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Fritz Jean ou l’art haïtien de trahir la parole donnéeL’Haïtien, dans sa version politique la plus caricaturale, semble ...
04/07/2025

Fritz Jean ou l’art haïtien de trahir la parole donnée

L’Haïtien, dans sa version politique la plus caricaturale, semble avoir une allergie congénitale à la démocratie. Prenons le cas de Fritz Jean : voilà un homme qui signe un accord, accepte une présidence tournante — acte de responsabilité, pense-t-on naïvement. Puis, lorsque son tour de passer la main arrive… surprise ! Il découvre soudainement une vocation éternelle pour le pouvoir. Un rebondissement digne d’un mauvais vaudeville.

Ce comportement n’est pas une simple entorse à un accord : c’est une gifle à l’intelligence collective, une insulte à ceux qui croient encore, naïvement, en un minimum de parole donnée. Et pendant que M. Jean s’accroche à son petit trône d’opérette, croyant sans doute être l’incarnation du salut national, Haïti continue de sombrer dans le discrédit.

Avec de tels prestidigitateurs de la politique, nous ne sommes pas seulement la risée de la Caraïbe, mais bien la troupe de cirque la plus tragique du continent.

Evens JEAN- CHARLES
Montréal Canada 🇨🇦
3 juillet 2025

Ant Nouvèl ak rasis Medyatik : Manipilasyon Imaj Ayisyen nan Medya DominikenNan foto a, nou wè plizyè ayisyen chita sou ...
28/06/2025

Ant Nouvèl ak rasis Medyatik : Manipilasyon Imaj Ayisyen nan Medya Dominiken

Nan foto a, nou wè plizyè ayisyen chita sou valiz yo, ak sak plastik, sakados, ak lòt bagaj, tankou moun k ap deplase oswa k ap kite yon kote. Sa voye mesaj vizyèl sou pauvrete, ekzil, epi fè moun asosye ayisyen ak mizè, dezòd, oswa migrasyon masiv.

Pou yon desizyon administratif tankou kanpe TPS la, li posib pou ilistre nouvèl la ak lòt kalite imaj (egzanp foto dosye administratif, dokiman ofisyèl, foto konferans de près). Chwazi yon foto moun chita sou valiz se yon chwa editoryal ki pa inosan, ki ranfòse stereyotip sou ayisyen kòm refijye san kote pou yo ale.

Yon foto konsa vize frape sansiblite moun epi souvan itilize pou bay dramatik oswa mete aksan sou kriz. Men, souvan, sa itilize tou pou soulve sentiman antiayisyen oswa fè pè popilasyon dominiken sou “envazyon” ayisyen, sa ki deja se yon diskou nou souvan tande nan sektè medyatik oswa politik Repiblik Dominikèn.

Lè medya dominiken itilize imaj konsa:
• Li kontribiye pou demonize imaj ayisyen yo
• Li fè pase mesaj ke ayisyen se yon fado, yon pwoblèm sosyal
• Li alimante prejije ak rasis kont kominote ayisyen an nan Repiblik Dominikèn
• Li fè moun bliye ke TPS se yon pwogram imanitè, epi ke moun ki sou TPS yo se moun k ap viv legalman Ozetazini

Dominiken yo souvan itilize nouvèl sou migrasyon ayisyen pou fè tit cho (sensationalisme) paske sa vann. Pa bliye ke relasyon Ayiti – Repiblik Dominikèn toujou chaje ak tansyon, sitou sou dosye migrasyon. Medya tankou Listín Diario, Diario Libre, elatriye, souvan gen tandans bay nouvèl sou Ayiti nan yon ang negatif, oubyen fè jeneralizasyon sou tout ayisyen.

Yon medya ki responsab ta dwe:
• Itilize imaj ki respekte diyite moun
• Chwazi foto ki pi neutre pou nouvèl administratif
• Evite asosyasyon vizyèl ki ranfòse stigmatizasyon

Foto sa a se pa sèlman yon ilistrasyon; li se yon zouti kominikasyon ki chaje ak sous-entendu. Dominiken yo itilize anpil okazyon pou mete Ayisyen nan pozisyon ki pi ba, e foto sa montre jan medya kapab jwe yon wòl kle nan imilye, stigmatize ak alimante rasis kont ayisyen yo.

Se poutèt sa li enpòtan pou ayisyen denonse pratik sa yo epi mande pou medya yo trete sijè Ayiti ak plis respè ak objektivite.

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28/06/2025

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Haïti et les États-Unis : le racisme qui ne dit pas son nomIl y a deux jours à peine, Washington exhortait ses propres r...
27/06/2025

Haïti et les États-Unis : le racisme qui ne dit pas son nom

Il y a deux jours à peine, Washington exhortait ses propres ressortissants à quitter Haïti sans délai, affirmant que la situation était trop dangereuse. Et pourtant, voilà que les mêmes autorités annoncent la fin du Statut de protection temporaire (TPS) pour des milliers d’Haïtiens, considérant que leur pays est désormais assez « sûr » pour qu’ils y retournent.

Cette contradiction n’est pas qu’une absurdité bureaucratique. Elle révèle quelque chose de plus profond et de plus dérangeant : un mépris constant et un racisme persistant des États-Unis envers les Haïtiens.

Depuis toujours, l’Amérique regarde Haïti avec condescendance, sinon hostilité. Premier peuple noir à conquérir son indépendance, les Haïtiens ont payé cher leur liberté, sur le plan économique comme diplomatique. Leur présence sur le sol américain a souvent été perçue comme indésirable, tolérée uniquement quand elle sert les intérêts politiques ou économiques de Washington.

Aujourd’hui, en prétendant que la situation est trop risquée pour les Américains mais suffisamment stable pour forcer le retour des Haïtiens, les États-Unis envoient un message glaçant : la vie des Haïtiens vaut moins. Ce n’est pas seulement une question de politique migratoire, c’est une question de racisme structurel.

Car qui peut honnêtement affirmer qu’Haïti est prêt à accueillir des milliers de personnes supplémentaires quand le pays est ravagé par la violence des gangs, l’insécurité alimentaire et une crise humanitaire aiguë ? En vérité, cette décision du DHS ne repose pas sur une évaluation objective des risques, mais sur la volonté de réduire la présence d’Haïtiens sur le territoire américain.

Les États-Unis aiment proclamer leur attachement aux droits humains. Mais quand il s’agit des Haïtiens, ces principes semblent toujours à géométrie variable. Il est temps de le dire clairement : cette décision est injuste, hypocrite et profondément marquée par le mépris racial dont les Haïtiens sont victimes depuis trop longtemps.

Le ministre de la Défense fait face à la pression de Fritz Jean pour intégrer des agents de la BSAP aux forces armées d'...
22/06/2025

Le ministre de la Défense fait face à la pression de Fritz Jean pour intégrer des agents de la BSAP aux forces armées d'Haïti, de manière illégale

Un membre du cabinet du ministre de la Défense, Jean-Michel Moïse, sous couvert d’anonymat, a récemment exprimé sa profonde admiration pour son supérieur, saluant son sens des responsabilités.

En dépit des pressions exercées par Fritz Jean pour intégrer la BSAP dans l'armée, il convient de souligner la résistance de Jean-Michel Moïse, qui fait maintenant face à une nouvelle pression visant à confier à un unique Commandant en Chef la capacité de dépenser des fonds publics sans contrôle.

Cette situation soulève des questions sur les motivations derrière une telle insistance.

Traditionnellement, la séparation des fonctions administratives et opérationnelles est essentielle.

Les généraux, en tant que chefs opérationnels, n'ont pas le pouvoir d'engager directement des dépenses publiques, un rôle généralement réservé aux autorités civiles.

Dans ce contexte, il est crucial de se demander pourquoi des pressions sont exercées pour modifier cette dynamique.

Dans un tweet, Jean-Michel Moïse a remercié les acteurs impliqués dans le traitement des projets d'investissement, notamment l'acquisition de véhicules militaires blindés, soulignant ainsi l'importance de la diligence et du patriotisme au sein du Ministère de la Défense.

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18/06/2025

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14/06/2025

Men sa gang yo fè building Blain an ke tout moun konnen la kafou pelig lan

14/06/2025
14/06/2025

🇮🇱 🇮🇷 KIM JONG-UN : LA CORÉE DU NORD SOUTIENDRA L'IRAN DANS SON CONFLIT AVEC ISRAËL.

Le ciel est chaotique au-dessus de Tel Aviv.
14/06/2025

Le ciel est chaotique au-dessus de Tel Aviv.

Fritz Alphonse Jean souhaite imposer Myrtha Désulmé, actuelle représentante d’Haïti à l’OEA, comme Première ministreLa v...
11/06/2025

Fritz Alphonse Jean souhaite imposer Myrtha Désulmé, actuelle représentante d’Haïti à l’OEA, comme Première ministre

La volonté rapportée de Fritz Alphonse Jean, coordonnateur du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), d'"imposer" Myrtha Désulmé comme Première ministre jette une ombre inquiétante sur le processus de transition en Haïti.

Le CPT lui-même est né d’une douloureuse négociation, censée incarner un fragile consensus pour sortir le pays du chaos.

Prétendre imposer une figure comme l'actuelle représentante d’Haïti à l'OEA, Myrtha Désulmé, trahit l'esprit même de cette instance.

Cette approche unilatérale rappelle fâcheusement les pratiques du passé qui ont conduit Haïti à l'impasse actuelle.

Où est la consultation ? Où est la recherche du plus large accord possible, indispensable pour assurer la légitimité et l'efficacité de la transition?

Une nomination perçue comme un diktat d'un membre du CPT, même influent, risquerait de fracturer davantage un paysage politique déjà exsangue et de discréditer d'emblée l'exécutif issu de la transition.

La légitimité de la future Première ministre ne peut reposer sur une imposition. Elle doit émerger d'un processus transparent et inclusif, conforme aux principes que le CPT est censé défendre.

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