
18/01/2023
Les dirigeants de l'université des Gonaïves veulent détruire à tout prix
les étudiants de L'EDSEG qui sont à port au Prince.
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Aller à Gonaïve aujourd'hui un véritable calvaire pour tout le monde, passant par Canaan c'est un véritable enfer sur la terre, passant par mirebalais c'est le même scénario, malgré tout les dirigeants visent en premier lieu l'argent mais jamais les vies des étudiants, ils n'écoutent personnes tout simplement ils avancent avec leur projet marquable qui n'est autre que de faire venir à la cité de l'indépendance les étudiants qui sont à Port au Prince juste pour leurs intérêts personnels, oui l'examen est bon c'est important de boucler l'année académique mais c'est impossible de traverser Canaan, à l'impossible nul n'est tenu dit-on.
C'est presque impossible la route passant par mirebalais, Messieurs les dirigeants ayez pitié de nous, nous les étudiants qui sommes à Port- au- Prince. Il y a de cela huit mois depuis que les étudiantes ont été violées à Canaan, elles ont été maltraitées, torturées et dans l'ensemble tous les étuduants ont subi des actes de violence perpétrés par les hors la loi qui contrôlent tous les coins du pays au regard impuissant des autorités.
Et, vous n'êtes pas sans savoir ce qui se passe dans la jungle, vous êtes mieux informés que les victimes. Nous exigeons à ce que vous retourniez sur cette desicion machiavélique et que vous considériez le premier examen puisqu'il s'agit d'une situation extrêmement compliquée.Mettez vous à notre peau pour essayer de nous comprendre, donnez un ultimatum aux étudiants qui ne sont pas encore en règle avec l'économat, après tout ira bien. Aidez nous à trouver les notes manquantes spécialement pour ceux qui sont en règle avec l'administration, il est conseillé aussi à tous les étudiants qui n'ont pas encore payé de le faire, car si nous donnons des ultimatum il faut respecter les principes aussi.Aidez nous à sauver nos vies et mettez en pratique les enseignements sur les droits humains que vous nous donnez à l'Université afin qu'à l'avenir nous saurions nous aussi comment protéger la prochaine génération par l'exemple que vous avez tracé et qui serait comme considéré comme une jurisprudence . Il est temps que chaque institution fasse preuve du respect de la vie qui est un droit sacré selon la loi mère du pays et les conventions signées par Haiti et qui sont donc incorporés dans notre constitution car au péril, c'est un grand danger et nous marchons dans la vallée de l'ombre de la mort.
Honorables dirigeants, ne vous comportez pas comme des inhumains dans ce dossier, oui l'argent est bel mais la vie est encore plus belle puisque la vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie c'est à dire, elle est tellement précieuse qu'on doit s'accorder, s'harmoniser en vue de garder la vie. Car tant de vie, tant d'espoir c'est à dire que si la vie est partie en fumée, on perd tout. Estimables autorités, auriez-vous demandé à vos enfants qui habiteraient à Port-au-Prince de se rendre aux Gonaives dans les conditions actuelles pour subir des épreuves? L'es épreuves de la route sont plus à craindre et sont plus géantes que les épreuves elles mêmes qui sont les examens.
Respectueuses autorités, vous êtes invitées à sortir une note pour faire reporter l'examen, c'est notre cri de détresse, parce-que c'est metre sa vie en péril, c'est exposer sa vie d'aller à l'Artibonite à l'heure actuelle.Ils savent bien cette triste réalité mais ils refusent de collaborer, pourquoi ne considèrez vous pas un seul examen? Nous craignons que cela ne soit pas attribué à de la méchanceté et ne soit pas assimilé à l'amour de l'argent et qui serait une racine de tous les maux. Il faut qu'on cherche une solution pour les étudiants de la 3e année et pour tous les autres étudiants qui souffrent amèrement parce qu'ils ne savent pas comment ils se rendront à l'Artibonite.
Radio Télé Croissance.
Le 18/01/2023.