01/08/2025
🟠🔵 MESSAGE DU PASTEUR MARCELLO TUNASI 🔵🟠
Chers frères et sœurs,
Après le décès brusque de maman Blanche, j’ai traversé l’une des saisons les plus sombres de ma vie.
J’étais au bord de la dépression, de l’AVC… et même de la mort.
Mais beaucoup ne s’en sont pas rendu compte, car je faisais l’effort de rester fort : pour vous encourager, et pour que l’Église ne devienne pas un lieu de deuil permanent.
La solitude, les nombreux questionnements, la douleur de mes enfants, l’innocence de mon bébé…
Le poids du ministère, la gestion de mes affaires, de ma maison, et même de moi-même…
Tout cela pesait terriblement sur mes épaules.
Il m’arrivait de sécher mes larmes avant de prêcher… et de pleurer après avoir prêché.
Dans cette épreuve, le pasteur Ézéchiel Mulumba – un ami d’enfance, un fils du même Père spirituel – me parla un jour de sa fille Esther.
Mais je lui ai répondu que je n’avais ni la tête, ni la force pour cela.
J’avais même demandé à Dieu le don du célibat, dans l’espoir de ne plus jamais ressentir le besoin de me marier.
Mais Dieu n’a pas répondu à cette prière.
À plusieurs reprises, par l’intermédiaire des prophètes, des songes et de convictions personnelles, le Seigneur m’a fait comprendre qu’il voulait que je continue ma route.
Et qu’il désirait que je fasse ma vie avec quelqu’un d’autre… car il était dangereux pour moi de rester longtemps dans le veuvage.
Un plan maléfique se tramait contre ma vie, mon ministère et l’Église.
Après un songe, le Seigneur me poussa à recontacter le pasteur Ézéchiel, qui me donna le numéro d’Esther.
Mais au début, elle ne répondait pas. J’en fis part au prophète, qui lui transmit alors mon numéro.
La première chose que je lui ai demandée, c’est de prier pour moi.
Ensuite, nous avons commencé à échanger.
Je lui ouvrais mon cœur. Elle m’écoutait, me soutenait et priait avec moi, tout en continuant à remplir ses responsabilités au travail.
À l’église, elle était photographe, caméraman, modératrice, prédicatrice, diaconesse, et elle avait été consacrée pasteure.
Au fil du temps, une relation sincère est née.
Une flamme s’est allumée.
Et dans mon cœur, j’ai eu l’assurance que c’était elle.
J’en ai parlé à son pasteur, à son père spirituel, et à des amis – afin de ne rien faire sans redevabilité, conseils et prière.
Même mes enfants ont été associés.
Ils ont souhaité la rencontrer – ce qui s’est fait selon le timing de Dieu, à Bruxelles.
Le Seigneur m’avait parlé d’une période d’un an.
Et Il ne l’a pas dit qu’à moi, mais aussi à d’autres, y compris certains d’entre vous.
Plusieurs ont reçu des détails la concernant, ce qui confirmait ma direction.
C’est pourquoi le mariage a été célébré le 23 juillet, en Belgique.
J’aurais aimé que cela ait lieu à Kinshasa, mais cela aurait été trop coûteux et compliqué à organiser.
Je comprends que certains aient été surpris, voire blessés, par cette démarche qu’ils jugent trop rapide.
Mais sachez que si pour vous cela semble être une année, pour moi, j’ai eu l’impression d’avoir vécu plus de trois ans, tellement c’était terrible.
Mais je ne pouvais pas vous exposer toute ma vie.
Si cela vous a offensés, je vous présente mes excuses les plus sincères.
Mais sachez ceci : le Seigneur s’est servi d’Esther pour que mes enfants – après avoir perdu leur mère – ne perdent pas leur père.
Pour que La Compassion ait encore un pasteur debout.
Je l’aime profondément.
Elle n’est pas venue pour effacer la mémoire de maman Blanche, mais pour continuer l’œuvre, comme Élisée après Élie – avec humilité et soumission à Dieu.
Priez pour elle.
Elle est étrangère, et c’est sa première fois au Congo.
D’ailleurs, elle a eu droit au baptême des 4 heures d’embouteillage 😄
Portez-la dans vos cœurs, comme vous m’avez toujours porté dans les vôtres.
Demeurez en paix, et continuez à prier pour nous.
Pour tout le reste que vous entendez, je vais clarifier cela progressivement, avec le temps de Dieu, dans l’amour et le pardon.
Et dans la sagesse… sans rancune.
Merci de tout cœur.
Que Dieu vous bénisse abondamment.
Pasteur Marcello Tunasi
