29/11/2025
Reginald Mesidor (TDS) appelle au départ du CPT et du gouvernement après un échec jugé total
Port-au-Prince, 28 novembre 2025
Lors de la conférence de presse tenue ce 28 novembre 2025, date hautement symbolique de l’histoire nationale, Reginald Mesidor, porte-parole de la Transition Démocratique Souveraine (TDS), a rappelé que c’est en un 28 novembre que les seigneurs de la guerre et les combattants de la liberté haïtienne surent se rassembler, prélude décisif à la bataille du 29 novembre 1803, marquant l’ultime étape vers la proclamation de l’indépendance d’Haïti.
Selon M. Mesidor, ce rappel historique n’est pas anodin : il s’agit d’un appel à la responsabilité collective, à l’unité nationale et au courage politique face aux défis existentiels que traverse aujourd’hui le pays. « Nos ancêtres ont su s’unir à la veille d’une bataille décisive ; Haïti ne peut aujourd’hui rester prisonnière de l’inaction et de l’échec », a-t-il souligné.
Un échec manifeste de la transition actuelle
Dans son intervention, le porte-parole de la TDS a dressé un bilan sévère de l’action du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) et du gouvernement. La feuille de route officielle, qui prévoyait le rétablissement de la sécurité, l’organisation d’un référendum et la tenue d’élections crédibles, est restée sans application concrète.
L’insécurité s’est aggravée, empêchant toute mobilisation citoyenne et compromettant tout processus électoral sérieux. Le référendum constitutionnel annoncé n’a jamais été engagé, et aucune avancée significative n’a été enregistrée en matière de préparation électorale.
Pour la TDS, ces manquements constituent un échec total, tant sur le plan sécuritaire que politique et institutionnel.
Exigence du départ du CPT et du gouvernement
Face à cette situation, Reginald Mesidor a exigé le départ immédiat du CPT et du gouvernement, estimant que leur maintien en fonction ne ferait que prolonger l’instabilité et la crise de gouvernance. Il a rappelé que la transition en place a perdu toute crédibilité auprès de la population, faute de résultats concrets.
La TDS appelle à une rupture claire et responsable, avec comme échéance le 7 février 2026, date à laquelle le CPT et le gouvernement devront quitter le pouvoir.
Pour un nouveau gouvernement axé sur la sécurité et les élections
La Transition Démocratique Souveraine plaide pour la mise en place d’un nouveau gouvernement de transition, capable de faire de la sécurité nationale la priorité absolue, condition essentielle à l’organisation rapide, crédible et inclusive des élections, après le départ du CPT et du gouvernement.
Selon Reginald Mesidor, seule une autorité de transition légitime, compétente et souveraine pourra restaurer la confiance des citoyens et remettre Haïti sur la voie démocratique.
La TDS, une alternative politique assumée
À travers cette prise de position, la TDS réaffirme son rôle de structure politique engagée pour une sortie de crise souveraine, inspirée par l’héritage de 1803 et déterminée à rompre avec les transitions improductives.
« À l’image de nos ancêtres qui ont su se lever à la veille du 29 novembre 1803, le peuple haïtien doit aujourd’hui se rassembler pour imposer une transition efficace, orientée vers la sécurité, la dignité nationale et les élections », a conclu le porte-paro