23/05/2024
Message pour Haïti : Identification des Principaux Problèmes
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Les problèmes d’Haïti : Une quête de respect, d’amour et d’empathie
La situation d'Haïti me préoccupait tellement que je me suis tourné vers le Seigneur dans la prière afin de comprendre les causes de nos malheurs. En avril 2022, j'ai eu un songe dans lequel j'ai entendu une voix m'appeler à plusieurs reprises, me disant : "Hernson, je vais te montrer les problèmes d'Haïti". Soudain, j'ai vu une tête humaine dépourvue de son corps, et l'être qui me parlait a tracé des flèches sur le côté gauche de la mâchoire, écrivant ainsi : "les cinq problèmes d'Haïti sont :
1. Manque de respect
2. Manque d'amour
3. Les paroles de haine
4. Mauvaises paroles
5. Les actions qui suivent les mauvaises paroles.
Je me suis réveillé tout confus, ne comprenant pas véritablement le sens du songe. Le sommeil s'est emparé de moi, et c'est alors que dans un autre songe, les explications me sont parvenues dans la même nuit. J'ai alors pris mon téléphone pour écrire simplement les cinq points. Un peu plus t**d, j'ai retranscrit les explications qui m'ont été données sur mon ordinateur. J'ai jugé bon de les partager avec vous, car il ne s'agit pas de moi, mais d'Haïti.
Haïti, terre de beauté et de richesse, se retrouve confrontée à des défis complexes qui gênent son progrès et son épanouissement. Ces défis, au nombre de cinq, révèlent les profondes fissures sociales et morales qui entravent le chemin vers un avenir meilleur.
Explications :
1. Le Manque de Respect :
L’explication qui m'a été donnée dans le second songe me laisse comprendre qu'un des problèmes haïtiens réside dans un manque flagrant de respect, que ce soit envers la loi, autrui et soi-même. Ce non-respect de la loi engendre un cercle vicieux où l'impunité règne, nourrissant ainsi la corruption à tous les niveaux de la société. Cette absence de respect se généralise, créant un climat d'anarchie où l'autorité est bafouée et où les valeurs morales sont foulées aux pieds. Les conséquences de ce manque de respect se répercutent sur tous les aspects de la vie quotidienne, sapant les fondements mêmes de la société haïtienne. Le respect est une valeur fondamentale pour toute société harmonieuse. Le manque de respect se manifeste principalement par le non-respect des lois et des normes établies. Lorsque ceux qui ont la responsabilité de faire respecter les lois ne les respectent pas eux-mêmes, ils instaurent une atmosphère de désordre et d'impunité. Cette attitude entraîne une corruption généralisée et une érosion de la confiance publique. De plus, le manque de respect bestialise les relations interpersonnelles, enfantant un environnement toxique où l'empathie et la considération pour autrui disparaissent. Cela mène à des interactions dégradantes et à une violence verbale et physique accrues.
2. Le Manque d'Amour :
Malgré sa beauté et sa richesse, Haïti souffre d'un manque criant d'amour, tant envers son peuple que envers sa patrie. Les dirigeants, censés être les gardiens de cette nation, semblent souvent motivés par des intérêts personnels plutôt que par un véritable amour pour leur pays. Cette absence d'amour se manifeste dans les politiques qui favorisent l'enrichissement personnel au détriment du bien-être commun, dans les actions qui détruisent plutôt que de construire, et dans les choix qui alimentent la division au lieu de promouvoir l'unité.
L'amour est le ciment qui unit les individus au sein d'une société. Son inexistence engendre des comportements égoïstes et indifférents. Lorsque les dirigeants et les citoyens manquent d'amour pour leur pays et pour leurs concitoyens, ils deviennent insensibles aux souffrances d'autrui. L'égoïsme rampant se traduit par des décisions politiques et économiques qui privilégient une minorité au détriment de la majorité. Les membres de la société, absorbés par leurs propres intérêts, négligent les besoins et les aspirations de la collectivité. Cette indifférence perpétue l'isolement social et marginalise les plus vulnérables, menant de cette manière les inégalités et les injustices à leur summum.
3. Les Paroles de Haine
Les discours empreints de haine et de division polluent le tissu social d'Haïti, alimentant les tensions et les conflits. Les mots ont un pouvoir immense, et lorsque la parole est teintée de haine, elle crée des fractures profondes au sein de la société. Les leaders politiques et les figures d'autorité ont la responsabilité de promouvoir un discours de tolérance, de respect et d'unité, mais trop souvent, ils choisissent la rhétorique de la division pour servir leurs propres intérêts.
Les paroles de haine sont des expressions verbales qui visent à blesser, humilier ou discriminer autrui. Elles sont souvent le reflet de préjugés profondément enracinés et de sentiments de colère ou de frustration. Ces paroles divisent les communautés, alimentent les conflits et créent un climat de peur et de suspicion. Les discours de haine déshumanisent les individus ciblés, les rendant vulnérables à la violence et à l'exclusion. Lorsque ces paroles proviennent de leaders ou de figures publiques, elles légitiment des comportements discriminatoires et violents, avivant ainsi les tensions sociales.
4. Les Mauvaises Paroles
Les paroles ont un impact durable sur les individus et sur la société dans son ensemble. Les discours négatifs et toxiques répandent le désespoir et l'apathie, détruisant ainsi la confiance en l'avenir et en la possibilité d'un changement positif. Les mauvaises paroles peuvent perpétuer un climat de violence et d'injustice, alimentant la méfiance. Pour construire un avenir meilleur pour Haïti, il est essentiel de promouvoir un langage de paix, d'espoir et de solidarité.
Les mauvaises paroles, bien qu'elles puissent sembler moins virulentes que les paroles de haine, ont également des effets dévastateurs. Elles incluent les mensonges, les rumeurs, les critiques destructrices et les insinuations malveillantes. Ces paroles anéantissent la confiance, détériorent les relations et créent une atmosphère d'animosité. Les rumeurs et les mensonges peuvent détruire des réputations, diviser des communautés et inciter à des actions nuisibles. Les critiques destructrices, quant à elles, minent la motivation et la dignité individuelle, empêchant la coopération et le progrès collectif. La parole de Dieu nous dit que la ville est renversée par la bouche des méchants (Prov 11.11)
5. Les Actions qui Suivent les Mauvaises Paroles
Dans la triste musicalité des défis d'Haïti, les paroles toxiques retentissent comme des notes dissonnantes, mais ce sont les actions qui suivent ces paroles qui amplifient la discordance sociale.
Les discours empoisonnés, chargés de haine et de division, sont monnaie courante dans le pays. Ces paroles, souvent proférées par des figures d'autorité, des politiciens ou des leaders d'opinion, des religieux alimentent les rancœurs et les tensions au sein de la population. Elles fragmentent la société, créant des fissures qui semblent insurmontables.
Toutefois, ce qui rend ces paroles encore plus néfastes, ce sont les actions qui les suivent. Les discours haineux sont souvent le prélude à des actes de violence, de discrimination ou d'injustice. Les personnes, influencées par ces paroles nocives, sont parfois poussées à commettre des actes répréhensibles contre leurs concitoyens, conduisant ainsi à leur paroxysme les divisions déjà profondes au sein de la société haïtienne.
Les manifestations de racisme, de violence politique et de discrimination se multiplient, alimentées par des discours qui ne cherchent qu'à diviser et à semer le chaos. Les mauvaises paroles légitiment ces mauvaises actions aux yeux de ceux qui les profèrent, créant par conséquent un cycle de violence et d'injustice difficile à briser.
Pour surmonter ces défis, il est impératif de reconnaître le lien étroit entre les paroles et les actions. La lutte contre les discours de haine doit aller de pair avec des mesures concrètes visant à prévenir et à sanctionner les actes de violence et de discrimination. De plus, il est capital d'éduquer la population sur les dangers des discours toxiques et sur l'importance de promouvoir un langage de tolérance, de respect et d'inclusion.
En fin de compte, ce n'est qu'en brisant le lien entre les paroles toxiques et les actions destructrices que Haïti pourra espérer renouer avec l'unité et la paix.
Conclusion
La gauche est perçue comme un symbole de faiblesse, d'impuissance et d'indignité. Étant donné que ces aspects sont associés à la gauche de la tête, je conclus rapidement que ces idées affaiblissent le pays. Il est dit dans les écrits saints que la justice élève une nation, mais le non-respect de la loi est souvent le premier signe de son absence. Je remarque également que le non-respect de la loi est une manifestation du manque de respect de soi-même. Même si les églises continuent à jeûner, à organiser des activités religieuses en faveur d'Haïti, à effectuer des marches, cela ne va rien changer. Par conséquent, alors que les Haïtiens persistent dans ces pratiques, Haïti risque de s'enliser dans un cycle d'impunité et de corruption, entraînant une déshumanisation et une augmentation de la violence.
Il est crucial de reconnaître que le respect des lois, des normes et des principes est fondamental pour toute société aspirant à la justice et à la prospérité. Lorsque ces fondements sont ébranlés, la nation toute entière en subit les conséquences. De même, l'amour et l'empathie sont les piliers sur lesquels une société solidaire et harmonieuse peut se construire. Sans eux, la cohésion sociale se fragilise, laissant place à la division et au scepticisme.
La conclusion inéluctable qui se dégage de ce message est la nécessité impérieuse de mettre en place des sanctions, tant morales que juridiques, pour rétablir l'ordre et restaurer la confiance dans les institutions. Ces sanctions doivent être appliquées de manière équitable et transparente, sans distinction de statut ou de privilège. Elles doivent servir de garde-fou contre l'impunité et la corruption, rappelant à chacun sa responsabilité envers la société dans son ensemble. C’est ce que font les pays que certains Haïtiens considèrent comme des paradis sur terre. Ces pays sont également sous l'influence de Satan. La différence réside dans leur effort pour respecter la loi, aimer leur patrie, etc.
En définitive, pour surmonter les défis évoqués et ouvrir la voie à un avenir meilleur, Haïti doit s'engager résolument sur la voie du respect des lois, de l'amour et de l'empathie, tout en instaurant des mécanismes de sanction justes et efficaces. Ce n'est qu'ainsi que la nation pourra véritablement progresser vers un avenir de dignité, de justice et de prospérité pour tous ses citoyens.
Note : Le pays a besoin d'hommes et de femmes moraux. Je crois de tout cœur que la constitution d'Haïti est trop morale pour être appliquée par des individus immoraux.
Hernson Jean
