
27/09/2025
Entre mensonge et amateurisme : quand l’État haïtien falsifie l’image de la nation à l’ONU »
La communication officielle de la présidence d’Haïti vient de franchir un nouveau seuil de désinvolture et de mensonge. Sur sa page officielle, elle a osé publier une photo présentée comme une preuve de présence haïtienne à la 80e Assemblée générale de l’ONU, à New York.
Mais il suffit d’un simple clic pour démasquer la supercherie : cette photo appartient en réalité à la République dominicaine. Elle montre clairement le président Luis Abinader et son épouse, et avait déjà été publiée sur la page Facebook de la présidence dominicaine.
Un mensonge qui insulte le peuple
Ce n’est pas une erreur banale. C’est un mensonge éhonté, une manipulation indigne d’une institution qui se doit d’incarner la vérité et la dignité d’un pays.
En tentant de maquiller une absence de représentation par l’image d’un autre chef d’État, la présidence a humilié le peuple haïtien. Elle a transformé la communication officielle en un théâtre de faux-semblants.
Un affront à la République dominicaine
Au-delà de l’insulte faite aux Haïtiens, ce geste constitue un manque de respect flagrant envers la République dominicaine. S’approprier une image officielle de son président pour l’utiliser à des fins de propagande relève non seulement de l’amateurisme, mais aussi d’une irresponsabilité diplomatique dangereuse.
L’illustration d’une incapacité à représenter Haïti
Quand la plus haute institution du pays en vient à voler l’image d’un autre pour prétendre exister, c’est tout l’État qui se ridiculise. Cela traduit une incapacité grave à assurer la mission première d’un représentant : porter avec dignité l’image de son peuple.
Un tel comportement révèle l’absence totale de rigueur, de stratégie et de respect pour la vérité.
La crédibilité d’Haïti piétinée
Haïti n’a pas besoin de faux clichés pour exister sur la scène internationale. Elle a besoin de leaders capables de défendre sa voix avec authenticité. En publiant cette photo volée, la présidence a non seulement trahi la confiance des citoyens, mais elle a aussi affaibli davantage l’image d’un pays déjà fragilisé.
Ce scandale n’est pas anodin : il illustre l’effondrement d’un appareil étatique incapable d’assumer ses responsabilités les plus élémentaires.