14/06/2025
La fainéantise et la médiocrité de la jeunesse guinéenne sont des sujets qui suscitent beaucoup de préoccupations tant au niveau national qu'international. Ces comportements peuvent être attribués à plusieurs facteurs, notamment un manque d'opportunités économiques, une éducation insuffisante et des défis socio-politiques. En effet, une grande partie de la jeunesse guinéenne fait face à des obstacles significatifs sur le marché du travail, avec un taux de chômage élevé et un accès limité à des formations de qualité. Cela peut engendrer un sentiment de désillusion et de démotivation, incitant certains jeunes à adopter des attitudes passives.
Le système éducatif en Guinée souffre également de plusieurs lacunes, ce qui contribue à engendrer la médiocrité. Les infrastructures scolaires sont souvent inadaptées, avec un manque de ressources pédagogiques et d'enseignants formés. Par conséquent, les jeunes peinent à acquérir les compétences nécessaires pour se démarquer sur le marché du travail. Cette situation crée un cercle vicieux où la jeunesse, désenchantée et mal préparée, ne parvient pas à saisir les opportunités qui se présentent. Ainsi, la fainéantise peut également être interprétée comme un manque de motivation à s'engager dans un système qui semble défaillant.
Cependant, il est essentiel de reconnaître que cette réalité n’est pas le fait de la jeunesse elle-même, mais plutôt d’un contexte socio-économique et politique défavorable. Beaucoup de jeunes guinéens font preuve de potentiel et d'ambition, mais ils ont besoin de soutien, de mentorship et d’inspiration pour transformer leurs rêves en réalité. Encourager l'innovation, la créativité et l'entrepreneuriat au sein de cette population pourrait non seulement aider à surmonter la médiocrité, mais également à bâtir une société plus dynamique et résiliente. L'engagement des autorités, des parents et de la société civile est crucial pour changer cette perception et offrir un avenir meilleur à la jeunesse guinéenne.