorité les populations vulnérables, ce professionnel de santé conseille une mise en pratique des régles d’hygiène. .

« Les gens doivent éviter d’utiliser en cette saison des eaux souillées, éviter de préparer avec de l’eau non potable, améliorer des systèmes d’assainissement des environnements, désinfectée les eaux avec de chlore ou en la bouillant, et d’adopter des bonnes pratiques pendant la cuisine.

Éviter de boire ou de nager dans les eaux potentiellement contaminées.

Il faut se laver les mains proprement aussi, après l’utilisation des toilettes. Surtout, dans les villages, les gens boivent des eaux de la rivière n’importe comment, qui ne sont pas potables, parce qu’à cette saison hivernale, les déchets sont éparpillés un peu partout dans la brousse.

Une fois que la pluie est là, ça ramasse les déchets, ça fait traîner jusqu’au niveau des sources d’eau. Finalement, on n’arrive pas à décanter pour éliminer les impuretés, la population boit, ce n’est pas bon. Donc, il faut une bonne sensibilisation », a conseillé Dr Evarist Léno.

Source : guineematin

Restez informé : Dernières mises à jour sur l'épidémie en Guinée et la situation du Mpox.L'Agence Nationale de Sécurité ...
05/07/2025

Restez informé : Dernières mises à jour sur l'épidémie en Guinée et la situation du Mpox.

L'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS) a tenu son point épidémiologique hebdomadaire le jeudi 3 juillet 2025. Dirigée par le Directeur Général par intérim, le Dr Sory Condé, la séance a porté sur le paysage épidémique actuel en Guinée.

La Guinée est actuellement confrontée à six épidémies actives. En ce qui concerne le Mpox, les données du 1er juin à aujourd'hui font état de 49 cas confirmés. Tous les patients reçoivent un traitement, un est déjà guéri et aucun décès n'a été signalé.

Le Dr Condé a expliqué que la résurgence du Mpox est liée à l'augmentation des mouvements entre la Guinée et la Sierra Leone, à la suite de la réouverture de la route maritime.

En Sierra Leone, 80 % des échantillons testés sont positifs, ce qui indique une transmission communautaire intense. L'importance des mouvements transfrontaliers a contribué à l'importation de cas en Guinée.

Le Dr Condé a souligné que les équipes locales de lutte contre les épidémies enquêtent sur tous les cas confirmés. Leur objectif est d'identifier et de surveiller tous les contacts pendant 21 jours, la période d'incubation.

Cette approche permet de traiter rapidement toute personne présentant des symptômes

MSHP: les grandes lignes du Conseil de CabinetLe lundi 16 juin 2025, sous la présidence de Dr Oumar Diouhé BAH, s’est te...
17/06/2025

MSHP: les grandes lignes du Conseil de Cabinet

Le lundi 16 juin 2025, sous la présidence de Dr Oumar Diouhé BAH, s’est tenu le conseil de cabinet ordinaire du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique.

A l’ordre du jour :

- R***e des recommandations du précédent conseil ;

- Présentation de l’Initiative pour l’Indépendance Vaccinale (IIV) ;

- Présentation d’une plateforme de système de gestion des agréments ;

- Présentation de la plateforme de gestion du parc automobile ;

- Présentation de la situation épidémiologique ;

- Orientations de Monsieur le Ministre.

Au cours de ce conseil de cabinet élargi aux partenaires techniques et financiers autour du point 2 de la réunion, Monsieur le Ministre a salué les progrès enregistrés dans le cadre de la couverture vaccinale qui se situe aujourd’hui à 63%, grâce à l’adhésion de la Guinée à l’IIV. Pour Dr Oumar Diouhé BAH, le département de la Santé doit largement profiter de cette adhésion qui offre aussi d’autres perspectives en matière d’achat d’intrants.

Dans ses orientations, Monsieur le Ministre, après avoir écouté le cabinet sur les différents points, a invité le Service Modernisation du Système Informatique (SMSI) à travailler avec l’Inspection Générale de la Santé et le service comptabilité matériel pour réactualiser la plateforme de gestion du parc automobile.

Dr Oumar Diouhé BAH a aussi instruit le Programme élargi de vaccination (PEV) de faire la situation des vaccins avec une proposition d’utilisation pour éviter d'éventuelle péremption.

Il a par ailleurs demandé à Madame la Secrétaire Générale de faire la situation du Programme nationale du développement sanitaire 2025 – 2034 techniquement validé depuis avril dernier.

Tout en souhaitant une bonne semaine à l’ensemble des cadres, le Ministre, conformément à l’esprit de refondation prônée par le Président de la République, le Général Mamadi DOUMBOUYA, a insisté sur la nécessité de travailler à l’amélioration du système de santé en faveur du bien-être des populations, 5ème pilier du programme Simandou 2040.

Ministère de la Santé

Service Communication et Relations Publiques

Sit-in silencieux à Nongo Contéyah : de jeunes militants dénoncent le coût élevé des soins et demandent une réforme urge...
26/05/2025

Sit-in silencieux à Nongo Contéyah : de jeunes militants dénoncent le coût élevé des soins et demandent une réforme urgente pour les droits des patients.

Reportage Mamadou Tanou Bah

Dans le quartier de Nongo Contéyah à Conakry, le collectif de citoyens "Ensemble pour la justice, Unie pour la santé" a organisé un sit-in silencieux ce lundi pour protester contre le coût élevé des soins médicaux et la négligence de la vie humaine dans les hôpitaux.

Ce groupe de jeunes activistes s'est réuni pour mettre en évidence les lacunes du système de santé guinéen.

Au lieu de crier des slogans, les participants ont distribué des tracts sur lesquels on pouvait lire : "Pas d'argent, pas de soins, honte ! "Pas d'argent, pas de soins, honte au système", "Fournir des soins d'urgence est votre devoir" et "L'urgence d'abord, tout le reste suit".

Odia Touré, porte-parole du collectif, a souligné le besoin urgent de soins médicaux d'urgence gratuits et a demandé un plus grand respect des droits des citoyens en matière de services de santé.

Pour les organisateurs, cette manifestation pacifique envoie un message fort, appelant à la justice, à la responsabilité et à un État plus responsable dans la prise en charge des besoins de santé de la population.

Que se passe-t-il si un enfant « n’a pas » le même groupe sanguin que ses parents ?Imaginez un instant : vous découvrez ...
21/05/2025

Que se passe-t-il si un enfant « n’a pas » le même groupe sanguin que ses parents ?

Imaginez un instant : vous découvrez que votre enfant n’a pas le même groupe sanguin que vous ou votre conjoint. Inquiétude immédiate ? Pas nécessairement. Cette situation, plus fréquente qu’on ne le croit, soulève de nombreuses questions… mais rarement des raisons de s’alarmer réellement. Alors, comment expliquer cette différence ? Et que faut-il en conclure ?
Groupe sanguin : ce qu’il faut vraiment comprendre

Avant de tirer des conclusions hâtives, petit retour sur ce qu’est un groupe sanguin. Il existe quatre grands groupes : A, B, AB et O. À cela s’ajoute un facteur qu’on appelle le Rhésus (Rh), qui peut être positif (+) ou négatif (-). Ce qui donne, par exemple, les bien connus A+, O-, AB+, etc.

Ces classifications sont déterminées par la présence (ou non) de petites molécules appelées antigènes à la surface des globules rouges. Et oui, notre sang a aussi sa propre carte d’identité biologique !

L’héritage sanguin, une affaire de génétique (et un peu de mathématiques)

C’est ici que ça devient intéressant. Chaque personne hérite de deux allèles (des variantes de gènes), un de chaque parent. Les allèles A et B sont dits dominants, tandis que O est récessif, ce qui signifie qu’il faut deux allèles O pour être de groupe O.

Prenons un exemple concret : si une maman est de groupe A (avec un génotype AO) et le papa de groupe B (BO), leur enfant peut être A, B, AB ou O. Tout dépend de la combinaison d’allèles que l’enfant reçoit.

Conclusion ? Il est tout à fait possible – et parfaitement normal – qu’un enfant n’ait pas le même groupe sanguin que l’un ou même les deux parents. Cela reflète simplement les multiples combinaisons offertes par la génétique familiale.

Quand la génétique nous réserve des surprises

Dans certains cas, cette différence peut surprendre. Mais elle a souvent une explication toute simple :

Une erreur de test : Les analyses de groupe sanguin, notamment les plus anciennes, peuvent parfois comporter des imprécisions. Une nouvelle vérification peut souvent lever les doutes.
Des antécédents médicaux : Des transfusions ou certaines pathologies peuvent fausser les résultats.
Une curiosité génétique : Des mutations rares ou des variantes d’antigènes peuvent créer des profils inattendus… sans que cela soit inquiétant.

Et la question délicate : qu’en est-il de la filiation ?
Oui, la différence de groupe sanguin peut parfois susciter des interrogations sur la paternité. Mais attention : seule une analyse génétique approfondie peut vraiment confirmer ou infirmer une filiation. Le groupe sanguin, à lui seul, ne suffit pas.

Est-ce grave, docteur ?
Dans la grande majorité des cas, non. Avoir un groupe sanguin différent de ses parents n’a aucune conséquence sur la santé quotidienne. Ce qui compte, c’est :

La compatibilité transfusionnelle : En cas de besoin de transfusion, il est essentiel de connaître son groupe sanguin.
Le facteur Rh pendant la grossesse : Une maman Rh- portant un bébé Rh+ doit bénéficier d’un suivi spécifique pour éviter certaines complications. Heureusement, ce suivi est bien encadré aujourd’hui.
Le suivi médical général : Comme toujours, si un doute persiste, l’avis d’un professionnel de santé reste la meilleure solution.

Une diversité qui rend chaque famille unique
Finalement, le groupe sanguin, c’est un peu comme la couleur des yeux ou des cheveux : un subtil mélange génétique qui raconte une histoire familiale. Alors, si vous découvrez une différence chez votre enfant, accueillez-la comme une facette fascinante de votre patrimoine commun.

Parce qu’en matière de génétique, chaque famille écrit sa propre histoire.

Et si cette petite différence n’était qu’un détail dans le grand puzzle de l’amour familial ?

Source: santé plus

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