Francklin Gentillon

Francklin Gentillon Entrepreneur | Bloggeur | Photographer | Digital Media Specialist I Video Creator | Producer | Artist

Gentillon Francklin est un entrepreneur multidisciplinaire et créatif, basé en Haïti. PDG de Yelo Ayiti aux Cayes et directeur académique d’Impactech à Jérémie, il combine son expertise en communication digitale avec une passion pour l’éducation et le développement communautaire. Consultant en communication digitale et créateur de contenu, il excelle dans la mise en valeur des récits culturels et

des initiatives locales. En janvier 2025, il marque un tournant dans sa carrière en exposant ses œuvres lors de sa première exposition photographique, affirmant son statut de photographe professionnel et graphiste. À travers ses créations visuelles, il explore les histoires profondes d’Haïti, tout en promouvant une vision d’espoir, de beauté et de solidarité.

Je ne crée pas pour être vu. Je crée pour transformer ce que je touche. Et tôt ou t**d, le monde s’aligne.
03/12/2025

Je ne crée pas pour être vu. Je crée pour transformer ce que je touche. Et tôt ou t**d, le monde s’aligne.

Le Regard Professionnel : L'Arme Secrète Qui Manque à Notre GénérationEn Haïti, comme ailleurs dans le monde, tout le mo...
02/12/2025

Le Regard Professionnel : L'Arme Secrète Qui Manque à Notre Génération

En Haïti, comme ailleurs dans le monde, tout le monde peut aujourd’hui pointer un smartphone et capturer une image. Mais est-ce que voir et regarder sont la même chose ? La réponse est non. Et c’est précisément là que notre génération trébuche : nous produisons des photos, mais rarement des images qui racontent, qui instruisent ou qui frappent par leur sens. On déclenche, mais on ne compose pas ; on capture, mais on ne réfléchit pas.

Le regard professionnel ne se limite pas à la technique. Ce n’est pas juste une question de réglages d’exposition, de balance des blancs ou de composition. C’est une manière de penser l’image avant même que l’appareil ne parle. C’est anticiper le moment, dialoguer avec la lumière, comprendre ce que le cadre peut révéler ou cacher, sentir le rythme d’un lieu ou d’un visage. Un photographe professionnel voit ce que les autres ne voient pas : le détail qui raconte l’histoire entière, la lumière qui traduit l’émotion, le geste qui révèle un rythme de vie.

La réalité, c’est que notre génération a été élevée dans l’instantanéité. Les likes et les partages remplacent l’observation, la réflexion et la patience. Nous confondons quantité et qualité, vitesse et profondeur. On photographie pour montrer qu’on existe, mais rarement pour transmettre un message ou construire un récit. Pourtant, chaque image est une opportunité : une opportunité de raconter, d’influencer, de préserver un moment de notre histoire collective. Sans un regard professionnel, ces opportunités se perdent, et l’image devient jetable, oubliable.

Développer ce regard est un acte de discipline et de courage. Il faut apprendre à ralentir, à observer avant de cliquer, à comparer, à anticiper. Comprendre que chaque cadrage, chaque angle, chaque choix de lumière est une décision qui influence la perception du spectateur. C’est une responsabilité éthique autant qu’artistique. Former ce regard, c’est créer des auteurs, pas des consommateurs d’images. C’est inculquer la conscience que chaque photo peut construire ou déconstruire une perception, et que la photographie haïtienne ne peut plus se contenter de répéter des clichés préfabriqués.

Le rôle de l’enseignant et du mentor est ici central. Il ne suffit plus de transmettre la technique ; il faut transmettre l’intention, le sens, l’œil critique. Il faut montrer que la valeur d’une image ne se mesure pas en nombre de clichés, mais en impact, en authenticité et en pertinence. Le photographe qui développe son regard professionnel devient alors un acteur culturel, un narrateur visuel qui peut contribuer à la mémoire et à l’identité d’un pays.

Le regard professionnel est notre arme secrète. Il transforme le clic en sens, la lumière en émotion, l’instant en récit. Celui qui le maîtrise ne se contente pas de produire des photos : il raconte des histoires, défie les clichés, construit la mémoire visuelle de la nation. Et dans un pays comme Haïti, où chaque image peut renforcer ou briser une perception, cette arme devient indispensable.

Au final, la question n’est plus : « Peux-tu prendre une photo ? », mais : « Que veux-tu que le monde voie et retienne ? ».

02/12/2025

Be ready for the next level.
Yelo Ayiti Creators Bootcamp
15 jours pour devenir un créateur pro!

Quand la lumière est trop vive : Un combat entre talent et douteIl y a une bataille silencieuse qui se joue en moi, un c...
30/11/2025

Quand la lumière est trop vive : Un combat entre talent et doute
Il y a une bataille silencieuse qui se joue en moi, un combat que personne ne voit car il est dissimulé derrière mes résultats.
Cela m’arrive trop souvent. Les gens me regardent avec de grands yeux, ils parlent de moi comme si j’étais une espèce rare. Ils me qualifient de « génie », disent que j’ai « de l’or dans les mains ». Tout le monde semble s’accorder sur mes capacités, tout le monde perçoit une grandeur en moi… sauf la seule personne qui compte vraiment : moi-même.
À chaque fois que les éloges pleuvent, au lieu de ressentir de la fierté, c’est un sentiment de malaise qui m’envahit. C’est comme si je craignais que quelqu’un ne lève la main pour s’écrier : « Attendez, nous nous sommes trompés, il n’est pas aussi bon que nous le pensions ! »
Je ne suis pourtant pas timide. Je peux me tenir face à une foule, je peux défendre mes idées. Le problème ne réside pas dans la peur des autres, mais dans la manière dont je mesure ma propre valeur.
• Quand j’accomplis quelque chose de grand, pour moi, c’est juste « la norme ».
• Quand je résous un problème complexe, cela me semble être le seul chemin logique.
• Ainsi, quand je vois les gens applaudir, je me demande : « Pourquoi tout ce bruit ? Je n’ai rien fait d’extraordinaire. »
Je finis par réaliser que le problème n’est peut-être pas un manque de compétence. Le problème, c’est que je suis tellement habitué à mes propres forces que je ne les perçois plus comme telles. Je banalise mon propre talent.
Aujourd’hui, j’apprends une leçon difficile mais nécessaire : Quand tout le monde te montre la lumière qui émane de toi, tu n’as pas le droit de fermer les yeux et de prétendre qu’il fait noir.
Le moment est peut-être venu de cesser de me cacher. Le moment est peut-être venu d’arrêter de reculer quand on me pousse vers l’avant. Si le monde voit que je suis capable de voler, qui suis-je pour m’obliger à ramper ?
J’apprends à accepter les compliments sans chercher de justification. J’apprends à dire « merci » et à y croire. Car au final, dissimuler mon talent ne sert personne — ni moi, ni ce monde qui a besoin de ce que j’ai à offrir.

Il y a toujours une tempête avant le calme.Il y a toujours une obscurité avant la lumière du jour.Il y a toujours des tu...
27/11/2025

Il y a toujours une tempête avant le calme.
Il y a toujours une obscurité avant la lumière du jour.
Il y a toujours des turbulences avant la tranquillité.
Il y a toujours des sacrifices avant une grande victoire.
Il y a toujours une attente avant une percée.
Il y a toujours une prière avant une réponse.
Il y a toujours de la douleur avant la joie.
Il y a toujours un échec avant le succès.
Il y a toujours une grossesse avant la naissance d’un nouveau-né.

SOYEZ ESPÉRANT ET PATIENTS!

Ann chanje depatman!
26/11/2025

Ann chanje depatman!

Parfois, il faut s’arracher à son propre décor pour comprendre la valeur réelle de ce qu’on laisse derrière. Tant qu’on ...
26/11/2025

Parfois, il faut s’arracher à son propre décor pour comprendre la valeur réelle de ce qu’on laisse derrière. Tant qu’on reste dans le même espace, notre cerveau installe le mode “automatique”. Les choses les plus précieuses deviennent ordinaires simplement parce qu’elles sont proches, accessibles, familières. L’humain a cette faiblesse étrange : il banalise ce qui le nourrit.

Quand on part, même pour peu de temps, tout se met à bouger. Les repères changent, les distances s’étirent, les silences sonnent différemment. Et dans ce décalage-là, on découvre soudain ce qui manquait : non pas un manque matériel, mais un manque de perspective. L’ailleurs joue le rôle d’un miroir déformant qui, au lieu de nous tromper, nous éclaire. C’est en confrontant un autre rythme, une autre culture, une autre lumière, qu’on réalise la beauté discrète de ce qu’on avait chez nous.

Finalement, partir n’est jamais seulement partir. C’est réapprendre à voir. C’est offrir à notre propre vie un contraste suffisant pour que ses nuances réapparaissent. Et au retour, le quotidien reprend une densité qu’on ne lui connaissait plus. Comme si l’absence avait polie la présence. Comme si le détour nous ramenait exactement là où on devait être, mais les yeux ouverts.

Francklin G.
26 Novembre 2025

25/11/2025
Vous pouvez vous relever de n’importe quoi. Vous pouvez complètement vous recréer. Rien n’est permanent. Vous n’êtes pas...
25/11/2025

Vous pouvez vous relever de n’importe quoi.
Vous pouvez complètement vous recréer.
Rien n’est permanent.
Vous n’êtes pas coincé.
Vous avez des choix.
Vous pouvez penser de nouvelles pensées.
Vous pouvez apprendre quelque chose de nouveau.
Vous pouvez créer de nouvelles habitudes.

Tout ce qui compte, c’est que vous décidiez aujourd’hui et que vous ne regardiez jamais en arrière.

Relax!
24/11/2025

Relax!

Adresse

Bergereau
Les Cayes
HT8110

Heures d'ouverture

Lundi 09:00 - 17:00
Mardi 09:00 - 17:00
Mercredi 09:00 - 17:00
Jeudi 09:00 - 17:00
Vendredi 09:00 - 17:00

Téléphone

+50937858789

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque Francklin Gentillon publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Contacter L'entreprise

Envoyer un message à Francklin Gentillon:

Partager