Bélé Bélé

Bélé Bélé Bélé Bélé en Malinké signifie gros, grand, balaise, gigantesque, etc.

Urgent: le festival du Lafidi stoppé. Belvédère est sur le point d'être démoli. Les pertes sont énormes pour les organis...
16/02/2025

Urgent: le festival du Lafidi stoppé. Belvédère est sur le point d'être démoli. Les pertes sont énormes pour les organisateurs. Le domaine appartiendrait à l'État. Selon les témoins, c'est hier ils ont coche 72h, et ce matin, ils sont venus déguerpir.

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16/02/2025

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La Charte de KurukanfugaVéritable constitution avant la lettre, la Charte de Kurukanfuga, adoptée en 1236 après la batai...
15/02/2025

La Charte de Kurukanfuga

Véritable constitution avant la lettre, la Charte de Kurukanfuga, adoptée en 1236 après la bataille de Kirina par les représentants du Mandé et leurs alliés, régissait la vie du grand ensemble mandingue.
Également appelée Charte du Mandé, elle est considérée comme une déclaration des droits de l’homme, élaborée bien avant la Déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen de 1789.

En 1236, à Kurukanfuga (dans l’actuel cercle de Kangaba), après la sanglante bataille de Kirina, les représentants du Mandé et leurs alliés se réunirent pour adopter un code destiné à régir la vie de l’empire mandingue.

Le roi Naré Maghan Soundjata Keïta était entouré, pour la circonstance, par quatre chefs de tribus à la tribune :
• Siby Kamandjan Camara (roi des Camara non forgerons)
• Fran Camara, dit Tabon N’Yana Fran Camara (chef des rois forgerons)
• Fakoly Koroma
• Faouly Tounkara (frère cadet de Nema Moussa Tounkara)

La Charte de Kurukanfuga, bien que transmise oralement à travers les siècles, est considérée comme l’une des plus anciennes constitutions au monde. Elle est composée d’un préambule et de plusieurs articles prônant des valeurs essentielles telles que :
• La paix sociale dans la diversité
• L’inviolabilité de la personne humaine
• L’éducation et la transmission des savoirs
• L’intégrité de la patrie
• La sécurité alimentaire
• L’abolition de l’esclavage par la razzia
• La liberté d’expression et d’entreprise

Transmission et Héritage
Bien que l’empire mandingue ait disparu, les termes de la Charte et les rites associés continuent d’être transmis oralement, de père en fils, dans la communauté des Malinkés. Des cérémonies commémoratives de l’assemblée historique sont organisées chaque année à Kangaba. Ces événements, soutenus par les autorités locales, nationales et coutumières, sont considérés comme une source d’inspiration juridique, mais aussi comme un message intemporel d’amour, de paix et de fraternité.

Que dit la Charte de Kurukanfuga ?

I. De l’organisation sociale

Article 1 : La société du grand Mandé est divisée en :
• Seize (16) porteurs de carquois (guerriers)
• Cinq (5) classes de marabouts (Morikanda Lolu)
• Quatre (4) classes de Nyamakalas (hommes de caste)
• Une (1) classe de serfs (Mofé molu, esclaves)
Chacun de ces groupes joue un rôle spécifique dans la société.

Article 2 : Les Nyamakalas doivent dire la vérité aux chefs, être leurs conseillers et défendre, par le verbe, les règles établies ainsi que l’ordre dans le royaume.

Article 3 : Les Morikandas Lolu (cinq classes de marabouts) sont considérés comme maîtres et éducateurs en islam. Tous leur doivent respect et considération.

Article 4 : La société est organisée en classes d’âge. Chaque classe élit un chef. Font partie de la même classe d’âge les individus (hommes ou femmes) nés sur une période de trois années consécutives. Les Kangbès (intermédiaires entre jeunes et anciens) doivent être consultés pour les grandes décisions.

Article 5 : Chacun a droit à la vie et à l’intégrité physique. Toute tentative d’enlever la vie d’autrui est passible de la peine de mort.

Article 6 : Pour lutter contre la paresse et l’oisiveté, un système de surveillance (Kön gbèn Wölö) est institué.

Article 7 : Le Sanankuya (cousinage à plaisanterie) et le Tanamanyoya (totémisme) sont établis entre les groupes sociaux. Ils prônent la tolérance et l’humour pour désamorcer les conflits.

Article 8 : La famille Keïta est désignée comme famille régnante sur l’empire.

Article 9 : L’éducation des enfants incombe à l’ensemble de la société. La puissance paternelle appartient donc à tous.

Article 10 : Adressons-nous mutuellement les condoléances en cas de deuil.

Article 11 : Si votre femme ou votre enfant fuit, ne les poursuivez pas chez le voisin.

Article 12 : La succession est patrilinéaire. Ne donnez jamais le pouvoir à un fils tant qu’un seul de ses pères vit.

Article 13 : N’offensez jamais les Nyaras (personnes dotées d’un don spirituel ou social particulier).

Article 14 : N’offensez jamais les femmes, nos mères.

Article 15 : Ne portez jamais la main sur une femme mariée sans avoir tenté une médiation avec son époux.

Article 16 : Les femmes doivent être associées aux instances de gouvernance.

Article 17 : Les mensonges vieux de quarante ans doivent être considérés comme des vérités.

Article 18 : Respectons le droit d’aînesse.

Article 19 : Tout homme a deux beaux-parents :
1. Les parents de la fille qu’il n’a pas obtenue
2. La parole qu’il a donnée librement.
Ils doivent être respectés.

Article 20 : Ne maltraitez pas les esclaves. Accordez-leur un jour de repos par semaine et cessez leur travail à des heures raisonnables.

Article 21 : N’ayez pas d’intentions déshonorantes envers l’épouse d’autrui (chef, voisin, marabout, féticheur, ami, associé).

Article 22 : La vanité est signe de faiblesse. L’humilité est signe de grandeur.

Article 23 : Ne vous trahissez jamais. Respectez la parole donnée.

Article 24 : Ne causez jamais de tort aux étrangers.

Article 25 : Le chargé de mission ne doit craindre aucun danger au Mandé.

Article 26 : Le taureau confié ne doit pas diriger le parc (Proverbe : Respect des responsabilités).

Article 27 : Une jeune fille peut être mariée dès la puberté, selon le choix de ses parents.

Article 28 : Le jeune homme peut se marier à partir de 20 ans.

Article 29 : La dot est fixée à trois bovins : un pour la fille, deux pour ses parents.

Article 30 : Apportons assistance à ceux qui sont dans le besoin.

II. Des biens

Article 31 : Cinq façons d’acquérir la propriété : achat, donation, échange, travail et succession. Toute autre forme sans preuve est suspecte.

Article 32 : Un objet trouvé devient propriété commune après quatre ans.

Article 33 : La quatrième mise bas d’une génisse confiée appartient au gardien.

Article 34 : Un bovin équivaut à quatre moutons ou quatre chèvres.

Article 35 : Un œuf sur quatre appartient au gardien de la poule.

Article 36 : Assouvir sa faim sans emporter de provisions n’est pas considéré comme du vol.

III. De la préservation de la nature

Article 37 : Fakombé est désigné chef des chasseurs. Il veille à la préservation de la faune et de la flore.

Article 38 : Avant de brûler la brousse, regardez la cime des arbres. (Respect de la nature)

Article 39 : Attachez les animaux domestiques pendant les cultures. Libérez-les après les récoltes.

IV. Dispositions finales

Article 40 : Respectez la parenté, le mariage et le voisinage.

Article 41 : Tuez votre ennemi, mais ne l’humiliez pas. (Code d’honneur)

Article 42 : Dans les grandes assemblées, faites confiance à vos représentants et tolérez les divergences.

Article 43 : Balla Fassèkè Kouyaté est désigné grand maître des cérémonies et médiateur principal du Mandé. Il a le droit de plaisanter avec toutes les tribus, en priorité avec la famille royale.

Article 44 : Toute infraction à ces règles sera punie. Chacun doit veiller à leur application stricte.

Les Sept Paroles Fondamentales de la Charte du Mandé
1. « Toute vie est une vie » : Chaque vie humaine mérite respect.
2. « Le tort demande réparation » : Tout préjudice doit être réparé.
3. « Pratique l’entraide » : Veillons les uns sur les autres.
4. « Veille sur la patrie » : Préservons nos terres.
5. « Ruine la servitude et la faim » : Combattons l’esclavage et la famine.
6. « Que cessent les tourments de la guerre » : Bannissons les razzias.
7. « Chacun est libre de dire, de faire et de voir » : Défendons la liberté individuelle.

Conclusion
La Charte de Kurukanfuga, proclamée sous le règne de Soundjata Keïta, représente un héritage intemporel. Ses principes ont traversé les âges, inspirant des constitutions modernes. Ce texte est une source précieuse de sagesse, prônant l’harmonie, la justice, la liberté et le respect des droits humains bien avant l’ère contemporaine.

NOUVEAU CODE PÉNAL DE LA RÉPUBLIQUE DE GUINÉE :CHAPITRE X : DES ATTEINTES A LA PERSONNALITE SECTION I : DE L'ATTEINTE A ...
02/02/2023

NOUVEAU CODE PÉNAL DE LA RÉPUBLIQUE DE GUINÉE :

CHAPITRE X : DES ATTEINTES A LA PERSONNALITE

SECTION I : DE L'ATTEINTE A LA VIE PRIVEE

Article 358 : Est puni d'un emprisonnement de 1 à 2 ans et d'une amende de 1.000.000 à
3.000.000 de francs guinéens, ou de l'une de ces deux peines seulement quiconque a
volontairement porté atteinte à l'intimité de la vie privée d'autrui :
1. en écoutant, enregistrant ou transmettant au moyen d'un appareil quelconque des paroles
prononcées dans un lieu privé par une personne, sans le consentement de celle-ci ;
2. en fixant, enregistrant ou transmettant au moyen d'un appareil quelconque, l'image d'une
personne se trouvant dans un lieu privé, sans le consentement de celle-ci.
Lorsque les actes dénoncés au présent article ont été accomplis au cours d'une réunion au vu et au su de ses participants, le consentement de ceux-ci sera présumé.
Article 359 : Est puni des peines prévues à l'article précédent, quiconque a sciemment
conservé, porté ou volontairement laissé porter à la connaissance du public ou d'un tiers, ou
utilisé publiquement ou non, tout enregistrement ou document obtenu à l'aide d'un des faits prévus à cet article.
En cas de publication, les poursuites sont exercées conformément aux dispositions légales en vigueur relatives à la liberté de la presse, de la radio, de la télévision et de la communication.
L'infraction est constituée dès lors que la publication est faite, reçue ou perçue en République de Guinée.
Article 360 : Est puni des peines prévues à l'article précédent, quiconque a sciemment publié par quelque voie que ce soit, le montage réalisé avec les paroles ou l'image d'une personne sans le consentement de celle-ci, s'il n'apparaît pas à l'évidence, qu'il s'agit d'un montage ou s'il n'en est pas expressément fait mention.
Les poursuites sont exercées dans les conditions prévues à l'article précédent.

**Méfiez-vous d'enregistrer les gens dans des endroits privés car c'est passible d'emprisonnement **

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