Africana TV Caraïbes

Africana TV Caraïbes AFRICANA TV Caraïbes se veut au plus de près de la Culture Afro sans distinction géographique.

A PROPOS

Africana TV Caraïbes est un média participatif , un média qui permet la participation active de ses utilisateurs ou de son audience à la création et à la diffusion de contenu. Contrairement aux médias traditionnels, qui sont souvent des entreprises centralisées, les médias participatifs sont souvent des plateformes en ligne où les utilisateurs peuvent publier leur propre contenu, comment

er et partager le contenu des autres, et participer à des discussions et des débats. Le journalisme citoyen est un exemple de média participatif, où les citoyens peuvent soumettre des reportages ou des vidéos sur des événements locaux ou internationaux. Le concept de média participatif a été popularisé avec l'avènement d'Internet et des technologies de communication qui permettent une plus grande interactivité entre les individus. Cela a permis à un plus grand nombre de personnes de s'exprimer et de partager leurs points de vue et leurs expériences, ce qui a conduit à une diversification de la voix publique.

14/11/2025

Maré tèt : l’art caribéen né d’une résistance féminine

L’art du Maré tèt est un savoir-faire ancestral né dans la Caraïbe. Il consiste à envelopper et sculpter les cheveux à l’aide d’un tissu autrefois nommé tignon. Par un jeu de nœuds, de plis, de torsions et de superpositions—sans aucune épingle—on crée une coiffe éphémère qui relève à la fois du style et de la symbolique.

Le terme Maré tèt ne figure pas dans les ouvrages historiques, où l’on parle plutôt du tignon, en référence à la loi Tignon de 1785. Il faut également distinguer cette pratique de la coiffe créole traditionnelle, appelée Tèt Maré.

Cette dernière, comparable à un chapeau, se pose sur la tête et fait partie intégrante du costume créole. Le Tèt Maré a même donné naissance à un code sentimental autrefois très utilisé :

– Tèt Maré à 1 bout : la femme est célibataire
– Tèt Maré à 2 bouts : elle est « un cœur à prendre »
– Tèt Maré à 3 bouts : elle est mariée

L’Art du Maré tèt, quant à lui, a gagné ses lettres de noblesse grâce au travail de créatrices comme Emmanuelle Soundjata Styliste, notamment à travers le concept Atelier MARE TETen Martinique. Le fait de nommer et de structurer cette pratique lui a donné une reconnaissance artistique internationale. Il est donc essentiel de distinguer la coiffe créole traditionnelle du véritable Art du Maré tèt.

Au XIXᵉ siècle, la coiffe créole portait un message social, tandis que l’Art du Maré tèt était représenté par des modèles emblématiques comme la Bamboche ou la coiffe Pain de Sucre. Ces coiffes étaient portées par des femmes noires libres—ni esclaves ni soumises aux mêmes contraintes vestimentaires. Les femmes esclavisées, elles, nouaient plutôt leurs cheveux pour se protéger du soleil.

Ces femmes noires libres, souvent affranchies, quarteronnes ou mulâtresses, faisaient face à des lois discriminatoires encadrant leur apparence.

Leurs coiffures naturelles, jugées trop attractives par les hommes de la classe dominante, dérangeaient l’ordre social. Beaucoup étaient courtisanes, ce qui alimentait encore les tensions. Pour limiter leur visibilité et leur influence, le gouverneur Rodriguez Esteban institua en 1785 la loi Tignon, imposant à ces femmes de couvrir leurs cheveux.

Mais au lieu de se soumettre passivement, elles transformèrent cette contrainte en expression artistique. Elles créèrent des tignons toujours plus élaborés, hauts, volumineux, colorés lorsque leurs moyens le permettaient. Ce geste devint une forme de résistance : affirmer leur beauté et leur liberté tout en respectant la loi.

Ainsi, l’histoire du Maré tèt est celle d’un art né d’une obligation oppressive, mais détourné avec brio par des femmes noires déterminées à exister, à créer et à s’affirmer.

13/11/2025

Laila Ali : L'héritage d'une championne invaincue

Dans l'ombre immense de son père, Mohamed Ali, la légende mondiale de la boxe, une autre star est née. Laila Ali n'a pas seulement hérité d'un nom célèbre ; elle a embrassé le sport de son père et y a imprimé sa propre marque, devenant l'une des boxeuses les plus dominantes de sa génération.

Suivant les pas de son père, Laila Ali a entamé une carrière professionnelle qui a propulsé la boxe féminine sous les projecteurs. De 1999 à 2007, elle a construit un palmarès si impeccable qu'il force le respect à lui seul.

Un palmarès éloquent : la collection de ceintures

La carrière de Laila Ali est marquée par une accumulation de titres mondiaux qui témoignent de sa suprématie dans le ring :

Championne IBA des poids moyens (Middleweight) de 2002 à 2004.

Ceinture IWBF des poids super-moyens de 2002 à 2004.

Ceinture WIBA des poids super-moyens de 2002 à 2007, un règne de cinq ans.

Ceinture IWBF des poids lourds-légers en 2004.

Ceinture WBC (World Boxing Council) des poids super-moyens de 2005 à 2007, couronnant son statut avec le titre le plus prestigieux du monde pugilistique.

Au-delà des ceintures, le fait le plus marquant de la carrière de Laila Ali reste son invincibilité. À l'image de son père à son apogée, elle a terminé sa carrière sans jamais connaître la défaite. Sur 24 combats professionnels, elle a remporté 24 victoires, dont 21 par KO. Cette statistique stupéfiante souligne non seulement son talent technique mais aussi sa puissance écrasante.

Autant dire que la fille de Mohamed Ali a tout raflé sur son passage, forgeant sa propre légende avec détermination et excellence. Aujourd'hui à la retraite, Laila Ali reste un exemple de la manière dont un héritage sportif peut être honoré.

🎥: Aton Concept

12/11/2025

En 1656 en Guadeloupe, le gouverneur Charles Houël, craignant une révolte contre son autorité, tente une manœuvre risquée : il arme et forme deux déportés, Pèdre (du royaume Kongo) et Jean-Leblanc (du Cap-Vert), espérant en faire des alliés pour contrôler la population servile.

Contrairement à ses attentes, les deux hommes deviennent les leaders d'une révolte de déportés. Leur projet, tel que rapporté par l'historien Lacourt, était de "tuer tous les esclavagistes et fonder à la Guadeloupe deux royaumes" : l'un à Capesterre dirigé par Jean-Leblanc, et l'autre à Basse-Terre par Pèdre.

Le soulèvement débute à Capesterre par une attaque sanglante contre une habitation esclavagiste, permettant aux rebelles de s'emparer d'armes.

Pendant environ quinze jours, ils sèment la terreur parmi les esclavagistes du sud de Basse-Terre. Cependant, une trahison de l'un de leurs hommes et face à la mobilisation des propriétaires blancs et de soldats, ils sont finalement vaincus et capturés. Pour l'exemple et afin de dissuader toute future révolte, ils sont condamnés au supplice de l'écartèlement.

Par : SBM

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10/11/2025

11 Novembre : les soldats noirs dans la Première Guerre mondiale : les oubliés de la victoire.

Quand la Première Guerre mondiale éclate en 1914, les empires européens entraînent dans leur folie guerrière des millions d’hommes venus de tous les horizons. Parmi eux, des centaines de milliers de soldats noirs — Africains, Antillais, Afro-Américains — appelés à se battre pour des nations qui, souvent, ne les considéraient pas comme leurs égaux.

Sous le drapeau français, plus de 450 000 soldats venus d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique équatoriale furent mobilisés.
On les appelait les tirailleurs sénégalais, même si beaucoup venaient du Tchad, du Congo ou de Côte - D'ivoire.

Ils ont combattu dans les pires conditions : la boue glaciale des tranchées, le froid de la Somme, la pluie de Champagne.
Leur courage a souvent fait la différence — à Verdun, à Reims, sur la Marne — mais leur sacrifice fut immense : près de 40 000 morts.

Et pourtant, au retour, beaucoup furent renvoyés dans leurs villages sans reconnaissance, sans pension, parfois même désarmés par crainte de rébellion.

Depuis la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane, environ 25 000 hommes ont quitté leurs terres natales pour traverser l’Atlantique.
Engagés dans les régiments d’infanterie coloniale, dans la marine ou dans les services de santé, ils ont porté haut les couleurs de la France.

Sur le front, ils ont subi le froid, la faim, les gaz, et parfois le racisme de leurs propres officiers.
Mais leur bravoure fut saluée : plusieurs Antillais reçurent la Croix de guerre ou la médaille militaire.
Parmi eux, le guadeloupéen Marcel Lollia, ou encore le martiniquais Hégésippe Légitimus, symbole de la fierté noire dans la République.

🇺🇸 Les Afro-Américains : le combat pour la liberté… des autres

Aux États-Unis, 380 000 Afro-Américains furent mobilisés.
La plupart furent cantonnés à des tâches logistiques, mais environ 40 000 combattirent en Europe, souvent intégrés à l’armée française, moins ségrégationniste que l’armée américaine.

Le plus célèbre d’entre eux : le 369e régiment d’infanterie, surnommé les Harlem Hellfighters.
Ces soldats noirs américains, redoutés par les Allemands, passèrent 191 jours au front sans jamais reculer — un record.

Ces hommes ont versé leur sang pour des patries qui les regardaient souvent avec condescendance.
Mais leur courage a semé les graines des luttes futures : la conscience noire, le panafricanisme, le mouvement pour les droits civiques.

Par : JBM

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10/11/2025

Les Motifs de la Résistance : Décryptez le Langage Secret du Kenté

Selon la tradition ashanti, l'art du kenté nous viendrait d'Anansi, l'araignée mythique, maître des histoires et de la sagesse. Cette origine divine n'est pas anodine : elle inscrit d'emblée le kenté dans le registre du sacré. À l'origine réservé exclusivement à la royauté, chaque pièce de kenté traditionnel requérait des semaines de travail minutieux sur des métiers à tisser horizontaux, faisant de cet art un privilège et un secret bien gardé.

Loin d'être de simples motifs décoratifs, les symboles du kenté constituent une véritable écriture non verbale. Prenons le temps de décrypter ce langage silencieux :

🔸 "Nyankonton" - l'arc-en-ciel : Symbole de beauté et de grâce, mais aussi rappel de la liaison entre le ciel et la terre, entre les ancêtres et les vivants.

🔸 "Obinrin" - la côte de la femme : Évocation de la force, de la patience et de la résilience féminine.

🔸 "Akyem" - la hache de guerre : Représente le pouvoir et l'autorité, mais aussi la justice et la protection du peuple.

🔸 "Nsoroma" - l'étoile : Signe de la guidance divine, du destin, et de la présence des ancêtres veillant sur leurs descendants.

Le kenté porte en lui une histoire de résistance. Pendant la colonisation, alors que les Britanniques tentaient d'imposer leurs textiles industriels, les Ashanti ont transformé le kenté en acte politique. Porter ce tissu devenait une affirmation silencieuse de son identité, un refus de l'assimilation culturelle. Certains motifs, comme "Epa" (les menottes), prenaient une signification nouvelle dans ce contexte de lutte.

Aujourd'hui, le kenté vit une renaissance remarquable. Les créateurs de la diaspora l'ont réinterprété :
→ Sur les podiums de la Fashion Week
→ Dans les cérémonies de remise de diplômes
→ Lors des mariages comme lien entre traditions et modernité
→ Dans l'art engagé comme symbole panafricain

Des artistes comme Nikki S. Lee et Grace Ndiritu l'utilisent pour questionner l'identité culturelle dans un monde globalisé.

Si le kenté traditionnel continue d'être produit à Bonwire (berceau historique du tissage), de nouvelles formes apparaissent :

Kenté numérique : motifs traditionnels réinterprétés en design graphique
Kenté durable : utilisation de fibres écologiques et de teintures naturelles
Kenté fusion : mélanges avec d'autres traditions textiles

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10/11/2025

En Guadeloupe à Capesterre-Belle-Eau, se trouve l’emblématique Allée Dumanoir, un lieu chargé d’histoire.

Située sur la route reliant Capesterre à Trois-Rivières, cette allée majestueuse s’étend sur environ 1,2 kilomètre et est bordée de deux rangées de 400 palmiers royaux, offrant un spectacle impressionnant.

Autrefois, elle marquait l’entrée du Marquisat de Brinon, dernier vestige d’un vaste domaine qui appartenait jadis au Gouverneur Hoüel. Ce territoire, érigé en marquisat par Louis XIV, fut ensuite acheté par la famille Pinel, considérée dès 1756 comme l’une des plus riches de la Guadeloupe.

Les Pinel y exploitèrent une grande plantation, ainsi que trois manufactures consacrées à la production de sucre et de café. Vers 1780, leur propriété couvrait environ 306 hectares et faisait travailler 202 esclaves.

C’est Philippe-Parfait Pinel Dumanoir, grand-père du célèbre dramaturge du même nom, qui fit planter les palmiers à partir de 1756, donnant ainsi naissance à cette allée devenue mythique.

Au fil du temps, elle a porté plusieurs noms : Allée Moulin-à-eau, Allée Pinel, avant de prendre définitivement celui d’Allée Dumanoir.

En 1863, la famille Pinel dut contracter un emprunt auprès du Crédit Foncier Colonial pour moderniser ses installations. Incapables de le rembourser, ils furent finalement expropriés, et leurs biens furent saisis.

09/11/2025

Reine Nzinga : la lionne d’Afrique qui a défié les Portugais.

Il y a plus de quatre siècles, au cœur de l’Afrique centrale, naissait une femme au destin exceptionnel : Nzinga Mbande, reine du Ndongo et du Matamba, dans l'Empire Kongo. Une femme de feu, de courage et d’intelligence, qui a tenu tête aux envahisseurs portugais pendant plus de trente ans.

Nzinga n’était pas une reine ordinaire. Très tôt, elle comprit que son peuple faisait face à une menace bien plus grande que la guerre : la perte de sa liberté. Armée de sa parole tranchante comme une épée et d’un sens politique rare, elle s’imposa dans un monde dominé par les hommes et par la puissance coloniale européenne.

On raconte qu’un jour, lors d’une rencontre officielle avec les Portugais, ils refusèrent de lui offrir une chaise pour la rabaisser. Nzinga, sans perdre son calme, fit signe à l’une de ses servantes de s’agenouiller. Elle s’assit sur son dos, regarda les Portugais droit dans les yeux, et leur fit comprendre — sans un mot — qu’elle ne se mettrait jamais à genoux devant personne.

Mais Nzinga n’était pas seulement fière, elle était aussi stratège. Quand la diplomatie ne suffisait plus, elle prit les armes. Elle rassembla des guerriers, forma des alliances avec d’autres royaumes africains et mena ses troupes contre les envahisseurs, refusant de céder un seul pouce de sa terre.
Jusqu’à la fin de sa vie, Nzinga resta fidèle à son combat : la liberté de son peuple et la fierté de l’Afrique.

Par : SBM

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08/11/2025

Double peine : le coût exorbitant de revenir "au pays" pour les Ultramarins

Il est souvent moins cher pour un Français de métropole de partir en vacances à Punta Cana que pour un utramarin de se rendre en Guadeloupe ou en Martinique voir sa famille . Ce constat, plus qu'une simple anomalie de marché, est vécu comme une injustice profonde par la communauté ultramarine.

Alors que la distance est identique, le prix d'un billet pour les Antilles françaises explose, creusant un fossé économique et affectif. La raison ? Un marché aérien captif. Les compagnies profitent d'une demande inélastique : celle des familles qui n'ont pas d'autre choix que de payer le prix fort pour se retrouver lors des fêtes.

La "continuité territoriale", principe fondateur, semble ici un vœu pieux face à la logique implacable du profit. Les promesses de régulation et de prix plafonnés pour les résidents restent lettre morte, forçant les Antillais à débourser une taxe implicite sur le lien familial.
Par : HBM

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07/11/2025

Christophe Colomb arrêté pour esclavage et abus de pouvoir : la face cachée de « l'explorateur »

On le présente souvent comme l’homme qui aurait « découvert » l’Amérique en 1492. Mais peu de manuels racontent la chute brutale de Christophe Colomb, arrêté et renvoyé en Espagne enchaîné, accusé d’esclavage et de violences dans les colonies.

Après son premier voyage financé par la couronne espagnole, Colomb est nommé gouverneur des Indes. Il établit sa base sur l’île d’Hispaniola, aujourd’hui Haïti et République dominicaine.
Mais très vite, les rapports s’accumulent : massacres, travail forcé, esclavage des peuples taïnos et répression féroce contre les colons espagnols récalcitrants.

Les natifs Taïnos sont réduits en servitude sous le système de repartimiento — ancêtre de l’esclavage colonial — et contraints d’extraire l’or pour le compte de la Couronne. Des témoins racontent des exécutions publiques, des mutilations et des déportations massives.

En 1500, la situation devient intenable. Le roi Ferdinand et la reine Isabelle envoient un enquêteur spécial, Francisco de Bobadilla, pour inspecter la colonie.

Celui-ci découvre un climat de terreur et fait arrêter Colomb et ses deux frères. Enchaînés, ils sont renvoyés en Espagne, sous l’accusation d’abus de pouvoir, de tyrannie et d’esclavage.

Colomb passe plusieurs semaines en prison avant d’être libéré sur ordre des souverains espagnols. Il échappe à une condamnation formelle — les notions juridiques de crimes contre l’humanité n’existent pas encore — mais il perd tous ses titres et sa position de gouverneur.

S’il entreprend un dernier voyage en 1502, il ne retrouvera jamais la gloire de ses débuts. Il meurt à Valladolid en 1506, oublié et contesté.

Cinq siècles plus t**d, le mythe du « grand explorateur » s’effrite.
Pour de nombreux historiens et descendants des peuples Natifs , Christophe Colomb incarne le début de l’esclavage transatlantique et du génocide des civilisations amérindiennes.
Son arrestation en Espagne marque ainsi le premier aveu officiel des crimes commis sous le drapeau des “grandes découvertes”.

Par : FBL
🎥 : Africana TV Caraïbes

07/11/2025

Les origines des noms que portent les Antillais : Par : Jean S. Sahai

Avec leurs phénotypes divers et de plus en plus entre-noués, les Antillais portent un héritage phono-linguistique très disparate, qui a donné une pléiade galactique de noms de famille.

Les patronymes africains sont hélas d'une paradoxale rareté, à cause de l'acculturation de la majorité des descendants d'esclaves. Ce sont surtout ceux des Congolais, des villages de Mboma, Madingo... arrivés APRÈS l'abolition de l'esclavage, dans le cadre de l'engagisme – comme les Chinois, Japonais, Annamites, Indiens...

Les Congo gardèrent des noms plus ou moins intacts, souvent en M'. Parmi les noms d'origine africaine présents aux Antilles, dont certains d'arrivée relativement récente, on trouve les Akwaba/Aquaba, d'Abyssin, Bambuck (prononcé banmbouk), Bangou, Bénin, Bilé, Cameroun, Condé, Congo, Coulibaly, Dahomais/Dahomay/Dahomé, Damba, Dendelé (N'denndélé, nom d'un fleuve au Kongo), Diboula, Goudou/Coudou(x), Dossa, Ibo, Lamine, Loco, Loulendo, Mabiala, Mabieto, Maboula, Magoudou(x), Mango, Maquiaba, Massembo, Massambo, Massengo, Mavoungo, Mavounzy, Moko/Moko, Molongo, Mongorin, Mossambo, Mounigadou, Nanga (Cameroun), N'Golyo, N'Guéla, Oualli, Pemba, Pombo, Sombé, Songo, Sombo, Soumbo, Togo, Touré, Vounzy, Womba, Yéyé… y compris musulmans : Fahrasmane, Solé, Solémalé, Souleymane...

À la suite de l’abolition de l’esclavage au XVIIIème siècle, les maîtres durent attribuer un patronyme à leurs nombreux esclaves libérés. Ces noms pouvaient être des noms ou adjectifs français - flatteurs, blessants, infâmants, péjoratifs, comiques ou polissons... comme Ballonard, Beaupère, Bèlébon, Bétacorne, Bijou, Biencontent, Bienvenu, Blanchedent, Bon, Bonnarien, Chabin, Chicot, Conconne, Confiant, Coquin, Crétinoir, Délice, Désiré/e, Dodo, Foucan, Galantine, Gentil, Gouacide, Gros, Gros-Désirs, Jovial, Lancêtre, Lafolé, Lamitié, Lancien, Lebon, Leborgne, Leclair(e), Lesuperbe, Lincertain, Macabre, Macchabée, Malacquis, Malcousu, Marbœuf, Miraculeux, Mombrun, Mombruno, Monchéry, Mondélice, Mondésir, Monpetit, Montout, Négrit, Pansédent, Pasbeau, Paspire (pudiquement prononcés passe-beau, passe-pire, au lieu de pas beau, pas pire), Passavoir, Petit, Placide, Plaisir, Petitplaisir, Placide, Plumasseaux, Pòpotte, Raboteur, Resdedan, Serein, Sommeil, Trouabal, Réveillé, Satan, Tonton, Vainqueur, Vieillot, Vulgaire…

ou des anagrammes, palindromes, diminutifs, jeux de mots, inversions ou variations, comme : Céprika/Caprice, Cirederf/Fréderic, Dinane/Nadine, Esnophla/Aphonse, Erepmoc/Comper, Etilage/Egalité, Evuort/Trouvé, Farigo/Figaro, Ryfer/Ferry, Nabal/Laban//Banal, Minfir/Nimirf//Mimifir///Firmin, Marie-Sainte/Sainte, Marie, Nilor/Rollin, Nirelep/Pélerin, Nitusgau/Augustin, Nogard/Dragon, Nubret/Brunet, Phéjos/Joseph, Rémi/Méri, Rémy/Méry, Rilcy/Cyril, Sennoaj/Johannes, Siobud/Dubois, Soïme/Moïse, Succab/Bacchus, Trebla/Albert, Tinjust/Justin, Trebor/Robert, Vilsaint/Saint-Vil, Zora/Azor...
Antoinette Gamess, une martiniquaise, dit avoir un ancêtre nommeé Louis Edmée Jean-Baptiste DESABAYES, qui a inventé 4 anagrammes pour nommer les fils qu'il a eus avec son esclave, Marie-Séphora, l'arrière-arrière-grand-mère d'Antoinette. Ces 4 prénoms sont : Pharose (l'ancêtre d'Antoinette), Osphare, Asphore et Raphose !

On trouve des créations ludiques ou hybrides plus ou moins "originales" comme Azède, Désirabel, Gélabale, Mimiette, Naigre, Négrit, Passave, Sainton...

-> Le nom indien Ramin aurait été inversé en Nimar en Martinique par un Indien (dit "coolie"), devenu notaire, pour se faire accepter de la bourgeoisie noire locale...

On trouve aussi des onomatopées, comme Biabiany, Bouboune, Chonchon, Choucoutou, Dèdeste, Fifi, Gargar, Guiock, Nonnon, Nonone, Ouaouaoua, Tégé, Toto, Toutoute, Yoyotte, Zonzon, Zozo, Zozor, Zou...

des collages : Selbonne (Roussel + Bonneterre)... (noms de propriétaires d'habitations coloniales à Marie-Galante)
des noms d'objets, jouets, matériaux, outils... : Barre, Bistoquet, Boulon, Bouton, Chalumeau, Chapiteau, Clavier, Cornet, Gravillon, Lanclume, Manette, Massicot, Pancarte, Pincemail, Pioche, Rabot, Raboteur, Vérin... imortés ou créés dans les îles.
des noms en rapport avec les animaux : Aigle, Betacorne, Chathuant (Chat-huant, accollé), C**k, Guimbeau, Héron, Marbœuf, Matou, Pigeonneau, Rosbif, Serin, Taupe, Zébus, Zozio...
avec les végétaux : Bambou, Bambouvert, Bellerose, Boisdur, Broussillon, Cannenterre, Caniquitte, Chataigne, Chicot, Citronnelle, Coco, Cocodeau, Dunoyer, Euphrasie, Floro, Glandor, Manioc, Mélisse, Olivier, Paindépice, Palmier, Palmiste, Pépin, Pommier, Potiron, Rameau, Roseau, Rosier, Sapotille, Saxifrage, Séné, Vergé-Dépré, Vignes...

des noms bibliques, ou tirés de l'histoire judéo-chrétienne : Absalon, Amos, Anaclet (troisième évêque de Rome), André, Arphexad (roi de Médie), Barthélémy, Benjamin, Bernabé, Bolus (roi des Cimbres, tua un ambassadeur romain), Calixte (saint romain), Corneille, Daniel, Edom, Elie, Ephrem, Esdras, Etienne, Eusèbe (évêque martyr de Césarée), Gabriel, Gédéon, Irénée, Isaac, Isaïe, Ismaël, Jacob, Jacques, Jean, Jean-Baptiste, Jean-Noël, Jérémie, Joab, Joachim, Joseph, Jude(s), Judith, Laurent, Matthieu, Moïso, Nabajoth (fils d'Ismael), Nonnotte, Paul, Philadelphe (martyr en Sicile), Philémon, Pierre, Polycarpe (évêque martyr de Smyrne enTurquie), Pierre, Quentin, Saint-Julien, Saint-Sauveur, Salomé, Salomon, Samson, Sédécias, Siméon, Symphorien, Timothée, Tite, Urie (guerrier de David), Vagao (eunuque), Verin ou Verain (latin Veranus, divers saints), Zabulon, Zacharie, Zachée, Zorobabel...
des noms de l'histoire de France, des mots latins : Capel, Clotaire, Peccatus 😊 péché), Pater, Quérule, Radégonde, Vindex...

Des noms topo-géographiques ou régionaux : Alsace, Amiens, Auvergne, Baillargent (au Poitou), Bordeaux, Bordelais, Boston, Boulogne, Bourguignon, Cabourg, Calabre, Calvados, Caracas, Cazalis (Gironde), Chastanet, Décastel, Faleyras (gascon, d'une commune de l'Aquitaine), Germany, Girondin, Guadeloupe, Juraver, Lafontaine, Laplaine, Laquitaine, Larochelle, Lima, Limon, Lorraine, Lupéron, Manchester, Marne, Matignon, Mississipi, Morvan, Moysan (breton), Pau, Pernelle, Picard, Pineau, Poitou, Urcel (village gallo-romain), Vincennes...

Des prénoms français masculins souvent judéo-chrétiens sont devenus oms de famille : Abel, Adolphe, Albert, Ann/Anicet/tte, Alphonse, Benoît, Césaire, Corenthin, Etienne, François, Garnier, Gaspard, Gervais, Gillot, Guillaume, Gustave, Hubert, Jean, Jeannot, Joachim, Joseph, Léon, Louis, Marc, Mathias, Mat(t)hieu, Michel, Noël, Paul, Pierre, Pierrot, Renault, René, Reynaud, Roland, Sylvestre, Théodore...

Des prénoms féminins, surtout en Martinique : Augustine, Blanche, Cécile, Christine, Claire, Dorothée, Elisabeth, Elise, Elisé/sée/zé, Geneviève, Hélène, Jeanne, Joséphine, Julia, Lise, Louise, Luce, Marianne, Marie-Jeanne, Manette, Marinette, Nanette, Reinette...
des noms composés : Charles-Gervais, Denis-Jean, Eugène-Joachim, Jean-Denis, Jean-Elie, Jean-Louis, Jean-Noël, Jean-Pierre, Jules-Gaston, Pierre-Justin, Saint-Julien...

Des noms d'auteurs ou de personnages de littérature, de théâtre, des arts... tirés du dictionnaire : Araminthe (héroïne de Marivaux dans Les Fausses Confidences), Molière, Mozar, Racine, Rousseau, Thérésine...

De nombreux Antillais portent, par descendance, ou par attribution post-esclavage, des noms français de colons d'habitation, ou européens d'arrivée plus récente : Abraham, Alphonse, Alphrède, Armède, Blancaneaux, Camenen (du Morbihan, dérivé du breton), Cavalier, Casalan, Cointre, Desbois, Desbranches, Destouches, Dévarieux, Dulac, Duplessis, Dupont, Duverger, Lacazette (occitan), Leclaire, Le Métayer, Lepierre, Levalois, Nesty (Creuse, Limousin), Peyramaure, Ramblière, Salbert, Tanguy, Tauliaut, Vasseur...
ds noms alsaciens, allemands/germaniques, belges, hollandais, des pays "de l'Est" : Cosaque, Gothland, Haan, Jahnke, Keller, Kientzel, Laaland, Lieber, Löflath, Nedelkovski/Nedelkovitch, Otto, Schwartz-Bart, Stralka, Traventhal, Wachter, Werther, (prononcé Verté en Guadeloupe), Woldemar...

Des noms anglo-américains : Andrew, Armantrading, Burner, Charles, Douglas, Dowling-Carter, Fleming, Halley, Hanson, Lake, Marshall, Mennock, Peter, Phipps, Rogers, Whittaker, William...
des noms espagnols : Bénito, Davila, De la Cruz, Garcia, Gatibelza, Hernandez, Lampecinado, Lara, Reynoso, Zafra...

Les anciens esclaves ont aussi reçu de nombreux noms tirés de l'Antiquité grecque ou romaine/latine, qui étaient souvent pris dans les pages roses du Larousse 🙂 que certains croient Antillais être leurs ancêtres !!!

Comme Agénor, Agésilas (roi de Sparte, cf. pièce de Corneille), Asselos, Auguste, Ajax, Alexandre, Alexis, Anasthase, Anténor, Antonius, Archimède, Aristée, Auguste, Bacchus, Bradamentis (cité par Virgile), Calif, Caracalla, Casimirius, César, César-Auguste, Cicéron, Cincinnatus, Claude, Coclès, Constant, Cupidon, Cyprien, Daninthe, Décébale, Décimus, Délos, Démocrite, Démosthène, Dracius (capitaine grec), Dracon (législateur d'Athènes), Egidius, Epaminondas, Eschyle, Euriclide, Euripide, Francius, Gallien, Gréco, Hippocrate, Hippolyte, Hippon, Jason, Juminer, Jupiter, Légitimus, Lentulus/Lentilus, Lucius, Lucrèce, Lysimaque, Manlius, Maximin, Ménaphron, Narcisse, Neraulius, Nérée, Néron, Nestor, Nicanor, Nicée, Nicomède, Nisus, Onesta, Othon, Ovide, Palamède, Palatin, Pallas, Paterne, Péloponèse, Philadelphe, Philogène, Platon, Polycarpe, Priam, Prudentos, Pyrée, Rémus, Servius (Servius Tullius, roi légendaire de la Rome antique), Sévère, Sextius, Scipion, Scylla, Tacite, Tacita, Télémaque, Tertullien, Thalès, Thétis, Théodose, Thorinius, Tibère, Tite, Titus, Trivulce, Tsalapatanis, Ulysse, Urcel (ville gallo-romaine près de Laon), Ursule, Valérius, Vénus, Vespasien, Vespuce, Vilus, Xantippe, Zandronis, Zénon, Zorobabel...
Abenzoar, (Ibn Zuhr (1092-1161), célèbre médecin arabe, né à Séville en Espagne.

On trouve aux Antilles des noms italiens : Aldo, Appatore/é, Berardinelli, Célini, Cajazzo, Canaccini, Cazaco, Colombo, Cornano, Diligenti, di Domenico, di Ruggiero, Fabbricatore, Faruggia, Galvani, Guglielmetti, Martino, Mazaniello, Occhiali (=lunettes), Olivacce, Piserchia, Pozzo, Rinaldo, di Ruggiero, Rossini, Rossetti, Soster, Tagliamento, Tositti, del Vecchio, Venutolo, Zaccaro…
des noms composés : Anténor-Habazac, Charles-Alfred, Chatenay-Rivauday, Chicaté-Moibert, Chomereau-Lamotte, Claude-Maurice, Isimat-Mirin, Jean-Noël, Louisy-Mathieu, Michaux-Chevry, Venthou-Dumaine, etc.

Des noms à particule, de noblesse ou pseudo-noblesse : Collineau de Montaguère, d'Abadie de Lurbe, de Courte Manche de Bois Normand de la Clémendiere, de la Caze, de la Coux des Roseaux, Huygues des Etages, de Chadirac, Kouppé de Kermartin, Maréchaux-De Lacaze-Duzant, de la Réberdière...

Des noms du Moyen-Orient / syriens-libanais : Aboud, Atallah, Azar, Baddhi, Bichara, Chaïa, Dadah, Debs, Doumith, Eddo, Faddoul, Georges, Haïkel, Hajjar, Houda, Ibrahim, Issam, Jabbour, Khalil, Koury/Khoury, Madi, Mansour, Salloum, Sarkis, Tannous, Torbay...
des noms asiatiques : Goh, Ho-Hio-Hen, Hwang, Lee, Litampha (Lee Tam Pha), Nankin, Yang-Ting…

Des noms indiens dravidiens, en langue tamoule de l’Inde du Sud, parfois francisés, souvent notés phonétiquement, ou déformés : Anoumantou, Carpanin, Caroupanin, Carpin, Chammougon (Shanmugan), Gobinedas, Gobindoss, Govindin, Kitterimoutou, Letchimy (Lakshmi), Mitnatchy (Meenakshi), Moutou, Moutoussamy, Nanhou (prononciation Nan'n-'hou, devenue... "Nanou"), Narayaninssamy, Narayan (ou Narayanan, Narayanin, Nirin (prononcé à la française - comme "Narine" à Trinidad où il est prononcé Narày’n), Périan, Péricarpin (Periacaroupin), Périyanayagom, Pérouma/Permal, Ramalingon, Ramassamy, Saminadin, Samy, Sidambarom (Chidambaram), Sitounadin, Vaytilingam/Vaïtilingom/lingon, Viranin, Virapin…

Les nasalisations om', in' comme dans baume, mine, disparaissent par francisation en devenant on, in, comme dans bon pain. Nagapin' se prononce Nagapain.

Des noms indiens en Hindi/Hindoustani/Ourdou de l’Inde du Nord Girdary (Gui/r/dary, souvent prononcé "jirdari" en Guadeloupe), Gokoul (Gokul : le Seigneur Krishna a passé son enfance à Gokula), Gourdine, Hira, Janky, Kader, Kichenassamy, Kichenin, Kissoun, Mahadeou, Mahabir, Naïdou, Nandkishore, Nithila, Rama, Ramdine, Ramjattan, Ramlal, Ramparsad (prononcé "ranparsad" en Guadeloupe), Ramsahaï, Sahaï, Somaï (le h était aspiré au départ, on entend en francophonie « ça aille ») ; tréma en français pour la diphtongue « aï »), Sh*talou, Sitcharn (Seecharan à Trinidad), Soubdhan, Soudan…

Des noms indiens musulmans : Abdoul, Alamkan, Bijlal, Boudhou, Che(c)kmodine, Debibakas, Farouj, Gaddarkhan, Goulabkan, Haydersah, Imambakas [1], Kader, Mohamedali, Moula, Oujagir, Pirbakas [1], Santtalikan (cf. Sant Ali Khan, perte de la nasale, « kan’n » devenue "quand"), Sheikboudhou (Cheik, Check, Seik, Sheik... sont des variantes)...

M. Jack Caïlachon qui recense les décès d'engagés indiens en Guadeloupe depuis 1854 note par exemple, parmi la foule de noms musulmans :
- le décès "à l'âge de 29 ans, le 26 décembre 1858, Case N° 7 du hameau de l’Union, Section de Céligny aux Abymes, de Sayedouhoussin, fils de Sayedouallisaïf, né à Pondichéry".
- celui, le 22 mars de la même année, "à l'Hôpital Hospice Sainte Elisabeth, à 21 ans, de Mamoudcassime, fils d’Abdoulasaïb, engagé, domicilié aux Abymes, né aux Indes françaises".

NOTA
-> De très nombreux patronymes d'engagés, recrutés adolescents, ou jeunes femmes et hommes en Inde, ont disparu aux Antilles, faute de descendance : plus nombreux furent les engagés qui décédèrent très jeunes.
-> On ne peut donc pas parler que d'une partie de tous ces engagés disparus comme de "nos ancêtres".
-> Les pré-noms indiens étaient refusés par l'état-civil français, allié à l'Eglise catholique. Les noms de famille non chrétiens étaient acceptés, mais les prénoms devaient être chrétiens ou bibliques.
-> Les fils d'engagés européens, indiens, chinois et kongo conservèrent souvent les noms de leurs parents, modifiés ou pas, au prix de l'abandon des systèmes d'origine de transmission non filiale de leurs ascendants. Tout le monde passa à la nomination européenne par filiation parents->enfants.
-> Le maintien, même partiel, des phonèmes (des sons) ancestraux constitue néanmoins un riche héritage phonique.
-> [1] Un ami nommé Imambakas, à propos de la première partie Imam de son nom, prononcée Iman en Guadeloupe, (comme dans ciment) a réagi : « C'est iman-bakas ! En français on met m devant un b voilà ! Rien à voir avec les Imam !» Et pourtant !
-> À Ste Lucie et St Vincent, nombreux sont les Bacchus. Leur nom d'origine indo-musulmane ainsi transcrit par les Anglais était en fait.. Bakas. En Guadeloupe, ce nom latin Bacchus a donné Succab (sans rapport avec les Indiens - a priori).
NOTA : L'auteur ne saurait garantir l'exactitude absolue des informations contenues dans cet article, développé à partir d'un passage du livre "Adagio pour la Da, les Indiens des Antilles..." - me contacter en mp pour avoir votre exemplaire dédicacé 🙂
Auteur : Jean S. Sahai

« La Blessure du nom, une anthropologie d’une séquelle de l’esclavage aux Antilles-Guyane », par Philippe Chanson, Ed. Academia-Bruylant.

Adresse

Baie-Mahault
97122

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