Africana TV Caraïbes

Africana TV Caraïbes AFRICANA TV Caraïbes se veut au plus de près de la Culture Afro sans distinction géographique.

A PROPOS

Africana TV Caraïbes est un média participatif , un média qui permet la participation active de ses utilisateurs ou de son audience à la création et à la diffusion de contenu. Contrairement aux médias traditionnels, qui sont souvent des entreprises centralisées, les médias participatifs sont souvent des plateformes en ligne où les utilisateurs peuvent publier leur propre contenu, comment

er et partager le contenu des autres, et participer à des discussions et des débats. Le journalisme citoyen est un exemple de média participatif, où les citoyens peuvent soumettre des reportages ou des vidéos sur des événements locaux ou internationaux. Le concept de média participatif a été popularisé avec l'avènement d'Internet et des technologies de communication qui permettent une plus grande interactivité entre les individus. Cela a permis à un plus grand nombre de personnes de s'exprimer et de partager leurs points de vue et leurs expériences, ce qui a conduit à une diversification de la voix publique.

Une publicité pour sextoys dans le métro parisien suscite l’indignation en associant la   à des fantasmes sexuelsParis  ...
22/07/2025

Une publicité pour sextoys dans le métro parisien suscite l’indignation en associant la à des fantasmes sexuels

Paris juillet 2025 – Une affiche publicitaire pour une boutique en ligne de sextoys, placardée dans le métro parisien, fait scandale en raison d’un slogan jugé raciste et néocolonial. La marque y promeut ses produits avec cette accroche : « Atteindre des taux d’humidité record sans aller jusqu’en Guadeloupe ». Une formulation qui ravive des stéréotypes colonialistes associant les Antilles et les corps noirs à une sexualité exotisée.

L’affiche, visible dans plusieurs stations, a rapidement provoqué une vague de colère sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes dénoncent une publicité qui réduit la Guadeloupe – département français d’outre-mer – à un fantasme érotique, en jouant sur l’idée d’une « humidité tropicale » à connotation sexuelle.

« C’est révoltant de voir ce genre de stéréotypes en 2025 », s’indigne Karine B., une Guadeloupéenne vivant en région parisienne. « On nous renvoie encore à l’image de la "Vénus noire", comme si nous n’étions que des objets de désir exotique et pas des êtres humains à part entière. »

Pour l’historien Marcel Dorigny, spécialiste de l’esclavage et du colonialisme, cette publicité s’inscrit dans une longue tradition de fétichisation des corps noirs :
« Depuis le XVIIIe siècle, les Antilles ont été fantasmées comme des terres de sensualité "sauvage". Cette publicité réactive un imaginaire raciste qui déshumanise les populations noires en les réduisant à des stéréotypes sexuels. »

La boutique en ligne concernée, spécialisée dans les jouets érotiques, n’a pour l’instant pas réagi officiellement aux accusations. Pourtant, les appels au boycott se multiplient, et plusieurs associations antiracistes envisagent des recours juridiques.

Le Conseil représentatif des associations noires (CRAN) a annoncé son intention de saisir l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) pour « message discriminatoire et atteinte à la dignité humaine ».

« Ce n’est pas de l’humour, c’est du racisme décomplexé », dénonce Louis-Georges Tin, porte-parole du CRAN. « On ne peut pas tolérer que des marques instrumentalisent des territoires et des populations pour vendre des produits en jouant sur des clichés coloniaux. »
Les élus ultramarins montent au créneau

Plusieurs personnalités politiques, notamment des élu·e·s des Outre-mer, ont exprimé leur indignation. La sénatrice de Guadeloupe Victoire Jasmin a demandé le retrait immédiat de la campagne : « La Guadeloupe n’est pas un décor érotique. C’est une terre d’histoire, de culture et de résistance. Cette publicité est une insulte envers ses habitant·e·s. »

Du côté du gouvernement, la secrétaire d’État à l’Égalité, Nadia Hai, a déclaré « suivre le dossier avec attention », tout en rappelant que « la publicité doit respecter les valeurs de la République et ne pas véhiculer de stéréotypes racistes ».
Vers un retrait de l’affiche ?

Sous la pression, la régie publicitaire responsable de l’affichage dans le métro a annoncé « examiner la plainte ». Mais pour beaucoup, cela ne suffit pas : des collectifs demandent des excuses publiques de la marque et une campagne de sensibilisation sur les stéréotypes raciaux dans la publicité.

Par : SBM

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  Voici une liste de mots français d'origine Amérindienne qui pour la majorité ont été introduits par les espagnols, dan...
22/07/2025

Voici une liste de mots français d'origine Amérindienne qui pour la majorité ont été introduits par les espagnols, dans les langues occidentales, bien que la majorité des natifs Améridiens ne soient plus présents aux Antilles françaises pour les raisons que l'on sait, la Guyane conserve toutefois une importante population native.

📸 Africana TV Caraïbes

Voici une liste de mots français d'origine Amérindienne qui pour la majorité ont été introduits par les espagnols, dans les langues occidentales, bien que la majorité des natifs Améridiens ne soient plus présents aux Antilles françaises pour les raisons que l'on sait, la Guyane conserve toutefois une importante population native.

ACAJOU : 1578, du tupi caju
AGAMI : 1664, du caribe agami (échassier d’Amérique du Sud également appelé oiseau-trompette)
AGOUTI :1578, du tupi acuti ou du guarani aguti
ALPAGA : 1932 probablement de l’aymara allpaca, par l’espagnol alpaca
ANANAS : 1544, du tupi-guarani a naná, passé par le portugais
ANORAK : 1906, emprunté à l'inuit
ARA : 1558, du tupi arara ou du guarani araraca
AVOCAT : 1684, du nahuatl aguacatl, par l’espagnol avocado
BARBECUE : 1723, de l’arawak, par l'anglais, lui-même le tenant de l’espagnol barbacoa ou directement par l’espagnol
BOUCAN, boucaner, boucanier : 1578, du tupi moukem (viande fumée)
CABIAI : 1741, du tupi capiigouare (mangeur d’herbe)
CACAO : 1532, du nahuatl cacahuatl (cacao), par l’espagnol
CACAHUÈTE : 1801 du nahuatl tlacacahuatl (cacao de terre), par l’espagnol
CACIQUE : 1545, de l’arawak, par l’espagnol
CAÏMAN : 1588, probablement d’origine caribe, par l’espagnol caymán
CAJOU : 1842, du tupi caju, dérive d’acajou, autre nom de l’anacardier, arbre dont il est le fruit
CANNIBALE : 1515, de l’arawak caniba, désignant les Caraïbes antillais
CANOË : 1888 du taino, par l’espagnol canoa
CAOUANNE : 1643, probablement d'origine caribe par l’espagnol caouana
CAOUTCHOUC : 1736, d’origine péruvienne, par l’espagnol caucho
CARCAJOU : 1710, du micmac, kwi'kwa'ju ou du montagnais karkaju
CARIBOU : 1834, du micmac kálibu, xalibu (qui creuse avec une pelle, parce qu’il creuse la neige pour trouver sa nourriture)
CATALPA : 1771, d’une langue de Caroline du Sud, par l’anglais
COATI : 1558, du tupi, par le portugais
COBAYE : 1820, probablement du tupi sabuya, par le portugais cobaya
COCA : 1568, de l’aymara par l’espagnol
CONDOR : 1663, du quechua kuntur, par l’espagnol
COPAL : 1762, du nahuatl copalli, par l’espagnol
COUGUAR : 1788, du tupi susuarana, par le portugais cucuarana
CHOCOLAT : 1598, du nahuatl xocolatl, par l’espagnol
CURARE : 1758, du caribe k-urari (là où il vient, on tombe), par l’espagnol
GAUCHO : 1826, du quechua cachu (camarade), par l’espagnol d’Argentine
GUANACO: 1598, du quechua huanacu, par l’espagnol
GUANO : 1598, de l’aymara et du quichua huano, via l’espagnol
HAMAC : 1659, du taino hamacu, par l’espagnol hamaca
HARICOT : 1628, du nahuatl ayacotl
IGLOO : 1927, transcription anglaise d'un mot inuit signifiant « maison »
IGUANE : 1658, de l’arawak ou du taino, par l’espagnol iguana
JABIRU : 1754 du tupi-guarani
JACAMAR : 1760 probablement du tupi-guarani (arbre recherché en ébénisterie)
JAGUAR : 1761, du tupi jaguara ou januare
KAMICHI : 1835, du caribe kamityi (échassier d’Amérique du Sud)
KAYAK : 1851, emprunté à l’inuit kaiak
GOYAVE : 1835, de l’arawak guayaba, par l’espagnol
KINKAJOU : 1776 , de quincajou, d’une langue amérindienne
LAMA : 1637, du quechua llama, par l’espagnol
LAMANTIN : 1640, peut être ajout de l'article féminin la au mot galibi manati
MAÏS : 1568 de l’arawak mahiz, via l’espagnol
MANIOC : 1555, du tupi manioch
MANITOU : 1627, de l’algonquin manitu (grand esprit)
MARGAY : 1765, du tupi-guarani maracaja ou mbaragaya
MESCALINE : 1934 de l’espagnol mescal, emprunté au nahuatl mexcalli (agave)
MOCASSIN : mot algonquin mekezen ou makisin
NANDOU : 1817, du tupi-guarani par l’espagnol
NOPAL : 1835, du nahuatl nopalli, par l’espagnol
OCELOT : 1640, du nahuatl ocelotl, qui désigne proprement le jaguar et non l'ocelot, passé par l’espagnol
OPOSSUM : de l’algonquin oposon
OURAGAN : 1640, du taino hurakán, par l’espagnol huracán.
PALÉTUVIER : 1643, altération d'appariturier, lui même altération du tupi apara-hiwa (arbre recourbé)
PAMPA : 1716 de l’aymara et du quechua, via l’espagnol
PAPOOSE : de l’algonquin papoos (enfant)
PARKA : 1761 de l’inuit repris en 1932 par l’anglais
PAPAYE : 1579 probablement d'une langue caribe, via l’espagnol
PEMMICAN : 1836, de l’algonquin pimikkân, de pimu (graisse)
PATATE : 1582, de l’arawak batata, par l’espagnol papata
PIROGUE : 1638 du caribe piraugue, par l’espagnol piragua
PONCHO : 1716 par l’espagnol qui l'a emprunté à une langue non identifiée
POW-WOW : probablement du nagarransett powwaw désignant le chaman
PÉCAN : de l’algonquin pakan (noix)
PÉCARI : 1698, du caribe begare
PEYOTL : 1880 du nahuatl, via l’espagnol
PUMA : 1633, du quechua puma, par l’espagnol .
QUINQUINA : 1653, du quechua kinakina, par l’espagnol quinaquina
QUINOA : 1816, du quechua kinoa ou kenua
ROCOU : 1614, du tupi urucu
SACHEM : 1784, mot algonquin (iroquois)
SAPAJOU, SAJOU : 1654, du tupi
SAPOTE : 1666, du nahuatl tzapotl via l’espagnol zapote
SARIGUE : 1763, du tupi sarigué par le portugais sarigue
SAVANE : 1529, du taino de Haïti, par l’espagnol sabana
SCONSE : 1904, de l’algonquin segankw, par l'anglais skunks
SÉQUOIA : du nom du chef cherokee Sequoyah ou See-Quayah, inventeur de l'alphabet cherokee
SQUAW : 1688, de l’algonquin par l’anglais d’Amérique
TABAC : 1694 d’un mot taino tabacu via l’espagnol tabaco
TAMANDUA : 1640, du tupi, par le portugais
TAMANOIR : 1756, du caribe tamanoa
TAPIOCA : 1651, du tupi-guarani tipioca (résidu pressé), par le portugais
TAPIR : 1741, du tupi tapira
TATOU : '1553, du tupi tatu
TIPI : 1928, de la langue dakota, par l’anglais tepee
TOBOGGAN : 1890, emprunté à l’algonquin otaban (traîne), par l’anglais
TOMAHAWK : 1707, de l’algonquin, par l’anglais
TOTEM : 1776, probablement de l’algonquin, par l’anglais
TOUCAN : 1557, du tupi tucano
VIGOGNE : 1640, du quechua vikuña par l’espagnol vicuña
WAPITI : 1860, de l’algonquin wapiti (croupe blanche), par l'anglais
WIGWAM : 1688, de l’algonquin wikiwam (leur maison)
YUCCA : 1568, du taino yuca, par l’espagnol

Si vous avez d'autres mots français d'origine amérindienne veuillez le signaler en commentaire.

Par HBM

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  dans les Ardennes : D'où vient ce nom insolite ?Situé sur le territoire de la commune de Laifour, un petit village des...
19/07/2025

dans les Ardennes : D'où vient ce nom insolite ?

Situé sur le territoire de la commune de Laifour, un petit village des Ardennes comptant environ 500 habitants, le hameau de Madagascar tient son nom d’une histoire étonnante liée à l’industrie locale.

Né en 1846 à Fumay, Émile Despas était le fils d’un entrepreneur en travaux publics. Après des études aux Arts et Métiers de Châlons-sur-Marne, il travailla pour des entreprises prestigieuses, dont Five à Lille et même la société de Gustave Eiffel. Plus t**d, il prit la direction de la plus grande boulonnerie des Ardennes, implantée à Bogny-sur-Meuse.

À proximité de son usine, Despas fit construire des logements pour ses employés, notamment ceux travaillant dans la métallurgie et les carrières environnantes. La particularité ? Une grande partie de ces ouvriers étaient originaires de Madagascar, ce qui inspira le nom du lieu.

Ainsi, ce petit coin des Ardennes perpétue aujourd’hui encore le souvenir de ces travailleurs malgaches venus contribuer à l’essor industriel de la région.

Le Caïdon, une monnaie de la liberté illusoire : Comment les anciens maîtres ont maintenu leur emprise économique après ...
18/07/2025

Le Caïdon, une monnaie de la liberté illusoire : Comment les anciens maîtres ont maintenu leur emprise économique après l’abolition.

En 1848, la France abolit l’esclavage en Martinique. Les anciens esclaves, enfin libres, devaient en théorie j***r des mêmes droits que les autres citoyens, y compris celui de recevoir un salaire. Mais dans les faits, une nouvelle forme de domination économique s’est rapidement mise en place : le caïdon, une monnaie locale créée par les anciens propriétaires terriens.

Sous couvert de pallier le manque de numéraire, cette monnaie de substitution a en réalité permis aux anciens maîtres de perpétuer leur contrôle sur les affranchis, les maintenant dans un système proche du servage.
Le piège du caïdon : travailler sans jamais s’enrichir

Fabriqués en métal bon marché (cuivre, aluminium), les caïdons étaient émis par les plantations ou les commerçants locaux. Les travailleurs agricoles, souvent d’anciens esclaves, étaient payés avec ces jetons, mais ceux-ci n’avaient cours que dans les boutiques tenues… par leurs anciens maîtres.

"C’était un système vicieux", explique l’historien martiniquais Jean-Claude Léopold. "Les affranchis recevaient un salaire, mais ils ne pouvaient dépenser leur argent que dans les magasins des plantations, où les prix étaient souvent surévalués. Résultat : ils restaient endettés et dépendants."

Les propriétaires justifiaient le caïdon en arguant d’une pénurie de pièces françaises. Mais en réalité, cette monnaie locale leur permettait de :

Contrôler les dépenses des travailleurs, qui ne pouvaient pas acheter ailleurs.

Maintenir des prix abusifs sur les denrées de base (nourriture, outils, vêtements).

Empêcher l’accumulation d’épargne, puisque les caïdons n’avaient aucune valeur en dehors de la plantation.

"C’était une liberté sur le papier, mais une servitude dans les faits", résume l’économiste Karine Dorville. "Les anciens esclaves étaient toujours prisonniers d’un système conçu pour les exploiter."
La résistance et la fin du système

Face à ces abus, des voix se sont élevées pour dénoncer le caïdon. Certains travailleurs ont tenté de boycotter les boutiques des plantations, tandis que des autorités coloniales, sous la pression des abolitionnistes, ont fini par interdire ces monnaies privées au début du XXe siècle.

Mais le mal était fait : des générations d’affranchis avaient été piégées dans une économie de dépendance, ret**dant leur véritable émancipation.
Un héritage douloureux, mais à ne pas oublier

Aujourd’hui, les caïdons sont des objets de musée, mais leur histoire reste un rappel brutal des mécanismes économiques qui ont succédé à l’esclavage. "Cela montre que la liberté ne se décrète pas : elle doit s’accompagner d’une réelle autonomie économique", conclut Léopold.

En étudiant ce système, on comprend mieux pourquoi, plus d’un siècle après l’abolition, les inégalités socio-économiques en Martinique portent encore les stigmates de ce passé.

  Yemayá : Déesse de la mer, mère des orishas et gardienne des traditions afro-caribéennes.
18/07/2025

Yemayá : Déesse de la mer, mère des orishas et gardienne des traditions afro-caribéennes.

Yemayá : Déesse de la mer, mère des orishas et gardienne des traditions afro-caribéennes.

Yemayá, déesse de la mer et gardienne des océans, occupe une place centrale dans les pratiques spirituelles afro-caribéennes, notamment dans la Santería cubaine et le Candomblé brésilien. Reconnue pour son rôle de protectrice et de mère des orishas – les divinités du panthéon yoruba –, elle symbolise la puissance des eaux et la fertilité.

Vénérée depuis des siècles, Yemayá est bien plus qu’une simple figure mythologique : elle est un pilier de la culture religieuse transatlantique, ayant survécu à la déportation de millions d’Africains vers les Amériques.

Représentée par le bleu des vagues et le blanc de l’écume, Yemayá est liée aux forces vitales de la mer, qui nourrissent et protègent. Mais derrière cette douceur apparente se cache une divinité capable de déchaîner les tempêtes, incarnant ainsi l’ambivalence de la mer, à la fois créatrice et destructrice.

Chaque année, des milliers de fidèles se rassemblent sur les plages pour lui rendre hommage, déposant des offrandes, telles que des fleurs, des coquillages ou des fruits, dans l’espoir de recevoir sa bénédiction.

Ces rituels, souvent accompagnés de chants et de danses, témoignent d’un lien profond entre la communauté et la divinité, perpétuant une tradition qui s’est adaptée aux réalités du Nouveau Monde tout en préservant ses racines africaines.

Par: SBM

📷 : AAfricana TV Caraïbes

  Les Africains de l’inde 🇮🇷une histoire méconnue.
17/07/2025

Les Africains de l’inde 🇮🇷une histoire méconnue.

Le Suriname entre dans une nouvelle ère avec l’investiture de Jennifer Geerling-Simons.Le 16 juillet 2025 marque un tour...
16/07/2025

Le Suriname entre dans une nouvelle ère avec l’investiture de Jennifer Geerling-Simons.

Le 16 juillet 2025 marque un tournant historique pour le Suriname avec l’arrivée au pouvoir de Jennifer Geerling-Simons. Son accession à la présidence coïncide avec une année symbolique, celle du cinquantenaire de l’indépendance du pays, célébré le 25 novembre prochain. Un contexte porteur d’espoir pour un mandat axé sur la relance économique.

Le Suriname, autrefois connu sous le nom de Guyane hollandaise, a obtenu son indépendance des Pays-Bas le 25 novembre 1975, devenant ainsi une république parlementaire. Avec une population d’environ 600 000 habitants, il figure parmi les plus petits États d’Amérique du Sud et a traversé de multiples crises politiques en un demi-siècle d’existence. Aujourd’hui, le pays est un membre actif de la CARICOM, l’organisation régionale caribéenne.

Par :FBL

16/07/2025

Fonctionnaires Ultramarins : l'impossible retour

Une double peine pour les fonctionnaires ultramarins

Depuis des années, cette agent de la poste Guadeloupéenne en poste en région parisienne, multiplie les demandes de mutation pour revenir en Guadeloupe En vain. Pourtant, chaque année, des fonctionnaires venus de métropole sont affectés sur l’île, sans expérience du territoire. Son cas est loin d’être isolé : des milliers d’ultramarins se heurtent au même refus de l’administration, alors que leurs compétences locales pourraient pourtant être précieuses.

« On nous reproche parfois de ne pas être "assez mobiles", mais quand on veut rentrer chez nous, c’est impossible », déplore Karine, guadeloupéenne, enseignante depuis huit ans en région parisienne. Comme elle, de nombreux fonctionnaires originaires des outre-mer dénoncent une gestion centralisée des mutations, qui favoriserait les profils métropolitains au détriment des natifs des territoires d’outre-mer.

Des affectations inadaptées aux réalités locales

Les conséquences sont multiples :

Démotivation des agents, contraints de rester éloignés de leurs familles.

Pertes de compétences, alors que les ultramarins maîtrisent souvent mieux les enjeux linguistiques, sociaux et culturels de leur territoire.

Politiques publiques moins efficaces, car menées par des fonctionnaires peu préparés aux spécificités locales.

« Comment un conseiller administratif qui ne connaît pas les réalités kanak peut-il gérer un dossier en Nouvelle-Calédonie ? », interroge un syndicaliste de l’Union des Fonctionnaires des Outre-Mer (UFOM).

L’administration reconnaît le problème… mais t**de à agir

Contactée, la Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) assure « travailler à une meilleure prise en compte des attachements territoriaux ». Pourtant, les mesures concrètes se font attendre.

Quelques pistes émergent :

Bonus territorial pour les mutations vers les outre-mer, avec priorité aux originaires du territoire.

Formation obligatoire pour les nouveaux arrivants sur les cultures locales.

Déconcentration des décisions, pour que les rectorats et directions locales aient plus de poids.

Une attente qui s’éternise

« On ne demande pas un traitement préférentiel, juste une équité », résume Julien. En attendant, beaucoup renoncent à revenir, privant leurs territoires de talents pourtant indispensables.

(1) Les prénoms ont été modifiés.

72 % des fonctionnaires ultramarins estiment que leur origine désavantage leur carrière (sondage UFOM, 2023).

1 demande de mutation sur 3 d’un ultramarin vers son territoire d’origine est refusée (source DGAFP).

« Je suis affecté en Guyane depuis deux ans, mais je ne connaissais rien à ce territoire avant d’arriver. C’est absurde : on devrait donner ces postes à ceux qui les demandent et qui connaissent le terrain. »
— Un professeur métropolitain, sous couvert d’anonymat.

Par : SBM

L'animateur et producteur Thierry Ardisson, star du PAF surnommée "L'homme en noir", est décédé lundi à 76 ans à Paris d...
14/07/2025

L'animateur et producteur Thierry Ardisson, star du PAF surnommée "L'homme en noir", est décédé lundi à 76 ans à Paris des suites d'un cancer du foie, ont annoncé son épouse et ses enfants dans un communiqué à l'AFP.

13/07/2025

Le 14 juillet 1789, l’espoir révolutionnaire ignore les 780 000 esclaves des colonies.

Paris, 14 juillet 1789 – Alors que le peuple de Paris prend d’assaut la Bastille, brandissant les étendards de la liberté et de l’égalité, un silence assourdissant plane sur les colonies françaises. À plus de 7 000 kilomètres de l’effervescence révolutionnaire, près de 880 000 âmes peuplent les Antilles et les Mascareignes, mais 90 % d’entre elles – 780 000 hommes, femmes et enfants – sont réduites en esclavage. La Révolution, si prompte à ébranler les chaînes de l’Ancien Régime, semble pour l’instant oublier celles des plantations.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes :

780 000 esclaves (noirs déportés d’Afrique ou nés dans les fers), soumis au Code noir de 1685, considérés comme du "bétail humain".

47 500 libres de couleur (affranchis ou métis), discriminés : interdits de voter, de porter l’épée ou d’exercer certaines professions.

44 000 colons blancs, une infime minorité qui contrôle terres, richesses et institutions.

"Les principes de 1789 sont universels… sauf pour les colonies", ironise l’abolitionniste abbé Grégoire, l’un des rares à dénoncer cette hypocrisie. Car si la Déclaration des droits de l’homme proclame que "les hommes naissent libres et égaux en droits", elle ne s’applique ni aux esclaves, ni même pleinement aux libres de couleur.

Il faudra cinq ans de révoltes sanglantes – comme celle menée par Toussaint Louverture à Saint-Domingue – pour que la Convention abolisse l’esclavage en 1794. Mais Napoléon le rétablira en 1802, envoyant des milliers de soldats pour écraser les insurrections.

"La liberté a été accordée par calcul, reprise par intérêt", analyse l’historien Jean-Pierre Le Glaunec. "Les colonies rapportaient trop pour qu’on les sacrifie sur l’autel des principes."

L’esclavage ne sera définitivement aboli qu’en 1848, sous la pression des révoltes et du travail acharné des abolitionnistes comme Cyrille Bissette. Un demi-siècle après la Bastille, la République se résout enfin à étendre ses Lumières aux outre-mers.

Par : HBM

fans
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Le saviez-vous ? Le swahili, une langue aux racines fascinantes !Saviez-vous que le terme swahili tire son origine de l’...
11/07/2025

Le saviez-vous ? Le swahili, une langue aux racines fascinantes !

Saviez-vous que le terme swahili tire son origine de l’arabe "sawāḥilī" (سواحلي), qui se traduit par "côtier" ou "relatif aux côtes"?
Ainsi, "ki-swahili" (kiswahili) signifie littéralement "la langue des peuples du littoral".

Le swahili est une langue bantoue, appartenant à la grande famille des langues nigéro-congolaises. Elle s’est principalement développée le long des côtes de l’Afrique de l’Est, dans des pays comme :

- La Tanzanie 🇹🇿 et le Kenya 🇰🇪(où elle est largement parlée)
- La Somalie🇸🇴, l’Ouganda🇺🇬, le Mozambique🇲🇿
- Le Rwanda🇷🇼, le Burundi 🇧🇮et certaines régions de la République démocratique du Congo🇨🇩.

Au fil des siècles, le swahili a intégré de nombreux mots arabes, témoignant d’échanges culturels et commerciaux intenses. En voici quelques exemples :
- Kitabu (livre) → de l’arabe kitāb (كتاب)
- Sala (prière) → issu de ṣalāh (صلاة)
- Rafiki (ami) → dérivé de rafīq (رفيق)
- Habari (nouvelles/infos) → venant de khabar (خبر)
- Heshima (respect) → inspiré de ḥashīmah (حشيمة)
- Saa (heure/montre) → provenant de sāʿa (ساعة)
- Sabuni (savon) → emprunté à ṣābūn (صابون)

Une langue riche, à la croisée des cultures africaines et arabes ! 🌍✨

Par : FBL

L’humoriste Bun Hay Mean, alias « Chinois marrant », a été retrouvé mort ce jeudi matin à Paris, à l’âge de 43 ans, aprè...
10/07/2025

L’humoriste Bun Hay Mean, alias « Chinois marrant », a été retrouvé mort ce jeudi matin à Paris, à l’âge de 43 ans, après une chute du 8e étage dans le XVIIe arrondissement. Une enquête est en cours pour déterminer s’il s’agit d’un accident ou d’un su***de. L’artiste traversait une période difficile. Il avait récemment été hospitalisé et évoquait des souffrances personnelles.

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