Entre Mots et Mélodies

Entre Mots et Mélodies C'est la page officielle de la fameuse émission " Entre Mots et Mélodies " de Jackson Joseph sur le 99.3 fm stéréo Radio Vision 2000

11/06/2025

Lugubre !

La vie ! La mort ! Quelle différence ?

Si la mort est indispensable à la vie, en Haïti elle est devenue, comme presque toutes les autres choses, insignifiante, improbable, quotidienne !

Et puis il y a toute cette horde d’Haïtiens, ces hommes, ces femmes, ces pères, ces mères, ces enfants de tous âges, sous des tentes de fortune ou qui dorment à la belle étoile ou qui arpentent les rues et qui appartiennent à cette catégorie de gens pour qui la vie est de loin plus pénible que la mort.

D’autres, pourtant, se fourvoient dans des affaires de Constitution, d’élections hypothétiques, sans nullement se soucier de la condition humaine. C’est l’histoire des hommes et de leur déraison !

Et il y a ceux qui, parfois, sombrés dans le désespoir, face au chaos, à l’anomie, se précipitent dans la mort pour taire leur malheur et leur souffrance, avec le risque, évidemment, de se voir déçus. Car nul n’est vraiment en mesure d’apprécier le prix de la vie dans la mort ou de la vie après la mort.

Tandis qu’un autre groupe, plutôt que de baisser les bras, s’attache à la vie, tels des forcenés, espérant que le jour suivant sera, par chance, meilleur que le précédent. Mais ils se retrouvent dans un cycle répétitif d’interminables crises qui n’ont pas l’air de vouloir se terminer.

On comprend que pour les vivants, il y a une vie dans la vie, peu importe qu’elle soit chiante, décevante, invivable, mais qu’est-ce qu’il y a dans la mort pour les morts ? Cette incertitude est source d’inquiétudes et donne plus de sens à la vie et la rend plus précieuse quelles que soient les conditions difficiles d’existence.

L’humain aime la vie, l’Haïtien, encore plus. Pour lui, on dira que c’est parce qu’il n’a que ça à défendre, ou qu’il a l’espoir que tant qu’il vit, il y a une possibilité que ses conditions d’existence s’améliorent.

Mais voilà, il se retrouve toujours dans son attente infinie. Et comme il espère, il donne un sens à la vie qu’il mène, quelque pénible soit elle. Cependant il en est toujours déçu puisque le temps passe et son existence devient de plus en plus pénible qu’il soit chez lui ou ailleurs.

Parce que l’histoire des sociétés, la nôtre tout autant, enseigne qu’on a la vie pour laquelle on se bat ou celle que l’on accepte d’avoir en refusant de combattre ses démons. Et si l’on devient tellement indifférent jusqu’à n’accorder aucune importance ni à la vie ni à la mort, alors ce sera la fin de notre histoire.

Jackson Joseph pour la nouvelle Haïti 🇭🇹!!! 11/6/25

26/04/2025

Digicel et Marriott ?

Les deux bâtiments les plus imposants et les plus prestigieux à Port-au-Prince sont en passe d’être livrés aux groupes criminels. Ces deux tours, Digicel et Marriott, logées dans les hauteurs de Turgeau, dans une capitale délabrée, étaient devenues des attractions incontournables et transféraient un certain prestige par leur allure et leur apparat.

Au-delà de Delimart, du Collège Canado-Haïtien et de Natcom qui participent à cette ambiance infrastructurelle des plus modernes, les habitants de Pacot, de Debussy, de Canapé Vert et de Turgeau y trouvaient leur fierté mais surtout une raison de se sentir en securité contre les assauts des terroristes sans foi ni loi.

Car dans toute société où le bon sens et la cohérence prévalent, tous les moyens seraient mis en branle pour préserver de tels intérêts indispensables à la vie d’un pays, se disaient-ils.

Puisque, outre leur apparence grandiose, c’est quasiment tout le système de communication qui y est hébergé entre Digicel et Natcom et c’est aussi un certain plaisir que confère cette petite agglomération marquée du progrès et de la civilisation humaine tel que prônée par l’Occident.

Depuis quelque temps l’affolement est total et tous craignent que ces quartiers ne deviennent de nouveaux territoires perdus, de nouvelles victoires pour les crapules. Certains y croient même déjà et disent compter les jours avant que cela ne s’accomplisse à l’instar de mille et un autre cas d’exemples.

Donc la dégringolade poursuit son cours dévastateur et sordide. La désintégration sociale et économique d’Haïti ne semble pas vouloir s’arrêter. Et qu’est-ce qu’il y a d’autre à détruire sinon l’âme, l’histoire et l’identité haïtiennes? Nous connaissons et vivons chaque jour des atrocités auxquelles aucun être humain, fût-il blanc, jaune, roux, noir; fût-il Haïtien, ne devrait être soumis.

Alors cette course à la destruction voudra-t-elle épargner le peu d’infrastructures encore debout, rares symboles de la postmodernité dans une capitale dézinguée? Sinon, c’est que le plan continuera de s’exécuter. Et nous en connaissons la couleur.

Ce que nous ne savons pas, c’est quel en sera l’ultime crime? Quelle en sera la dernière couleur? Quelle en sera la dernière danse ?

JJHaïti! 🇭🇹26/4/25

26/04/2025

Certains y croient même déjà et disent compter les jours avant que cela ne s’accomplisse à l’instar de mille et un autre cas d’exemples.

Donc la dégringolade poursuit son cours dévastateur et sordide. La désintégration sociale et économique d’Haïti ne semble pas vouloir s’arrêter. Et qu’est-ce qu’il y a d’autre à détruire sinon l’âme, l’histoire et l’identité haïtiennes? Nous connaissons et vivons chaque jour des atrocités auxquelles aucun être humain, fût-il blanc, jaune, roux, noir; fût-il Haïtien, ne devrait être soumis.

Alors cette course à la destruction voudra-t-elle épargner le peu d’infrastructures encore debout, rares symboles de la postmodernité dans une capitale dézinguée? Sinon, c’est que le plan continuera de s’exécuter. Et nous en connaissons la couleur.

Ce que nous ne savons pas, c’est quel en sera l’ultime crime? Quelle en sera la dernière couleur? Quelle en sera la dernière danse ?

JJHaïti! 🇭🇹26/4/25

19/04/2025

Cette angoisse !

C’est une désespérance froide et mortifère. Elle gèle le coeur dans le spectre du trépas. Il n’ y a plus d’amour, plus d’empathie, plus de commisération. Cette société haïtienne se vide de tous les sentiments de noblesse, de toute humanité. Elle se meurt, elle se dégarnit, elle se décharne.

Et je cours, je cherche, je suis en quête d’un homme, d’une femme, d’une percée de lumière capable de m’indiquer la voie, d’éclairer la route. Je cherche des mots d’espoir, je cherche l’amour, je cherche la vie.

Mais mon illusion est totale. Je suis dépeuplé. Désarçonné. Désabusé. Le quotidien haïtien me confond. Le cercle tourne sur lui-même jusqu’à devenir vicieux. Ça tourne et tourne encore. Et revient toujours à la case départ. C’est lassant. C’est rébarbatif. Désespérant. Décourageant.

J’ai envie de vivre ici malgré tout ça. Parce que j’aime ce pays plus que tout. Et je donnerais ma vie si j’étais sûr que cela ferait une différence. Mais il y a déjà tellement de vies sacrifiées pour voir l’histoire se répéter de manière lassante! C’est à se dire que le jeu n’en vaut pas la chandelle.

Mais j’aime encore et je reste et j’attends. Je suis absolument certain que la vie et l’espérance renaîtront ici pour tous et chacun. Mais pas sans se battre avec toutes ses tripes pour y parvenir.

JJ pour Haïti 🇭🇹

14/04/2025

Larguer une bombe sur Haïti!

Et la population? Et toutes ces âmes innocentes ? Et ces hommes, ces femmes honnêtes qui y vivent encore ?

« Larguer une bombe sur Haïti ou la fermer définitivement, la détruire totalement». Voilà le souhait de Johnson Napoléon. Ce sont là des propos sévères et criminels vieux frère. il vaut généralement mieux se taire lorsque l’on éprouve ces sentiments de colère. On est plus de 11 millions dans ce pays avec presque 4 millions d’enfants, âmes innocentes, des familles ravagées, des femmes et petites filles violées, qui n’ont nulle part ailleurs où se réfugier à un moment où nous sommes pourchassés en République dominicaine et aux États-Unis notamment. Que leur proposez-vous, vieux frère, comme alternative?

Je comprendrais mieux si l’on pouvait viser exclusivement les gangs armés et leurs complices de tous ordres et de tous rangs pour les exterminer une fois pour toutes.

Je ne suis jamais tendre ni avec les milliers de corrompus qui font s’effondrer le pays aujourd’hui ni avec ceux qui se laissent aller dans leurs propos désobligeants et à tout va contre Haïti. Je reconnais néanmoins que vos déclarations sont faites dans un accès de rage f***e, un moment de ras-le-bol, de répugnance, de dégoût face à cette République prostituée.

Ce sont là des sentiments communs aux vrais patriotes, qui désirent tellement que les choses changent alors qu’ils constatent que plus le temps passe, plus la situation s’aggrave et plus l’espérance s’amenuise.

Je m’étais proposé de m’en prendre avec virulence à vos propos pour les dénoncer et vous dénoncer comme une kyrielle d’autres qui, à mon sens, n’ont pas la même légitimité que vous, pour se prononcer tel que vous l’avez fait. Parce que vous avez un palmarès.

Je salue vos réalisations personnelles aux Etats-Unis où vous vivez depuis vos vingt ans en 1993. Et ce n’est rien de tout cela qui m’inspire du respect pour vous. Mais plutôt vos retours au pays: les expériences à l’Université Lumière, les projets au Parc Midoré à Port-au-Prince et à Plaisance Du Sud etc.

En ce qui me concerne, si je m’en prends généralement aux dirigeants fantoches et corrompus qui vendent les rêves d’un peuple avec ce passé historique inédit, je m’en prends aussi et surtout à tous ceux, artistes-chanteurs, écrivains ou de tous autres arts quelconque, qui se servent du nom d’Haïti pour leur succès personnel sans aucun engagement pratique sur le terrain.

Moi, je m’en fous comme de l’an 40 que l’on appartienne à l’Academie française ou que l’on soit détenteur d’une chaire au prestigieux Collège de France ou même que l’on s’enveloppe du drapeau haïtien partout. Comédie! Cela ne vaut que pour soi à bien y voir clair. Sinon que l’on dira. On dira… « il y a du talent qui vient d’Haiti ». Et après ? Quoi de neuf?

Larguer une bombe sur Haïti ou la fermer. Le dire est criminel parce que tout compte fait, Haïti et sa population sont les victimes d’un complot bien ourdi par une volonté puisante qui choisit des dirigeants qu’elle peut assujettir pour mener à bien son projet d’extermination de cette nation et de sa mémoire collective et historique. C’est d’ailleurs pour cela que les principales cibles des groupes criminels, manipulés et embardés, sont les écoles, les universités, les bibliothèques, les hôpitaux qu’ils vandalisent et incendient.

Alors, moi je dis qu’il faut une volonté plus puissante, capable d’entraver ce complot et de demander des comptes aux autorités du présent et du passé. Et c’est la Volonté souveraine du peuple dont on attend encore le réveil.

JJ pour Haïti 🇭🇹 !! Dim 13 avril 25

22/03/2025

Grenadye Alaso: Ann ranfòse rezistans lan!

Youn nan pi gro mwayen poun konbat gang sal, kriminèl san manman ak sapat kou kravat, isit kou lòt bò dlo, se reziste tankou Pèp Kanape Vè, Pako, Tijo, Debisy...

Pi bon jan pou nou fè rezistans lan, se sispann pataje mesaj gang, sispann pibliye trak sou kilè kriminèl sal yo pral atake zòn. Ann sikile mesaj sa yo nan baz rezistans yo, voye yo bay moun ki ka òganize rezistans lan.

Pi gro strateji gang sal yo, se destabilize popilasyon an sikolojikman pou fèl kouri kite zòn, kite kay yo. Gang sal, kriminèl san manman itilize kay vid yo pou okipe espas e kontinye progrese sou lòt zòn. Pi gro zam bandi sal, kriminèl san manman yo itilize kont nou, se laperèz. Yo fè nou pè poun kouri, pou yo jwenn kay vid.

Gang sal, kriminèl san manman yo gen mounn gro lespri kap travay pou yo sou strateji pou anvayi nou. Piblikasyon Videyo, odyo ak tout lòt fòm mesaj gang sal, kriminèl san manman, se propagann pou ede yo enstale laperèz kap Pèp la.

Rezistans lan, se pa kouri, se kanpe goumen ak tout kalite zam: ròch, baton, boutèy, kouto, manchèt, koulin, tout zam ki disponib. Fòk nou kanpe goumen ak gang sal, kriminèl San manman yo. Men fòk nou mache sou yo tou, fòk nou rive sou yo. Fòk nou bayo repons. Fòk nou rekomanse viv lakay nou, nan zòn nou, nan peyi nou!

Mo dòd la se: Grenadye Alaso, rezistans pi rèd!!

JJ Haïti 🇭🇹 !!!

17/03/2025

Kale je nou!

Sakap fet la son konplo nèg ak fanm tèt pete isit, machann peyi ki sou pouvwa ak nan sektè prive a, sou zòd blan kriminèl. Kafou Fèy, Chann Mas, Aveni Kristòf fin tonbe. Kriswa anba bal menm jan ak Debisi, Kanape Vè, Pako…manman ak papa pitit, tout moun nan lari.

M pa kwè Ayisyen pèpè sa yo ki bay tèt yo non dirijan pral fè anyen kont sa. Si nou chita ap tann, yap elemine nou, katye pa katye. Janm wèl prale a la, li pap kanpe si nou pa met tèt ansanm ak tout sa nou ka jwenn kom zam poun goumen ak yo ak menm vyolans yo enpoze nou an.

Batay la dwe fèt ak bandi tout plim tout plimay. Ni sak gen kravat, ni sak kokorat pye sal, santi di kap fè san koule. Fòk nou kale je nou. Fòk nou reveye nou. Sinon, yap disparèt nou. Se nou tout ki pou met men: jounalis tout medya, avoka, medsen, engenyè, agronòm, sosyolog, tout moun tout sektè.

Nou kouri tròp, nou mouri tròp. Fòk nou ranvèse vaz la, fòk nou kanpe goumen! Ann mache pran yo. Grenn polisye ki bon toujou yo, ann swiv yo poun bay kriminèl san manman yo, djòl salami yo, bwa kale.

JJ Haïti 🇭🇹

05/03/2025

Nouveau bain de sang en vue ?

Les crapules promettent de semer la terreur dans les jours à venir. Ils sont déterminés à se venger de la dernière attaque de drones contre leurs territoires. Des vidéos de menaces font le buzz sur les réseaux.

D’expérience, ils ne mentent jamais. Ils atteignent toujours leurs objectifs. Ils ciblent les familles innocentes comme d’habitude et les bâtiments publics ou ceux qui sont encore debout car ils en ont déjà vandalisé et incendié une grande partie.

Quelle sera l’ampleur des dégâts cette fois? Ils se disent déterminés à se venger de la contre-attaque du pouvoir. Disons la petite attaque éclair qui a fait mal mais qui n’a pas duré malheureusement. C’était comme pour dire: « nous pouvons vous détruire, mais nous vous laissons faire parce que nous savons besoin de vous».

Alors voilà, les scélérats ont dévoilé leur plan. Et ils se préparent comme les lâches et les sanguinaires qu’ils sont à s’en prendre aux malheureux indigents: tout ce que l’Haitien est devenu aujourd’hui.

Cette fois, le Premier ministre Alix Didier Fils Aimé n’aura plus besoin de se chercher des coupables ou de rappeler ce que tous nous savons déjà. Le secrétaire d’État à la Sécurité publique Mario Andresol ne pourra pas se défiler ni rejeter la faute sur d’autres. S’il est une déception ou un imposteur, il devra l’assumer. Les Conseillers présidents n’ont pas de paravent pour ce coup-ci. Sans efforts, sans service de renseignement, ils ont toutes les informations qu’il faut pour agir. Car les criminels sans foi ni loi ont tout dévoilé comme ils le font généralement avant chaque massacre.

En attendant de comprendre ce qui se trame, je suggère, j’exige même, que l’État assume sa fonction. Que tous ceux qui jouissent de la somptuosité du pouvoir en fassent un retour mérité aux infortunés, aux cibles privilégiées des bandits en les protégeant et en leur garantissant la vie.

Qu’ils cessent de contre-attaquer, qu’ils cessent d’être des pompiers et qu’ils exercent cette justice répressive dont ils sont les seuls capables ayant en mains les appareils répressifs de l’État et le monopole de la violence légitime.

Sinon, c’est à la population de se préparer à défendre son territoire même si elle doit mourir en le faisant tel que je l’ai suggéré: « Donc il n’y a rien à perdre à se révolter et à se défendre avec les armes que l’on a sa portée: les bouteilles, les machettes, les couteaux, les pierres, tout ce qu’on a sous les mains. C’est une lutte pour la fierté et la survie, c’est une lutte pour l’avenir et les générations futures!

Ce n’est pas un mal ni un crime de tuer ceux qui vous tuent. Vous êtes des millions et ils ne sont que quelques dizaines, vous avez l’avantage du nombre même s’ils ont l’avantage des armes. C’est le nombre qui l’emporte toujours et à tous les coups dans ces cas-là. »

Jackson Joseph pour une nouvelle génération d’hommes et de femmes capables de faire naître la nouvelle Haïti 🇭🇹 ! (Mardi 4 mars 2025)

28/02/2025

C’est de mal en p*s !

À 3 heures 35 ce vendredi après-midi, j’ai dû laisser lalue en catastrophe alors que je préparais mon émission de 4 heures. Tout le personnel de radio Vision 2000 aussi. La radio a été obligée de suspendre sa programmation parce que les gangs criminels sont sur le point d’adjoindre ce nouvel espace à leurs butins, à leurs territoires conquis, acquis. De terribles affrontements sont en cours avec les forces de l’ordre en trop petit nombre par rapport à la puissance de la menace.

Au moment où j’écris ce texte, les habitants de Lalue, de Chrétien, de Vaillant, d’Alix Roi, des ruelles Rivière, de la 2e ruelle Nazon, de Bas Bourdon, sont tous aux abois et ne savent plus où donner de la tête. Tandis que, à Christ Roi, Canapé Vert, Turgeau, Debussy, Pacot, on est en alerte maximale et se prépare au pire.

Il n’y a plus presque aucun doute que c’est tout le département de l’Ouest, s’il faut prendre en compte les dernières attaques ciblées sur Léogane, Delmas, Pétion-Ville, que l’on veut livrer aux gangs criminels pour des raisons qui nous échappent.

Alors, qu’est-ce qui se passe? Qu’est-ce qu’ils projettent de faire de nous? Est-ce que nos dirigeants vont laisser ce projet se réaliser?

Pourquoi l’Ambassade américaine en Haïti a fourni des matériels à la PNH sous les caméras des médias et les applaudissements et remerciements des responsables du pouvoir mais qui ne sont toujours pas opérationnels?

Un ambassadeur américain qui convoque trois conseillers présidents dans sa résidence officielle en réunion, pourquoi et pour discuter de quoi?

Pourquoi un ambassadeur doit-il avoir autant de pouvoir sur les dirigeants d’un pays peu importe qu’ils soient petits, peu fiers et peu dignes?

Pourquoi le directeur général de la Police nationale, Normil Rameau refuse-t-il que des policiers de la Mission multinationale d’Appui à Sécurité lancent des opérations dans les fiefs des groupes criminels tel que le chef de la Mission l’a confié à un journal américain?

Mais qu’est-ce qui se trame? Quel est le projet en cours? Quel est leur plan pour l’Ouest et pour le reste du pays? Ce sont des questions rhétoriques. Suivez mon regard! 👀

C’est un secret de polichinelle que le DG de la PNH reçoit ces ordres de l’ambassade américaine et que nos dirigeants s’y soumettent, restent bouche bée et observent.

Alors, est-ce une HÉCATOMBE qu’ils préparent sur le peuple haïtien ? N’ont-Ils pas déjà tué suffisamment de bébés, de mères, violé suffisamment de fillettes, brûlés suffisamment de pères? Qu’est-ce qu’il leur faut de plus?

En Haiti, à Port-au-Prince, le sang coule, la vie s’évade et s’étiole. Haïti gémit, Haïti s’effondre! On attend des autorités du pays un sursaut de conscience, une révolte face aux colons-oppresseurs, qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs. On attend de ceux qui ont la charge du pouvoir aujourd’hui, une poussée d’adrénaline pour s’opposer au plan macabre qui est en train de s’exécuter contre Haiti et son peuple au-delà de toutes les menaces dont ils puissent être l’objet et au sacrifice même de leur propre vie. Qu’ils comprennent enfin que leur vie et leur bien-être ne sont pas plus importants que le pays tout entier!

Et vous, mes frères Haïtiens, mes sœurs Haïtiennes, êtes-vous d’accord de continuer de vous enfuir telles des bêtes sauvages traquées, pourchassées et trucidées malgré vos efforts pour rester en vie? Ou allez-vous vous décider de vous battre pour défendre votre territoire même s’il faut mourir en le faisant?

Car vous mourez de toutes façons sans essayer. Donc il n’y a rien à perdre à vous révolter et à vous défendre avec les armes que vous avez à votre portée: les bouteilles, les machettes, les couteaux, les pierres, tout ce que vous avez sous les mains. C’est une lutte pour la fierté et la survie, c’est une lutte pour votre avenir et celui de vos enfants!

Ce n’est pas un mal ni un crime de tuer ceux qui vous tuent. Vous êtes des millions et ils ne sont que quelques dizaines, vous avez l’avantage du nombre même s’ils ont l’avantage des armes. C’est le nombre qui l’emporte toujours et à tous les coups dans ces cas-là.

Jackson Joseph pour une nouvelle génération d’hommes et de femmes capables de faire naître la nouvelle Haïti 🇭🇹 ! (Vendredi 28 février 2025, 4h30 pm)

25/02/2025

L’insécurité: prétexte ou fatalité?

Je vis avec douleur et révolte le calvaire des habitants de Delmas 30 et 32 qui se retrouvent dans une situation de sauve-qui-peut. Ils rejoignent la liste de ceux de Kinscoff, de Solino, de Fort-national, de Nazon, de Carrefour Feuilles, de Gressier…sacs à la main, des enfants sur les épaules, ils s’enfuient vers l’inconnu. Des femmes enceintes, des mères épuisées, des vieillards, ils sont tous en fuite vers des rues désertes, des places poubelles où ils vont coucher leurs nourrissons à la belle étoile. C’est-à-dire sous la pluie et l’incertitude.

Je compte des dizaines de messages que j’ai reçus d’élèves, d’amis réfugiés dans des espaces de fortune, dépourvus de tout, pour raconter leurs déboires, leurs calamités. Ce ne sont pas des migrants tels qu’ils sont en Europe, aux États-Unis, en République dominicaine pourchassés comme des bêtes sauvages. Ce sont des Haïtiens authentiques qui ne demandent que l’opportunité de vivre dans ce pays qui est également le leur.

Cette situation d’insécurité qui sème le chaos en Haïti est un leurre, c’est de la poudre aux yeux, et aussi ignoble qu’elle soit, elle est une diversion. Parce qu’elle n’est pas si complexe qu’elle en a l’air ou qu’on veuille nous le faire croire.

Soit que les dirigeants haïtiens en charge du pays aujourd’hui sont complètement idiots et nuls, soit qu’ils participent à ce complot qui vise à exterminer les 4 à 5 millions d’habitants des 5 arrondissements, des 20 communes et des 112 sections communales du département de l’Ouest.

Le calcul est ingénieux. Car si l’Ouest et l’Artibonite qui sont les deux plus grands départements du pays, l’Ouest particulièrement qui constitue le centre névralgique d’Haiti en ce qu’il y est le pôle politique, économique et administratif, sont tombés, c’est tout le pays qui sera effondré.

Résoudre le problème de l’insécurité recommande de simples formalités d’usage:

1) L’État pourrait verrouiller le pays dans tous les points frontaliers, faire arrêter et emprisonner manu militari tous ceux qui d’une manière ou d’une autre sont en connivence avec les bandits.

2) L’État pourrait demander à certaines ambassades en Haïti, notamment celle américaine et au BNUH de passer des coups de fil aux principaux chefs de gangs et leur demander de déposer les armes compte tenu de leur proximité avec eux. Bon, naturellement, il faudrait le faire avec diplomatie.

3) Concomitamment, le pouvoir en place pourrait procéder, comme les bandes armées le font, à des recrutements accélérés et des formations intensives, rapides, dans les dix départements du pays pour renforcer l’Armée et la Police.

4) L’État haïtien pourrait louer les services de 3 à 4 mille mercenaires colombiens, américains, brésiliens, guatémaltèques coûtant entre 50 et 100 mille par tête…qui se constitueraient en 5 commandos dirigés par des militaires ou des experts haïtiens en sécurité…il y a des centaines de services de sécurité dans le monde qui n’attendent que ça.

Si nous sommes un État souverain, et si nous voulons réellement résoudre ce problème, pourquoi pas? Et en plus, nos peurs de l’Oncle Sam se dissipent. Il n’y a presque plus trop d’investissements américains en Haïti et les compatriotes sont les principales cibles de la déportation de l’Administration Trump. Au-delà de la saisie de biens et de la question de visa, ils n’ont plus trop de moyens de pression sinon ceux que nous leur faisons croire qu’ils détiennent encore.

En termes de ressources financières, l’État dispose amplement de moyens pour y parvenir si on combine les fonds destinés à l’Intelligence, la boîte noire du Palais national et de la Primature, les fonds qui étaient destinés à entretenir les 99 députés et les 30 sénateurs. Il y en a d’autres. Il faut juste chercher. Mais en plus de cela, les pays de l’Amérique latine notamment, prêteraient de l’argent à Haïti, fourniraient du matériel et d’autres ressources si on les consultait en ce sens.

En ce qui concerne les armes et les munitions, il faudrait des drones et des hélicoptères militaires: une dizaine de drones MQ-1 Predator (2 à 3 millions par unité), 5 hélicoptères AS350 (145 mille à 200 mille par unité.) Puis le reste, ce sont des formalités d’usage. Il faudrait acheter des armes et des munitions auprès des pays qui se soucient de notre sort ou au marché noir. Si les bandits savent comment s’en procurer par contrebande et au marché noir, pourquoi pas l’État qui devrait normalement avoir le contrôle de tout cela?

Alors voilà, juste une once de bon sens, une once de courage, une once de bonne volonté, une once d’abnégation, une once de patriotisme et tout est réglé, du moins, presque. Si ces formules ne sont pas des panacées, il y en a mille autres tout aussi efficaces.

Jackson Joseph pour une nouvelle génération d’hommes et de femmes capables de contribuer à la naissance de la nouvelle Haïti 🇭🇹 !!

25/2/25

24/02/2025

Qui sont nos vrais bourreaux ?

Les gangs armés deviennent plus puissants et réclament beaucoup plus de territoires. Ils amplifient la pression dans les hauteurs de Carrefour-Feuilles et intensifient leurs frappes depuis plus d’une semaine. Ils sont, paraît-il, déterminés à prendre le contrôle de Pacot, Débussy, Turgeau et Canapé Vert. Ils se soumettront ainsi la capitale haïtienne toute entière.

Ils confirment leur puissance de feu. Ils s’imposent comme maîtres des lieux. Ils sont des bourreaux redoutables. Ils sont la terreur quotidienne des Haïtiens. C’est une sombre réalité. Mais c’est ça la réalité.

Ces groupes criminels sans foi ni loi sont cyniques, privés d’humanité. Ce sont des scélérats-crapules, des sauvages-mercenaires contrôlés par des fauves politiques d’ici et d’ailleurs qui leur fournissent armes et munitions, qui leur laissent faire à leur guise, tenaillant toute une population selon leurs désirs insensés et abominables.

L’étau se resserre un peu plus chaque jour. Mais c’est très peu de le dire puisque que la situation s’aggrave à l’extrême. Depuis les dix dernières années, Haïti s’enfonce dans un abîme de violences inédites, un abîme sans fond et tout se dessine à l’image d’une catastrophe humaine, d’un désastre horrible et délirant.

Cette situation est alimentée par des hommes et des femmes politiques haïtiens, tous ceux qui ont détenu le pouvoir politique et économique par le passé et tous ceux qui le détiennent aujourd’hui sans exception aucune. Et nos vrais bourreaux sont naturellement ceux qui ont la charge du pays aujourd’hui.

Ils se laissent manipulés. Ils se montrent trop avaricieux et trop passifs, trop apathiques, trop désintéressés au sort des mères haïtiennes obligées d’assister, impuissantes, à l’autodafé de leurs bébés de deux mois (le cas d’Éliana Thélémaque). Aux filles haïtiennes qui se font violer et violenter sous les regards hagards et morbides de leurs pères blessés dans l’âme comme cela se passe à Merger, Carrefour, Croix-des-Bouquets, Canaan où les bandits tirent au vagin celles un peu réticentes au viol.

C’est une affaire complexe s’il faut mesurer l’ampleur du mal qui est infligé à Haïti et à son peuple. Mais c’est une affaire simple s’il faut désigner les coupables puisqu’ils sont les dirigeants actuels du pays qui héritent naturellement de toutes les bêtises et des dérives commises avant eux, mais ils ont accepté d’assumer la responsabilité.

Ainsi, chaque membre du Conseil présidentiel est responsable et doit rendre des comptes, chaque membre du gouvernement d’Alix Didier Fils Aimé est responsable et doit rendre des comptes, le secrétaire d’État à la Sécurité publique, Mario Andresol est responsable et doit rendre des comptes, chaque haut cadre de la Police nationale d’Haïti notamment le directeur général de l’institution, Normil Rameau, est responsable et doit rendre des comptes, chaque membre d’organisations politiques, chaque membre des médias qui cautionnent les actions du pouvoir en place sont responsables et doivent rendre des comptes.

Ce sont des traîtres qui n’ont d’attachement au pays que l’exploitation de ses maigres ressources économiques, qui n’ont d’yeux que pour leurs propres petits intérêts de chapelle.

Mais en vérité, il s’agit d’un vaste complot qui détruit toutes les espérances de ce peuple déjà noyé dans les affres d’une histoire qui la dépasse, qui la déstabilise mais dont elle est aussi responsable puisqu’il accepte et s’adapte au mal qui lui est infligé et imposé.

Il n’y a aucun pays au monde où des bandes armées sont plus puissantes que l’Etat si elles ne sont pas alimentées par des autorités de l’État. Il y a l’impression que les gangs en Haïti sont confondus avec l’Etat. D’aucuns diraient même que c’est une évidence.

La capitale haïtienne, Port-au-Prince, loin de ce que disent les rapports, est contrôlée à plus 90% par ces crapules sans foi ni loi. Port-au-Prince, Ce n’est pas le département de l’Ouest. Port-au-Prince, c’est Saint-Martin Sans-Fil, Bel Air, Canapé Vert, Bourdon, Fort National, Saint-Gérard, Turgeau, Pacot, Morne-à-Tuff
Poste-Marchand, Nazon, Bois-Verna, Bolosse, Nelhio, Fort Mercredi!

L’espace de circulation y est réduit à l’intérieur de Canapé Vert, de Turgeau et de Pacot où les membres de la population sont très souvent pris en otage puisqu’ils ne sont pas toujours libres de leurs mouvements. Ils sont parfois tués à tort ou obligés de rester chez eux si les chefs de quartier ne leur autorisent pas de bouger.

C’est un mal qui s’empare du pays tout entier, qui corrompt tous ceux qui ont un poste de pouvoir et qui a leur tour deviennent les méchants, les bourreaux de la nation, complices des bandits, bandits eux-mêmes, responsables des tueries collectives, des massacres qui ternissent notre humanité de peuple.

Haïti a besoin de sortir de ce carcan d’hommes et de femmes corrompus tels qu’ils sont toujours représentés dans le pouvoir politique et économique. Il n’y a aucune excuse, aucun paravent pour qui dira: « j’ai fait de mon mieux » ou « j’ai fait tout mon possible ». Le pays ne s’en sortira jamais avec les aveux, les satisfacit individuels. Quand les actions concrètes seront posées, elles brilleront aux yeux de tous et parleront d’elles-mêmes.

Il ne doit plus suffire de garder un poste alors qu’on y est nul, ou qu’on n’est pas capable d’agir. Il faut dénoncer ou renoncer. Il faut agir ou partir. Il faut mourir ou réussir. Voilà ce dont Haïti a besoin en ce moment.

Jackson Joseph pour une nouvelle génération d’hommes et de femmes capables de changer les choses en Haïti ! 24/2/25

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